TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Category
📺
TVTranscription
00:00 On comprend mieux maintenant pourquoi la guerre est totale dans la fratrie, parce que ça date de plusieurs mois.
00:05 Et on comprend mieux aussi ce que nous révélions hier, c'est-à-dire que le procureur de Montargis a mandaté un médecin pour faire une expertise d'Alain Delon.
00:13 Enfin, on saura dans quel état il est et s'il faut qu'il reprenne son traitement.
00:17 Donc, s'il faut qu'il aille en Suisse, ce que son médecin depuis 15 ans et toute l'équipe médicale à Genève veulent absolument.
00:23 Alors qu'Anoushka reproche aux frères de faire traiter Alain Delon par un naturopathe, une naturopathe.
00:29 Voilà, et d'où les...
00:31 - Là, ça donne plutôt raison à Anoushka de se...
00:32 - Absolument, c'est-à-dire qu'il a besoin de ce traitement visiblement, quoi.
00:36 On peut pas lui donner des jus de fruits, comme le préconise Anthony. Ça ne va pas du tout.
00:40 - Mais c'est vrai que... - Bah oui. Faut le traitement absolument.
00:43 - C'est aussi toute la question de l'acharnement thérapeutique.
00:46 Est-ce qu'il faut absolument maintenir quelqu'un en vie quand tu vois qu'il est au seuil de sa mort ?
00:50 - Sa fille, c'est normal qu'elle veuille le maintenir en vie, bien sûr.
00:53 - Mais ça ne peut que lui donner raison.
00:55 - Et lui le veut aussi. Le signalement que nous avons révélé, c'est l'avocat d'Alain Delon qui avait donné son consentement.
01:02 - Exactement. - L'avocat, j'ai vérifié.
01:03 À chaque fois, ils obtiennent... Non, non, mais ils obtiennent le consentement.
01:06 C'est lui qui veut aussi continuer ce traitement.
01:09 - Bien sûr. Donc c'est... - Voilà.
01:11 - De quoi agir ? Là, ces éléments, ils sont quand même...
01:14 - Pour moi, l'ensemble des éléments récents sont à charge contre les 2 frères. Voilà.
01:19 Je pense que l'expertise médicale va prouver qu'il faut que le protocole qui avait été élaboré en Suisse
01:25 et que suit Alain Delon pour une pathologie très lourde, très très lourde, il a besoin de ces soins. Voilà.
01:30 C'est pas à base de jus de fruits qu'on soigne Alain Delon aujourd'hui. Voilà.
01:33 - Il y a Brigitte Bardot qui a réagi. Alors Brigitte Bardot, on va rappeler, c'est une grande actrice aussi.
01:38 - Oui, grande actrice. - Elle connaît bien Alain Delon.
01:40 - Alors ils sont amis. Ils ont toujours nié toute relation autre qu'amicale, sentimentale ou amoureuse.
01:45 - Ce que j'ai fait avec Daniel Moreau également. - Absolument.
01:48 - Ils se sont rencontrés en 1958, donc ils se connaissent de longue date.
01:51 Ils sont un peu moins proches puisque Alain Delon, depuis 2-3 ans, ne répond plus à Brigitte Bardot quand elle lui envoie des messages.
01:57 Mais leur amitié est restée telle qu'elle... - Elle a dit quoi ?
02:00 - Alors elle est extrêmement remontée. Elle dit "c'est lamentable de médiocrité de salir l'image d'Alain". Voilà.
02:07 Elle, elle veut qu'Alain Delon reste l'icône telle qu'il a été, un peu comme elle, qui s'est retranchée dans son splendide isolement à Saint-Tropez.
02:16 - Oui, voilà, absolument. - Enfin, quand on pouvait encore le...
02:18 - Il disait "je n'ai pas envie qu'on me voit à partir du moment où je serai dégradée, je me retirerai à Douchy".
02:23 D'ailleurs, il disait qu'il voulait finir ses jours à Douchy. "Et je me retirerai à Douchy".
02:27 - Il a dit "je me retirerai". - "Je me retirerai". Pour qu'on garde l'image de moi...
02:30 - Il a l'accent du fil de Delon. "Je me retirerai". Non mais ça, elle nous a fait un Alain Delon. "Je me retirerai".
02:35 - Donc du coup, ses fils ne respectent pas cette envie. - Non, c'est les fils qui respectent. C'est sa photo.
02:39 - C'est ses filles qui ne respectent pas, puisque c'est eux qui ont voulu mettre en pâture cette histoire avec l'article de Paris Match.
02:46 C'est ça, l'élément déclencheur. C'est l'article de Paris Match. Donc en fait, ils ne respectent pas ce que veulent leur faire.
02:52 - Eux disent que c'est Anoushka qui ne respecte pas les volontés de son père, qui lui souhaite rester à Douchy.
02:57 Et elle, elle veut l'emmener ailleurs que la capitale. - Ça, j'ai bien compris.
02:59 Mais elle, elle ne fait que répondre à, finalement, la première pierre de toute cette histoire. C'est l'article de Paris Match.
03:07 - Qu'est-ce qui se passe, Yorène ? - Non, non, non. Je trouvais que c'était très intéressant, ce qu'y disait Jean-Michel Maire.
03:11 Parce qu'en fait, cette histoire, elle nous passionne, parce qu'on n'est pas concernés par les millions d'Alain Delon.
03:14 En fait, elle nous renvoie tous à ce qu'on fait dans les fins de vie de nos parents, de nos grands-parents, de nos aînés, de la dépendance, de décisions finales.
03:21 Est-ce que ces décisions-là, il faut les prendre en amont quand on est en forme et quand on est encore lucide, plutôt que quand on est grabataire dans un nez,
03:27 quand on n'a pas toute sa tête et tout son discernement ? Parce que finalement, peut-être que lui, il ne sait même plus ce qu'il veut.
03:31 Et on ne sait pas. Il ne s'agit pas de parler de lui. Mais en fait, je trouve qu'on est tous concernés par ça. Un effet miroir.
03:36 - Elle a raison. Même s'il y a 5 000 euros, 10 000 euros en jeu, une maison... - Il y a des familles qui se déchirent.
03:41 - Ça se déchire comme les Delon. Alors évidemment, là, on parle de 300 millions. - Mais ça, c'est peu importe la limite.
03:45 - Mais le parcours de fin de vie, c'est vrai qu'il faut se poser des questions, parce que ça fout la merde dans toutes les familles.
03:50 Dès qu'il y a un petit peu d'argent, c'est terminé. Ça fout un bordel pas possible.
03:52 - T'as vu comme ça fout le fichoir. - Non, mais c'est vrai.
03:57 - Je pense que sœur Catherine est contente de vivre en marge quand elle entend ça.
04:00 - Quand vous voyez tout ça, sœur Catherine, franchement, vous dites quoi ? Vous êtes bien, vous êtes tranquille.
04:07 Vous êtes au courant de tout ce dont on a parlé ou pas du tout ?
04:10 - Bon, j'ai pas trop suivi. J'avoue que j'ai pas trop suivi. - Pas du tout encore.
04:13 - Je suis plus ce qui se passe dans les cités. Mais ça me parle beaucoup, ce que vous dites, ce que vous venez de dire, en fait.
04:19 Et en effet, pourquoi la presse a fait voler en éclat un truc, quelque chose qui est interne,
04:26 et en même temps, c'est des décisions qui sont fondamentales de vie, en fait.
04:29 Là, on parle de questions de vie, de personnes. Et je pense que cette décision, c'est à la personne,
04:36 de son intériorité, de le chercher. C'est compliqué. C'est des questions qui sont hyper compliquées.
04:42 Et des familles qui se déchirent, on en a partout, partout, partout, dans tous les milieux sociaux et dans tous les...
04:47 - Et désolé, Clara, mais elle vit pas en marge. Elle vit en Corse. - Non, je vis pas en Corse.
04:51 - T'as pas compris l'émission. C'est l'émission qui est en Corse. C'est pas possible.
04:55 - L'émission est en Corse. - J'ai jamais vu un livre pour vous.
04:59 - Moi, j'ai trouvé ça pas mal. - Ne m'écris plus, hein.
05:02 - Excuse. J'ai pas d'autres mots. - Non, mais ne m'écris plus.
05:05 - Enfin, je vous prie de m'excuser. - Elle dit que sa vie était en banlieue parisienne.
05:08 - Oui, oui, oui. J'ai compris. Je l'ai répondu. Merci.
05:11 (Rires)
05:13 [Musique]