• il y a 3 mois
A la une de cette édition, Barnier, nouveau premier ministre ! Ce vétéran de la politique française, incarnation de la bureaucratie bruxelloises, a été nommé chef du gouvernement par Emmanuel Macron.

Retour ensuite sur les élections régionales de dimanche en Allemagne de l’Est avec des négociations postélectorales qui s’annoncent périlleuses.

Et enfin aux Etats-Unis, des influenceurs entrent en guerre contre les marques sous influence progressiste.

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00:00♫ Générique de fin ♫
00:14Madame, Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
00:16Barnier, nouveau Premier ministre.
00:18Ce vétéran de la politique française, incarnation de la bureaucratie bruxelloise,
00:22a été nommé chef du gouvernement par Emmanuel Macron.
00:26Retour ensuite sur les élections régionales de dimanche en Allemagne de l'Est,
00:29avec des négociations post-électorales qui s'annoncent périlleuses.
00:34Et enfin, aux États-Unis, des influenceurs entrent en guerre
00:37contre les marques sous influence progressiste.
00:39♫ Générique de fin ♫
00:43Emmanuel Macron joue sa carte vermeille au bout du suspense.
00:47Le président de la République a nommé Michel Barnier,
00:50véritable égérie de la caste bruxelloise.
00:52La droite LR est contente, la gauche en colère,
00:55et le RN tente de jouer les arbitres.
00:58Joe Biden, Premier ministre.
00:59Après avoir testé les noms de Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve,
01:02c'est finalement Michel Barnier qui atterrit à Matignon.
01:05À 73 ans, ce vieux routier de la vie politique française ne manque pas d'expérience.
01:09Il a pris sa carte à l'UDR, l'Union des Démocrates et Républicains,
01:13créée en soutien au président d'alors, le général de Gaulle.
01:16Emmanuel Macron, lui, n'était pas encore né.
01:19Michel Barnier a tellement de bouteilles
01:21qu'il a même pu voter au sujet de la dépénalisation de l'homosexualité.
01:24Et il avait voté contre.
01:26C'est donc une victoire du monde d'avant,
01:28tant critiquée par le président,
01:30et même une victoire du monde d'avant-avant.
01:32Michel Barnier a tout fait,
01:34président du Conseil Général de Savoie,
01:36sénateur, député, eurodéputé, ministre,
01:38sous Mitterrand, Chirac et Sarkozy,
01:40mais également commissaire européen.
01:42Barnier, c'est aussi l'homme des Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville en 1992,
01:46qu'il avait soutenu dès 1982.
01:49Il était déjà pressenti en 2022 comme une alternative à Emmanuel Macron,
01:53homme élancé, rassurant, il permet dans l'image de donner le pendant
01:57à un président imprévisible et colérique.
02:00L'arrivée de cet ancien commissaire européen,
02:02qui avait eu un rôle central dans la mise en œuvre du Brexit,
02:05n'échaudera pas trop Emmanuel Macron,
02:07et il a pour mérite de satisfaire la droite LR.
02:10Problème, LR ne dispose que de 47 députés sur 577.
02:14C'est un véritable scénario à l'allemande
02:16qui se profile avec l'imposition d'une culture du consensus.
02:20En juillet, les électeurs ont majoritairement voté pour le nouveau Front populaire,
02:24une majorité très faible.
02:26En juin, ils avaient majoritairement sollicité
02:28le Rassemblement national aux élections européennes.
02:30Ces votes sont souvent le reflet d'un sentiment anti-bruxellois.
02:34C'est donc un Premier ministre pro-Bruxelles qui arrive aux manettes.
02:37Le vote RN et le vote de gauche ont aussi une résonance forte
02:40en matière de pouvoir d'achat.
02:42Avec Michel Barnier, c'est plutôt un apôtre de l'équilibre budgétaire
02:45et de la rigueur qui arrive aux manettes,
02:47à se demander à quoi sert le vote des Français.
02:50La droite LR se félicite de ce choix,
02:52la gauche, elle, est furieuse.
02:54Sa championne Lucie Castet s'est condamnée
02:56à retourner ruiner une agglomération.
02:59Le nouveau Front populaire va donc enfiler le costume de l'opposition
03:02avec une motion de censure déjà annoncée.
03:05Le RN, lui, s'est montré plus évasif.
03:08Jordan Bardella a estimé que le parti jugerait sur pièce
03:11et attend le nouveau Premier ministre
03:13tournant sur l'immigration, le pouvoir d'achat
03:15et la mise en place de la proportionnelle
03:17aux élections législatives.
03:19La partition ne semble néanmoins pas très claire au RN.
03:21Quelques heures avant la nomination,
03:23le député Tanguy s'en prenait vivement
03:25à l'hypothèse Barnier.
03:27On censurerait en fait toute personne qui consiste à ruiner
03:29encore davantage la France.
03:31Et d'ailleurs, ça fait effectivement beaucoup de monde
03:33et surtout quand on fait du Jurassic Park en permanence,
03:35c'est-à-dire aller rechercher des fossiles
03:37à qui on essaie de redonner vie.
03:39Donc M. Barnier est non seulement fossile
03:41mais fossilisé de la vie politique.
03:43Tout ce qu'il a pu faire est un échec même au niveau européen.
03:45Je peux vous dire que M. Barnier,
03:47il pense tout et le contraire de tout et surtout
03:49rien du tout.
03:51Un discours musclé qui devrait en rester à la menace pour le moment.
03:53En effet, Michel Barnier et Emmanuel Macron
03:55ont dû avoir des gages pour être sûr
03:57de ne pas voir le nouveau chef de gouvernement
03:59être évincé dès son arrivée aux affaires.
04:01Et c'est là une partie du piège Barnier.
04:03Le RN sort de sa position d'opposition
04:05en quelque sorte quand la gauche va pouvoir
04:07s'y installer.
04:09Michel Barnier devra aussi composer avec un centre macroniste
04:11et ne pas faire trop de compromis
04:13pour ne pas agacer son propre camp.
04:15Enfin, il devra éviter
04:17de dépasser certaines lignes rouges
04:19pour ne pas être censuré par le RN.
04:21Le coup politique d'Emmanuel Macron
04:23semble ici résider dans une inversion
04:25du barrage républicain.
04:27Le bloc centriste penche du côté de la droite
04:29et entend s'attirer la sympathie
04:31ou tout au moins le silence du RN.
04:33Emmanuel Macron avait pourtant fait une coalition
04:35aux élections législatives avec la gauche
04:37mais désormais il la prive de Premier ministre
04:39tout en s'appuyant sur le soutien
04:41implicite du RN qu'il appelait
04:43à faire battre il y a tout juste deux mois.
04:45Cynique en chef, il ouvre la voie
04:47à une activité parlementaire explosive
04:49car il convient de rappeler que les
04:51postes clés à l'Assemblée sont détenus
04:53par la gauche, le centre
04:55ayant préféré soutenir le nouveau
04:57Front populaire plutôt que de voir
04:59arriver le RN à des postes stratégiques.
05:01Reste à voir maintenant comment
05:03Michel Barnier souhaite s'entourer.
05:05Il devrait prendre autour de lui des ministres discrets
05:07au centre-droit et au centre-gauche.
05:09Reste aussi à voir s'il parviendra
05:11à tenir quelques mois et même au-delà
05:13des dix mois qui nous séparent d'une possible
05:15dissolution.
05:20Direction l'Allemagne à présent
05:22où les négociations post-électorales
05:24vont bon train à l'Est du pays après les victoires
05:26des droites et des gauches populistes
05:28et souverainistes. Nicolas de Lambertory.
05:30Comme prévu de longue date,
05:32les élections régionales de septembre 2024
05:34en Allemagne de l'Est
05:36débouchent sur une situation politique
05:38explosive. Pour rappel,
05:40l'AFD a pour la toute première fois de son
05:42histoire remporté un scrutin
05:44en arrivant largement en tête en Thuringe
05:46tandis que le nouveau parti de
05:48gauche populiste, critique de
05:50l'immigration incontrôlée et du soutien
05:52sans faille à l'Ukraine, le BSV
05:54de Sarah Wagenknecht, a effectué
05:56une très grosse percée politique
05:58notamment au détriment de Die Linke,
06:00l'ancien parti de gauche radicale
06:02de Wagenknecht. La CDU
06:04a maintenu ses positions tandis que
06:06les partis de l'actuelle coalition gouvernementale
06:08à l'échelle fédérale, le SPD,
06:10les Libéraux et les Verts,
06:12se sont effondrés. Il est d'ailleurs intéressant
06:14de noter que le plus grand succès de l'AFD
06:16en Thuringe a été
06:18remporté par Björn Höcke,
06:20le leader de l'aile la plus radicale
06:22de l'AFD, régulièrement en conflit
06:24avec la partie ouest-allemande
06:26de son propre parti, ce qui
06:28illustre une fois de plus la césure politique
06:30en Allemagne entre les anciennes
06:32RFA et RDA, césure
06:34également présente en interne
06:36au sein des partis politiques allemands.
06:38La percée populiste est telle qu'en Thuringe,
06:40l'AFD et le BSV
06:42ont à eux deux plus de la moitié
06:44des sièges et seront donc incontournables
06:46pour la constitution d'une majorité
06:48gouvernementale. Toutefois,
06:50sans grande surprise, la coalition
06:52rouge-brun que certains souhaitaient
06:54ne devrait pas voir le jour,
06:56étant donné que le BSV a rejeté
06:58l'option d'une gouvernance avec l'AFD.
07:00Tous les autres partis rejettent également
07:02catégoriquement l'idée de gouverner avec l'AFD,
07:04qui quant à elle appelle
07:06la CDU à former des coalitions
07:08gouvernementales ensemble,
07:10en Thuringe et en Saxe. Ce n'est pas
07:12pour autant que la partie devrait être
07:14rendue plus simple pour les partis traditionnels,
07:16étant donné que le BSV
07:18conditionne un certain nombre de
07:20questions géopolitiques, sa participation
07:22dans les gouvernements régionaux,
07:24en particulier sur les questions des relations
07:26avec la Russie ou du soutien à l'effort
07:28de guerre de l'Ukraine. Des positions
07:30assez conformes à l'opinion d'une majorité
07:32des Allemands de l'Est, qui sont défavorables
07:34à la dégradation des relations entre
07:36l'Allemagne et la Russie depuis 2022.
07:38On peut d'ailleurs soupçonner que les récentes
07:40décisions du gouvernement fédéral
07:42de réduire l'aide à l'Ukraine ou de
07:44poursuivre en justice les auteurs ukrainiens
07:46soupçonnés du sabotage du gazoduc Nord Stream
07:48avaient pour but de tempérer
07:50les ardeurs pro-russes d'une partie
07:52de la population est-allemande.
07:54Tout ceci crée donc un désordre politique
07:56précédent, notamment chez les deux parties
07:58historiquement dominateurs de la politique
08:00allemande, la CDU et le SPD.
08:02D'ailleurs, la CDU,
08:04censément conservatrice, de retour
08:06dans l'opposition à l'échelle fédérale
08:08depuis la retraite politique d'Angela Merkel,
08:10voit se multiplier les appels en interne
08:12à ne pas coopérer avec le
08:14BSV de Sarah Wagenknecht.
08:16Et la perspective potentielle d'un
08:18gouvernement des trois parties de gauche
08:20représentée au Parlement en Thuringe
08:22avec un soutien extérieur de
08:24la CDU ne devrait pas aider
08:26les affaires du parti censément conservateur
08:28qui pourrait perdre encore
08:30davantage de voix de droite en faveur
08:32de l'AFD. Si la probabilité
08:34de voir l'AFD entrer au gouvernement de Thuringe
08:36ou de Saxe reste donc
08:38extrêmement faible, en revanche,
08:40le parti nationaliste dispose
08:42désormais d'une redoutable minorité
08:44de blocage en Thuringe
08:46avec plus d'un tiers des sièges du Parlement.
08:48L'AFD pourrait ainsi bloquer
08:50d'éventuelles réformes de la constitution régionale de Thuringe
08:52mais aussi des nominations
08:54cruciales comme celle de la commission
08:56parlementaire chargée de contrôler
08:58les activités de l'office régional
09:00de protection de la constitution,
09:02ce même office qui a déclaré l'AFD de Thuringe
09:04comme organisation extrémiste
09:06avérée, ce qui
09:08autorise légalement les services secrets
09:10à espionner ou discriminer
09:12tous les membres de la section régionale de l'AFD
09:14mais aussi à les infiltrer
09:16et y organiser des provocations.
09:18Il se pourrait ainsi que dans la prochaine
09:20mandature, il n'y ait tout simplement
09:22pas de commission parlementaire
09:24pour contrôler les activités de l'office
09:26de protection de la constitution de Thuringe.
09:28En Saxe, avec 40 députés
09:30sur 120, l'AFD rate
09:32d'un seul siège la minorité de blocage
09:34de un tiers. C'est d'ailleurs
09:36une réforme récente du code électoral de
09:38Saxe en prévision de la future victoire
09:40de l'AFD qui a justement fait
09:42perdre un siège à l'AFD dont le rôle
09:44aurait pu s'avérer crucial.
09:46Notons toutefois que pour le moment, toutes les
09:48déclarations post-électorales suite
09:50aux scrutins de Thuringe et de Saxe
09:52sont soumises à un contexte spécifique
09:54étant donné que le 22 septembre
09:56prochain, c'est le parlement de
09:58Brandenbourg qui tiendra ses élections.
10:00Dans cet autre état de l'ex-Allemagne de l'Est,
10:02l'AFD est également largement
10:04en tête dans les sondages, tandis que le
10:06BSV devrait aussi avoir de bons résultats
10:08ce qui pourrait aboutir à une situation
10:10similaire à celle de la Thuringe
10:12et de la Saxe. Même si aucune
10:14révolution copernicienne ne devrait sortir
10:16des trois scrutins régionaux d'Allemagne de l'Est
10:18de ce mois de septembre, il est toutefois
10:20désormais certain que le système politique
10:22allemand traditionnel en ressort
10:24grandement affaibli et chamboulé.
10:26Et rien ne dit, au vu des perspectives
10:28particulièrement moroses de l'économie
10:30allemande, que cela ne va pas
10:32se poursuivre et s'amplifier
10:34dans les années qui viennent.
10:39Campagne de boycott, sensibilisation
10:41de l'opinion et vidéo-choc,
10:43les marques américaines acquises au lubis
10:45progressistes reculent aux Etats-Unis.
10:47Explication Renaud de Bourleuf.
10:49C'est un véritable combat
10:51de David contre Goliath qui se mène outre-Atlantique.
10:53Aux Etats-Unis, sous la pression d'un petit
10:55groupe de militants, des entreprises au chiffre
10:57d'affaires annuel de plusieurs milliards
10:59renoncent à leurs orientations progressistes.
11:09Mille août, la société Harley Davidson, basée dans
11:11le Wisconsin, est connue pour sa marque de motos
11:13immortalisée chez nous par Brigitte Bardot,
11:15a annoncé l'abandon du programme D.I.E.
11:17diversité, équité et inclusion. Il faut entendre
11:19par là l'ensemble des traitements de faveur vis-à-vis
11:21des minorités ethniques et des représentants du mouvement
11:23LGBTQ etc.
11:25Harley Davidson a donc déclaré ne pas avoir
11:27de quotas d'embauche et avoir renoncé à
11:29ses objectifs de dépense en matière de diversité
11:31des fournisseurs. La fameuse marque
11:33de motos était également controversée pour son
11:35soutien des festivals LGBT.
11:37Quelques jours avant la prise de décision de l'entreprise,
11:39un militant anti-wookie s'était filmé,
11:41avec toute la finesse dont sont capables les Américains,
11:43en train de mitrailler une moto Harley Davidson.
11:51Le titre de la vidéo était
11:53« Harley Davidson est devenue woke, donc j'ai détruit ma moto ».
11:55En clair, c'est la déconstruction
11:57à l'envers. Quelques jours plus tard,
11:59c'est le fabricant du célèbre whisky Jack Daniels,
12:01basé dans le Tennessee, qui a annoncé mettre
12:03fin à ses initiatives progressistes.
12:05Face à une menace de boycott, le fabricant d'alcool
12:07a cédé et explique son recul
12:09par le fait que le monde allait évoluer.
12:11Le distillateur du Tennessee, Jack Daniels,
12:13avait largement participé au soutien du mouvement
12:15anti-blanc Black Lives Matter en 2020
12:17et pratiqué une forme de discrimination
12:19à l'endroit des hommes blancs et hétérosexuels.
12:21Parmi les personnes n'ayant fait pression
12:23sur ces sociétés, Robbie Starbuck était
12:25à la manœuvre. Cet ancien réalisateur
12:27de clips vidéo et de publicité a travaillé
12:29quelques années à Hollywood. En 2019,
12:31il a quitté la Californie, disant ne plus supporter
12:33le climat idéologique, pour le Tennessee.
12:35Toujours actif sur les réseaux sociaux,
12:37il compte 600 000 abonnés sur X.
12:39Sa stratégie est la suivante, appeler au boycott
12:41de ces entreprises et faire pression sur elles
12:43sur LinkedIn ou X en les inondant de messages.
12:45Dans la terre d'élections du capitalisme,
12:47le wokisme a été prisé par de nombreuses entreprises
12:49qui ont commencé un retour en arrière, parfois
12:51au bout de seulement quelques mois.
12:53La Birb Advisor, la confiserie M&M's
12:55et même le géant de l'automobile Ford
12:57ont renoncé à leur stratégie progressiste
12:59par crainte de perdre des clients. Là aussi,
13:01l'argent les pousse à prendre leurs décisions.
13:03Faire plaisir à des minorités peut leur faire perdre
13:05des consommateurs.
13:09Et passons à présent à l'actualité en bref.
13:15Anticor, nouvel épisode. Le tribunal administratif
13:17de Paris a donné gain de cause mercredi
13:19à l'association Anticorruption
13:21et sommé le premier ministre démissionnaire
13:23de réexaminer la demande d'agrément présentée
13:25en janvier par Anticor dans un délai de 24 heures
13:27sous astreinte de 1000 euros par jour de retard
13:29à l'expiration de ce délai.
13:31L'association entend récupérer son agrément
13:33qui lui permettait entre 2015 et 2023
13:35de se constituer partie civile,
13:37notamment en cas d'inaction du parquet
13:39dans les cas d'atteinte à la probité, comme ça peut être le cas
13:41dans les affaires de prise illégale d'intérêt
13:43impliquant le sulfureux secrétaire général
13:45de l'Elysée, Alexis Kohler.
13:47Les bonnes résolutions,
13:49difficile de les tenir au quotidien.
13:51Mercredi, sur la chaîne télévisée TMC,
13:53le journaliste Yann Barthez,
13:55figure de l'information-divertissement,
13:57a reçu pour son émission quotidien
13:59l'ancien président de la République, François Hollande.
14:01Quatre jours après avoir affirmé
14:03qu'il ne recevrait plus de personnalité politique.
14:05Il disait en avoir assez d'entendre ces personnes inaudibles
14:07dérouler, je cite, leurs
14:09« éléments de langage ». Mercredi, il a été servi,
14:11François Hollande a profité de l'occasion pour critiquer son successeur.
14:13C'est que le monde nous regarde,
14:15nous sommes la France.
14:17On se dit, mais quand même c'est bizarre la France.
14:19Il y a sans doute une situation parlementaire
14:21très compliquée, mais comment ça se fait qu'il n'y a toujours pas
14:23de Premier ministre et pas de gouvernement ?
14:25François Hollande parle tout de même de celui
14:27qui l'a propulsé en le nommant ministre.
14:29L'ancien président se verrait bien continuer l'aventure présidentielle
14:31disant de ne pas fermer la porte à une éventuelle
14:33candidature.
14:35Marseille, bois jaune et voie rouge.
14:37L'ancien socialiste
14:39Benoît Payan, actuel maire de la cité phocéenne,
14:41s'est ému mercredi du contrat de sponsoring
14:43passé entre l'entreprise Pernod Ricard
14:45et le club de football parisien
14:47du PSG. Y allant de son petit
14:49commentaire chauvin, les deals, qu'il n'a presque jamais travaillé dans le privé,
14:51a estimé que l'entreprise trahissait
14:53ses racines et abîmait son histoire.
14:55En cause, la rivalité entre les clubs de Paris et de Marseille
14:57qui, selon lui, rendrait impossible ce type de contrat.
14:59Ce qui n'a juridiquement aucun sens.
15:01Par ailleurs, si M. Payan s'intéressait au football, il saurait que
15:03la rivalité entre Paris et Marseille est née tout à fait
15:05artificiellement de la volonté d'une entreprise privée,
15:07Canal+, dans un souci de pimenter
15:09un championnat de France à tonnes au début des années 90.
15:13Qui va prendre la tête de la droite britannique ?
15:15Mercredi, au Royaume-Uni, le premier
15:17tour de scrutin interne du Parti conservateur
15:19s'est déroulé pour désigner le successeur
15:21de Richy Sunak, qui, après avoir quitté
15:23ses fonctions de Premier ministre, doit aussi
15:25céder sa place comme chef du Parti.
15:27Cinq candidats sont encore en lice.
15:29Kémy Badnok, James Cleverley,
15:31Robert Jenrick, Tom Tugendhat
15:33et Mel Stride.
15:35Tous sont anciens ministres de Richy Sunak.
15:37Parmi eux, l'ancien ministre du commerce Kémy Badnok
15:39fait figure de favorite.
15:41Cet ancien militant du Brexit a fait de l'antibauquisme
15:43un cheval de bataille et veut refaire des Tories
15:45un parti qui, je cite,
15:47« n'a pas peur d'être conservateur ».
15:49Elle n'a cependant pas encore gagné le scrutin
15:51et a un rival de poids, l'ancien secrétaire d'Etat aux Migrations
15:53Robert Jenrick. Initialement plutôt centriste,
15:55il a revu ses positions, notamment
15:57après les manifestations patriotes du mois d'août
15:59après le meurtre de trois petites filles à Southport
16:01par un individu rondé. Il a déclaré
16:03qu'il faut arrêter les personnes qui crient « alakbar »
16:05dans la rue. Il s'est par ailleurs prononcé
16:07pour la sortie de Londres de la Convention Européenne
16:09des Droits de l'Homme. De quoi penser que le Parti
16:11conservateur pourrait tourner la page Sunak
16:13et revenir vers une ligne souverainiste
16:15et anti-immigrationniste.
16:17Un bouc émissaire russe pour une campagne
16:19américaine, Washington accuse Moscou
16:21d'ingérence dans sa campagne présidentielle
16:23et a annoncé mercredi une patrie de mesures contre
16:25des responsables du média russe Russia Today.
16:27Une liste de dix personnes visées par
16:29des sanctions financières, dont deux responsables
16:31du média russe, figurent sur une liste
16:33publiée par le département du Trésor.
16:35Le département d'Etat a lui prononcé des restrictions
16:37de visas contre la maison mère de RT
16:39ainsi que d'autres filiales de ce média
16:41et a offert une récompense allant jusqu'à 10 millions de dollars
16:43pour des informations sur l'ingérence dans les élections
16:45américaines. L'équipe de rédaction
16:47de RT États-Unis a répondu ironiquement aux
16:49accusations dans un courrier où figurent
16:51la formule suivante. Trois choses sont certaines
16:53dans la vie, la mort, les impôts et l'ingérence
16:55de RT dans les élections américaines.
16:57Une société malade
16:59comme phare de l'Occident.
17:01En Géorgie, aux États-Unis, un adolescent
17:03de 14 ans a ouvert le feu mercredi dans son
17:05lycée, tuant deux élèves et deux enseignants
17:07avant d'être arrêté. Neuf personnes ont été
17:09blessées. Le jeune garçon avait émis des menaces
17:11en 2023. Il sera inculpé pour meurtre
17:13et jugé en tant qu'adulte. C'est la 30e
17:15tuerie de masse dans le pays depuis le début de l'année
17:17pour un total de 127 morts.
17:19Impuissant, le président Joe Biden estime que le
17:21Congrès doit interdire la détention d'armes à feu.
17:23Un sujet délicat au vu de la circulation
17:25d'armes dans le pays. Près de
17:27400 millions de pistolets, fusils d'assaut
17:29ou autres engins meurtriers seraient
17:31détenus par les américains aujourd'hui.
17:33Par ailleurs, mettre fin à ce droit ancré dans
17:35la culture américaine se ferait au profit
17:37des délinquants et d'autres gangs qui ne rendront
17:39pas des armes souvent non déclarées.
17:41Enfin, si le nombre de morts par arme à feu dans
17:43ce pays continent est toujours impressionnant,
17:45il reste aussi de se pencher sur le nombre
17:47de vies hypothétiquement sauvées par ces mêmes armes.
17:49Un des plus célèbres
17:51lieux de la ville éternelle, victime
17:53de son succès. Mercredi, la mairie de Rome
17:55a annoncé réfléchir à l'idée de rendre
17:57payant l'accès à la fontaine de Trévise
17:59et d'imposer aux visiteurs des horaires d'accès
18:01précis. Le chef-d'œuvre baroque est chaque
18:03année pris d'assaut par des millions de touristes.
18:05Le maire adjoint chargé du tourisme évoque la possibilité
18:07d'un nouveau type d'accès à la place
18:09où se dresse la fameuse fontaine.
18:11Ce pourrait être un accès limité dans le temps,
18:13un nombre fixe de visiteurs et un système
18:15de réservation.
18:19Ce soir, immédiat.
18:21Quant à nous, on se retrouve demain.
18:23Merci pour votre fidélité. Bonsoir.

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