• il y a 5 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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00:00Moi, on m'avait expliqué, il y a 10 jours, on m'avait dit que les élections européennes, en fait on s'en fout, il y a 720 députés européens,
00:08on voit un peu le décompte, il y en a à peu près un peu plus de 30 pour le Rassemblement National, après ils sont tous entre 13, 14, 8...
00:17– 81 pour la France.
00:18– Exactement, 81 pour la France, il y a 720 députés européens, donc voilà, on n'est pas non plus, ce n'est pas la folie.
00:26Tout le monde m'avait dit, les élections européennes, c'est juste, voilà, une cartographie actuelle de la pensée en France.
00:33– Alors, pour remettre un peu dans le contexte, il propose un débat avec Marine Le Pen, et Marine Le Pen lui répond,
00:39OK, si vous mettez la dissolution de l'Assemblée Nationale sur la table ou votre propre démission.
00:44Et là, il lui répond, Madame Le Pen voudrait changer la Constitution, il en est hors de question.
00:48Alors déjà, vu qu'il a mis la dissolution sur la table, maintenant, je suis intéressé de savoir si on va avoir un 3ème débat Macron-Le Pen.
00:54– Voilà, elle n'a aucun intérêt à le faire, Marine Le Pen.
00:56– Voilà, exactement.
00:57– Aucun intérêt.
00:58– Elle n'a aucun intérêt à y aller.
00:59Les deux premiers ont quand même été en faveur du Président de la République.
01:02– Bien sûr, non, mais elle n'a aucun intérêt à le faire.
01:03– Elle n'a aucun intérêt à y aller.
01:04Mais il a mis la dissolution sur la table, le Président, lui, aurait intérêt à le regarder.
01:07– Les mecs, on va parler de tout ça en fin d'émission, avec toutes les indications, etc.
01:11Là, je veux savoir, ces mecs, vous n'allez pas faire d'analyse politique pour l'instant,
01:15je voudrais juste savoir ce que vous en avez pensé.
01:17Est-ce que vous pensez comme ça, intuitivement, que c'est une connerie, ou est-ce qu'il a bien fait ?
01:21Je vous dis aussi, je vais expliquer un petit peu aux téléspectateurs, parce qu'on parle,
01:26et il y a plein de gens, moi, qui m'ont dit, ça change quoi, en fait ?
01:28Je vais vous expliquer, c'est très simple.
01:30C'est que, en fait, là, bien sûr, l'Assemblée nationale a une certaine composante,
01:37avec beaucoup de renaissance.
01:38– Une majorité relative.
01:40– Exactement, une majorité relative, renaissance, donc, pour le Président de la République.
01:45Là, il décide, donc, de changer complètement l'Assemblée nationale,
01:49puisque tout le monde va être changé, ou bien pas,
01:52ou bien là, il y en a qui vont être réélus ou pas,
01:54et avec le risque que le Rassemblement national, le risque pour renaissance,
01:58que le Rassemblement national soit majoritaire, donc, à l'Assemblée nationale,
02:03et que, donc, le gouvernement change de main,
02:06et qu'on ait un gouvernement du Rassemblement national,
02:09avec Jordan Bardella, a priori, qui a dit lui-même,
02:12qu'il se portait candidat à Matignon, donc, comme Premier ministre,
02:16et donc, avec un gouvernement du Rassemblement national,
02:20et je vous le dis, ce qu'il voudrait dire, donc,
02:22qu'Emmanuel Macron, là, parce que, moi, je parle concrètement,
02:25ce qu'il voudrait dire, donc, qu'Emmanuel Macron, là, pendant trois ans,
02:28je vais pouvoir l'appeler beaucoup de fois pour aller jouer au padel,
02:31parce que ça veut dire qu'il ne fait rien, ça veut dire que ça devient Miss France,
02:34ça veut dire qu'il vient, il vient à la fête de la choucroute,
02:36ça va, tu vas bien ? Ouais, ça va, et toi ?
02:38Ben ouais, dis-moi, ouais, je dois y aller,
02:39parce que, t'sais que, là, j'ai la fête du Beaujolais nouveau, là,
02:41sur Saint-Quentin, là, et puis...
02:43Il garde les affaires étrangères.
02:44Voilà, exactement, non, mais, en fait, ce qu'il va faire, Emmanuel Macron,
02:46je vous explique, ce qu'il veut dire, peut-être, qu'à partir du 7 juillet,
02:49Emmanuel Macron, il ne va faire que des voyages,
02:51les gars, je vais en Inde, hein, je dois voir le gars, là,
02:53je dois voir le Premier ministre, en Inde,
02:55demain, là, les mecs, je pars à Macao, là,
02:57je vais peut-être faire un tournoi de...
02:59Il va avoir des mailles, ça.
03:00De poker, là, donc, voilà, donc, là, il va avoir des mailles,
03:02là, je peux vous dire, vous allez plus rencontrer Emmanuel Macron
03:04dans les aéroports qu'à l'Elysée, hein, là, toute la journée, là,
03:06je peux te dire, là, il est en Samsonite, là,
03:08bah, bah, bah, les gars, oh, faites les valises, on se casse, là !
03:10Brigitte, hé, oh, je te rappelle que...
03:12Hé, pas chatoum, nous attend pas, hein !
03:14C'est bon, donc, ça veut dire, ce qu'il veut dire, donc,
03:16que le 7 juillet, ce qu'il voudrait dire, que Emmanuel Macron,
03:18c'est terminé, il ne fait plus rien, donc, il regarde les trains passer,
03:21c'est, voilà, c'est terminé, donc, ça veut dire,
03:23à partir du 7 juillet, Emmanuel Macron,
03:25là, je peux vous dire, je vais l'appeler, je vais lui dire,
03:27tu veux pas venir à Marbella ? Frère, tu veux pas venir à Marbella ?
03:29Bah, passe deux semaines, ça va, t'as rien à foutre, hein !
03:31Donc, c'est bon, donc, vraiment, là, c'est bien, on est d'accord,
03:33c'est bien, il fait plein.
03:34– Sauf si personne n'a la majorité absolue.
03:36– Sauf, ce qui peut arriver, c'est que personne n'ait la majorité absolue,
03:39mais, on en parlera tout à l'heure, parce qu'il y a énormément d'alliances
03:43qui sont en train d'être faites, donc, on va en parler.
03:45Mais, sachez, en tout cas, que c'est une énorme déflagration.
03:48– C'est un coup de poker...
03:49– Et il y a un énorme perdant, c'est le pauvre Gabriel Attal,
03:53qui est passé de Premier ministre, où vraiment, tout le monde disait,
03:57il a une dynamique incroyable, où là, la dynamique, bam !
04:01C'est comme le troisième jour de ski, tu tombes,
04:03tu vas ramener tes skis au chalet, et tu dis, bon, on arrête le ski, là,
04:06on va passer à la lutte.
04:07– Tu devais même pas être au courant, parce qu'il avait prévu une réaction.
04:09– Je vais en parler tout à l'heure, je connais toute l'histoire,
04:11je vais vous raconter toute l'histoire tout à l'heure,
04:13je vais vous raconter les coulisses de cette affaire,
04:15et je vais vous raconter même ce qui s'est passé entre Emmanuel Macron
04:17et Gabriel Attal, j'ai eu énormément de monde au téléphone ce matin,
04:19et les langues se sont déliées.
04:21Je vous le dis, j'ai eu énormément de monde,
04:23qui m'ont raconté un petit peu les coulisses de l'affaire,
04:26pas autant que Bernard Montiel, mais voilà.
04:29– Non, vous avez l'air mieux informé que moi, visiblement.
04:31– Oui, c'est bien possible.
04:34Non, mais voilà, donc là, on est quand même dans un truc incroyable, Gauthier,
04:38parce que je voudrais dire aux téléspectateurs,
04:39même ceux qui s'en foutent total de la politique, c'est un truc de fou,
04:43c'est-à-dire que là, le pays peut changer de main totale.
04:47– Il va être gouverné pour la première fois de son histoire,
04:49par le parti fondé par Jean-Marie Le Pen.
04:51– Exactement, par le Rassemblement National,
04:53et par Jordan Bardella, qui serait donc Premier ministre.
04:55On aura Julien Audoul qui va venir tout à l'heure,
04:57bien entendu, on en parlera avec lui,
04:59et c'est vrai que c'est un truc de fou, et on ne s'y attendait pas du tout.
05:03Moi, déjà, on va en parler tout à l'heure, bien entendu,
05:06de toutes les coulisses de tout ça, avec aussi Gauthier, etc.
05:09Mais juste, vous, je voudrais savoir, en tant que citoyen,
05:13qu'est-ce que vous en avez pensé ?
05:14Il y en a qui s'en foutent total, qui ont dit, moi, j'en ai même pas pensé.
05:17– Tu n'as pas s'en foutu.
05:18– Non, mais si, j'étais en train de me curer les dents,
05:20avec mon ami en train de manger des frites, je comprends tout à fait,
05:23et ça arrive, parce qu'il y a plein de gens aussi qui se disent,
05:26et je les comprends tout à fait, il y a plein de Français qui se disent,
05:28et Dieu sait que je les comprends, qui se disent, écoutez,
05:30ça ne change pas notre quotidien pour l'instant,
05:32et je vais vous dire, voilà, notre quotidien, il est terrible,
05:34et ça ne le changera pas.
05:36Juste, quel était votre sentiment, Gilles Verdez ?
05:39– Je trouve que c'est une très bonne décision, inéluctable peut-être,
05:42mais qui l'honore, alors après, on décryptera si c'est un piège politique.
05:45– Donc vous, vous faites partie de ceux, on décryptera tout à l'heure,
05:48mais vous faites partie de ceux qui disent, il a eu un courage énorme.
05:50Moi, je te le dis, des personnes que j'ai eues ce matin,
05:52j'ai eu des proches d'Emmanuel Macron, j'ai eu des gens qui ne sont pas du tout
05:55proches d'Emmanuel Macron, qui sont contre Emmanuel Macron,
05:58tous les proches me disaient, il a fait preuve d'un courage incroyable,
06:01et bien sûr, tous les autres me disaient, il a fait une énorme connerie,
06:05c'est terrible ce qu'il a fait, vous ?
06:08– Le Rassemblement National, ils disent pas ça,
06:10le Rassemblement National dit ce qu'il a très bien fait.
06:12– Il a cédé au RN, c'était une demande du RN.
06:15– Le Rassemblement National, non mais je vous parle,
06:18quand même des personnes du Rassemblement National vous disent
06:21que c'est une énorme connerie, ils parlent que c'est une énorme connerie
06:24de sa part, pour lui, le concernant, puisqu'ils se disent,
06:26c'est une énorme connerie de sa part d'avoir fait ça,
06:28puisqu'il risque de perdre la main, et qu'il risque de rester trois ans
06:31à aller à la Foire du Trône ou à la fête à Neuneu,
06:33donc voilà, c'est vrai que c'est quand même incroyable.
06:35Après, il fait le pari que Renaissance soit majoritaire.
06:39– Je pense qu'il n'y croit pas.
06:40– Je pense qu'il n'y croit pas du tout, il n'y croit pas du tout.
06:43D'ailleurs, en parlant de Renaissance, moi je vais vous dire un truc sur Renaissance.
06:48– C'est impossible.
06:49– Renaissance, c'est quand même des sacrés, le bubus.
06:53On leur a demandé 15 fois à Valérie Hayet de venir ici.
06:56Valérie Hayet, elle a fait toutes les émissions,
06:58elle les a retrouvées à 14%, 15%, je ne sais plus comment elle a fait,
07:01c'est catastrophique, c'est une honte, c'est honteux.
07:04Ça veut dire que faire moins de la moitié de Jordan Bardella, c'est honteux.
07:09Il faut prendre ses affaires, il faut se cacher.
07:11Ça veut dire, il faut se cacher.
07:12– Elle avait les boules, ça c'est vu.
07:13– Oui, elle a vu les boules.
07:14– Elle a déjà disparu Valérie Hayet.
07:15– Les boules, c'est une chose.
07:16Vous savez, moi quand je perds un match, si je ne suis pas entraîné,
07:19je n'ai pas les boules, j'en tire les conséquences.
07:24Valérie Hayet, c'est catastrophique.
07:26On leur a dit 15 fois de venir ici.
07:27Oui, non, elle ne veut pas, elle ne veut pas.
07:30Là, ils ne nous envoient personne à Renaissance,
07:32ils vont encore faire la même connerie pour les législatives,
07:34donc ça va recontinuer.
07:35Je vais vous dire la vérité, ils sont hors sol,
07:38ils n'ont rien compris pour l'instant à ce qu'il se passe.
07:44Je ne comprends pas, ils n'ont pas eu.
07:46Les Français leur ont envoyé des milliers de signaux.
07:49Excusez-moi, je suis désolé.
07:51C'est comme quand à un moment, qu'est-ce que tu veux qu'on te dise,
07:54tu as plein de signaux, on te dit, attention, tu vas redoubler,
07:57deux fois tu vas redoubler, trois fois tu vas redoubler.
07:59A un moment, tu te dis, on me l'a dit 15 fois,
08:00à un moment, c'est vrai que si les notes sont catastrophiques,
08:02je vais redoubler.
08:03Eux, c'est un truc de fou.
08:05Les Français leur ont envoyé des milliers de signaux.
08:07Mais non, parce que vous savez quoi ?
08:08Ils sont persuadés qu'à un moment, les mecs, quoi qu'il arrive,
08:11les Français, non, non, à l'arrivée dans les urnes,
08:13non, non, finalement, on les aime bien quand même,
08:15on va voter Renaissance.
08:16Là, ils ont pris une énorme claque.
08:18Je vous le dis, voilà, ils ont pris une énorme claque.
08:20Et moi, je vais vous dire ça.
08:21Parce que ne croyez pas que je sois heureux ou pas heureux,
08:23moi, je n'en ai rien à foutre.
08:24Je vous le dis, je ne croyais pas que je sois heureux ou pas heureux.
08:27Moi, je vois juste une chose, c'est que les Français,
08:30ils en ont marre d'une seule chose.
08:32Cette élection et ces résultats des élections hier
08:36montrent une seule chose.
08:38Ils en ont marre des donneurs de leçons.
08:41C'est un truc de fou.
08:43Tout le monde leur a dit, il faut voter pour Renaissance,
08:45parce que c'est ce qu'ils leur disent depuis des années.
08:47Il faut voter pour Renaissance.
08:48Renaissance, c'est incroyable.
08:49On est les petits Mozart de la finance.
08:51Mozart de la finance, les mecs.
08:53– 3 000 milliards de dettes.
08:55– Les Mozart de l'économie, c'est plutôt,
08:57franchement, c'est 3 milliards de dettes.
08:59C'est les meilleurs mecs de l'économa, il fait mieux.
09:01Arrêtez un peu.
09:02J'ai vu encore hier Dupond-Moretti sur les plateaux.
09:04On va en parler tout à l'heure.
09:05Eric Dupond-Moretti, il est resté 5 ans à la justice, les mecs.
09:07Je le vois plus au restaurant qu'au ministère.
09:09Il ferait mieux de travailler au Guide Michelin.
09:11A chaque fois que je vais dans un restaurant, je le vois.
09:13Excusez-moi.
09:14A chaque fois que je vais dans un restaurant, je le vois.
09:16Les mecs, non mais sans rigoler.
09:17On l'a invité 100 fois sur le plateau, il fait la fine bouche.
09:19Non, parce que comme on invite le Rassemblement National,
09:21il ne veut pas venir.
09:22Hé, oh, Eric Dupond-Moretti, regarde.
09:2414-60-31-37.
09:26D'accord ?
09:27Ce n'est pas une pointure, 31-37.
09:28Ce n'est pas…
09:29Je te le dis.
09:30Non mais je te le dis.
09:31Donc voilà, je te le dis.
09:32Eric Dupond-Moretti, que je vois dans des soirées,
09:33la dernière fois, je l'ai vu un truc.
09:34Oui, truc.
09:35Eric Dupond-Moretti, écoute-moi bien.
09:37Travaille un petit peu.
09:38D'ailleurs, là, tu vas avoir un petit peu de temps.
09:39Tu vas pouvoir aller…
09:40Là, tu vas avoir le temps d'aller dans des restaurants.
09:43Ne t'inquiète pas.
09:44J'appelle le Guide Michelin.
09:45Ils vont peut-être te prendre.
09:46Donc là, moi, je vous dis, ils sont arrogants.
09:49Je suis désolé de vous le dire.
09:50Ils sont arrogants.
09:51Je suis désolé.
09:52Ils sont arrogants.
09:54Les Français n'aiment pas ça.
09:56Moi, je me rappelle…
09:57On va en parler.
09:58Ne t'inquiète pas.
09:59Tu vas pouvoir…
10:00Je me rappelle des Gilets jaunes.
10:01J'en parlais tout à l'heure des Gilets jaunes.
10:02Les Gilets jaunes, ils sont encore là, les mecs, les Gilets jaunes ?
10:05Les Gilets jaunes, ils demandaient quoi, les Gilets jaunes, au gouvernement ?
10:07Ils ne demandaient qu'une seule chose, les Gilets jaunes.
10:09Ils demandaient à ce qu'on les considère un peu.
10:11Qu'on les reçoive.
10:12Qu'on leur dise, les gars, oui, on sait que vous avez des difficultés.
10:15On va essayer.
10:16Les agriculteurs, ils demandent quoi, les agriculteurs ?
10:18Ils demandent de la considération.
10:20Les Français, ils demandent de la considération.
10:22Aujourd'hui, ils sont dans l'arrogance.
10:25Je suis désolé de vous dire ça.
10:26Et les Français, à un moment, une fois, ça passe.
10:29Deux fois, ça passe.
10:30T'as de la chance dans la vie.
10:32La chance, tu peux la provoquer.
10:34Mais la chance, à un moment, c'est fini.
10:37Je te le dis, je connais.
10:38Tu peux la provoquer une fois, deux fois.
10:40À un moment, tu te reprends, tu prends la porte dans la gueule.
10:42C'est sûr.
10:43Et là, les Français, ils ont trop joué avec les Français.
10:44À un moment, les Français, ils disent, les mecs, oh, vous avez berné une fois,
10:47deux fois, trois fois, quinze fois.
10:48C'est bon, là, oh.
10:49Et encore, ils étaient encore en train de dire, il y a une semaine,
10:52il faut voter renaissance et renaissance.
10:54Tu sais, à un moment, le message, il ne passe plus.
10:57Il n'y en a que deux.
10:59Je vous le dis, dont le message passe encore en gouvernement,
11:02c'est Rachida Dati et, bien sûr, Gérald Darmanin,
11:05qui est pour moi hors gouvernement, qui est pour moi un électron libre
11:08et qui a eu le meilleur discours hier soir.
11:11Je suis désolé, Gérald Darmanin, il a eu un discours incroyable hier soir.
11:14Et il a dit les choses.
11:16Et j'aime son honnêteté.
11:17Je suis désolé, je ne supporte plus l'arrogance,
11:20et l'arrogance même de Valéry Hayé,
11:22qui se permet de ne pas venir ici,
11:24et qui dit, non, je viens pas, je viens, je viens pas.
11:27Je vais vous raconter, moi, le coup de fil avec Valéry Hayé,
11:29avec son conseiller, qui est très sympa en plus,
11:32Loïc Signor, Loïc Signor.
11:34Très sympa, très gentil garçon.
11:36Je le vois avec mes équipes en train de parler,
11:38je suis, par hasard, au bureau.
11:42Donc je dis à Pierre-Henri, je dis, c'est qui, là ?
11:44Il me dit, c'est Loïc Signor pour l'avenue de Valéry Hayé.
11:46Je lui dis, passe devant.
11:47Je lui dis, ah oui, Loïc, ça va bien, très sympa.
11:50Je lui dis, il me dit, ouais, il faut vraiment que ce soit gagnant-gagnant
11:52pour Valéry Hayé.
11:55Gagnant-gagnant, déjà, je vais t'expliquer quelque chose.
11:57Déjà, Valéry Hayé, à Valéry Hayé, sur un plateau,
12:00j'ai rencontré, je ne la connais pas,
12:01mais c'est gagnant pour elle, perdant pour moi.
12:02Déjà, ça, c'est sûr.
12:04Je te le dis.
12:06Bien sûr, vous me connaissez.
12:08Je lui dis, c'est gagnant pour vous, perdant pour moi.
12:10Déjà, c'est clair.
12:11Donc je veux bien la prendre parce que je prends tout le monde
12:12et que j'ai envie de la connaître un peu,
12:14que mes téléspectateurs la connaissent.
12:15Après, il me dit, ouais, mais Valéry Hayé, si elle vient,
12:17si elle veut ça, elle veut deux personnes avec elle.
12:20Je t'explique, Valéry Hayé, ce n'est pas Marie Myriam.
12:24C'était le lendemain de l'Eurovision.
12:26C'est pour ça que j'avais Marie Myriam dans la tête.
12:28Je dis Valéry Hayé, ce n'est pas Marie Myriam.
12:30Je t'explique.
12:31Moi, je t'adore, Louis.
12:32Je l'aime beaucoup en plus.
12:33Mais Valéry Hayé, elle va venir.
12:35Elle va faire comme tout le monde,
12:36comme a fait Marion Maréchal,
12:37comme a fait François-Xavier Bellamy,
12:39comme a fait Jordan Bardella,
12:41comme a fait...
12:42– Jean Desfontaines.
12:43– Oui, exactement, qui viendra nous voir dans un instant,
12:45qui est excellent, Léon aussi.
12:46Ils sont tous venus.
12:47Ils étaient tous seuls.
12:49Mais non, elle veut venir,
12:50elle veut ça, elle veut ça,
12:51elle veut ça, elle veut ça.
12:52Non mais oh, ce n'est pas Maria Carey.
12:54Je t'explique.
12:55Donc finalement, elle n'est pas venue.
12:56Elle n'a fait que des mauvaises télés.
12:57Je suis désolé de vous dire ça.
12:58Alors que ça aurait pu être une bonne télé pour elle.
13:00Puisque tous les hommes politiques qui viennent dans cette émission
13:03me disent souvent que c'est leur meilleure télé.
13:05Je vous jure que c'est vrai.
13:06Et il y en a énormément qui me le disent.
13:07Voilà.
13:08Et elle aurait pu venir ici.
13:09Valéry Hayé, elle se retrouve là.
13:10Elle va être députée européenne.
13:11Je peux vous dire, ça va.
13:13Valéry Hayé, j'ai qu'une envie de dire un truc.
13:15Hayé, c'est fini.
13:19Hayé, c'est quand même un naufrage absolu.
13:22Excusez-moi.
13:23C'est quand même…
13:24On est en direct en salle des professeurs
13:26avec M. Rougemont et Mme Belair.
13:28Et sans déconner, tu ne comprends rien à ce qu'elle dit.
13:31C'est vraiment…
13:32C'est une catastrophe.
13:33C'est un naufrage absolu.
13:34Donc moi, je veux bien qu'ils fassent les arrogants.
13:36Je veux bien qu'ils fassent les malins.
13:37Moi, je vais vous dire.
13:38Quand on fait le malin…
13:39Quand je dis tout à l'heure,
13:42ils n'ont même pas intérêt à faire des plateaux.
13:45On va s'en mettre en national, en vrai.
13:47T'as 32%, qu'est-ce que tu veux faire ?
13:49Tu te balades, frère.
13:50T'arrives chez toi, tu manges des curly
13:53et tu regardes les autres se planter.
13:54Mais eux, quand t'as 14%,
13:57quand t'as 14%,
13:59tu vas chercher les gens.
14:01Ils sont dans l'élite.
14:03Excusez-moi de vous dire ça.
14:04Ils ne comprennent pas le peuple.
14:06Et ils ont pris une énorme claque hier.
14:09Et je suis désolé.
14:11Ça me fait de la peine.
14:12Ne croyez pas.
14:13Parce que là, ça va être quand même une séquence
14:15qui va être très compliquée pour les Français.
14:17Il y a énormément de choses à gérer.
14:18Vous vous rendez compte que là,
14:19on a une solution de l'Assemblée.
14:21Il y a les Jeux olympiques qui arrivent.
14:22On ne sait même pas.
14:23Imaginez, on va peut-être devoir changer de ministre de l'Intérieur
14:26alors que Gérald Darmanin a fait un travail exceptionnel
14:28sur la sécurité des Jeux olympiques.
14:30Tu es bien placé pour le savoir, Jacques.
14:32Gérald Darmanin a fait un travail exceptionnel.
14:34Vous vous rendez compte ?
14:35Moi, je vais vous dire.
14:36Les Jeux olympiques, sans Gérald Darmanin,
14:38je suis un petit.
14:39Je suis désolé de vous dire ça.
14:41Donc là, aujourd'hui, à un moment,
14:43l'arrogance, il faut faire très attention à ça.
14:46Et pour moi, ils ont été arrogants.
14:48Je vous le dis.
14:49Donc oui, vous, Gilles,
14:50vous pensez que c'est une très bonne solution.
14:51Oui, qu'il l'honore.
14:52C'était inéluctable.
14:53Mais je trouve que c'est bien.
14:54Au peuple, la parole.
14:55Et puis, on verra ce qui va se passer dans les urnes.
14:57Je trouve ça moral, civique, en tant que citoyen.
15:00Moi, je serais content d'aller voter pour les législatives
15:02et de donner mon opinion.
15:03C'est bien de rendre la parole au peuple.
15:05Bien sûr.
15:06C'est démocratique.
15:07Vous, Madame.
15:09Moi, je trouve que c'est un coup de maître.
15:11Parce que, de toute façon,
15:12ils n'ont rien à perdre,
15:13puisqu'ils ne pouvaient plus gouverner.
15:14Ils ont fait des 49-3.
15:16Ils n'avaient pas la majorité.
15:17Et en mettant peut-être le RN au gouvernement,
15:20il lui sape la route pour 2025.
15:23Alors, je vais te dire.
15:24Alors, moi, je vais te dire un truc qu'on dit en télé.
15:26Et ça, tu veux que je te dise ça pour moi ?
15:27C'est une énorme erreur.
15:28J'ai vu Jean-Michel Apathy, là.
15:31Quel scandale ?
15:32Il disait, on va en parler tout à l'heure.
15:35Il a injurié et insulté quelqu'un.
15:37On peut porter plein de coups.
15:38Vous voulez qu'on le voit ?
15:39Jean-Michel Apathy.
15:40Maintenant, il injure tout le monde.
15:42Depuis qu'il a illustré des glaouis,
15:43je ne sais pas ce qu'il a.
15:44Peut-être des glaouis magiques,
15:46ça l'a désinhibé, lui.
15:49Il va avoir un procès pour injure.
15:51Vous vous rendez compte comment il insulte
15:53Jordan Bardella et le RN ?
15:55Ils sont bêtes.
15:56Qu'est-ce qu'il a dit ?
15:57Ils sont bêtes comme leurs pieds.
15:59Vous vous rendez compte ?
16:00Lui, il fait partie de l'arrogance
16:02dont ne veulent plus les Français.
16:03Je vous le dis.
16:04Jean-Michel Apathy.
16:05Je vais lui dire un truc à Jean-Michel Apathy.
16:07Je pense qu'il a fait une très belle carrière,
16:13mais je pense qu'il a encore beaucoup à apprendre.
16:16Moi, je dis souvent en télé,
16:19celui qui a raison, c'est celui qui a l'antenne.
16:22Là, quand j'entends des gens dire
16:25que c'est un piège,
16:27parce que Jordan Bardella va être Premier ministre,
16:29la France va être paralysée
16:31parce que forcément il n'aura pas la majorité
16:33à l'Assemblée nationale
16:35et que ça va être paralysé, etc.
16:37Mais je vais vous dire, ça pour moi,
16:39c'est vraiment le level 1 de la politique.
16:45Ça veut dire qu'ils n'y comprennent rien.
16:47Sachez-le.
16:48Si Jordan Bardella ne peut rien faire pendant 3 ans,
16:50qu'est-ce qu'il va dire ?
16:51Il va dire j'étais bloqué.
16:52Les mecs au présidentiel, au contraire.
16:54Donnez-nous la majorité absolue
16:56pour qu'on puisse faire ce qu'on a prévu.
16:57Deux, ne croyez pas.
16:59Il y a plein de mesures où les LR,
17:02même la France insoumise,
17:04est d'accord avec le Rassemblement national.
17:06Je vous le dis.
17:07Là, voter avec le RN ?
17:08Ils en sont capables.
17:09Mais ça peut durer moins de 3 ans.
17:11Il peut y avoir des motions de censure
17:12contre le gouvernement de Bardella.
17:14Donc ça peut durer,
17:15et il peut redissoudre dans un an.
17:17Là, on aura une nouvelle Assemblée,
17:18celle qu'on va avoir au mois de juillet,
17:20le 7 juillet prochain.
17:21On l'aura pour minimum un an.
17:22Mais dans un an,
17:24si la crise politique est renforcée,
17:26rien n'empêche Emmanuel Macron
17:27de dissoudre à nouveau.
17:29Qu'en pensez-vous de ce qu'a dit ?
17:31Je n'y croyais pas.
17:32Hier, j'ai eu l'information vers 19h.
17:35Pourquoi personne ne l'a sorti ?
17:37Parce que personne n'y croyait.
17:40Même le RN n'y croyait pas.
17:43J'ai échangé avec l'entourage de Jordan Bardella.
17:45Il m'a dit qu'il ne va pas faire ça.
17:47La majorité n'y croyait pas.
17:49Gabriel Attal s'y met son pupitre
17:51dans la cour de Matignon.
17:52Même lui ne sait pas et n'y croit pas.
17:54Alors que c'était une petite cellule
17:56autour d'Emmanuel Macron
17:57qui préparait ce scénario
17:59depuis quelques jours.
18:00Mais honnêtement, j'y croyais pas.
18:02Parce que je me disais,
18:03il a trop à perdre.
18:04Il a une centaine de députés Renaissance
18:06qui vont vraisemblablement quitter l'Assemblée.
18:08Après, il y a peut-être une bonne nouvelle,
18:10c'est qu'on va se débarrasser de Louis Boyard
18:11et de Saint-Aul.
18:13Ce n'est pas impossible.
18:15Justement, il va falloir suivre ça
18:18avec insistance.
18:20Et je vais suivre ça de très près.
18:23Comme toutes les certitudes peuvent être balayées.
18:25La ville de Saint-Georges, en Val-de-Marne.
18:27Ce matin, je me disais, c'est impossible
18:29qu'il y ait des tractations
18:30entre le PS et la France insoumise.
18:32Hier, il y a eu un rassemblement
18:33de Place de la République
18:34avec les militants et les filles.
18:35Ils ont insulté Raphaël Glucksmann
18:36pendant toute la soirée.
18:37Olivier Faure, à l'heure où je vous parle,
18:39il est déjà en train de parler
18:40à la France insoumise.
18:41Toutes les certitudes sont en train d'être balayées.
18:44Pour vous dire les girouettes que c'est.
18:46Ça prouve un truc, ça prouve les girouettes.
18:48Les gars, n'oubliez pas un truc
18:50et je le dis aux téléspectateurs.
18:52Ils ne pensent qu'à une seule chose.
18:53Leur siège.
18:54Leur siège et leur roseille à la fin du mois.
18:56Exactement.
18:57Ils se disent, les mecs,
18:58moi je dois aller acheter des kindi,
19:01des chaussettes et des conneries.
19:03Je peux vous dire,
19:04ils ne pensent qu'à une seule chose.
19:05Ils n'en ont rien à foutre.
19:06Demain, s'ils doivent s'allier
19:07avec n'importe qui,
19:08ils le font pour garder leur siège.
19:09Mais c'est des girouettes totales.
19:11C'est la politique.
19:12C'est pour ça que je déteste la politique.
19:14Alors, qu'est-ce que vous...
19:16Moi, je vais vous dire, franchement,
19:17j'étais très...
19:18Non, bien sûr que non.
19:19Il y avait un tout petit noyau.
19:20Il y avait Alexis Kohler, forcément.
19:22Le président.
19:23Il y avait Bruno Roger Petit.
19:24Ils étaient 4, 5, 6.
19:26Évidemment, la défaite ou la grosse gifle
19:28était archi prévue.
19:29Évidemment.
19:30Et ce n'est pas une réaction
19:31genre tout de suite après,
19:32le mec énervé, il dissout.
19:34C'était largement prévu et calculé.
19:36Maintenant, moi, première action,
19:38j'étais vraiment abasourdi.
19:40Vraiment.
19:41Alors là, j'étais...
19:42Grosse surprise.
19:43C'est de la folie.
19:44Et après, en réfléchissant,
19:45je me dis, finalement,
19:46il écoute la voix du peuple.
19:50Arrêtez de rêver.
19:51Excusez-moi, j'adore.
19:52Je vous adore, Bernard Montiel.
19:54Mais j'adore.
19:55J'adore.
19:56Mais j'adore.
19:57Vous savez quoi ?
19:58Vous savez ce que j'aime ?
19:59Vous savez ce que j'aime, Bernard Montiel ?
20:00Ma naïveté.
20:01Mais votre naïveté, Bernard Montiel.
20:02Vous croyez quoi ?
20:03L'amnésie.
20:04Mais c'est un président
20:05qui s'est toujours écouté lui-même
20:06et là, pour une fois,
20:07tu dis qu'il écoute le peuple.
20:08Arrêtez.
20:09C'est vous qui dites ça.
20:10Mais Bernard Montiel, excuse-moi.
20:12Personnel, excusez-moi.
20:14Excusez-moi.
20:15Je peux penser ça et rien dire.
20:16Non mais je vais t'en penser le contraire.
20:18Ça ne vous arrange pas.
20:19C'est le politique qui pense aux autres.
20:20Toi, tu crois vraiment ça ?
20:21Non mais il faut arrêter.
20:22C'est de l'hypocrisie totale.
20:23C'est le droit de le croire.
20:24C'est le droit de le croire.
20:25Il a le droit de le croire.
20:26C'est incroyable.
20:27Il a sacrifié tout le monde.
20:28Non, Emmanuel Macron,
20:29pour quelque part se sauver lui-même
20:30et ménager son avenir politique.
20:31Son premier ministre
20:32qui était l'avenir de son camp carbonisé.
20:33Il n'existe plus.
20:34On n'en parle plus.
20:35Hier, Gabriel Attal,
20:36on ne prononçait même pas
20:37son nom sur les plateaux.
20:38Il est sorti de l'équation.
20:39C'est Voldemort, le pauvre.
20:40Ses centaines de députés sacrifiés.
20:41Elle est probablement
20:42une centaine de députés en essence
20:43qui ne reviendra pas à l'Assemblée
20:44et l'ensemble de son gouvernement
20:45qui peut sans doute préparer
20:46ses cartons pour le 7 juillet prochain.
20:47Donc, c'est quand même un choix
20:48qui a des conséquences énormes
20:49pour son clan
20:50et quelque part,
20:51il leur avait dit en Conseil des ministres
20:52après le 49.3
20:53sur les retraites,
20:54moins mal,
20:55qu'il n'y avait pas de retraite
20:56pour le 7 juillet prochain.
20:57Donc, c'est quand même un choix
20:59qui a des conséquences énormes
21:00pour son clan
21:01et quelque part,
21:02il leur avait dit
21:03en Conseil des ministres
21:04après le 49.3
21:05sur les retraites,
21:06moins mon siège,
21:07il est là pour 5 ans.
21:08Le vôtre,
21:09il peut sauter à tout instant.
21:10Et c'est ça qui s'est passé hier.
21:11Rire Gauthier en fait.
21:12Oui, évidemment,
21:13il est machiavélique.
21:14Oui, évidemment,
21:15il y a un côté
21:16après moi, le chaos.
21:17Mais là,
21:18il prend sa sa gueule,
21:19il a raison.
21:20Moi, je n'ai pas voté
21:21pour le Rassemblement national.
21:22Mais moi, je trouve qu'hier,
21:23il a eu une décision
21:24qui était juste.
21:25Qu'est-ce qu'il aurait dû faire ?
21:28Faire une dissolution, quoi.
21:29Après les JO en septembre
21:30et tout ça,
21:31les gens n'auraient pas compris.
21:32En fait, un remaniement encore
21:33avec on prend à droite,
21:34on prend à gauche,
21:35ça n'aurait pas suffi.
21:36Géraldine.
21:37C'est tellement
21:38un fiasco intersénal.
21:39Géraldine,
21:40Géraldine, Géraldine,
21:41je vais te dire la vérité.
21:42Mais dites-moi.
21:43Il faut arrêter,
21:44les gars, s'il vous plaît.
21:45J'aimerais bien
21:46qu'on soit
21:47un petit peu sérieux
21:48une seconde.
21:49Emmanuel Macron,
21:50il a toujours dit
21:51ce sont des élections européennes.
21:52Mais oui.
21:53Les mecs,
21:54il y a encore une semaine,
21:56Vous ne croyez pas du tout.
21:57Ça n'est aucun écran de fumée.

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