Le Premier ministre François Bayrou est l’invité exceptionnel de BFMTV ce lundi 23 décembre quelques heures après l’annonce de son gouvernement.
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00:00— Une loi, François Bayrou, puisque la question qui se posait, Michel Barnier, dans son gouvernement,
00:04avec un ministre de l'Intérieur, qui disait « il faudra une loi immigration ». Est-ce qu'il y aura une loi ?
00:10— La loi, excusez-moi, sur les OQTF, elle existe. Et il y a plein de lois qui existent. Aucune n'est appliquée.
00:17— Donc priorité à l'exécution et à l'application des mesures qui ont été votées.
00:21— Voilà une bonne chose. Et ensuite, j'ai discuté de ça avec Bruno Retailleau, pas de grande loi déployée
00:30comme des calicots ou des oréflammes. Pas de grande loi destinée à faire en fait de la communication.
00:39Prenons les problèmes un par un, y compris par des propositions de loi, des assemblées.
00:46— Ça veut dire que le Sénat, par exemple...
00:48— Le Sénat est fondé et dans son rôle, s'il identifie quelque chose qui ne va pas, à le mettre sur la table du débat politique français.
00:58Et le gouvernement se réjouira qu'on avance. Je dis pas que je serai toujours d'accord avec tout.
01:06Il m'arrive de ne pas être d'accord avec un certain nombre de choses. Mais je suis favorable à ce que l'expression parlementaire
01:17recommence à jouer son rôle. C'est-à-dire que – je le dis souvent à la présidente de l'Assemblée nationale
01:24et au président du Sénat – c'est-à-dire qu'au lieu d'être le champ-clos d'affrontements systématiques,
01:30on puisse construire des décisions politiques à partir du réel. À partir du réel.