Laurent Nuñez, préfet de police de Paris est l'invité de BFM politique ce dimanche 21 avril.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 D'abord, on a bon espoir que le COJO arrive à recruter l'ensemble de ses agents de sécurité privée.
00:06 C'est mal barré.
00:07 Pour la plupart des sites, c'est le cas.
00:10 Il y a encore quelques inconnus sur certains sites et donc juridiquement, le COJO a d'autres possibilités,
00:16 notamment des négociations de cas à gré.
00:18 Cette discussion se poursuit.
00:19 Après, au cas par cas, ça c'est toujours les protocoles d'accord entre l'organisateur et l'État,
00:27 au cas par cas, quand il y a une défaillance, les forces de l'ordre y pallient ponctuellement.
00:32 Mais ça n'est jamais que ponctuelle.
00:34 Juste pour être précis sur cette phénorime vigile, est-ce que ça vous inquiète ?
00:36 Non, ça ne m'inquiète pas pour l'instant.
00:39 Nous avons un gros dispositif policier, on aura des pics à 45 000 policiers et gendarmes,
00:45 sans compter les militaires du dispositif Sentinelle, qui sur la plaque parisienne seront au moins 10 000.
00:49 Donc on aura un gros dispositif.
00:50 Maintenant, ces défaillances-là, il faut aussi que vos téléspectateurs comprennent ce dont on parle.
00:54 C'est quoi ?
00:55 Vous croyez qu'au Stade de France ou dans certains stades,
00:58 ça n'arrive pas qu'il y ait des défaillances d'entreprises, de sécurité privée ?
01:02 Voir que nous-mêmes nous considérions, par exemple sur des palpations,
01:06 que ça ne va pas assez vite, que ce n'est pas suffisant.
01:07 On prend le relais, ponctuellement.
01:10 Mais pour l'instant, la question ne se pose pas.
01:14 Et si ça devait être le cas, ayez bien en tête que c'est ce que nous faisons systématiquement.
01:19 Au Stade de France, ça nous arrive parfois de dire sur telle porte,
01:21 on prend les palpations parce que ce qui est fait ne nous convient pas
01:24 ou parce qu'on veut assurer le plus haut niveau de sécurité.