Le conseil d'État a demandé à l'ARCOM de renforcer son contrôle sur CNEWS

  • il y a 7 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.


Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste




TPMP sur les réseaux sociaux : 
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/

Category

📺
TV
Transcript
00:00 Cette semaine, "Reporters sans frontières" a demandé au Conseil d'État
00:04 de demander à l'ARCOM de renforcer son contrôle sur ces news
00:07 pour que la pluralité soit respectée.
00:09 Alors qu'est-ce que ça veut dire, Gilles Verdez ?
00:11 C'est quoi, tu peux nous le dire ?
00:12 – Ça veut dire qu'ils estiment qu'il doit y avoir un contrôle,
00:15 une sorte de fichage, non seulement des journalistes
00:18 mais également des intervenants, c'est-à-dire en interne et en externe de la chaîne.
00:21 – Je vais te demander un truc, et je vais te demander
00:24 d'être le plus honnête possible, Gilles Verdez,
00:27 parce que Gilles Verdez, j'ai toujours dit, si tu n'étais pas dans l'émission,
00:32 je pense que je t'aurais insulté.
00:34 Parce que je suis persuadé qu'un Gilles Verdez, c'est le premier
00:38 qui aurait fait un tweet en disant "je suis tout à fait d'accord
00:41 avec "Reporters sans frontières"".
00:43 – Ah je crois pas.
00:44 – Ah si, si, ben toi tu devrais dire…
00:45 Gilles Verdez, Gilles Verdez.
00:49 [Rires]
00:50 Tes amis de la France Insoumise se sont frottés les mains cette semaine.
00:53 – Oui, toute la gauche.
00:54 – Ils sont retournés au bar où ils avaient été quand ils devaient aller
00:57 boire les sans-abri, ils sont retournés au restaurant, je peux te dire,
00:59 ils ont repris de la mousse au chocolat.
01:02 Donc ils étaient contents tes amis de la France Insoumise.
01:05 Donc, à un moment donné tes amis de la France Insoumise
01:07 étaient extrêmement heureux que Mathilde, ton amour secret…
01:12 [Rires]
01:14 – Amour caché.
01:15 – Amour secret.
01:16 – Mathilde, tu vas être très heureuse cette semaine, même si pour l'instant…
01:22 – Il paraît que moi d'ailleurs je vais être entendu par…
01:25 – Ah bon ?
01:25 – Je vais être entendu là, pareil, si, si, si, à une commission.
01:28 – Ah vous allez être auditionné ?
01:29 – Il paraît qu'il y a même Louis Boyard qui va me poser une question.
01:31 – Mais non !
01:31 – Je ne sais pas s'il va le faire avec ou sans sa moustache, mais bon…
01:34 [Rires]
01:35 Il va même me poser une question, pareil, voilà, c'est ce qu'il paraît.
01:37 Donc je vais être entendu, il paraît, par la commission.
01:40 – T'es obligé d'y aller ?
01:40 – Ils vont me poser des questions, je ne sais plus,
01:42 sinon je crois que t'as une amende.
01:43 – Bah vous allez y aller quand même.
01:46 – Il n'y a pas une sorte de conflit d'intérêt,
01:47 à ce que ce soit Louis Boyard spécifiquement qui vous pose une question ?
01:49 – Non, il veut me poser une question aussi, ouais.
01:50 – Mais peut-il vous en remettre ?
01:51 – Apparemment c'est sur sa maison, sur le fort, regarde.
01:54 [Rires]
01:55 Il habite là-bas, il habite là-bas.
01:56 Non, non, non, je ne sais pas, il ne va pas être…
01:57 – Et c'est retransmis ?
01:58 – Alors, j'espère, j'aimerais bien le retransmettre.
02:00 – On voit.
02:01 – Non mais moi j'aimerais bien le retransmettre sur C8.
02:03 – Ça serait bien.
02:03 – Ça serait fort, on va voir, on est en train de voir.
02:05 – Non mais les commissions c'est retransmis, oui c'est vrai.
02:06 – Moi j'aimerais bien le retransmettre sur C8.
02:08 – Ah, ça met l'extrême.
02:09 – Je ne sais pas pourquoi la chaîne parlementaire ferait de l'audience sur mon dos.
02:10 [Rires]
02:12 – Je vous aurais…
02:13 – Merci, alors, Gilles Verdet.
02:14 – Oui, je crois que vous m'aviez oublié.
02:16 – Dis la vérité, je ne t'oublierai jamais Gilles.
02:19 Dis la vérité.
02:21 De quel côté tu aurais été ?
02:22 Dis la vérité.
02:25 – J'espère que j'aurais été de votre côté,
02:28 mais je n'en suis pas totalement sûr.
02:30 – Alors…
02:31 – Ça vous va ou pas ?
02:32 – Ça passe.
02:32 – C'est honnête.
02:34 – Je peux poser une question à Gilles ?
02:36 – Être ici et être confronté à nous tous, ça vous rend moins bête.
02:39 – Alors Gilles, par exemple, vos amis que, éventuellement, vous défendriez…
02:44 – Ce ne sont pas mes amis, ils sont vos amis, vas-y.
02:46 – Non mais c'est sérieux ce que je vais dire.
02:48 – Moi aussi.
02:48 – Vraiment, là, parce que le sujet est sérieux.
02:49 Franchement, ça ne me fait même pas rire en fait.
02:52 Est-ce que vous pensez que ces gens qui, aujourd'hui,
02:54 sont très contents de cette décision,
02:56 sont dans le respect de la pluralité des opinions ?
02:58 Dites-moi juste oui ou non.
03:00 – Vous parlez des gens de gauche ?
03:02 – De tous ceux de gauche, de tous les journalistes de gauche
03:04 qui sont très contents de cette décision,
03:06 est-ce que vous pensez qu'ils sont dans le respect des opinions ?
03:08 – Non, je ne m'associe pas aux journalistes de gauche.
03:09 – Est-ce que vous pensez qu'ils sont dans le respect ?
03:11 Est-ce que vous pensez qu'ils sont dans le respect des opinions ?
03:13 – Mais parce que c'est un bloc homogène ?
03:14 – Non mais attendez, je vais finir.
03:15 Oui ou non ? Répondez, il y a un peu de courage.
03:19 – J'en ai du courage, ce n'est pas vous qui allez donner des leçons.
03:20 – Moi, je vais vous donner des leçons d'expérience.
03:23 – Ah…
03:24 – Non mais je voudrais juste expliquer quelque chose.
03:26 – Je répondrai oui.
03:27 – Très bien, alors je vais vous démontrer le contraire.
03:29 Moi, quand j'étais porte-parole des Républicains,
03:31 quand j'allais défendre sur les plateaux des mesures sur l'immigration
03:34 et sur la sécurité, qui étaient pourtant plébiscitées par 80% des Français,
03:38 donc on ne peut pas dire que c'était des mesures qui étaient contre les Français,
03:42 eh bien figurez-vous que sur les plateaux, parce que ça ne leur plaisait pas,
03:45 j'avais un traitement médiatique qui n'était pas du tout le même.
03:49 Et il y a une émission même, que je ne citerai pas parce que je ne suis pas comme eux,
03:52 je ne suis pas sectaire.
03:53 – Allez-y, dans mon oreille, dans l'oreille.
03:55 – Non, non, je ne le dirai pas, je ne suis pas comme eux.
03:56 – Je ne le dirai pas.
03:57 – Laissez-moi finir.
03:58 – Je te jure que je ne le dirai pas, juste dis-moi l'émission.
03:59 Non mais juste dis-moi l'émission, je ne le dirai pas.
04:01 – Non mais je vais finir, mon raisonnement est très important.
04:04 – Tu ne peux pas me la noter ?
04:05 – Je te jure que je ne le dirai pas.
04:06 – Je le dirai après, mais c'est très sérieux ce que je vais dire par là.
04:07 On m'a invité à un débat.
04:08 – Je ne le dirai pas.
04:09 – C'était sur le sujet d'un bateau de migrants, et je vous présentais notre position,
04:14 qui était de ne pas accueillir les migrants.
04:15 – On avait invité Louis Boyard pour ça à l'époque.
04:16 – Oui, c'était longtemps.
04:17 Et bien figurez-vous qu'on m'a invité dans le débat, on ne m'a jamais donné
04:20 la parole.
04:21 – Non.
04:22 – Donc c'est juste pour expliquer qu'il y a un premier aspect déjà de cette bien-pensance
04:25 qui ne fait pas elle-même ce qu'elle voudrait imposer aux autres.
04:28 Et enfin j'ai été trois ans chroniqueuse sur CNews, donc je sais à peu près de quoi
04:32 je parle, et en plateau il y avait toujours des gens de diverses opinions, évidemment
04:38 pour une simple et bonne raison que si les opinions ne sont pas divergentes, il n'y
04:42 a pas de débat.
04:43 – Jadis.
04:44 – Et donc il n'y a pas d'audience.
04:45 Donc vous avez la preuve que quand les audiences sont bonnes, c'est que le débat est animé,
04:49 donc ça veut dire qu'il y a une divergence d'opinion.
04:51 Dans Balance ton poste, j'ai été avec Raquel Garrido, Karim Zeribi, Louis Boyard,
04:56 je n'ai pas l'impression qu'ils étaient particulièrement de droite.
05:00 – Que du beau monde.
05:01 Franchement, comment j'ai fait pour faire cette émission ?
05:02 – C'est la preuve que vous avez…
05:03 – Je ne suis pas rentrant en dépression après.
05:06 – Et pour vous dire que c'est dangereux ce qui est en train de se passer…
05:08 – On est contre !
05:09 – C'est pour ça que je prends les choses très au sérieux.
05:10 – Louis Boyard, Raquel Garrido !
05:11 – Ce qui est dangereux, c'est que si on continue dans cette voie de vouloir baillonner
05:15 en fait ce qui ne correspond pas à la bien-pensance, ceux-là même qui s'en réjouissent aujourd'hui
05:20 vont vivre quelque chose d'assez compliqué bientôt parce que ce sera le fichage des
05:24 journalistes.
05:25 Moi, les journalistes qui animent les émissions quand j'étais sur CNews, je ne connais absolument
05:29 pas leur opinion politique.
05:30 – Bien sûr.
05:31 – Si vous voulez protéger ça, continuez.
05:32 – Si vous voulez, on va faire rentrer Christine Kelly qui est sur CNews et qui est ex-membre
05:37 du CSA.
05:38 Donc franchement, qui peut mieux parler de ça que Christine ?
05:40 Applaudissements pour Christine.
05:41 [Applaudissements]
05:42 Salut ma chérie.
05:43 – Bonjour.
05:44 – Salut ma chérie.
05:45 Ça va mon bébé ?
05:46 – Quel plaisir.
05:47 – Ça va mon bébé ?
05:48 – Quel plaisir.
05:49 – Bon ben, c'est soi mon coeur.
05:50 – Je suis plus là.
05:51 – Elle reste à côté de moi, c'est encore mieux.
05:52 – Je sais pas.
05:53 – Elle reste à côté de moi, c'est encore mieux.
05:54 – Non mais je peux m'asseoir aussi.
05:55 – Plus t'es près de moi, plus je suis heureux.
05:56 – Ah bon.
05:57 – C'était quoi l'émission dont vous parliez il y a un instant ?
05:58 – Je vous le dirai en privé parce que j'ai confiance mais je ne veux pas faire comme eux.
06:02 Parce que moi je suis pour la pluralité des émissions, des chaînes, donc je ne veux pas
06:05 viser les uns ou les autres.
06:06 Je ne veux pas rentrer dans ce jeu-là.
06:08 – Mais moi aussi je suis pour ça.
06:09 – Vous les défendez quand vous faites ça en fait parce que eux ils ont le droit de
06:10 balancer sur C8, sur CNews, ils ont le droit de dire ce qu'ils veulent et quand eux ils
06:13 font des dingues…
06:14 – Moi je ne le dirai pas.
06:15 – Je vous invite en vous invitant sans vous faire parler, vous les défendez.
06:18 Il s'agit qu'il n'a pas de courage.
06:19 – Mais là c'est sur France Télévisions.
06:20 – C'est sur France Télévisions.
06:21 – C'est sur France Télévisions.
06:22 – Je défends la pluralité.
06:23 – Vous les défendez, allez, allez, c'est bon.
06:24 – Vous ne pouvez pas dire tout et son contraire.
06:25 – Alors merci Christine d'être avec nous.
06:26 – Vous les défendez.
06:27 – Votre réaction quand vous avez appris cette demande de la part de Reporters sans
06:28 frontières, parce que c'est Reporters sans frontières qui a fait la demande, c'est
06:29 incroyable.
06:30 Vous êtes dit quoi ?
06:31 – Déjà je me suis dit que c'est la continuité de 4 ans et demi de harcèlement.
06:42 Parce que ça, maintenant c'est l'iceberg et la partie émergée de l'iceberg, mais
06:46 depuis 4 ans et demi où je suis à CNews, c'est un acharnement régulier, permanent,
06:53 de la part d'une certaine bien-pensance.
06:54 Qu'est-ce que je me suis dit ? Je suis allée voir l'étude, figurez-vous, et cette étude
06:59 de RSF, elle n'a aucune caractéristique pour être ni objective, ni fiable.
07:04 Elle est sur 3 programmes, sur 5 jours du 31 janvier au 4 février 2022, 3 programmes,
07:12 la matinale face à l'info et leur dépôt, et sur 5 jours en 2022.
07:17 Donc elle date d'il y a 2 ans et ça représente 0,3% du programme annuel de CNews.
07:25 En rien, cela peut être objectif.
07:27 C'est comme si je regarde l'émission ce soir et je dis que vous êtes complètement
07:30 aligné avec Rost, à 100% tout le temps, pendant l'année.
07:33 – Je le suis, je le suis.
07:34 – Je n'en sais rien, mais vous voyez ce que je veux dire.
07:37 Donc déjà, la base est déjà pas du tout solide, erronée, voire de la désinformation
07:44 puisque l'étude n'est pas fiable.
07:46 Deuxièmement, qu'est-ce que je me suis dit ?
07:48 Je me suis dit que lorsque le CSA, qui est devenu l'ARCOM, a autorisé LCI en gratuit,
07:55 puis France Info en gratuit à 4 mois d'intervalle, on a créé le pays qui a le plus de chaînes
08:02 d'info au monde.
08:03 Donc les chaînes sont obligées de se diversifier, d'aller là où les autres ne vont pas.
08:09 Et aujourd'hui, lorsqu'on va là où les autres chaînes ne vont pas, on est critiqué.
08:13 Moralité, la liberté d'expression est en danger.
08:17 Moralité, aujourd'hui, l'audiovisuel vit un virage historique.
08:22 Et j'espère que le chef de l'État prendra la mesure de la liberté d'expression,
08:26 de la pluralité des opinions, puisque lorsque Jacques Chirac, juste avant la fin de son
08:30 mandat, vite, il a créé France 24.
08:32 François Hollande, juste avant la fin de son mandat, vite, il a créé France Info TV.
08:37 Et j'espère qu'Emmanuel Macron, vite, avant la fin de son mandat, il va imposer
08:41 la pluralité des opinions.
08:42 – Vous avez vu, dans "Le Quotidien", ils vous ont appelé la drama queen avec Pascal
08:47 Prost et vous vous ploriez parce que vous en faisiez des tonnes par rapport à ça.
08:52 Est-ce que vous leur répondez ?
08:53 – Alors, je n'ai pas vu déjà, je n'ai jamais regardé "Le Quotidien",
08:56 il faudra qu'un jour je regarde, mais sur le fond déjà, je trouve que ça fait longtemps
09:02 qu'on aurait dû déjà en parler.
09:04 Comme je dis, ça fait 4 ans et demi qu'on vit un certain harcèlement, ça fait 4 ans
09:08 et demi qu'on est dénoncé systématiquement alors qu'on ne va pas regarder les autres
09:12 médias.
09:13 Je trouve qu'on n'en fait pas assez et je trouve que, de façon générale, la droite,
09:17 s'il faut caricaturer, la droite s'agenouille trop devant la gauche.
09:21 La droite ne va jamais dénoncer ce qu'on voit sur un certain programme alors que d'autres
09:25 vont dénoncer.
09:26 Et que je sois la drama queen ou pas, l'essentiel c'est surtout que je veux être, en tout
09:32 cas à mon niveau, la défonceuse de la démocratie, la défonceuse de la liberté d'expression
09:39 et la défonceuse du discernement et pas de l'acharnement.
09:41 – Alors, oui Rost ?
09:43 – Non mais alors, c'est un sujet éminemment très très très très sérieux parce que
09:50 les conséquences et les répercussions sont énormes.
09:53 Donc il faut le traiter avec le même sérieux.
09:56 Alors, j'ai juste un petit rappel.
09:59 2007, les élections, Nicolas Sarkozy est élu.
10:04 Une des premières mesures qu'il a mises en place, c'était ça.
10:07 C'était de dire qu'il n'y avait pas assez de représentativité, assez de diversité
10:13 dans les médias, dans les grandes écoles.
10:15 Moi, j'étais en guerre avec Nicolas Sarkozy pour X raisons.
10:19 Par contre, c'est celui sous lequel on a le plus avancé sur tous ces sujets-là.
10:24 – Il a nommé le premier préfet issu de l'immigration, etc.
10:27 – Non mais même au-delà de ça, dans toutes les sphères de la société, il voulait qu'il
10:31 y ait cette représentativité.
10:32 À l'époque, LCI avait été rappelé à l'ordre.
10:38 Moi, j'étais sur LCI à ce moment-là et en parallèle, j'étais sur ITLÉ aussi,
10:43 avant que ça ne devienne CNews.
10:45 J'étais pendant des années sur CNews, jusqu'à il y a 3-4 ans.
10:49 Et donc, on a vu l'évolution de la chaîne et sincèrement, depuis 4-5 ans, la direction
10:57 qu'a prise cette chaîne n'est pas l'identité de cette chaîne.
11:01 C'est ce qu'on reprochait à l'époque à BFM à un moment donné, qui était complètement
11:05 à droite de la droite et les opinions n'étaient pas diverses.
11:09 Je vais vous dire, ce que ça renvoie au problème, c'est que ça a des conséquences dans notre société.
11:13 Les gamins qui regardent la télé, pour ceux qui encore regardent d'ailleurs, parce que
11:17 la plupart ne regardent plus, pour X raisons.
11:19 Des environnements dans lesquels on intervient, nous, par exemple, sur ces questions-là,
11:23 les jeunes, aujourd'hui, ça ne les intéresse pas parce que déjà d'une, ils ne s'identifient
11:27 à personne.
11:28 Il n'y a personne qui leur parle, il n'y a personne qui les représente.
11:30 Ils ne peuvent pas… Vous savez, moi, quand j'ai voulu faire de la télé, c'est parce
11:34 que j'ai vu un mec à l'époque qui me fascinait, c'était Stéphane Pocrain, que
11:38 je trouvais d'une intelligence extraordinaire à l'époque.
11:42 Non, non, mais c'est vrai.
11:43 C'est quelqu'un que je trouvais avec une analyse et je me suis dit un jour, je veux
11:47 faire comme lui.
11:48 Voilà.
11:49 Et cette image-là qu'on renvoie à nos jeunes, elle est fondamentale.
11:52 Aujourd'hui, ces news, je suis désolé.
11:54 J'ai été avec Pascal Praud pendant pratiquement 20 ans.
11:57 Il a dit deux choses.
11:58 Premièrement, demander à la gauche d'arrêter de casser toutes les figures noires qui réussissent.
12:01 Ça, c'est encore un autre débat.
12:03 Je suis d'accord avec vous.
12:06 Demander à la gauche d'arrêter de casser un noir qui réussit, puisqu'on est sur
12:09 les noirs.
12:10 Je suis d'accord.
12:11 Demander à la gauche d'arrêter de valoriser un délinquant noir.
12:14 Donc ça, déjà, à partir de ce moment-là.
12:16 Demander à Libération et au monde d'avoir de la diversité dans sa rédaction.
12:20 Parce qu'ils disent défendre la diversité.
12:22 Il y a plus de noirs et d'arabes, entre guillemets, dans les rédactions de ces news
12:25 et à l'antenne que dans les rédactions de Libération et le monde.
12:28 Je reviens par exemple sur ce que l'on a dit.
12:31 Si, regardez ces news un petit peu plus.
12:34 Et pour réagir aussi à ce que vous disiez, par exemple, le fait que ces news auraient
12:38 peut-être avec 3% d'audience lorsque ça fonctionne, merci, on est Première chaîne
12:42 info régulièrement, qu'on pourrait bouleverser la société française.
12:49 Là, si vous permettez, vous prenez les Français pour des débiles.
12:52 Vous prenez les Français pour des cons.
12:54 Ils savent réfléchir.
12:55 Et je vous donne un seul exemple, mon chien Rost, que j'apprécie beaucoup.
12:58 C'est que lorsque Jean-Marie Le Pen a été au deuxième tour de la présidentielle et
13:03 que ça a été un séisme démocratique, ces news n'avaient pas encore pris le virage
13:08 que vous venez de décliner.
13:09 – Alors, j'aurais juste dire…
13:11 – Mais c'était 21%, pas 49.
13:13 – J'aurais juste dire un truc.
13:14 – Il était au deuxième tour.
13:15 – Non, non, ça n'a rien à voir.
13:16 – C'est pas ces news, ces news.
13:17 – C'est pas ces news, ces news.
13:18 – Non, mais c'est pas ce que j'ai dit.
13:19 – Je voudrais revenir sur ces news.
13:20 Je crois qu'il y a un problème, je crois qu'ils n'ont pas compris.
13:26 Ces news, vous dites tous, ces news sont très à droite.
13:32 Ces news invitent des gens de tous les horizons.
13:35 Mais malheureusement, ils ne veulent pas venir.
13:37 Les gens, parce que je pense qu'ils ont peur d'être un petit peu bousculés.
13:40 Donc dès qu'ils ont mon avis, des gens…
13:43 Parce qu'il faut le savoir, les amis de Gilles Vernez, ils aiment bien le débat.
13:47 – Ah, mes amis.
13:48 – Oui, ils aiment bien le débat, mais quand c'est un monologue.
13:50 Dès qu'ils ont quelqu'un en face d'eux qui tient la route…
13:53 – Et ils l'ont dit d'ailleurs, que c'était la politique de la Chaisy.
13:55 – Non, mais s'il vous plaît, s'il vous plaît.
13:56 Dès qu'ils ont quelqu'un en face d'eux qui tient la route, ils annulent.
13:59 Moi, je l'ai fait, j'ai fait le face à Baba avec Jean-Luc Mélenchon,
14:02 c'est celui qui m'a annulé le plus de gens.
14:03 Il ne voulait pas d'Éric Nolot, il ne voulait pas d'Intel, il ne voulait pas d'Intel.
14:06 Il ne voulait que des gens qu'il pouvait manipuler et qu'il pouvait…
14:09 Je lui ai imposé Éric Zemmour, d'ailleurs, et il m'a dit à la fin d'accord.
14:14 Et après, il s'est plaint parce qu'il avait dit que c'était trop long avec Éric Zemmour.
14:18 Donc, un, il y a ça, et deux, moi, je vais parler de la société.
14:25 Je vais parler de la société parce que vous avez vu, il y a un truc
14:28 avec lequel je ne suis pas du tout d'accord.
14:30 Sachez qu'aujourd'hui, et c'est pour ça que je dis souvent à Gilles Vernez,
14:33 que Gilles Vernez est complètement à côté de la plaque.
14:35 Gilles Vernez, comme on disait avec Julien Audoul il y a un instant,
14:38 on a l'impression qu'il est dans une faille spatio-temporelle.
14:41 Non, non, mais vraiment, sans rigoler, on ne comprend pas,
14:43 il paraît qu'il a l'impression qu'il s'est arrêté en 1965.
14:46 On n'était pas nés, Gilles Vernez s'est arrêté.
14:48 Voilà, donc, et c'est vrai que les Français, moi, je tourne énormément en France,
14:56 parce que je vous le dis, je fais énormément de tournois de padeule.
14:58 Donc, je vais dans toutes les villes de France tous les week-ends.
15:00 Et je rencontre énormément de Français.
15:02 Ne croyez pas que les Français, les Français, ils ne sont pas racistes.
15:06 Les Français, ils ne sont rien.
15:08 Moi, je vais vous dire, parce que moi, je suis issu de l'immigration,
15:11 et je le vois comme ils m'accueillent.
15:13 Et je vais vous dire, les Français, ils ont juste un truc aujourd'hui, en ce moment,
15:16 c'est qu'ils ont envie qu'on aime la France.
15:18 C'est le seul truc.
15:19 Ils ont envie de personnes qui aiment la France.
15:21 Que ce soit des personnes qui sont issues de l'immigration,
15:23 que ce soit des personnes qui sont en France
15:25 et qui sont des Français qui sont là depuis toujours.
15:30 Mais moi, je vais vous dire, vous savez ce que me disent les gens ?
15:32 Ils me disent "Cyril, on est fier de toi parce que tu es Tunisien d'origine
15:36 et on voit que tu aimes la France".
15:38 Et je vais vous dire, aujourd'hui, les Français,
15:40 ce n'est pas une question de juif, d'arabe, de noir, ça n'a rien à voir.
15:45 – Ou de droite-gauche.
15:46 – Exact. Ils en ont marre des fouteurs de merde.
15:49 C'est ça.
15:49 Et ils ne font pas de distinction entre noir, juif, c'est pas ça.
15:54 Ce n'est pas du racisme anti-juif, anti-noir, anti-arabe.
15:57 Ils en ont marre des fouteurs de merde.
15:59 Ils en ont marre des gens qui crachent sur la France.
16:02 Ils en ont marre des gens qui sont à contre-courant de la France
16:04 et qui jouent contre la France.
16:06 On a l'impression d'avoir des gens en France,
16:09 et de toutes les origines et de tous les horizons,
16:12 qui jouent contre la France.
16:13 On a l'impression parfois de jouer un match avec des mecs qui sont dans ton équipe
16:18 et qui ne veulent mettre que des buts contre ton camp.
16:19 Non mais c'est vrai.
16:20 Et ils en ont marre de ça les Français.
16:22 Les Français, ils en ont marre de ceux qui n'aiment pas la France et qui le montrent.
16:26 Alors, on a pu voir, je vais vous dire,
16:28 quand un sportif ne chante pas la marseillaise, ça les rend fou.
16:30 Je vous le dis, ça les rend fou.
16:32 Aujourd'hui, les Français, ce qu'ils veulent,
16:34 c'est qu'on défende leur pays, qu'on défende notre pays,
16:37 et qu'on aime notre pays.
16:38 Et je vous le dis, moi je le vois,
16:41 il n'y a aucune personne que je vois, après peut-être qu'ils ne le disent pas devant moi,
16:44 qui me dise "on en a marre des Noirs, on en a marre des Juifs, on en a marre des Arabes".
16:47 Ils en ont marre d'une seule chose, des fouteurs de merde.
16:49 C'est tout.
16:50 Ils en ont marre des gens qui sont à contre-courant de la société
16:53 et qui veulent…
16:54 La dernière fois, je parlais de ceux qui profitaient du système.
16:58 Voilà, ça fait partie de ça.
17:00 Alors, je vous le dis, il faut arrêter avec ces news.
17:03 Ces news, juste, qu'est-ce qu'ils font ces news ?
17:05 Ces news, vous savez pourquoi ils énervent tout le monde ?
17:07 Parce qu'ils ont compris, ils ont pris le pouls de la société.
17:11 Et ils ont senti ce qui se passait.
17:14 Ces news, ce n'est pas une chaîne d'extrême droite, je vous le dis.
17:17 Je vous le dis, j'ai plein d'amis.
17:18 Et Christine Kelly, elle n'est pas d'extrême droite.
17:20 Je vous le dis, Christine, je la connais depuis des années.
17:22 Christine, on est partie ensemble en Guadeloupe, elle voulait me pécho.
17:25 [Rires]
17:29 – J'ai jamais réussi, je ne désespère pas.
17:32 [Rires]
17:35 – Je vous le dis, ça n'a rien à voir aujourd'hui.
17:38 – On est parti pour une association.
17:40 – Exactement, on en a marre, moi, ce que je me mets avec les Français qui en ont marre,
17:44 on en a marre de cette idéologie qui est la même sur toutes les chaînes.
17:49 Je regardais les JT, quand je regarde ce qui se passe sur LCI,
17:52 ce qui se passe sur BFM, ce qui se passe sur les JT de TF1,
17:55 de France Télévisions, alors là, c'est le pire.
17:58 Je vais raconter une anecdote.
18:02 Un jour, moi, France Télévisions, ils ont fait un reportage d'une heure et demie
18:10 sur le racisme dans la police.
18:13 Sur le racisme dans la police.
18:15 Tu te rends compte ou pas ?
18:16 Une heure et demie, ils font ça, et le lendemain,
18:19 ils s'étonnent qu'il y ait des mecs que quand il y a un policier
18:23 qui va les arrêter et qui va leur demander leur papier,
18:25 ils vont lui cracher à la gueule, ils vont dire "ah mais vous avez vu,
18:27 vous êtes tous des racistes".
18:28 Vous savez ce que j'ai fait ?
18:29 Je me suis procuré le numéro du chef de l'État.
18:33 J'ai appelé Emmanuel Macron.
18:36 Je lui ai dit "c'est ça le service public ?".
18:37 Je lui ai dit "comment le service public fait ça ?
18:39 Comment vous voulez que le lendemain, les policiers fassent leur travail ?
18:44 Comment ils peuvent faire leur travail quand sur le service public, t'as ça ?"
18:47 Et le service public aujourd'hui, je le dis,
18:50 si tu le fais pour Céniou, il faut que tu le fasses pour tout le monde.
18:52 Aujourd'hui, il y a des choses sur le service public qui sont…
18:54 Je vais vous dire, moi quand j'ai vu aussi votre ami là,
18:58 Benjamin Diomel sur BFM recevoir Marion Maréchal, c'était n'y fait ni affaire.
19:02 Il est jeune, mais il interview comme les gens dans les années 80.
19:05 C'est-à-dire qu'il sent obligé d'agresser les hommes politiques.
19:08 Et dès qu'on n'est pas de son bord, il sent obligé d'agresser les gars.
19:11 Et au contraire, il a fait beaucoup de bien à Marion Maréchal,
19:13 parce qu'elle est beaucoup plus brillante que lui.
19:15 Et elle l'a bouffé.
19:16 Et tout le monde l'a dit d'ailleurs.
19:17 Il a voulu faire le mec agressif, il s'est fait bouffer.
19:20 Aujourd'hui, c'est-à-dire qu'il faut arrêter ça.
19:24 À un moment, je veux dire, quand tu mets…
19:26 Elle a parlé de Jean-Marie Le Pen, il y a un instant, qui était au deuxième tour.
19:30 Ils avaient beaucoup moins la parole.
19:34 Il a été au deuxième tour quand même.
19:36 – Et ces news n'existaient même pas.
19:37 – Exactement.
19:38 Non mais je vous dis, quand tu mets la poussière sous le tapis,
19:40 c'est le meilleur moyen d'avoir…
19:42 que tu aies encore plus de poussière chez toi.
19:44 Moi ici, et dans mes émissions, je donne la parole à tout le monde.
19:48 Et les Français, ils sont assez…
19:50 Je vous dis, les Français, ils sont assez intelligents
19:52 pour se faire leur opinion et dire "je suis d'accord avec un tel"
19:54 ou "je suis pas d'accord avec un tel".
19:55 – 200 chaînes télé.
19:56 – Ils en ont marre qu'on leur dise, les Français, il faut voter pour un tel,
19:59 il faut écouter telle musique, il faut regarder telle émission,
20:01 il faut mettre des baskets et des cravates fines, comme dans "Quotidien".
20:05 Non mais voilà, je vous le dis, c'est rigoler.
20:07 Parce qu'eux, ils se permettent de vous critiquer,
20:10 de vous dire des dramas queen.
20:11 Mais écoutez, c'est toujours…
20:14 Non mais c'est incroyable, ils se permettent de vous juger.
20:16 Est-ce que vous avez déjà jugé leur travail ?
20:18 Est-ce que vous avez déjà parlé d'eux ? Jamais.
20:20 – Jamais, et de la même façon, l'autre jour, j'ai fait…
20:22 – Elle n'attaque personne.
20:23 – Tu n'attaques pas et tu ne réagis pas, donc du coup, ça continue, etc.
20:27 – Vous, ils ont fait une séquence qui s'appelait "Les dramas queen",
20:29 moi, à partir de la semaine prochaine, je vais faire une séquence
20:31 qui s'appelle "Les bouffons" et je vais m'occuper de…
20:32 Non mais c'est vrai, c'est des bouffons, je te dis,
20:34 c'est les bouffons de la classe qui veulent faire les malins.
20:37 – "Quotidien" entre parenthèses, qui admet ne pas vouloir…
20:41 – J'en ai parlé dans mon émission de jeudi, dans TPMP,
20:46 j'espère que vous m'avez regardé.
20:48 Julien Roudou, qu'est-ce que vous pensez de ça ?
20:50 – Moi, je peux parler librement parce que je suis invité dans notre émission,
20:53 je ne suis pas chroniqueur, donc je ne suis pas payé par le groupe Bolloré.
20:56 – Non, et jamais vous ne serez payé par moi.
20:59 – Exactement. [Rires]
21:00 – Contrairement à Louis Boya.
21:02 – Mais ce qu'on peut constater, c'est qu'il y a une dérive extrêmement inquiétante
21:06 sur la liberté d'expression, sur la liberté d'opinion,
21:09 et même sur la démocratie.
21:10 On est aujourd'hui dans une dérive qui mène à une démocratie défaillante
21:14 où certains ont envie qu'on pense tous exactement la même chose.
21:18 Et moi, j'observe que "Reporters sans frontières",
21:21 il faut qualifier ce qu'est "Reporters sans frontières",
21:23 c'est une officine d'extrême gauche.
21:25 On voit quels sont les combats de "Reporters sans frontières" aujourd'hui.
21:28 Est-ce qu'ils ont dit un mot pour les Israéliens ? Jamais.
21:31 C'est toujours dans le sens de l'atténuation des massacres du Hamas, par exemple.
21:35 "Reporters sans frontières" contacte le Conseil d'État,
21:37 Conseil d'État qui est une organisation, une institution,
21:41 dont on ne peut dire aucun mot puisque ça fait partie des piliers de la République,
21:44 qui est dirigée par la gauche.
21:46 Conseil constitutionnel dirigé par la gauche.
21:48 Cour des comptes dirigé par la gauche.
21:51 C'est-à-dire que ces gens-là qui me donnent des leçons de morale en permanence
21:54 sur le pluralisme, sur la démocratie, sur les valeurs,
21:57 en fait, essayent de nous mettre tous au pas.
22:00 Et très sincèrement, l'intérêt des chaînes comme CNews ou d'autres,
22:04 mais peu importe, c'est qu'il y a du débat.
22:06 Que ça plaise ou que ça ne plaise pas,
22:07 moi, à chaque fois que je suis invité, j'ai des contradicteurs,
22:10 qu'ils soient socialistes, qu'ils soient communistes, qu'ils soient macronistes,
22:13 il y a du débat.
22:14 Et ce débat, il faut le respecter parce que sans débat, il n'y a pas de démocratie.
22:18 S'il n'y a qu'une seule pensée, s'il n'y a qu'une seule opinion,
22:21 on verse dans autre chose.
22:22 Et c'est ça qu'ils ne comprennent pas.
22:24 Et peut-être qu'ils le comprennent trop bien parce qu'ils voient les audiences
22:27 de CNews qui les insupportent, ça leur donne des boutons.
22:30 Parce que si CNews était en bas de l'échelle,
22:32 je pense que personne n'attendrait de procès.
22:35 – C'est comme moi avec mes émissions,
22:37 si on faisait 50 000 téléspectateurs, tout le monde dirait "c'est formidable".
22:40 – Mais la vraie question c'est quand même sur le service public.
22:43 Parce que autant C8, CNews ne sont pas financés par le contribuable,
22:47 – Personne ne dénonce, il n'y a pas d'enquête.
22:49 – Le service public, quand vous avez des émissions où il n'y a qu'une seule ligne éditoriale,
22:53 vous avez cinq chroniqueurs qui sont tous anti-émigration, anti-police,
22:58 pro-amas pour certains d'entre eux, où vous avez un acharnement
23:02 contre peut-être le seul invité du Rassemblement national,
23:05 où il est le pluralisme, il n'y a pas de débat.
23:08 Donc on aimerait effectivement que l'Arkom se penche un peu plus
23:11 sur ce qui se passe à France Inter, à France Télévisions.
23:13 – Ah oui, ça oui, ça je vous le confirme.
23:15 On va en parler dans un instant.
23:16 Il y a une entreprise privée qui s'occupe de déloger des squatteurs à Marseille.
23:19 Vous allez entendre l'histoire incroyable de ces victimes de squat
23:22 qui se sont fait littéralement sortir de chez eux,
23:24 ce sera dans un instant et dans un instant aussi,
23:25 je sais que vous les attendez, des proches du gourou Raël
23:28 témoignent dans cette émission, ils sont deux, ça aussi, ça fascine tout le monde.
23:32 Et Gilles Verdez nous parlera des sectes,
23:35 puisqu'il fait partie de la secte des panneaux.
23:38 [Rires]
23:39 Il est 20h15, on est dimanche, merci d'être avec nous,
23:41 c'est Face à Nîmes, à dans un instant.
23:44 Deux proches du gourou Raël témoignent.
23:46 Je vous réponds juste avant de vous libérer, Christine Kelly.
23:49 Christine Kelly.
23:51 – Avec plaisir.
23:52 – Christine, qu'est-ce qui s'est passé avec Le Quotidien, Le Monde ?
23:55 Parce que ça, j'aimerais que vous racontiez à nos téléspectateurs,
23:57 c'est un truc de fou, cette histoire.
23:58 – Un truc de fou en fait, ça fait peut-être 15 ans
24:02 que j'organise régulièrement des colloques, des conférences, j'adore ça.
24:06 Parce qu'on peut voir le public comme vous, discuter un peu avec eux.
24:10 Et la salle Gaveau m'a demandé d'organiser des conférences,
24:13 je ne savais pas sur quoi, et j'ai choisi des thèmes,
24:16 la liberté de penser, la liberté de croire ou de ne pas croire,
24:18 et la liberté d'aimer.
24:20 Les salles sont pleines à craquer, à chaque fois c'est un immense succès,
24:23 et je remercie les gens de venir, et une salle vraiment très engagée.
24:28 Et récemment, la salle Gaveau m'a dit "Oui, Christine, vous savez,
24:34 quelqu'un du Monde m'a appelé pour m'expliquer
24:38 qu'ils vont arrêter leur partenariat avec la salle Gaveau
24:43 parce que j'organise des conférences à la salle Gaveau".
24:46 Alors j'ai dit "Pardon, j'organise des conférences, mais à mon nom,
24:49 ce n'est pas au nom de CNews".
24:50 Oui, mais ils ne veulent pas être "financés Bolloré", entre guillemets.
24:55 Donc c'est assez surprenant, et là aussi,
24:59 mon dernier livre s'appelle "La liberté sans expression",
25:02 une menace claire sur la liberté d'expression.
25:05 Heureusement que la salle Gaveau a été résistante
25:08 et m'a proposé trois autres dates.
25:09 Ils m'ont proposé trois autres dates au contraire.
25:13 Mais de voir que quelqu'un du Monde appelle pour dire
25:15 qu'on arrête notre partenariat tant que vous avez Christine Kelly,
25:19 je trouve que pour ma petite personne c'est beaucoup.
25:21 Et je trouve que pour la liberté d'expression c'est trop.
25:23 La réaction de l'ancien directeur général du CSA, Jean-Rick Chottol.
25:27 Vous connaissez Jean-Rick ?
25:28 – Oui, pas du CSA.
25:29 – Non, du Conseil constitutionnel, excuse-moi.
25:31 Il dit que cette demande du Conseil d'État entrave la liberté d'expression
25:34 et la liberté d'entreprise dans le domaine audiovisuel.
25:36 Juste pour vous dire aussi, sachez-le, regardez toutes les…
25:40 Nous on a eu une trentaine de sanctions et de rappels à l'ordre
25:43 par l'ARCOM en 13 ans d'existence.
25:45 Et là encore, je vous le dis, la semaine dernière,
25:48 on a eu Jérémy Assous, on a eu une lettre pour Jérémy Assous, l'avocat,
25:52 qui vient dire que Complément d'enquête aurait truqué les images de Gérard Depardieu.
25:57 Demande de l'ARCOM, incroyable, fou.
26:01 Loana, Loana qui dit elle-même qu'elle a été très contente de venir.
26:06 Mais eux, ils savent mieux que Loana.
26:08 Non mais c'est fou, ils savent mieux que la personne concernée.
26:11 C'est fou.
26:12 Et je ne sais plus ce qu'on a eu, on en a eu quatre la semaine dernière.
26:14 Et c'est vrai que c'est quand même incroyable.
26:18 Écoutez, en tout cas, si Mathilde Pannot veut venir dans l'émission,
26:22 ou Jean-Luc Mélenchon, ou Bonpar, ou même Louis Boyard,
26:26 on a un très bon barbier moustachier, on pourra s'occuper de lui,
26:32 il n'y a aucun problème, on les invitera, et puis en plus ça fera plaisir à Gilles Verdez.
26:36 Merci Christine Kelly, continuez à nous faire kiffer,
26:40 en tout cas à part avec vos émissions, et tu sais qu'on t'aime.
26:43 Merci beaucoup, c'est riche.
26:44 Et un jour, je sais que tu as voulu me pêcher en bois de l'eau.
26:46 Je n'espère pas.
26:48 Merci à tous et vive la liberté d'expression.
26:50 (Applaudissements)
26:51 [Musique]

Recommandée