• il y a 10 mois
Madame Claude a eu un rôle crucial dans les années 70 et 80. On l'appelle la maquerelle de la République, parce qu'elle a fourni pour l'État français des prostituées de luxe destinées à des chefs d’État, des ministres ou dirigeants étrangers. Netflix lui consacre un film. Les informations dont Mme Claude disposait sur les déviances sexuelles des puissants de ce monde ont-elles servi l'État français ? Que nous apprend Netflix sur l'identité des clients ? Pourquoi Madame Claude a bénéficié d'une impunité ? Greg Tabibian, de la chaîne YouTube "J'suis pas content", décrypte cette production pour "Tueurs en Séries" .

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Transcription
00:00 [Générique]
00:29 Bienvenue dans "Tueur en série", je suis avec Greg Tabibian de la chaîne "Je suis pas content"
00:35 ou "Je suis pas content" qui est imprononçable et inécrivable.
00:39 - C'est ça. - Bon, mais enfin qui n'a pas changé de nom.
00:41 - Non, toujours pas. - Tu vas bien ?
00:42 - Ça va et toi ? - Très bien.
00:44 On va parler de Madame Claude, voilà, sur Netflix, qui est donc un film,
00:49 qu'il n'est pas une série, un film.
00:51 Et c'est un film sur un personnage qui a compté beaucoup par le passé,
00:57 dans les années 70, peux-tu nous en dire quelques-uns ?
01:00 - Un film sur une... Oui, une personne... - Sur Madame Claude.
01:03 - Sur Madame Claude qui a été... - Pas le film, Madame.
01:05 - Madame Claude qui a été une des personnes au cœur du truchement entre politique,
01:11 renseignements généraux, mafia, qui a dirigé l'un des plus importants réseaux de filles...
01:17 - Et grand capitaine d'industrie aussi. - Et grand capitaine d'industrie, oui,
01:20 sur ce que le film nous montre d'ailleurs. - Elle est allée dans les trois milieux.
01:22 - Elle a été dans les trois milieux et elle a eu peur toute sa vie
01:26 qu'un de ces milieux-là s'énerve contre elle.
01:29 Elle s'en est relativement bien sortie d'ailleurs, au vu de la vie qu'elle a eue.
01:34 Vie qui est assez difficile à démêler, puisqu'elle même a en plus de ça une tendance à...
01:39 pas à la mythomanie, mais à... à romancer beaucoup sa vie.
01:44 - Alors, là tu vas un peu en avant.
01:47 Alors, tu n'as pas tout à fait répondu à qui est Madame Claude.
01:50 Madame Claude était la mackerel de la République. - Voilà, la mackerel de la République.
01:53 - En quelque sorte, elle avait des call girls, qui étaient en fait des prostituées de luxe,
01:58 et elle fournissait donc les chefs d'État,
02:02 - Je l'ai eu quelques jours. - qui étaient en visite en France,
02:04 les ambassadeurs, les choses comme ça, etc.
02:07 Voire, parfois, elle les filmait où on prenait des photos,
02:12 et ce qui permettait de faire chanter et de tenir les gens.
02:15 C'était à peu près ça l'idée. - C'était là où elle travaillait avec la police.
02:17 - Voilà, c'est là où elle travaillait la police.
02:19 Bon. Alors, donc, ce n'est pas le premier film sur Madame Claude.
02:22 Il y en a eu un en 1977 avec Fabian, Françoise Fabian, pardon, et Klaus Kinski,
02:29 qui est un film, allez, on pourrait dire érotique.
02:32 Il est fait en 1977, mais qui est quand même nettement mieux.
02:37 On va parler de Madame Claude, mais on va parler quand même un peu du film,
02:41 malheureusement quand même, si j'ose dire.
02:44 Donc, on parle d'abord de Madame Claude.
02:46 Elle travaillait pour le gouvernement, une entreprise comme la sienne, à ton avis,
02:49 ça a existé, ça existe encore ?
02:52 - Ça a existé, oui. - Oui ?
02:54 - Le film, au moins, a des sens de monter ça. - Elle le nie, hein.
02:57 - Elle le nie. - Elle le nie, ouais, ouais.
02:59 Elle dit qu'elle travaillait pour les gouvernements,
03:02 mais elle a nié pour les renseignements généraux.
03:04 - Ah, d'accord. Elle a nié la partie renseignements généraux. - C'est ça.
03:07 - OK. Bon, le... - Elle se disait la reine de la discrétion.
03:11 - Oui, oui. Bah, non, elle a travaillé pour les renseignements généraux,
03:14 c'est une évidence. Est-ce que ça a existé ?
03:17 Oui. Est-ce que ça existe encore ?
03:19 - Je sais pas, moi. - On serait tenté de le voir.
03:21 - À l'heure actuelle, on t'offre un costume,
03:24 tu n'es plus candidat aux élections présidentielles, quoi.
03:27 Donc, si tu veux... - Oui, mais il y a des gens qui tiennent et qui ont des réseaux.
03:30 Moi, il y a des personnalités assez proches du pouvoir,
03:33 comme Mimi Marchand, par exemple,
03:36 qui sont quand même très, très, très, très, très sulfureuses.
03:41 Et je sais pas quelles sont la totalité de ses activités,
03:44 mais je ne pense pas que son travail se limite à la communication du couple présidentiel
03:48 et à quelques photographies des soirées mondaines de l'Élysée.
03:51 Ça, c'est un secret pour absolument personne. - D'accord.
03:54 - Donc, qu'il y ait toujours des gens qui viennent d'un milieu un peu à côté
03:57 et qui soient, on va dire, des courroies de confiance
04:01 dans ces appareils d'État et de discrétion pour fournir tel ou tel service...
04:06 Oui, je vois pas pourquoi ça aurait changé.
04:09 - Oui. Bon. Alors, Mme Claude jouit en France d'une...
04:14 Enfin, c'est un mauvais jeu de mots, mais jouit en France d'un certain prestige...
04:21 On l'aime bien, quoi, globalement. - Oui.
04:23 - Moi, je te pose une question. Quelle est la différence entre Epstein et Mme Claude ?
04:29 C'est un peu le même métier, non ? - C'est un peu le même métier, oui.
04:33 C'est un peu le même métier. Alors...
04:36 - Alors, je vais peut-être te dire des bêtises, mais Epstein, il a des histoires de mineur.
04:41 - Oui, il a des histoires de mineur.
04:43 - Mais en même temps, à l'époque, Majorité a 21 ans,
04:45 donc t'as peut-être eu des histoires de mineur aussi par rapport à cette époque-là.
04:48 - Aussi là-bas, oui. - Mais peut-être moins, j'en sais rien.
04:51 - Moi, je pense qu'en réalité, il y a un monde pudique,
04:55 qui est le monde protestant américain, et qui diabolise Epstein,
05:01 qui mérite de diaboliser peut-être sûrement, même, d'ailleurs.
05:04 - Mais Mme Claude, qui finalement, fait à peu près la même chose,
05:07 qui est tout aussi pourrie...
05:09 - Alors si, autre différence, elle s'en sort mieux.
05:11 - Bah oui, mais pourquoi ? - Elle s'en sort mieux.
05:13 - Pourquoi ? - Ah bah, je sais pas.
05:15 Parce qu'elle a été condamnée à 6 mois, elle les avait faits en préventive,
05:19 elle n'a pas eu le temps de se retrouver seule dans sa cellule,
05:22 tellement s'ennuyer qu'elle a pris son drap pour s'étrangler toute seule.
05:26 - Ouais. - Voilà.
05:28 Donc, peut-être qu'elle avait moins de répercussions internationales aussi.
05:34 - Oui.
05:36 - Peut-être que...
05:38 Ça me paraît quand même être plus français, plus petit, au niveau de l'échelle.
05:42 Il n'y a pas ce côté très hollywoodien de Lille, de tout ça, mais...
05:48 Et puis, peut-être qu'elle représente aussi, je veux dire,
05:51 une prostitution plus classique, un peu à l'ancienne.
05:56 - Alors, Kepstein, c'est quand même l'incarnation de la dérive contemporaine du truc.
06:02 - T'es pas en train de me faire le coup du bon et du mauvais chasseur ?
06:05 - Non, je te fais pas le coup du bon et du mauvais chasseur.
06:07 - Le bon chasseur...
06:09 - Mais quand même, on ne peut pas comparer la prostitution des années 60-70
06:13 à la prostitution industrielle, des énormes tours
06:19 où t'as 150 nanas qui bossent, comme tu peux le voir, en Allemagne, etc.
06:23 Et puis, il y a ce côté, je sais pas pourquoi,
06:30 elle est plus appréciée ou plus défendue.
06:35 En tout cas, le film l'épargne sur tout.
06:39 - Le film ne dit strictement rien.
06:41 - Rien. Sur toutes les personnalités qu'on bouillait dans le truc,
06:44 je crois que le seul politicien qu'ils ont mentionné, c'est le chat d'Iran.
06:46 - C'est ça, c'est le chat d'Iran. Alors justement, j'allais y venir...
06:49 - Et ils disent que c'est un mec gentil.
06:51 - Oui.
06:53 - En plus, la dame raconte, elle dit "pour moi, c'est mon préféré,
06:55 parce que lui, il te met bien, il te fait jamais de trucs dégueulasses,
06:57 il te paye toute la journée, tu vas au shopping, etc."
07:00 Donc visiblement, elles veulent toutes être avec ce type-là.
07:03 - Oui, c'est assez marrant, oui.
07:06 Alors, à 70 ans, elle se met à vouloir parler,
07:10 elle qui se disait la reine de la discrétion,
07:13 elle écrit un livre, mais enfin, elle fait écrire un livre par quelqu'un,
07:18 et puis elle se met à parler sur les plateaux de télévision,
07:23 où elle raconte, elle affabule.
07:26 Son père, par exemple, a connu 4 morts quand on écoute des émissions différentes.
07:30 Son père a été un coup déporté, non, fusillé par les Allemands, etc.
07:35 Elle s'invente un passé de résistante, d'une déportation arabe imbrue.
07:42 - Ça, c'est dans le film, dans le Netflix, c'est montré.
07:45 - Elle dit à un moment au mec des RG, "Vous savez, moi, j'ai pas attendu,
07:49 j'ai pas attendu que vous soyez là pour servir mon pays."
07:52 Quand j'étais dans la résistance, il la coupe, lui, il dit, "Non, mais attends,
07:55 on a le... Pas à moi." - Arrête.
07:57 - Arrête. - C'est ça, ouais.
07:59 - Et elle ne dit pas grand-chose. - Elle ne dit pas grand-chose.
08:02 Elle dit, dans ce que j'ai vu, je mettrai d'ailleurs le lien
08:06 avec une émission qui dure une heure et demie sur elle,
08:09 et qui, là, vraiment, est intéressante.
08:11 - Et plus intéressante que... - Oui, plus intéressante.
08:13 - C'est un truc assez souvent sur Netflix. Alors là, c'est pas le cas, là,
08:16 mais très souvent, ils te sortent le film, ils te sortent le documentaire
08:19 du film, et le documentaire est mieux que le film.
08:23 - Oui, souvent. - Ça arrive assez souvent sur Netflix.
08:25 - Ça, c'est vrai, c'est vrai. Donc, elle dit qu'elle a été déportée
08:29 à Havansbruck, qu'elle a sauvé des juifs parce qu'elle a eu les faveurs
08:34 du directeur Ducan, donc voilà, quoi. Elle a vraiment des choses comme ça.
08:39 Elle prétend ne pas avoir fricoté avec les ERG, mais qu'elle tenait
08:46 son impunité du fait qu'elle était au plus haut niveau de l'État.
08:52 Et c'est là où c'est très décevant. C'est parce qu'on s'attend
08:55 à ce qu'on ait des révélations. On n'a pas de révélations.
08:57 - Rien du tout. - Alors, parmi ses clients, moi,
08:59 j'ai retrouvé Agnelli, l'ancien PDG de la Fiat, quand même un grand capitaine
09:04 d'industrie. - Qui n'est pas mentionné.
09:05 - Oui, donc, il n'est pas mentionné. Le Chat d'Iran.
09:07 - Qui est mentionné. - Qui est mentionné et qui était
09:10 un très, très grand et très assidu, quoi, très assidu.
09:14 - Oui, oui. - Bokassa, Chirac,
09:17 - Il a pris une mort de cul. - Chirac et VGE.
09:20 Alors, Chirac et VGE, alors, Chirac, elle dit un truc dans une interview
09:26 qu'elle donne, donc, sur ce matin, l'info ce matin, un truc comme ça, bon.
09:32 Et elle dit, non, il n'y a plus de travers sexuel, c'est fini, tout ça.
09:37 Il y a juste des gens un peu qui ont des petites lubies, comme certains
09:41 qui montent sur une cheminée en disant, je suis le coq de la France et qui...
09:47 - Voilà, font cocorico avant de... - Et font cocorico.
09:52 Et donc, elle fait allusion à Jacques Chirac qui, c'est ce qu'elle raconte
09:57 dans son livre, qui faisait cocorico avant de se taper une poule de luxe
10:01 de chez Madame Claude, ce qui lui a valu d'ailleurs la caricature
10:05 dans lequel elle a enchaîné, où on voyait Chirac avec une plume de coque
10:10 dans le cul, avec trois, trois, une plume bleue, blanc, rouge,
10:14 voilà, comme il faut, etc. Et puis, il y avait aussi Giscard d'Estaing
10:18 qui a été aussi un diton, un consommateur de Madame Claude,
10:24 avec notamment un arrec, moi, j'étudiais quand j'étais en fac,
10:28 qu'on étudiait en droit administratif, qui s'appelait "L'arrêt de la laitière".
10:32 C'est Giscard d'Estaing qui, à 5h du matin, avec une prostituée,
10:37 dans une voiture de sport, percute un camion de lait.
10:41 Bon, il détruit le camion de lait, etc. Et puis...
10:45 - Giscard président en ce moment-là ? - Ouais, ouais, ouais.
10:49 Et justement, donc, le patron de l'entreprise veut s'amuser,
10:56 veut se payer une notoriété, et se payer Giscard qu'il déteste.
11:00 - Ah, pas de bol. - Et donc, il attaque en justice,
11:03 sur le thème "un président de la République", il attaque sur la responsabilité
11:09 administrative de l'État, en disant "un président de la République,
11:14 il est en fonction H24". - Il n'est pas immunisé à toute procédure ?
11:20 - Il est immunisé, mais on attaque l'État pour des dommages et intérêts.
11:24 - Ah, ok. - Et pour que l'État soit condamné,
11:26 faut-il encore qu'il, lui, soit en fonction.
11:28 Si toi, tu fais une connerie dans une entreprise où tu travailles,
11:32 c'est l'entreprise, mais si tu la fais dehors, c'est pas l'entreprise.
11:37 Donc, il fallait qu'il soit en fonction. Et donc, l'État, le tribunal administratif,
11:43 a statué, a décidé que oui, effectivement, un président de la République
11:46 était en fonction H24. Et donc, ça s'appelle l'arrêt de la laitière.
11:49 - Il a été condamné, Giscard ? - Ah, pas Giscard, mais l'État.
11:52 - L'État a été condamné ? - Ah, oui, oui.
11:54 - Ça s'appelle l'arrêt de la laitière. - Je ne connais pas.
11:56 - La laitière, c'est dans tous les codes administratifs.
11:58 - Ah, si elle me la prend, celle-là, je la connais pas.
12:00 - Ah, c'est pas bon, c'est bien. Donc, il ne parle pas de ses clients.
12:03 Elle dit que les hommes du monde traitent mieux les femmes que les autres
12:10 et que donc, finalement, ces filles, elles ont de la chance, quoi, en quelque sorte.
12:14 Ça me paraît, moi, c'est vraiment pas l'image que j'ai.
12:18 J'ai l'impression qu'il y aurait plutôt un lien direct entre la volonté de pouvoir
12:24 et la perversité, si j'ose dire. - La perversité, oui, oui.
12:29 - Alors, moi, j'accepte toutes les pratiques sexuelles, c'est pas ça le problème.
12:34 Le problème, c'est que je pense que...
12:37 - Je pense que plus tu domines, plus tu as une limite entre ce qui est réalisable
12:45 et ce qui n'est pas réalisable qui se réduit et donc plus tu as besoin d'extrême.
12:51 C'est ça qu'on retrouve beaucoup chez des très grands chefs d'entreprise,
12:53 par exemple, un goût pour les sports extrêmes aussi ou des choses comme ça.
12:56 Ils vont adorer aller là. Alors après, ce qui est assez vrai, visiblement,
13:00 c'est que, paradoxalement à ça, vu que ce sont des gens de pouvoir,
13:05 leurs fantasmes vont plutôt s'exercer dans des rapports où ils sont, eux, dominés.
13:10 - Oui, ça... - Donc ils font pas trop de mal.
13:12 - Oui. - Mais il y a des vrais ignobles pervers
13:15 qui aiment abuser des gens et prendre plaisir dans le cadre de rapports non consentis.
13:23 Parce que la transgression, au bout d'un moment, elle est...
13:26 et l'impunité est telle qu'il faut vraiment aller très loin pour avoir,
13:29 éprouver le sentiment de rire, de faire le mal.
13:33 Donc, il y a ces deux phénomènes.
13:36 - On va conclure un petit peu sur le film, parce que le film ne mérite pas qu'on s'étende énormément.
13:43 Ce qu'on peut dire, c'est que si les gens sont mal à l'aise avec les scènes de Jean Van Lerre,
13:49 il vaut mieux regarder "La Reine des Neiges", ça c'est sûr.
13:53 - Oui, et pourtant, c'est pas...
13:57 Ça montre pas plus qu'un téléfilm érotique d'M6.
14:01 - Je ne te dis pas le contraire, mais je crois que Mme Claude est un prétexte
14:05 pour montrer des filles plutôt pas mal.
14:09 - Jolie fille, j'ai l'idée qu'il y a vraiment un côté Emmanuel.
14:12 C'est même un peu des physiques, justement, vu que c'est un film,
14:16 c'est censé être une sorte de biopic, on y retrouve l'esthétique des films érotiques des années 70.
14:21 Parce que les actrices ressemblent aux actrices des films érotiques des années 70.
14:25 - Oui, le côté un peu pornochic de Demi Lutton.
14:29 - Ça fait ça, ça fait exactement ça.
14:31 - Oui, et je pense que c'est le seul intérêt, entre guillemets, du film, c'est ça, mais en 4K.
14:35 Mais ça soulève quand même cette question de pourquoi est-ce que les films, pour l'instant...
14:40 La fois d'avant, on parlait du cinéma, de ce qu'il faut passer par le cinéma,
14:45 mais pourquoi, à part les Scorsès, ils ont tous bidé sur Netflix ?
14:52 - C'est vrai. - Ça ne marche pas.
14:54 Alors pourtant, j'ai quand même envie de me dire, la seule différence, c'est qu'il n'y a pas de salles.
14:58 Il doit manquer quelque chose, ça doit être à analyser.
15:01 Ils sont encore plus libres.
15:02 Peut-être que finalement, les contraintes font qu'au cinéma, il y a beaucoup plus de gens
15:07 qui sont des intermédiaires et qui font que finalement, on arrive à une sorte de consensus.
15:12 Ce serait garant de qualité, je ne sais pas.
15:13 - Il y a quand même aussi des contraintes Woke, des choses comme ça.
15:16 Moi, je pense qu'il faudrait déposer un brevet pour Disney ou pour Netflix,
15:22 de Walkman, comme il y a Superman, il y a des super-soulages.
15:26 Walkman, il touche quelqu'un et puis il le transforme comme ça.
15:29 - Par exemple, sur Disney, ils en reviennent là.
15:31 - Il touche un homme et puis ça devient une femme.
15:33 Il touche une femme, ça devient un trans.
15:35 - Oui, jusqu'à ce qu'ils perdent du fric.
15:37 Non, mais jusqu'à ce qu'ils perdent du fric.
15:38 Parce que par exemple, à Disney, sur les Star Wars, ils ont dit, bon, stop, on perd trop là.
15:43 Donc, c'est bien, mais le porte-monnaie passe quand même avant la cause,
15:47 quand bien même la cause aurait été importante pour eux.
15:49 Mais il faudrait comprendre pourquoi est-ce que, effectivement, pour l'instant, ces productions,
15:53 là récemment, je parle de Star Wars, donc on a Zack Snyder,
15:57 qui a fait son Rebel Moon, donc son Star Wars,
16:00 qui à mon avis est en fait une réécriture du script,
16:04 parce qu'il devait faire un Star Wars avec Disney et il a été annulé.
16:08 Je pense que quand tu arrives deux ans après avec un script qui a un copier-coller jusqu'au sabre laser dedans,
16:12 c'est qu'il a repris son script.
16:14 C'est la pire production qui ait jamais réalisé Zack Snyder.
16:18 Et pourtant, là, ils lui ont laissé les mains libres,
16:21 mais libres de faire ce qu'ils voulaient.
16:23 Et lui, il dit "oui, mais non, parce qu'en fait, on m'a empêché de..."
16:27 Là, ils disent "non, on t'a dit, tu fais ce que tu veux,
16:30 donc tu fais même 4 heures si t'as envie."
16:32 Donc du coup, il sort son directeur scott de 4 heures.
16:34 Mais c'est vraiment bizarre, on a l'impression qu'on a des grands réals,
16:37 dès qu'ils arrivent sur ce format, sur ce format Netflix,
16:40 peut-être que c'est valable pour Amazon aussi.
16:42 Non, je trouve que Amazon, c'est plus contrasté.
16:46 Il y a à la fois le plus mauvais côtoie du bon.
16:51 Oui, mais on a l'impression de retrouver cette distinction très années 90,
16:55 vraiment, entre le film et le téléfilm.
16:57 Vous disiez "c'est un film", bah pour moi, en fait, non, c'est un téléfilm.
17:00 Faudrait réutiliser ce mot qu'on avait à l'époque de téléfilm,
17:03 parce que c'est moins bien.
17:05 Et là, en l'occurrence, c'est extrêmement mal filmé.
17:07 Extrêmement mal filmé.
17:09 En fait, il n'y a jamais d'inventivité.
17:11 C'est moyennement filmé, moyennement cadré.
17:14 Les dialogues sont moyens, le scénario est moyen,
17:17 les acteurs sont moyens, alors que ce sont pour beaucoup des vrais acteurs.
17:20 Il transacte du fond.
17:21 Le fond, un peu, mais pas... En fait, tout est moyen,
17:24 et ça te donne un côté prêt à bouffer qui est...
17:29 Sur la façon dont c'est filmé, c'est vraiment mauvais.
17:32 Mais c'est pas... C'est très moyen.
17:35 On va conclure.
17:37 Pour moi, c'est vraiment pas un film à regarder.
17:40 On perd son temps.
17:41 Si vous voulez vous renseigner sur Madame Claude,
17:45 il y a une bonne émission d'époque.
17:49 Je vous mettrai le lien dans la description.
17:51 Et puis sinon, vous évitez vraiment Madame Claude.
17:54 T'es d'accord ?
17:55 On est d'accord.
17:56 Je te dis à bientôt.
17:57 À bientôt.
17:58 Sous-titrage ST' 501
18:00 ♪ ♪ ♪

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