Comprenez-vous la décision du Conseil d’Etat d’imposer davantage de pluralisme à la chaîne Cnews ?

  • il y a 7 mois
Avec Alexis Poulin et Elisabeth Lévy

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00:00 Est-ce que vous comprenez la décision du Conseil d'État d'imposer davantage de pluralisme à la chaîne CNews ?
00:05 Ça fait couler beaucoup d'encre depuis deux jours, depuis qu'il y a cette décision.
00:08 D'ailleurs on y reviendra tout à l'heure en détail dans l'émission Média, c'est normal,
00:14 avec Valérie Expert et Gilles Gansman qui recevront François Jost,
00:18 qui est derrière un petit peu, qui avait dit qu'il se préoccupait du pluralisme sur les chaînes et notamment sur CNews.
00:27 Qu'est-ce que vous en pensez ? Tiens, on va commencer avec vous Alexis Poulin.
00:31 Alors je trouve que l'ambiance et l'atmosphère dans ce pays devient oppressante et calamiteuse.
00:39 Il faut voir la façon dont systématiquement les mêmes sont ciblés.
00:44 Si on s'intéresse au pluralisme sur CNews, on s'intéresse au pluralisme sur France Info,
00:48 on s'intéresse au pluralisme sur LCI, sur BFM, mais surtout sur le service public, sur France Inter notamment.
00:53 Il y a là une volonté politique qui n'est pas déguisée encore une fois.
00:57 Et le pire, c'est que c'est une association comme Reporters Sans Frontières,
01:01 qui est censée défendre la liberté de la presse,
01:03 qui utilise l'Arkom pour aller attaquer une chaîne privée comme CNews.
01:08 On nage en plein délire, c'est-à-dire que là on a des petits télégraphistes, des savonnaroles
01:13 qui vont vouloir absolument encadrer l'information, faire en sorte qu'elle soit censurée,
01:18 parce que la censure c'est toujours d'un côté et pas de l'autre, attention !
01:21 Et de dire qu'avec ça, ce sera bien, on va faire respecter la loi.
01:25 Moi je trouve ça scandaleux, je trouve ça proprement dangereux,
01:30 et que ce soit accepté par une partie de l'opinion publique et des journalistes et des rédactions,
01:35 ça montre quand même une dérive de cette profession qu'est le journalisme, qui moi me fait très bien voir.
01:39 Je ne sais pas si c'est accepté partout, si aujourd'hui ça ne se voit pas quand même.
01:43 Non, non, excusez-moi, moi j'ai écouté, pardon, je vous ai fait quelques...
01:46 je nous ai fait quelques infidélités, et je peux vous dire qu'il y a certaines stations
01:51 sur lesquelles on applaudit à mots à peine couverts.
01:55 D'abord je voulais vous rappeler un petit épisode.
01:59 Moi je me rappelle, c'était en 2010, l'affaire des nouveaux réac, tout d'un coup,
02:04 donc la bonne presse, on s'est avisé qu'il y avait 5 ou 6 journalistes,
02:08 il y avait Votre Servante, mais il y avait à l'époque, alors ça dépendait des listes,
02:12 il y avait Zemmour qui était journaliste, il y avait Natasha Polony, la malheureuse,
02:16 il y avait, on mettait Alain Finkelkraut, parce que c'est pas grave, journaliste, intello, tout ça c'est pareil, bref.
02:22 Et il y avait des nouveaux réac sont partout, donc il y avait 6 noms qu'ils citaient,
02:27 et tout d'un coup leur monopole idéologique, c'est-à-dire des gens qui, sur un certain nombre de sujets,
02:33 immigration, islamisme, etc. ne disaient pas exactement ce qu'on entendait ailleurs.
02:37 Et là, si vous voulez, et moi dans la presse, des unes partout, le Nouvel Obst en guerre,
02:43 les nouveaux réac sont partout. C'est pour vous dire, pourquoi je vous dis ça ?
02:48 Parce que, il y a un esprit de monopole, c'est-à-dire que pour une espèce de ronronnement progressiste,
02:54 c'est même pas une question de droite ou de gauche, de bien-pensance au sens large,
02:58 il est la seule position légitime, donc tous ceux qui ne défendent pas cela doivent être exclus.
03:04 Qu'est-ce qui a mis du bazar là-dedans ? C'est le public.
03:08 Le public qui en a eu marre qu'on ne lui parle pas d'un certain nombre de choses,
03:12 qu'on lui cache ce qu'il vivait lui-même, et surtout qu'on lui dise toute la journée,
03:15 "Non, tu es trop loup pour comprendre, tu ne vis pas ce que tu vis, tu ne vois pas ce que tu vois."
03:20 Donc, ça c'est un des ingrédients du succès de CNews, du succès de Sud Radio,
03:25 où les auditeurs ont la parole, et voilà.
03:28 Et il y a eu un grand changement dans les médias. Ce changement n'a toujours pas été accepté.
03:33 C'est-à-dire, vous avez passé ce matin l'extrait de Quotidien,
03:37 Quotidien dit tranquillement, "Oh, ben moi je n'invite pas Marine Le Pen, personne ne proteste,
03:42 ni l'Ark, personne, personne, ni mes reporters sans frontières, là ils ont piscine, si vous voulez,
03:49 et ils viennent nous chercher des poudres dans la tête, aujourd'hui de CNews, demain d'autres,
03:55 je vous assure que ce ne sera pas."
03:57 Et j'ajoute, pardon, je finis là-dessus, parce que c'est très grave,
04:01 c'est très grave. J'ajoute que là, ce n'est même pas politique,
04:06 c'est une espèce de ronronnement idéologique, mais quand même, personne ne sait,
04:10 elle n'a pas été virée quand Mme Abdoul Malak, ministre de la Culture,
04:14 ministre de tutelle technique des médias audiovisuels,
04:18 a carrément menacé CNews et C8 de les priver de fréquences qui ne relèvent pas de sa compétence.
04:24 Donc si vous voulez, c'est très grave. Ces attaques sont très graves.
04:27 Oui, ces attaques sont très graves, parce que c'est aujourd'hui CNews,
04:32 et demain, qui sera le prochain ? Il y a eu RT France, qui a été immédiatement arrêtée
04:37 après la guerre de l'Israël, pour une autre raison, parce que chènes russes, étrangères, etc.
04:42 Mais quand même, il y a un courant de censure terrible, parce que derrière,
04:48 la volonté de vouloir réjanter l'information de cette façon-là,
04:52 qu'on lutte contre les fausses informations, oui, qu'on lutte pour le pluralisme
04:56 dans les médias, oui, mais qu'on attaque toujours les mêmes, qu'on essaye de faire en sorte
05:00 qu'il y ait une seule voix, et que la vérité soit d'un côté et pas de l'autre,
05:04 qu'on ait d'un côté de la censure et de l'autre la propagande, c'est l'information qui perd,
05:07 c'est le journalisme qui perd. Et de voir que certains membres de la profession
05:11 se réjouissent de cette censure, moi, me fait froid dans le dos, parce que ça n'augure rien de bon.
05:15 L'Arkom, d'ailleurs, jusqu'à présent, était plutôt prudent, Antaldi, qu'elle est vigilante.
05:19 Heureusement, parce qu'elle n'a pas la moindre envie de se lancer là-dedans,
05:24 c'est impossible à faire. - Je rappelle aussi pour les auditeurs qui n'auraient pas tous les éléments,
05:28 qu'il s'agit de comptabiliser les chroniqueurs, les éditorialistes
05:34 qui auraient une tendance politique. Mais comment va-t-on faire ?
05:38 Comment va-t-on savoir, par exemple, moi, par exemple ?
05:42 - Franchement, ça ressemble à du fichage politique, excusez-moi !
05:46 - C'est du fichage, oui. - Recoutons, évidemment, sur les invités politiques,
05:50 là, c'est beaucoup plus facile, parce qu'ils appartiennent à un parti ou pas.
05:53 On en parlera avec Valérie Expert, restez bien à l'écoute, tout à l'heure, à 10h.
05:56 Dans un instant, c'est l'invité politique, Christophe Béchut, le ministre de la transition écologique
06:00 et de la cohésion des territoires. Tout à l'heure, on a parlé avec Benjamin Gleize
06:03 d'une star d'Hollywood qui a confié sa passion pour les vers de Saint-Étienne.
06:07 Timothée Chalamet, oui, pour...
06:10 - Qui sait les plus forts ? Évidemment, c'est les vers !
06:14 - Ah ça, ça ne nous rajeunit pas !
06:17 - Ça ne nous rajeunit pas, mais il était capable, Timothée Chalamet,
06:20 de chanter, évidemment, cette hymne pour Saint-Étienne.
06:23 Pourquoi ? Parce qu'il a son grand-père qui est de la routoire, juste à côté,
06:26 et même à Hollywood, il chante ça.
06:29 Je sais que je vais froisser quelques Lyonnais,
06:32 parce que les Lyonnais qui nous écoutent maintenant
06:35 et qui n'aiment pas les Stéphanois. Allez, la paix...
06:38 - Au lieu de l'hiver ! - La cohésion des territoires.
06:41 Christophe Béchut, le ministre, justement, invité de Jean-Jacques Bourdin, dans un instant.

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