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Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, était l'invité de BFMTV ce dimanche soir et s'est exprimé au sujet du maintien de l'ordre et notamment les accusations de violences policières en marge des manifestations contre la réforme des retraites.

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Transcription
00:00 D'abord ce sont des paroles, ce sont des paroles.
00:02 Les propos qui sont tenus sont graves, mais ce sont des paroles.
00:05 C'est une façon de s'adresser à des jeunes qui ne sont pas des Black Blocs ?
00:10 Mais évidemment non.
00:12 Des jeunes qui avaient été interpellés parce qu'il y avait un certain nombre de mises à feu qui avaient été commises précédemment.
00:16 La Bravem ce soir-là a fait énormément d'interpellations.
00:21 C'est dans la nuit du lundi au mardi, 20-21 mars.
00:24 Je suis au courant de toutes les affaires, je vous rassure.
00:26 Celle-ci est particulièrement grave. J'ai saisi l'IGPN par rapport aux propos tenus.
00:31 La patronne s'est dit particulièrement choquée.
00:33 La procureure de la République a saisi l'IGPN en judiciaire.
00:38 Les investigations sont en cours et permettront de qualifier ce qui relève du pénal dans les propos qui sont tenus,
00:44 ce qui restera en administratif avec des sanctions disciplinaires.
00:46 Les procédures sont lancées, mais je les ai immédiatement condamnées.
00:49 Évidemment que ce n'est pas normal de tenir ce genre de propos.
00:52 Qu'est-ce qui deviennent ces policiers qui ont été identifiés ?
00:55 Vous aviez dit qu'ils n'étaient pas sur la prochaine manifestation.
00:58 Ils ne sont pas engagés, contrairement à ce qu'on peut lire sur les réseaux sociaux.
01:01 Il y a cinq personnes qui sont concernées qui ne sont plus sur la voie publique pour l'instant.
01:06 Elles travaillent ? Elles sont au contact du public ?
01:08 Ils sont au repos. Ils ne seront pas sur la voie publique dans les semaines qui viennent.
01:15 Je l'ai dit, ils ne sont pas suspendus.
01:17 Moi, je ne sais pas lequel a tenu tel et tel propos.
01:19 Il ne faut pas non plus basculer dans l'injustice.
01:21 Ces propos sont inacceptables.
01:23 Ils ne doivent pas jeter l'opprobre sur l'ensemble des unités de la BRAVEM,
01:27 qui font encore une fois un travail remarquable,
01:29 sans lequel on aurait bien plus d'incidents.
01:31 Ils sont indispensables aujourd'hui ?
01:33 Pour moi, ils sont totalement indispensables.
01:34 Pour l'instant, ces fonctionnaires ne sont plus sur la voie publique.
01:39 Évidemment que la BRAVEM continue à travailler. Ils sont indispensables.
01:41 Comme il y a deux ou trois jours, pour les dernières manifestations sauvages qui ont eu lieu,
01:48 où vous aviez des groupes instrumentalisés par l'ultra-gauche,
01:51 on l'a documenté, qui ont décidé de s'en prendre à la mairie du 11e,
01:54 d'attaquer le commissariat du 11e.
01:56 Quelles sont les unités qui me permettent de se projeter très vite
02:01 pour protéger la mairie du 11e, pour protéger le commissariat du 11e ?
02:04 C'est la BRAVEM, parce qu'elle se déplace en moto, elle va très vite.
02:06 Et dans Paris, quand vous avez un tas de poubelles qui ont été incendiées,
02:11 cette unité se déplace plus vite que d'autres.
02:13 Elle se constitue alors en compagnie.
02:15 C'est-à-dire que les effectifs, les passagers, mettent pied à terre,
02:17 se constituent en compagnie et interviennent, comme le fait
02:20 une compagnie républicaine de sécurité, un escadron de gendarmerie mobile
02:23 ou une compagnie d'intervention de la préfecture de police,
02:26 auxquelles d'ailleurs ils appartiennent en réalité.
02:28 Ils sont parfaitement formés au maintien de l'ordre.

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