• il y a 8 mois


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Transcription
00:00 Et c'est justement la question de la sécurité des Jeux Olympiques dans un contexte de menace terroriste
00:05 qui a notamment déclenché la reprise du dialogue entre Moscou et Paris.
00:09 Une première depuis octobre 2022.
00:12 Le ministre des armées Sébastien Lecornu a échangé par téléphone hier avec son homologue russe Sergeï Choygou.
00:19 Mais Jacques Serais, à l'issue de ce coup de fil, Paris et Moscou ont livré des comptes rendus radicalement différents.
00:25 Oui, d'un côté le ministère des armées français a rappelé la disponibilité de la France à des échanges accrus avec la Russie dans la lutte contre les terrorismes,
00:34 tout en condamnant sans réserve, je cite, la guerre d'agression que la Russie a lancée en Ukraine
00:39 et en insistant sur le fait que la France ne disposait d'aucune information permettant d'établir un lien entre l'attentat survenu près de Moscou et l'Ukraine.
00:48 Sauf que quelques heures plus tard, la version russe n'avait rien à voir.
00:51 Le ministère russe de la défense déclarant que la France et la Russie s'étaient disposés à dialoguer concernant le conflit en Ukraine
00:58 et insinuant que Kiev aurait une responsabilité dans l'attentat pour Sergeï Choygou.
01:03 L'Ukraine ne fait rien sans l'aval de ses superviseurs occidentaux.
01:07 Nous espérons que les services secrets français ne sont pas derrière cela, a même déclaré Moscou.
01:13 Des propos auxquels a répondu Emmanuel Macron il y a quelques minutes.
01:16 Les commentaires pour partie du côté russe ont été en effet baroques et menaçants.
01:21 Qu'est-ce que vous entendez par baroque et menaçant ?
01:23 C'est ridicule, si je voulais le dire autrement.
01:25 Dire que la France pourrait être derrière, que les Ukrainiens sont derrière, tout ça n'a aucun sens, ça ne correspond pas à la réalité.
01:30 C'est la démonstration de ce que je vous dis depuis le début d'année, c'est un accroissement de la posture agressive de la Russie.
01:36 Cette reprise du dialogue est donc loin d'apaiser les tensions,
01:40 alors que Paris et Moscou sont concernés tous les deux par la menace de ressortissants de pays de l'ex-URSS.
01:47 d'Axeray pour Europe 1.

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