Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, était l'invité di Face à Face d'Apolline de Malherbe sur RMC et BFMTV ce vendredi 18 avril. Il s'est exprimé sur les différentes attaques sur les prisons.
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00:00Je vous sens à la fois, vous voulez dire ce matin que ça ne vous fait pas trembler, ni les uns ni les autres,
00:07qu'il n'est pas question de renoncer, de repousser les fameuses giga-prisons de très haute sécurité.
00:15Pas question, ça ne vous ébranle pas ?
00:17Non mais absolument, ça n'ébranle personne. Que les choses soient claires, nous on continue notre action.
00:22Là où on doit évidemment être attentif et tirer les conséquences de ces actions,
00:25c'est sur la protection des personnels pénitentiaires et des établissements pénitentiaires.
00:28Que ça ne vous ébranle pas, vous, que vous soyez là aussi pour montrer l'immense fermeté, la détermination et tout ça, je veux bien le croire.
00:36Mais j'imagine que ça ébranle quand même le personnel pénitentiaire.
00:39Quand ils se retrouvent chez eux, au volant de leur voiture, partis de la prison, le sentiment peut-être d'être suivi,
00:45la peur de garer sa voiture en bas de chez soi, la peur aussi pour sa famille,
00:49lorsque ce sont des départs de feu dans un hall d'immeuble, comment est-ce qu'eux réagissent ?
00:53C'est bien ce que je vous dis, Apolline de Malheur.
00:55La priorité, c'est la protection de ces personnels qui, au cas d'espèce, sont clairement ciblés.
01:00C'est revendiqué comme tel.
01:02Et donc, ce sera une présence renforcée le temps qu'il faudra pour protéger les établissements pénitentiaires
01:07et une attention soutenue vis-à-vis des personnels.
01:10Et je le répète, le moindre indice, la moindre menace,
01:12doit nous remonter, doit nous être signalé pour que nous puissions prendre les mesures adéquates.
01:16Merci.
01:17Merci.