• il y a 8 mois
Avec Olivier Bourdelas - Fondateur d’Inocap Gestion

Retrouvez Osez Investir tous les dimanches de 9h45 à 10h avec Thomas Binet !

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##OSEZ_INVESTIR-2024-02-18##

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Transcription
00:00 Sud Radio, oser investir, Thomas Binet.
00:04 Et on a retrouvé Thomas Binet, bonjour à vous Thomas.
00:06 Rebonjour, je suis PoliSous, salut tous les quart d'heure, c'est ça sur Sud Radio.
00:10 On investit aujourd'hui, on place notre argent, on le place dans l'art, c'est ça ?
00:14 On va placer dans l'art tout à l'heure avec Olivier Bourdelas, fondateur d'Innocap Gestion.
00:18 On va parler effectivement investissement, mais juste avant on va quand même parler des différentes aides
00:22 obtenables dans la rénovation énergétique d'un logement.
00:24 Et on terminera avec notre coin de l'expert, on va parler des solutions de défiscalisation à envisager en 2024.
00:30 Allez, tout de suite, c'est parti.
00:31 Au cœur des quartiers pour mieux vous conseiller, le réseau Century 21 et ses 960 agences immobilières vous présentent.
00:39 Sud Radio, oser investir, le Conseil de la semaine.
00:44 Le Conseil de la semaine qui porte Thomas sur la rénovation énergétique d'un logement.
00:49 C'est devenu un véritable sujet pour les propriétaires évidemment.
00:52 Est-ce que vous pouvez nous rappeler d'abord les règles du fameux et mal connu diagnostic de performance énergétique ?
00:59 Appelé autrement DPE, pour un acronyme bien connu de tous.
01:02 Il s'agit de classer les logements avec une étiquette énergétique allant de A à G.
01:07 Cette dernière caractérisant le statut le plus énergivore.
01:10 Alors on retient donc la consommation d'énergie et son impact en termes d'émissions de gaz à effet de serre.
01:15 La réalisation d'un DPE est obligatoire dans le cadre d'une vente ou lors de la signature d'un contrat de location.
01:20 Le calendrier est assez tendu car les logements classés G seront interdits à location au 1er janvier 2025, F en 2028 et E en 2034.
01:28 Même si le gouvernement dernièrement a souhaité assouplir pour les logements de moins de 40 m², actuellement notés F ou G.
01:34 Oui, ça ressemble de plus en plus au principe des vignettes critères sur les voitures.
01:37 Alors Thomas, au-delà de tout ce que vous venez de dire, comment on peut faire pour financer la démarche de la rénovation ?
01:43 Alors il y a plusieurs dispositifs de financement.
01:45 D'abord ma prime Rénov' qui permet de réaliser les travaux de rénovation thermique.
01:48 Par exemple changement de porte, de fenêtre ainsi que les chauffages.
01:51 Les co-prêts à taux zéro sont concernés par les propriétaires de résidences principales.
01:56 C'est accessible sans conditions de ressources et le montant maximum est de 30 000 euros pour un ensemble de travaux
02:01 et de 50 000 euros pour les travaux de performance énergétique.
02:04 Et le dernier, les aides proposées par les fournisseurs d'énergie qu'on ne cite pas souvent.
02:07 Pourtant ils peuvent vous proposer des aides à la rénovation ainsi que des conseils diagnostiques prêts et primes.
02:13 Ces aides sont cumulables avec les co-prêts à taux zéro et ma prime Rénov'.
02:16 Alors est-ce que ces aides aussi sont faciles à obtenir ?
02:18 Sincèrement non. Beaucoup de papiers à remplir et ces aides sont soumises à de multiples conditions liées au statut du demandeur.
02:24 Mais la grande nouveauté qui me permet de vous en parler ce matin, ça tient à la création d'un guichet unique depuis le 1er janvier 2024
02:30 à travers l'ANA, l'Agence Nationale de l'Habitat, avec ses 2400 conseillers à travers ses 550 espaces conseils répartis en France et baptisés France Rénov'.
02:39 Le gouvernement vise 200 000 rénovations par an dès cette année.
02:42 C'est pas mal quand même, c'est un bel objectif.
02:44 Bon mais merci beaucoup Thomas Binet. Tout de suite avec vous on va parler d'art.
02:47 Attention Thomas, les derniers qui ont parlé d'art et d'environnement dans la même phrase, ils ont versé de la soupe sur des tableaux.
02:52 On va essayer d'être un petit peu plus sérieux tout de suite en accueillant votre invité de la semaine, c'est Olivier Bourdelas.
02:57 Bonjour à vous, soyez le bienvenu sur Sud Radio, Olivier Bourdelas.
03:01 Vous êtes le fondateur d'Innocapgestion, c'est une société de gestion de portefeuille entrepreneuriale
03:08 qui vient de lancer le premier fonds dédié au marché de l'art en France dans un cadre régulier.
03:14 On va expliquer tout de suite ce que c'est avec Thomas Binet.
03:17 On va vous expliquer ça bien évidemment, Olivier Bourdelas, bonjour à vous.
03:20 Bonjour à nouveau.
03:21 Mais justement, avant de partir là-dessus, on va quand même regarder le marché de l'art.
03:24 Comment se porte-t-il actuellement en 2024 ?
03:27 Il est calme, il est calme. Après une période assez euphorique post-Covid, le marché est en train de corriger doucement.
03:37 On ne parle pas de crise, mais le marché redevient plutôt un marché d'acheteurs.
03:41 Donc c'est plutôt très favorable pour notre initiative.
03:44 J'ai relevé, parce que ce chiffre-là, je l'ai trouvé très intéressant, c'est pour ça que je voulais le livrer aussi à nos auditeurs.
03:49 En 15 ans, il y a eu plus de 10 000 musées et fondations qui ont été créés à travers le monde.
03:53 C'est impressionnant.
03:54 Tout à fait. Toutes les grandes réussites professionnelles, tous les grands groupes français, étrangers, internationaux.
04:01 Tout le monde souhaite avoir sa fondation.
04:04 Le Moyen-Orient a beaucoup contribué avec la création d'innombrables musées.
04:07 Et en France, on le voit sur les 15 dernières années.
04:11 Excusez-moi, je bafouille, c'est le début de notre échange.
04:14 On a vu la création de la Fondation Vuitton, la Bourse du Commerce, la Fondation Carmignac.
04:18 Donc je pense que la France ne déroge pas du tout à la règle.
04:21 Et on est dans une période très euphorique en termes de création et de musée et de fondation et d'institution.
04:27 Alors vous venez effectivement, on a commencé à le dire, de lancer le premier fonds dédié à l'art en France.
04:32 Quelle a été l'idée de départ qui a initié cette création ?
04:35 C'est simple, une passion historique.
04:38 Vous êtes collectionneur ?
04:40 Oui, je suis collectionneur depuis une vingtaine d'années.
04:43 Ma femme est photographe, plutôt talentueuse également.
04:46 Mon entreprise a attrapé également le virus un peu grâce à moi, puisqu'on a créé une collection chez Innocap Gestion
04:53 avec un programme de soutien à la jeune scène créatrice française, avec l'acquisition d'une toile, d'une oeuvre par trimestre.
05:00 Nous sommes mécènes de plusieurs institutions.
05:03 J'ai un certain nombre de mandats dans des fondations et dans des musées français.
05:07 Et pendant la période du Covid, où on a tous eu beaucoup de temps pour réfléchir et se projeter,
05:11 j'ai trouvé que ça faisait sens de créer un lien, un pont entre ma passion, qui occupe une grosse partie de ma vie,
05:19 et mon activité professionnelle.
05:21 On boute l'une boule.
05:23 Oui, en quelque sorte, mais ça fait un peu vieux grognard.
05:27 C'est vrai que j'ai plus de 60 ans, il me reste encore quelques années.
05:30 J'ai envie de déployer ce projet et cette stratégie sur les dix prochaines années de ma vie.
05:35 Alors justement, comment fonctionne ce fonds ?
05:38 Concrètement, c'est la question de Jean-Marie au début de notre entretien.
05:41 Comment ça fonctionne ?
05:42 Très simplement, parce que justement, on a eu cette capacité à rendre quelque chose qu'on pourrait qualifier d'un peu complexe,
05:48 d'inaccessible, qui peut même faire parfois peur dans certains cas, en quelque chose de très, très simple.
05:54 C'est un fonds qui a reçu la régulation de l'autorité des marchés financiers,
05:59 et dont la caractéristique est relativement simple.
06:02 C'est une innovation majeure, mais elle est double,
06:05 puisque c'est un fonds qui va comporter à la fois des valeurs cotées internationales,
06:10 réalisant tout ou partie de leur chiffre d'affaires avec les métiers de l'art,
06:15 et pour la majeure partie, c'est-à-dire plus de 60% de son actif, des œuvres d'art tangibles.
06:21 Alors vous cherchez à lever 20 millions d'euros en 2024, c'est ça ?
06:25 Non, je vais être très honnête, parce qu'on peut se parler franchement ce matin.
06:29 20 millions d'euros, ce serait un petit peu le break-even pour nous.
06:33 Mais on ne s'interdit pas de faire un petit peu plus, voire même beaucoup plus,
06:36 ce qui serait assez confortable pour l'équipe, et ce qui sonnerait, je dirais, le toxin, entre guillemets, de la réussite.
06:43 Alors vous avez commencé un tour de France des villes, vous avez présenté votre projet.
06:47 On commence jeudi prochain à Colmar.
06:49 Et vous allez présenter ce projet, vous allez présenter ça à des investisseurs.
06:53 Ils vont très probablement, pour certains tout au moins, accompagner votre démarche.
06:57 On l'espère. Rien n'est gagné.
07:00 Cette somme d'argent que vous allez collecter, quel que soit le montant, va permettre d'acquérir des œuvres.
07:05 Là, je voudrais qu'on s'intéresse à ça justement un instant.
07:07 Quel type d'œuvres ? Quels seront les créateurs que vous allez shortlister et retenir ?
07:12 On va voir quoi dans cette collection ?
07:14 C'est une très bonne question. Elle est essentielle, puisque ça va être plus de 60% de l'actif du fonds d'investissement.
07:21 Donc en fait, on ne va pas sortir des sentiers battus.
07:23 On va faire des choses relativement simples et maîtrisées,
07:25 puisque l'objectif pour nous est de maîtriser le risque au maximum pour nos souscripteurs.
07:30 Donc on va travailler sur la liste des 100-150 premiers artistes contemporains mondiaux.
07:36 Donc on travaille sur les listes d'ArtPrice.
07:38 J'en profite pour saluer mon ami Thierry Herrmann, le fondateur d'ArtPrice,
07:42 qui nous a beaucoup aidé dans cette démarche tout au long de ces trois ans de négociations avec l'autorité des marchés financiers.
07:48 Et donc on va acheter essentiellement cette liste d'artistes.
07:53 Majoritairement, le médium retenu sera la peinture, puisque c'est le marché directeur.
07:58 Aujourd'hui, il faut savoir que 75% des transactions dans le monde de l'art contemporain sont effectuées sur des peintures.
08:05 La majorité d'entre elles auront été réalisées par des artistes américains, parce que là aussi, le marché directeur est aux États-Unis.
08:14 Une grosse majorité d'entre eux seront décédés.
08:19 Parce que la cote, on le sait, c'est une fois que l'artiste est décédé.
08:23 C'est souvent comme ça. Ce n'est pas toujours comme ça, mais c'est souvent comme ça.
08:26 Et dans une fourchette de prix comprise entre 300 et 500 000 euros, parce que là aussi, on parle de gestion du risque.
08:33 Donc quand on parle de gestion du risque, on parle de maîtrise de la liquidité et ce segment du marché qui est le plus liquide.
08:39 C'est celui sur lequel les transactions sont les plus importantes.
08:43 Pour être complet et précis, il faut quand même préciser, parce que ça ne s'adresse pas à tout le monde malgré tout, ce type d'investissement.
08:49 Ticket d'entrée, c'est 100 000 euros.
08:51 Alors ça ne s'adresse pas à tout le monde. Vous faites bien de le remarquer.
08:54 100 000 euros, c'est une somme, mais ça s'adresse quand même déjà à un nombre beaucoup plus large que ce qui pouvait avoir lieu par le passé,
09:01 puisque l'investissement dans l'art à haut niveau est quand même réservé aux grandes fortunes, aux gens qui ont énormément de patrimoine.
09:07 Donc nous, on a la prétention de venir quand même démocratiser le marché.
09:12 Est-ce qu'on peut investir, je vais sortir un peu de son débattu et de votre fonds, mais est-ce qu'on peut investir dans l'art nettement moins ?
09:18 Parce que nos auditeurs, ils n'ont pas tous 100 000 euros à mettre sur la table.
09:21 Bien sûr, bien sûr.
09:22 Vous feriez quoi, vous, justement ?
09:23 Justement, moi, je suis le bel exemple, puisque quand j'ai commencé à collectionner il y a 20 ans,
09:28 avant d'avoir agrégé cette collection de pas loin de 300 œuvres, j'ai commencé à acheter des tableaux à 3 000, 5 000 euros de jeunes artistes.
09:36 Je me suis émancipé. J'ai eu la chance d'avoir un de mes amis qui m'a aidé à faire mon parcours initiatique.
09:42 Et puis aujourd'hui, j'ai une totale autonomie et on fait des acquisitions à des montants beaucoup plus élevés.
09:47 Et nous sommes devenus de véritables collectionneurs avec mon épouse.
09:51 Mais on peut collectionner à tout niveau. Voilà, c'est mieux de se faire aider pour éviter les erreurs.
09:57 Et de se faire accompagner, absolument.
09:59 Oui, c'est essentiel par des spécialistes en art, des art advisors.
10:05 Voilà, donc c'est le conseil et la recommandation que je ferais.
10:07 Mais c'est pareil dans tous les domaines du patrimoine.
10:10 Merci, Olivier Bourdolas. Et puis bonne chance dans ce Tour de France.
10:13 Merci, on va en avoir besoin.
10:15 Bon Tour de France. Je rappelle que vous êtes le fondateur d'Innocap Gestion.
10:18 Tout de suite, on explique quelque chose avec Thomas.
10:21 Intergestion Rennes, spécialiste de l'épargne en SCPI depuis plus de 30 ans.
10:25 Présente Sud Radio. Oser investir. Le coin de l'expert.
10:31 Notre expert du jour, c'est vous, Thomas Binet.
10:33 Et vous allez nous expliquer pourquoi c'est si important pour les Français
10:37 de chercher des solutions pour payer moins d'impôts sur le revenu.
10:40 Oui, Jean-Marie, parce qu'on vit dans un pays où la pression fiscale est assez élevée.
10:44 Les Français cherchent donc naturellement des moyens de réduire cette charge fiscale
10:47 pour optimiser leur situation financière. Chaque cas a forcément sa solution.
10:51 Alors, c'est quoi les principales options ?
10:53 En 2024, il existe plusieurs moyens de défiscaliser.
10:56 On peut citer l'investissement dans l'immobilier locatif avec des dispositifs
10:59 comme le Pinel et le Denormandie, l'investissement dans les PME
11:03 avec les fonds professionnels de capital investissement appelés autrement FCPI,
11:07 ou encore les avantages fiscaux dans les DomTom avec le Girardin industriel,
11:11 dans l'industrie du cinéma avec les Sofica, dans l'épargne retraite par le PER,
11:16 dans l'épargne par l'assurance vie, le PER. Il y a beaucoup d'autres sujets,
11:19 mais c'est déjà les principaux.
11:20 Et comment tout ça fonctionne ?
11:21 Ça fonctionne simplement, la défiscalisation va permettre de prendre différentes formes.
11:25 Il peut s'agir de réduire les revenus imposables en investissant dans des produits d'épargne
11:29 comme l'assurance vie ou le PEA, ou encore de diminuer le revenu global imposable
11:33 en déduisant les sommes investies ou en réduisant l'impôt grâce à l'investissement dans les Sofica,
11:38 sociétés de financement de l'industrie cinématographique et de l'audiovisuel,
11:41 le Girardin industriel et bien d'autres évidemment encore.
11:45 Effectivement, alors toutes les options sont vraiment rentables ou pas ?
11:48 C'est une question importante parce que malgré les économies d'impôt potentiel,
11:51 toutes les solutions de défiscalisation ne sont pas forcément rentables.
11:54 Il est essentiel d'évaluer chaque option en fonction de ses propres besoins et objectifs financiers.
12:00 Il faut regarder sa situation.
12:02 Toujours regarder de toute façon.
12:03 Merci beaucoup Thomas Binet. Je vous dis à dimanche prochain.
12:05 Avec plaisir.

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