Laurent Nuñez, préfet de police de Paris est l'invité de BFM politique ce dimanche 21 avril.
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00:00 Bon, je ne sais pas pour moi si ces choses étaient acquises.
00:03 Ce que je peux vous dire, c'est qu'on va avoir des policiers et des gendarmes qui, pendant trois mois,
00:08 ne partent quasiment pas en congé.
00:10 Ils vont être fortement mobilisés.
00:12 Ils le savent parce qu'on a l'habitude, moi je suis leur patron, je sais comment on gère les choses.
00:16 On est beaucoup dans des gestions en conduite.
00:19 Donc on a nos planifications qui sont bien établies.
00:21 Telle unité de gendarmerie ira à tel endroit, telle compagnie de CRS à tel endroit.
00:25 Mais dans la vraie vie, ça change tous les jours.
00:28 On nous apprend qu'il y a telle visite d'un chef d'État qui arrive.
00:31 Que tel comité national olympique dans Paris a fait l'objet d'une menace, donc on se déploie.
00:35 Donc on va beaucoup les solliciter sur des amplitudes calendaires extrêmement importantes.
00:40 Et le missionnel, ça va être une de fortes sollicitations.
00:44 Et donc vous n'avez pas de raison de penser que cette prime ne soit pas versée à vos agences ?
00:48 C'est exactement ce que je voulais dire.
00:49 Je n'ai pas de raison de penser que ce ne soit pas le cas.
00:51 Il y a une mobilisation qui est quand même exceptionnelle, exceptionnelle,
00:54 qui a commencé dès maintenant.
00:55 Que ce ne soit toujours pas validé, ça ne vous interpelle pas, ça ne vous inquiète pas ?
00:58 Je ne ferai pas de commentaire là-dessus. Je ne suis pas dans le secret des discussions.
01:02 Ça inquiète vos agents en tout cas. Ils se posent la question.
01:05 Il y a une forme d'impatience chez les agents et d'inquiétude, oui, évidemment.