L'avocat, Gilles-William Goldnadel, sur l'audition de Reporters sans frontières à l'Assemblée : «La question du manque de pluralisme de l’audiovisuel du service public est enfin posée».
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00:00 -Reporters sans frontières, malgré eux,
00:03 ont ouvert la boîte de Pandore.
00:05 C'est très clair, ce soir.
00:07 D'abord, on a une ministre de la Culture,
00:09 ça n'est pas Rima Abdulmalak,
00:12 qui se jette sur ses news,
00:14 mais qui ne voulait pas parler de France Inter.
00:17 Pardon de vous dire, Rachida Dati a été très claire.
00:20 Et maintenant, tout le monde le reconnaît, enfin.
00:23 C'est un grand jour.
00:25 Tout le monde le reconnaît, enfin.
00:27 La question est enfin posée.
00:30 La question du manque de pluralisme
00:33 de l'audiovisuel de services publics
00:36 est enfin posée.
00:37 La réponse du Conseil d'Etat, pour savoir qui est quoi,
00:40 va être difficile, mais ça ne va pas se borner
00:43 comme il l'aurait voulu à ses news.
00:46 Non, mais pardon.
00:47 -On l'a dit dès le départ. -Donc, l'Arkom a une méthode,
00:50 d'ores et déjà, qui m'étonne un peu,
00:53 c'est que, pour l'instant,
00:54 il semble avoir voulu régler le compte uniquement de Philippe Devilliers,
00:58 qui, pour des raisons qui m'échappent, a été classé divers droite.
01:02 Comment il n'est pas étiqueté politiquement ?
01:05 -Et Mme Bachot, non ? -Je vous indique.
01:07 -Je crois que Mme Bachot a aussi été...
01:10 -C'est parce qu'il avait... -Je vous indique ce soir
01:14 que je vais recourir devant la justice
01:17 pour cette décision de l'Arkom que je ne m'explique pas.
01:21 [Musique]
01:24 [SILENCE]