Invitée sur le plateau de Punchline, l'éditorialiste Europe 1 Catherine Nay est revenue sur la renonciation de François Bayrou à intégrer le gouvernement, après qu'il a évoqué des désaccords avec le gouvernement : «Il a été vexé. Il a pensé qu'après avoir été relaxé, on allait lui ouvrir grand les bras, que le Président allait l'accueillir, lui donner une grande place.»
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00:00 Il était vexé parce qu'il a pensé qu'après avoir été relaxé, on allait lui ouvrir grand les bras,
00:05 que le président allait l'accueillir, lui donner la grande place.
00:08 Or, il a été d'abord vexé, humilié, comme il l'a dit devant les députés hier soir, qui dînaient ensemble.
00:14 C'est un dîner prévu depuis longtemps.
00:15 Les députés Modem sont partis parce que le président a délégué au Premier ministre sa rencontre.
00:23 Et là, il a vu le Premier ministre et comme il avait dit le matin sur une chaîne que l'éducation l'intéresserait,
00:33 le Premier ministre a dit qu'il n'en était pas question.
00:35 Après, il voulait être d'abord ministre d'État, numéro 2 du gouvernement.
00:40 Vous pensez bien, alors qu'il s'était opposé à la nomination de Gabriel Attal,
00:45 avoir d'un côté l'Élysée qui sera sûrement très présent et de l'autre côté un numéro 2 qui fera sûrement de l'obstruction.
00:51 Il lui a dit niette. Alors, il dit peut-être un ministère, un grand ministère des réformes.
00:57 Et c'était double niette.
00:58 Alors là, je crois qu'il lui a proposé aussi la défense.
01:04 C'est une initiative du Premier ministre.
01:07 Mais c'est les coulisses de ce qui se passe dans les palais présidentiels.
01:10 Il est sorti vexé.
01:12 Il est sorti vexé.
01:13 D'où cette amertume.
01:14 Sous-titrage Société Radio-Canada