«Audition Publique» reçoit François Braun, ministre de la santé et de la prévention, pour aborder tous les sujets d´actualité.
Moins de discours, plus de décryptages pour cette grande interview dirigée par Elizabeth Martichoux, entouré des journalistes des chaînes parlementaires et du Figaro; avec l`intervention d´un député et d´un sénateur.
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00:00 (Générique)
00:10 Bienvenue dans Audition Publique sur Public Sénat et LCP avec cette question qu'on va poser à notre invité dans quelques instants.
00:18 Les Français seront-ils bien soignés ? C'était une question très pertinente puisque vous le savez depuis plusieurs années,
00:24 on constate une saturation des services, un épuisement des personnels, des fermetures de lits pas toujours comprises ou justifiées,
00:32 les grandes chaleurs qui commencent n'arrangent rien. Quel est le tableau ? C'est la question qu'on va vous poser, François Braune.
00:39 Merci beaucoup d'être notre invité ce soir. Vous êtes ministre de la Santé. Vous avez été pendant plus de 38 ans, sauf erreur, urgentiste.
00:48 Et vous aviez dit, lorsque vous êtes arrivé au gouvernement il y a presque un an tout pile, vous aviez dit "je suis urgentiste, je le resterai
00:56 et j'ai la volonté de régler le plus rapidement possible les problèmes". Qu'avez-vous amélioré, monsieur le ministre, depuis un an ?
01:03 C'est la question qu'on va vous poser. On vous interrogera aussi sur votre surface politique. Comme on dit, votre présence au gouvernement est contestée.
01:11 Vous ne donneriez pas assez de visibilité à vos dossiers, pourtant cruciaux. Comment répondez-vous aux critiques ? On évoquera aussi le droit à l'euthanasie.
01:19 Le Sénat n'en veut pas. Vers quoi vous orientez-vous ? La concertation n'a pas permis, semble-t-il, de dégager un consensus. Est-ce un échec ?
01:27 Quelle sera finalement la copie du gouvernement ? Au fait, on ne parle plus du tout du Covid. A juste titre, le virus a disparu.
01:33 Plus besoin de rappel de vaccins. Vous nous direz tout à l'heure ce qu'il faut en penser.
01:36 Brigitte Boucher, Tam Tran Nguyet et Vincent Roux reviendront sur toutes ces questions d'actualité.
01:41 Jim Jarassé du Figaro évoquera avec vous le remaniement. Est-ce que vous aimeriez rester à votre poste ?
01:46 Merci en tout cas d'avoir accepté aussi le principe du débat avec le député LFI Damien Modet, qui se posera la question.
01:55 Comment relocaliser la fabrication des médicaments ? C'est riche, hein, comme programme.
02:00 Oui, tout à fait.
02:01 Première question, réponse brève si c'est possible. Vous êtes depuis un an, je le disais, au gouvernement.
02:07 Qu'est-ce qui vous frappe ? Quand on est ministre, qu'est-ce qui vous frappe dans cette fonction ? Dans le fond, vous qui venez de la société civile.
02:15 L'importance de la charge, la responsabilité. De prendre des décisions en tant qu'urgentiste.
02:22 J'avais l'habitude de prendre des décisions concernant un patient, voire plusieurs patients, mais là, chaque décision concerne l'ensemble des Français.
02:31 Donc c'est une charge qui est importante.
02:33 Si je vous demande de citer une satisfaction de ministre que vous avez eue depuis un an. J'espère pour vous, vous en avez eu plusieurs, mais une au moins.
02:41 Oui, j'en ai plusieurs. Je pourrais vous parler de tout ce qu'on a déjà fait, ce que j'ai porté sur la prévention.
02:48 Et puis sur l'hôpital, je pense qu'on en parlera tout à l'heure. Mais peut-être rappeler quelque chose dont on ne parle plus, qui est passé inaperçu,
02:57 et pour laquelle la France, et j'en suis très fier, a eu un satisfait side de l'OMS, c'est la gestion de la crise de monkeypox, de la variole du singe.
03:07 De quoi ?
03:08 On en a beaucoup parlé à la fin de l'année dernière, et je pense que la gestion a été très bonne, et l'OMS nous a donné un satisfait side à la France pour la façon dont cette crise avait été gérée.
03:22 Et comme on ne parle pas des trains qui arrivent à l'heure, c'est vrai que c'est un peu passé sous les radars. Un mea culpa, monsieur le ministre.
03:27 Je vous en prie.
03:29 Un mea culpa.
03:31 Un mea culpa. Peut-être le non-aboutissement de la négociation conventionnelle avec les médecins généralistes.
03:42 La négociation ?
03:44 Oui.
03:45 C'est-à-dire ? Qu'est-ce que vous regrettez, dans le fond ?
03:47 Je pense que l'objectif est bon, et j'ai depuis discuté, et je continue à discuter avec les syndicats de médecins. L'objectif est bon, mais peut-être que je ne l'ai pas assez mis en avant, ce qui est le cas actuellement.
04:00 Vous n'avez pas su convaincre ? C'est ce que vous voulez dire ?
04:03 Pas suffisamment.
04:04 Et vos relations avec les syndicats ? Une note de 0 à 10 ?
04:08 8.
04:09 8 ? Donc vous êtes plutôt satisfait de ça ?
04:12 Oui, oui, oui. En plus, ce sont des gens que je connais depuis longtemps, de par mon passé syndical. Et oui, nous avons des échanges qui sont très fluides.
04:21 Mais effectivement, je n'ai pas réussi à convaincre. Donc, je m'attèle à continuer à les convaincre. L'objectif est le même, mais peut-être que le chemin à prendre sera différent.
04:32 La situation à l'hôpital public, monsieur le ministre, n'a jamais été aussi grave. Il s'effondre par pans entiers, c'est ce qu'écrit l'intersyndical des praticiens hospitaliers. Que dites-vous de cette phrase ?
04:48 Je dis que la situation de l'hôpital public est difficile, est compliquée, que ce n'est malheureusement pas nouveau, que lors de mes déplacements sur le terrain, j'étais encore à Vendôme ce matin, j'étais à Clermont-Ferrand jeudi dernier, ce n'est pas du tout le message qui est porté par les professionnels de terrain.
05:06 Donc vous dites que c'est faux ?
05:08 Non, la situation est difficile, c'est plus contrasté que cela. Il y a une refondation de notre système de santé à laquelle participe l'hôpital public, c'est souhaité, c'est volontaire.
05:20 Mais il faut savoir que les difficultés de l'hôpital public sont essentiellement liées à du manque de personnel, manque de personnel médical.
05:27 Je pense qu'il aurait fallu prendre les décisions du numérosclosus bien avant, heureusement que le gouvernement précédent les a prises pour faire sauter ce numérosclosus.
05:37 Et puis aussi de personnel paramédical avec cet enjeu majeur d'attractivité de notre hôpital public sur lequel je travaille avec les organisations syndicales.
05:47 Donc dans le fond vous dites en un an, je ne pouvais pas redresser à moi tout seul la montagne de problèmes qui pèsent sur l'hôpital public ?
05:55 Je l'ai dit dès que je suis arrivé. La temporalité du système de santé, ce n'est pas une temporalité à un an ou à six mois ou même à deux ans.
06:03 L'enjeu principal, et c'est ce que m'a confié la Première ministre et le Président de la République, c'est cette refondation de notre système de santé.
06:11 Cette refondation, on l'a prise par la base avec les conseils nationaux de la refondation de notre santé au niveau des territoires,
06:18 en allant chercher les complications, les solutions aussi à l'échelle de chaque territoire et en fabriquant cette boîte à outils pour refonder notre système.
06:28 Notre système qui était basé sur l'offre de soins et que je travaille à refonder sur la réponse aux besoins de santé de la population.
06:34 Ça fait un peu technique, mais c'est vraiment ça le cœur même de la politique que je conduis.
06:40 Mais alors ce n'est pas forcément très technique, c'est très concret aussi les questions qui se posent aujourd'hui dans le domaine de la santé.
06:46 Ce sont Brigitte Boucher et Tam Trahny qui nous ont rejoints, qui vont vous poser un certain nombre de questions cribles, on va dire.
06:54 On va commencer par parler d'un sujet que vous connaissez bien comme praticien et comme ministre, la situation des urgences qu'on nous annonce sous haute tension cet été.
07:02 Est-ce que tous les Français qui en ont besoin pourront être pris en charge par les urgences ?
07:07 Tous les Français qui en ont besoin seront pris en charge dans les situations urgentes.
07:11 Pour cela, il y a un réflexe et je profite d'être sur votre antenne pour rappeler ce réflexe.
07:17 Si vous n'arrivez pas à joindre votre médecin traitant, s'il n'est pas disponible, vous faites le 15, vous appelez le SAMU en fait,
07:23 qui évolue vers le service d'accès aux soins qui est en train de s'installer partout.
07:27 Vous dites qu'il ne faut pas se présenter aux urgences sans avoir appelé le 15 aujourd'hui ?
07:32 Il vaut mieux éviter parce que si vous vous présentez aux urgences, votre cas ne relève pas du service des urgences.
07:37 Cela ne veut pas dire qu'il n'est pas considéré comme urgent pour vous, mais il ne relève pas du service des urgences.
07:43 Vous allez attendre et vous allez attendre beaucoup parce que passeront devant vous des gens dont la situation sera plus urgente.
07:50 Alors que si vous appelez le 15, vous allez avoir très vite un médecin.
07:54 Rappelons quand même cela dans notre France, c'est que où que vous soyez, quelle que soit l'heure du jour et de la nuit, vous faites le 15,
08:01 vous avez en une à trois minutes un médecin au téléphone.
08:05 Ce médecin va évaluer votre situation. S'il relève de la médecine générale, il va vous orienter près du médecin généraliste qui est à côté de chez vous.
08:12 On nous annonce quand même beaucoup de fermetures de services d'urgence cet été. Est-ce que vous avez un chiffre à nous donner ?
08:17 Non, parce qu'il n'y a pas de fermeture de services d'urgence.
08:20 Il n'y en a pas ?
08:21 Il y a quelques exceptions dans des réorganisations territoriales, mais il y a un accès régulé aux urgences.
08:26 Il y a des exceptions, il y a des fermetures de fait ?
08:28 Il y a des réorganisations...
08:30 Il y a même des fermetures ?
08:32 Oui, quand vous avez trois services d'urgence dans une ville, que pendant cet été, voire même plus tard demain,
08:37 ils se soient mis d'accord pour concentrer sur deux services simplement...
08:41 Mais c'est fermé temporairement, ça en fait un de fermé.
08:43 Non, mais ça en fait peut-être un de fermé, mais c'est la réorganisation...
08:45 Mais l'offre de soins n'est pas réduite ?
08:46 Comment ?
08:47 L'offre de soins s'en trouve réduite ?
08:48 Non, mais non, ça c'est... Je pense qu'il faut qu'on arrête d'avoir...
08:51 Expliquez-nous, parce que c'est pas simple.
08:53 Oui, oui, je vous explique. Il faut qu'on arrête d'avoir des décisions verticales, il faut qu'on laisse de la latence,
08:57 qu'on laisse de la possibilité aux gens sur le territoire de s'organiser.
09:00 Si, dans une ville, vous avez trois services d'urgence,
09:03 et qu'entre eux, ils considèrent que se regrouper va leur permettre de mieux prendre en charge les patients urgents,
09:09 et en même temps, avec de la régulation médicale préalable pour diminuer la fréquentation des urgences,
09:13 laissons les faire.
09:14 Mais il n'y a pas... J'entends partout parler de services d'urgence qui ferment.
09:18 Qui ferment, oui.
09:19 Les services d'urgence ont un accès régulé.
09:21 Ça veut dire que quand on arrive aux urgences, on est en contact, soit avec le médecin du SAMU par téléphone directement,
09:28 qui vous dira, effectivement, votre cas nécessite les urgences, il vient de vous prendre en charge tout de suite,
09:32 ou qui vous dira, votre cas nécessite plutôt d'aller à la maison médicale de garde, qui est à trois rues de là,
09:37 on les prévient, vous y allez. C'est un accès régulé.
09:39 Est-ce qu'on peut résumer en disant que, oui, il y a des services d'urgence,
09:42 mais que le nombre de médecins, lui, ne diminue pas dans une même ville, par exemple ?
09:45 Vous avez l'air de dire, il y a des services qui ferment, temporairement ou pas,
09:50 mais il s'agit de regroupements.
09:52 Non, je crois qu'il ne faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit.
09:54 Je n'ai pas dit qu'il y avait des services qui fermaient.
09:56 J'ai dit que, comme pour les urgences, comme pour d'autres activités,
09:59 il y a des réorganisations à l'échelle des territoires,
10:01 et qu'il faut laisser les gens, les professionnels de ce territoire se réorganiser.
10:06 Que dans le cas de ces réorganisations, il pouvait y avoir un service qui ferme,
10:10 au profit d'un autre qui est à proximité immédiate.
10:12 Alors, est-ce qu'il y a quand même des zones d'inquiétude, des zones géographiques d'inquiétude ?
10:16 Et puis aussi, on a un moment, par exemple, on est en début de canicule,
10:19 est-ce qu'il n'y a pas des risques d'engorgement, par exemple, liés à la canicule ?
10:23 On nous a dit 62 000 personnes qui sont mortes en Europe l'année dernière à cause de la chaleur.
10:28 Mais vous savez, la canicule, c'est d'abord un problème de société, avant d'être un problème médical.
10:32 La canicule, c'est passer les bons conseils à tout le monde de s'hydrater, de ne pas sortir aux grandes chaleurs.
10:38 C'est un lien social qui doit être créé avec les personnes âgées,
10:42 pour aller voir s'il y a le manque de rien parce qu'ils habitent à côté de chez vous.
10:45 C'est déjà ça, la canicule.
10:46 Quand on arrive au jour-jour, c'est déjà trop tard.
10:48 Quand on intervient sur la canicule, c'est que c'est trop tard.
10:50 C'est-à-dire que toutes les mesures de prévention n'ont pas été correctement suivies.
10:54 Je crois que c'est ça, le message qu'il faut passer sur la canicule.
10:57 Vous parlez de services d'urgence qui ne ferment pas.
10:59 Il y a les députés, tous les députés de la Mayenne, qui vous ont écrit personnellement
11:03 pour vous dire que les services d'urgence vitales, des trois hôpitaux de la Mayenne, seront fermés cet été.
11:11 Non, ils sont en accès régulé.
11:14 Mais c'est vraiment important. Il y a ce message en permanence.
11:18 En accès régulé, ça veut quand même dire que l'offre est réduite, non ?
11:20 Mais ça veut dire que le service d'urgence se concentre sur ce pour quoi il est fait,
11:24 c'est-à-dire prendre en charge des urgences.
11:26 Si vous avez une otite...
11:28 Il est fermé pour les bobos.
11:29 Pour les petits bobos, il n'est pas fermé.
11:31 Vous avez une otite, vous avez une rage dedans, ce ne sont pas les urgences qui vont régler votre problème.
11:34 Qu'est-ce qui se passe si on se présente dans ces services, par exemple, concrètement ?
11:37 On se présente là-bas, on attend, on a quelqu'un qui vient nous accueillir, qu'est-ce qui se passe ?
11:42 On a des personnels, souvent paramédicals, qui viennent évaluer votre situation.
11:45 On appelle ça des infirmières d'accueil et d'orientation.
11:47 Ça fait des années que ça existe.
11:49 Et qui va dire, en contact peut-être avec le médecin régulateur du SAMU,
11:52 ou son médecin qui est sur place,
11:54 "Votre cas relève plutôt de la médecine générale,
11:56 ils sont installés à deux rues de l'Aïe,
11:58 il y a une maison médicale de garde,
12:00 parce qu'il y a une réponse qui s'est organisée avec les médecins libéraux,
12:03 et vous allez mieux être pris en charge là."
12:05 Mais peut-être que, en fait, vous ne vous tenez pas compte de la douleur.
12:08 Parce qu'il y a des personnes qui peuvent,
12:10 pas juste en urgence vitale, mais avoir une véritable souffrance,
12:13 avoir une véritable douleur.
12:15 Si c'est une otite, vous allez dire que ce n'est pas très grave,
12:18 mais ça peut faire très mal aussi.
12:20 Vous pouvez le penser, mais vous ne pouvez pas le dire comme ça.
12:23 Je suis médecin, médecin urgentiste.
12:25 La douleur fait partie des urgences.
12:28 Elle est d'ailleurs évaluée à l'entrée de tous les services d'urgence.
12:30 Donc non, on ne peut pas dire des choses comme ça.
12:32 Les gens qui sont réorientés...
12:34 Si on a une otite, on ne se présente pas aux urgences.
12:36 Parce qu'il y a des otites qui ne sont pas horribles en termes de douleur.
12:38 Les personnes sont réorientées vers des services de ville,
12:41 des médecins qui ne sont pas des médecins urgentistes,
12:44 et qui donc prendront en espère, s'ils sont disponibles,
12:48 l'enfant qui a une otite.
12:50 C'est ça l'idée.
12:52 C'est pour ça qu'il faut passer par la régulation médicale.
12:54 Parce que le médecin régulateur, c'est comme ça qu'on les appelle,
12:57 qui peut être un urgentiste ou un généraliste,
12:59 en fonction de l'orientation de l'appel initial.
13:01 Ce médecin sait quelles sont les disponibilités autour.
13:04 Il va savoir que le cabinet, dans la rue à côté,
13:07 le médecin est parti en vacances,
13:09 mais que trois rues plus loin, le médecin est là,
13:11 et il a dit qu'il était d'accord pour prendre en charge
13:13 ce qu'on appelle les soins non programmés.
13:15 C'est très important de passer par cette tour de contrôle
13:18 qu'est la régulation médicale,
13:20 et de bien dire aux Françaises et aux Français
13:22 que tout ce qui concerne les urgences,
13:24 les urgences vitales, les urgences graves,
13:26 elles sont assurées dans notre pays,
13:28 soit dans les services d'urgence,
13:30 soit dans les équipes de réanimation du SAMU
13:32 qui interviennent à domicile.
13:34 Il y a aussi le SAS, le service d'accès aux soins.
13:36 Il y a aussi le SAMU.
13:38 - Elizabeth Martichoux, vous avez dit que le SAS
13:40 ne couvre que la moitié des urgences.
13:42 - Olivier Véran, vous avez dit que le SAS ne couvre que la moitié des urgences.
13:42 - Olivier Véran, vous avez dit que le SAS ne couvre que la moitié des urgences.
13:44 - Olivier Véran, vous avez dit que le SAS ne couvre que la moitié des urgences.
13:46 - Olivier Véran, vous avez dit que le SAS ne couvre que la moitié des urgences.
13:48 - Olivier Véran, vous avez dit que le SAS ne couvre que la moitié des urgences.
13:50 - Olivier Véran, vous avez dit que le SAS ne couvre que la moitié des urgences.
13:52 - Olivier Véran, vous avez dit que le SAS ne couvre que la moitié des urgences.
14:18 - Olivier Véran, vous avez dit que le SAS ne couvre que la moitié des urgences.
14:22 - Olivier Véran, vous avez dit que le SAS ne couvre que la moitié des urgences.
14:24 - Olivier Véran, vous avez dit que le SAS ne couvre que la moitié des urgences.
14:24 - Olivier Véran, vous avez dit que le SAS ne couvre que la moitié des urgences.
14:26 - Olivier Véran, vous avez dit que le SAS ne couvre que la moitié des urgences.
14:28 - Olivier Véran, vous avez dit que le SAS ne couvre que la moitié des urgences.
14:30 - Olivier Véran, vous avez dit que le SAS ne couvre que la moitié des urgences.
14:42 - Olivier Véran, vous avez dit que le SAS ne couvre que la moitié des urgences.
14:42 des médecins de l'hôpital. C'est en train d'aggraver notre
14:44 situation, de désincarner complètement notre système.
14:50 - Elizabeth Martichoux: Il n'y a aucune conséquence sur l'offre de
14:51 médecins? - Aurélien Pradié: Il y a probablement
14:54 un certain nombre de médecins qui ont décidé de faire autre chose.
14:57 Si ils ne faisaient médecine que par l'appât du gain, peut-être qu'il
15:00 vaut mieux qu'ils fassent autre chose.
15:02 - Elisabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
15:06 collaborer. Mais la loi de 2003 prévoit la
15:10 présence de médecins libéraux dans les hôpitaux.
15:12 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
15:14 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
15:17 collaborer. Mais la loi de 2003 prévoit la
15:19 présence de médecins libéraux dans les hôpitaux.
15:21 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
15:23 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
15:25 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
15:27 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites
15:28 que le public et le privé doivent collaborer.
15:30 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
15:31 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
15:40 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
15:42 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
15:44 le public et le privé doivent collaborer.
15:45 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
15:47 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
15:49 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
15:50 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
15:52 le public et le privé doivent collaborer.
15:53 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
15:55 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
15:57 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
15:58 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
16:00 le public et le privé doivent collaborer.
16:01 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
16:03 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
16:05 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
16:06 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
16:07 le public et le privé doivent collaborer.
16:08 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
16:09 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
16:10 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
16:11 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites
16:12 que le public et le privé doivent collaborer.
16:13 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
16:39 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
16:43 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi qui
16:44 est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
16:45 le public et le privé doivent collaborer.
16:46 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
16:47 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
16:48 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
16:49 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
16:50 le public et le privé doivent collaborer.
16:51 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
16:52 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
16:53 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
16:54 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
17:20 le public et le privé doivent collaborer.
17:25 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
17:26 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
17:27 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi qui
17:28 est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
17:29 le public et le privé doivent collaborer.
17:30 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
17:31 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
17:32 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi qui
17:33 est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
17:34 le public et le privé doivent collaborer.
17:35 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
17:36 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
17:49 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi qui
17:50 est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
17:51 le public et le privé doivent collaborer.
17:52 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
17:53 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
17:54 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi qui
17:55 est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
17:56 le public et le privé doivent collaborer.
17:57 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
17:58 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
17:59 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
18:01 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
18:08 le public et le privé doivent collaborer.
18:09 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
18:10 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
18:11 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
18:12 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
18:13 le public et le privé doivent collaborer.
18:14 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
18:15 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
18:16 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
18:17 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
18:18 le public et le privé doivent collaborer.
18:19 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
18:41 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
18:48 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi qui
18:49 est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
18:50 le public et le privé doivent collaborer.
18:51 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
18:52 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
18:53 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi qui
18:54 est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
18:55 le public et le privé doivent collaborer.
18:56 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
18:57 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
18:58 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
18:59 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
19:11 le public et le privé doivent collaborer.
19:12 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
19:13 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
19:14 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
19:15 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
19:16 le public et le privé doivent collaborer.
19:17 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
19:18 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
19:19 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
19:20 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
19:21 le public et le privé doivent collaborer.
19:22 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
19:28 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
19:29 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
19:30 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
19:31 le public et le privé doivent collaborer.
19:32 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
19:33 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
19:34 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
19:35 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
19:36 le public et le privé doivent collaborer.
19:37 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
19:38 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
19:52 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
19:53 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
19:54 le public et le privé doivent collaborer.
19:55 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
19:56 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
19:57 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
19:58 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
19:59 le public et le privé doivent collaborer.
20:00 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
20:01 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
20:02 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
20:03 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
20:09 le public et le privé doivent collaborer.
20:10 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
20:11 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
20:12 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
20:13 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites que
20:14 le public et le privé doivent collaborer.
20:15 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
20:16 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que le public et le privé doivent
20:17 collaborer. - Aurélien Pradié: C'est une loi
20:18 qui est en train de se faire. - Elizabeth Martichoux: Vous dites
20:19 que le public et le privé doivent collaborer.
20:20 - Aurélien Pradié: C'est une loi qui est en train de se faire.
20:34 - Elizabeth Martichoux: Vous formez de nouveaux médecins en
20:35 supprimant le numerus clausus. Les universités ne sont pas
20:37 extensibles. Il paraît qu'il n'y a pas assez de
20:39 formation possible pour les jeunes qui veulent s'engager en médecine.
20:41 Est-ce que c'est la vérité de cette situation?
20:45 - Aurélien Pradié: Avec la suppression du numerus clausus, nous
20:49 avons des médecins qui sont en train de se faire.
20:50 Il faut des médecins enseignants. On a formé moins de médecins
20:52 pendant des décennies. On a moins d'enseignants.
20:56 On ne va pas accepter de former plus mal.
21:00 La médecine française est une médecine de qualité qui est
21:02 reconnue partout. Je veux que les jeunes qui
21:06 s'engagent en médecine soient bien formés.
21:09 L'objectif est global. Il faut former encore plus
21:13 d'enseignants. C'est ce que je fais avec les
21:17 médecins. Il faut que les médecins
21:19 s'engagent. Il faut que les médecins
21:21 s'engagent. Il faut que les médecins
21:23 s'engagent. Il faut que les médecins
21:25 s'engagent. - Yves Thréard: Ça va prendre
21:29 plus de temps? - Aurélien Pradié: C'est à peu
21:32 près le même rythme. Pour former un enseignant ou
21:36 un professeur d'université, il faut déjà qu'il ait fait son
21:40 cursus. Il sacrifie sa vie pour être
21:44 un professeur d'université. Il faut que les médecins
21:48 s'engagent. Il faut que les médecins
21:50 s'engagent. Il faut que les médecins
21:52 s'engagent. Il faut que les médecins
21:54 s'engagent. - Yves Thréard: Il y a
21:58 environ 720.000 patients souffrant d'ALD et d'affection de longue
22:02 durée et qui n'ont pas de médecin traitant.
22:04 Est-ce que vous avez trouvé une solution pour tous?
22:07 Vous avez lancé un plan d'action il y a quelques mois.
22:10 - Aurélien Pradié: Oui. La première des choses était
22:13 d'envoyer des soignants. Il y a des soignants qui ont
22:16 besoin d'aide. C'est un peu normal.
22:19 Il y en a qui n'ont pas de médecin traitant mais qui ont un médecin
22:23 spécialiste traitant. - Yves Thréard: Vous avez des
22:27 solutions pour combien? - Aurélien Pradié: Par courrier,
22:31 par mail, par tous les moyens possibles.
22:33 Ils ont tous été contactés. J'ai confié ça à la caisse
22:37 nationale d'assurance-maladie. - Yves Thréard: Combien on a
22:41 d'assurance-maladie? - Aurélien Pradié: On a eu un
22:44 référendum avec les médecins généralistes, avec en particulier
22:48 les CPTS, ces fameux groupements de professionnels de santé à l'échelle
22:52 d'un territoire. Aujourd'hui, je peux vous dire qu'un
22:56 peu plus de 53 000 de ces patients ont trouvé un médecin généraliste.
23:00 - Yves Thréard: Sur 720 000. - Marie Therese Saint-Saëns: Vous
23:04 nous annoncez ce soir que 53 000 de ces patients ont trouvé la
23:08 sorte de médecine généraliste. - Yves Thréard: Je vous annonce que
23:12 c'est un travail qui est fait en deux mois.
23:15 - Marie Thérèse Saint-Saëns: Vous pourrez atteindre l'objectif de
23:19 720 000? - Yves Thréard: Je fais tout pour.
23:23 Quand on regarde les courbes, ça s'accélère.
23:27 - Marie Thérèse Saint-Saëns: Vous dites que c'est encourageant.
23:31 - Yves Thréard: On l'a déjà fait pour 53 000.
23:35 - Marie Thérèse Saint-Saëns: Vous êtes toujours réservé sur l'aide
23:39 active à mourir, sachant que la Convention citoyenne pour la fin de
23:43 vie s'est massivement prononcée pour cela et que le président de la
23:47 République a promis un texte? - Yves Thréard: Je me suis exprimé
23:51 sur ma vision des choses. - Marie Thérèse Saint-Saëns: Pour
23:55 ceux qui ne le savent pas? - Yves Thréard: C'est des
23:59 situations que j'ai connues, nombreuses, dans mon exercice
24:03 d'exercice. Je ne suis pas un expert sur la
24:07 fin de vie. Pour moi, le principe de fin de vie
24:11 n'existe pas en tant que tel. C'est à chaque fois la fin d'une vie.
24:15 La fin d'une vie, avec toute son histoire, ses souffrances ou pas,
24:19 ses joies, c'est une analyse qui est à chaque fois différente.
24:23 Vouloir généraliser le concept, moi, me perturbe.
24:27 - Marie Thérèse Saint-Saëns: Vous êtes réservé sur un texte?
24:31 - Yves Thréard: Je n'ai pas dit que j'étais réservé sur un texte.
24:35 C'est un problème de société. - Marie Thérèse Saint-Saëns: La
24:39 société le demande. - Yves Thréard: Peut-être.
24:43 Le scénario est en cours. Le président de la République l'a
24:47 annoncé. Il y avait cette convention
24:51 citoyenne. Nous sommes dans une phase
24:55 parlementaire qui va se dérouler jusqu'à la rentrée.
24:59 Il y a des questions de la société. Il y a des questions de la société.
25:03 Il y a des questions de la société. Il y a des questions de la société.
25:07 Il y a des questions de la société. Il y a des questions de la société.
25:11 Il y a des questions de la société. Il y a des questions de la société.
25:15 Il y a des questions de la société. Il y a des questions de la société.
25:19 Il y a des questions de la société. Il y a des questions de la société.
25:23 Il y a des questions de la société. Il y a des questions de la société.
25:27 Il y a des questions de la société. Il y a des questions de la société.
25:31 - Elizabeth Martichoux: Le médecin doit faire le geste.
25:35 - Yves Thréard: Ce n'est pas à titre personnel, mais ce titre
25:39 personnel est partagé par de nombreux soignants.
25:43 Je veux qu'on écoute ce que disent les soignants.
25:47 Ce n'est pas du rôle du médecin de faire ce type de geste.
25:51 - Elizabeth Martichoux: Il y a une différence entre être contre
25:55 le suicide assisté et être contre le suicide assisté.
25:59 - Yves Thréard: Je ne suis pas contre le suicide assisté.
26:03 En Suisse, c'est fait par une association qui s'occupe de cela.
26:07 Ce n'est pas forcément un acte médical.
26:11 - Elizabeth Martichoux: Ça irait mieux pour vous, le suicide assisté,
26:15 plutôt que l'euthanasie? - Yves Thréard: Je crois que...
26:19 - Elizabeth Martichoux: Vous ne voulez pas que ce soit les médecins
26:23 qui font le suicide assisté? - Yves Thréard: Je ne suis pas contre
26:27 le suicide assisté. Je ne suis pas contre le suicide
26:31 assisté. J'ai pu discuter avec des membres
26:35 de cette convention. Ils m'ont dit qu'ils avaient changé
26:39 d'avis plusieurs fois pendant les débats.
26:43 Il y a une certaine dynamique dans la réflexion.
26:47 Je pense qu'il faut laisser cette maillotique se faire.
26:51 - Elizabeth Martichoux: Vous êtes au gouvernement.
26:55 - Yves Thréard: Ça dépend. - Elizabeth Martichoux: On va en
26:59 parler dans un instant avec Jim Jarassé.
27:03 Merci beaucoup d'avoir été avec nous dans "Audition publique".
27:07 On va rejoindre Vincent Roux, qui est en direct du Figaro Live.
27:11 Bonsoir, Vincent. Votre question au ministre.
27:15 - Bonsoir, Elizabeth. Bonsoir, François Brun.
27:19 - Vous êtes au gouvernement. Vous allez aborder le prochain
27:23 budget. Bruno Le Maire annonce jusqu'à 15 milliards d'euros d'économies.
27:27 La santé est concernée, a annoncé le ministre de l'Economie.
27:31 Qu'est-ce qui sera visé dans ces économies budgétaires sur la santé?
27:35 On parle de médicaments. Quel médicament sera déremboursé?
27:39 - Le sujet n'est absolument pas là pour l'instant.
27:43 Nous discutons du budget de la santé.
27:47 Nous discutons du PLFSS 2024, qui est en cours de discussion, en cours
27:51 d'arbitrage, d'ailleurs, sur un certain nombre de sujets.
27:55 Il faut laisser la discussion se faire.
27:59 Que la santé participe à l'effort national d'économie, c'est tout à fait
28:03 normal. C'est tout à fait naturel.
28:07 Maintenant, j'ai un objectif. Si économies, il y a dans la santé,
28:11 ces économies ne doivent pas être des économies de la santé.
28:15 Ce sont des économies qui ont une valeur en termes de santé publique.
28:19 Je donne un exemple pour être très clair.
28:23 La France, on le sait, est prescripteure d'antibiotiques beaucoup
28:27 plus que les autres pays européens. Cette prescription, cette
28:31 surprescription probable d'antibiotiques, elle génère de
28:35 l'antibiorésistance, qui est une plaie pour les années à venir.
28:39 Lutter contre cette antibiorésistance en ayant une meilleure prescription
28:43 des antibiotiques, je pense à l'utilisation de ces tests, ces trônes
28:47 dans l'angine avant de prescrire un antibiotique, ça me semble être
28:51 des mesures d'économie qui sont pertinentes.
28:55 - Elizabeth Martichoux, merci. - Bonjour.
28:59 - C'est vous qui abordez les questions politiques avec le ministre de la
29:03 Santé. - Bonjour. C'est l'heure de la
29:07 grande manoeuvre au gouvernement. Les rumeurs de remaniement repartent
29:11 de plus belle après la séquence des émeutes et avant le 14 juillet.
29:15 Dans le Parisien, ce week-end, Elisabeth Borne a rappelé avoir la
29:19 confiance du président. Elle a aussi vanté son bilan.
29:23 Est-ce que vous dites que c'est la bonne personne pour poursuivre
29:27 l'action du gouvernement dans ce quinquennat?
29:31 - Je travaille très bien avec la part de la part de la part de la
29:35 ministre de la Santé. Je travaille très bien avec la
29:39 première ministre, avec qui j'ai des échanges réguliers.
29:43 Je n'ai pas de doute quant à sa capacité de tenir la position de la
29:47 France le plus longtemps possible. Comme vous le savez, ce n'est pas
29:51 moi qui décide, mais je peux dire que j'ai un travail qui est
29:55 constructif et qui est fluide avec la première ministre.
29:59 - Il y a un ministre qui ne cache pas ses ambitions.
30:03 - Il y a un ministre qui ne cache pas ses ambitions.
30:07 - Il y a un ministre qui ne cache pas ses ambitions.
30:11 - Il y a un ministre qui ne cache pas ses ambitions.
30:15 - Est-ce que vous diriez, après la séquence des émeutes, qu'il a géré
30:19 un peu entre fermeté et compassion, que cette séquence l'a renforcée
30:23 politiquement? - Je pense que cette séquence des
30:27 émeutes a été gérée de façon graduée, de façon équilibrée, qui
30:31 est une chose que je ne sais pas si vous avez compris, mais je pense que
30:35 c'est une chose que je ne sais pas si vous avez compris, mais je pense que
30:39 ça a été géré de façon correcte, comme je vous le disais à l'instant,
30:43 par le ministère de l'Intérieur, par le ministère de la Justice et par
30:47 le gouvernement et l'ensemble des ministres qui ont été directement en
30:51 contact avec ces émeutes. Je me suis moi-même déplacé à l'hôpital
30:55 de La Fontaine à Saint-Denis le lendemain de ce mouvement de
30:59 l'élection, et je me suis dit que c'était une bonne chose de faire,
31:03 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
31:07 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
31:11 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
31:15 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
31:19 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
31:23 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
31:27 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
31:31 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
31:35 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
31:39 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
31:43 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
31:47 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
31:51 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
31:55 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
31:59 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
32:03 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
32:07 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
32:11 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
32:15 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
32:19 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
32:23 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
32:27 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
32:31 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
32:35 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
32:39 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
32:43 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
32:47 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
32:51 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
32:55 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
32:59 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
33:03 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
33:07 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
33:11 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
33:15 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
33:19 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
33:23 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
33:27 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
33:31 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
33:35 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
33:39 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
33:43 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
33:47 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
33:51 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
33:55 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
33:59 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
34:03 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
34:07 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
34:11 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
34:15 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
34:19 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
34:23 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
34:27 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
34:31 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
34:35 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
34:39 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
34:43 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
34:47 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
34:51 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
34:55 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
34:59 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
35:03 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
35:07 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
35:11 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
35:15 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
35:19 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
35:23 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
35:27 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
35:31 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
35:35 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
35:39 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
35:43 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
35:47 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
35:51 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
35:55 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
35:59 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
36:03 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
36:07 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
36:11 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
36:15 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
36:19 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
36:23 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
36:27 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
36:31 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
36:35 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
36:39 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
36:43 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
36:47 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
36:51 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
36:55 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
36:59 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
37:03 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
37:07 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
37:11 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
37:15 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
37:19 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
37:23 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
37:27 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
37:31 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
37:35 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
37:39 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
37:43 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
37:47 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
37:51 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
37:55 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
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39:15 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
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56:07 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
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56:15 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
56:19 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
56:23 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
56:27 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
56:31 chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est
56:35 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
56:39 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
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56:47 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
56:51 parce que c'est une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne
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57:11 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
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57:23 une bonne chose de faire, parce que c'est une bonne chose de faire,
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