• il y a 10 mois
Avec Pierre Garnier, chanteur et vainqueur de la Star Academy et le supplément média avec Nicole Calfan, comédienne

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-02-06##

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Transcription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:05 Bonjour à toutes et à tous, heureuse de vous retrouver.
00:08 Moi aussi, heureux de vous retrouver.
00:10 Un grand merci à Christine Bouillaud qui a été là, qui a assuré pendant plus d'une semaine.
00:15 Merci à Christine.
00:16 Elle s'est accrochée, elle était encore là hier.
00:18 Oui, elle ne voulait pas me laisser revenir.
00:21 Merci à vous.
00:23 Et puis alors aujourd'hui, un retour gagnant, un retour de star avec vous, Pierre Garnier.
00:29 Bonjour, gagnant de la Starac.
00:31 Oui, bonjour.
00:32 Bonjour, merci d'être avec nous.
00:34 Ça va ? Vous tenez le coup ces trois jours, enfin même pas, deux jours de folie ?
00:40 Oui, je tiens le coup, c'est assez fou, c'est impressionnant.
00:43 Mais pour l'instant, c'est vrai que je n'arrive pas encore à réaliser tout ce qui m'arrive.
00:46 Je suis un peu encore dans ma petite bulle, mais c'est que du positif.
00:49 Là, on a eu l'impression de voir apparaître…
00:51 Jésus-Christ.
00:52 Jésus-Christ, oui, c'était un peu ça, tous les regards tournés vers vous.
00:55 Mes demandes de messages, d'autographes, les fans qui sont là.
01:00 Vous réalisez ? Vous ne réalisez pas encore ?
01:03 Non, je ne réalise pas pour l'instant.
01:05 Les gens ne me donnent que de l'amour pour l'instant, donc moi je le prends.
01:08 Mais c'est vrai que je viens de sortir il y a quelques heures pour moi, et donc réaliser, ce n'est pas facile.
01:12 Vous nous disiez, pardon de parler de ça, mais que vous ne saviez plus vous servir de votre portable.
01:18 Parce qu'on s'est un peu moqué d'une question de Gilles la semaine dernière,
01:21 on s'en demandait comment vous avez fait, et vous dites, on s'en est passé pendant trois mois.
01:25 Pendant trois mois, et franchement ce n'était pas si mal.
01:27 Et là, quand je l'ai retrouvé, je ne savais plus comment m'en servir.
01:29 J'ai l'impression que je n'avais jamais utilisé un téléphone avant.
01:31 Combien de messages de filles ?
01:33 Oula, ça je ne compte pas.
01:34 Ils n'ont pas son numéro.
01:36 Non, pas mon numéro.
01:37 Ah oui, sur votre…
01:38 Sur Instagram.
01:39 Vous voyez, les chiffres sont incroyables.
01:41 Vous êtes passé à 892 000 abonnés, alors que Jennifer, on a 901 000.
01:46 Tout le monde get le moment où vous allez dépasser Jennifer.
01:49 En tout cas, vous êtes un vrai phénomène.
01:51 Cette finale a été très suivie.
01:54 C'est l'une des meilleures audiences de TF1.
01:56 C'est une soirée très festive, très joyeuse, très bienveillante.
02:00 Vous l'avez vécu…
02:01 Bon, on commence déjà l'interview, il y a des épines avant, mais vous l'avez vécu comment ?
02:05 Non, je l'ai vécu…
02:06 C'est vrai qu'il y a eu beaucoup de pression quand même.
02:08 C'était un problème très intense.
02:09 On était deux pour faire énormément de chansons.
02:11 Mais c'est vrai que quand on est rentré sur le plateau,
02:14 on a vu tous les autres, les 13 élèves,
02:16 et en vrai, on a juste voulu profiter, parce que c'est notre dernière.
02:19 On avait vécu une aventure de fou et on voulait profiter de notre dernière fois.
02:22 Donc en vrai, c'était vraiment que du plaisir.
02:25 Ça vous paraît loin ou ça vous paraît près, le château et les trois mois ?
02:28 Moi, j'ai l'impression que je suis encore dedans.
02:30 J'ai l'impression que je vais y retourner.
02:32 Je suis resté trois mois dedans.
02:33 Et nous, trois mois, c'est presque trois ans.
02:35 Donc, c'est assez fou.
02:38 Oui.
02:39 Gilles, fidèle auditeur, nous dit "coucou".
02:42 Question à Pierre, compte tenu du fait que l'ancienne gagnante a fait un beat avec son album.
02:47 Est-ce que vous avez peur de la suite ?
02:49 Oh !
02:51 Non, franchement, la suite, déjà, on a la tournée qui arrive bientôt.
02:54 Donc, on sait déjà que pendant trois mois, on va faire ça.
02:56 Et après, l'album, du moment que j'y mets du cœur et que je fais ce que j'aime,
03:00 je pense que ça se déroulera.
03:02 Tournée incroyable. Ça va être 20 dates. Vous allez être plus à 70.
03:04 Il y a une date qui a été rajoutée à Dax hier, puisqu'on est sur Sud Radio.
03:08 Ah, vous ne le saviez pas ?
03:09 Et non.
03:10 En fait, la tournée devait faire trois mois. Vous allez faire quatre mois de tournée.
03:13 Une sorte de Miss France.
03:15 C'est énorme.
03:16 C'est incroyable.
03:18 C'est incroyable.
03:19 Allez, on va passer au zapping.
03:21 Valérie Pierre, "Trouking in Buckingham", le king Charles III, est atteint d'un cancer,
03:30 a révélé le Parler hier soir, sans préciser le style de cancer.
03:34 Ça doit être un peu important, car Harry a pris un avion immédiatement pour rejoindre Londres.
03:40 Évidemment, Stéphane Bern était sur le pont sur BFM.
03:43 Il y a là cette émotion populaire.
03:45 Alors évidemment, il y a une sorte de dramatisation que les chaînes renforcent.
03:50 Mais surtout, on apprend que le roi a parlé à son fils cadet, le prince Harry,
03:54 qu'il n'a pas vu depuis le couronnement au mois de mai dernier.
03:58 Et le prince Harry a annoncé qu'il allait prendre un avion pour rentrer au Royaume-Uni.
04:05 Donc là, c'est vraiment, si même le fils cadet rentre des États-Unis, il y a une sorte de gravité.
04:10 Alors, il faut rassurer les gens, c'est-à-dire que le roi continue à exercer ses prérogatives royales.
04:15 Il signe les documents officiels qui lui sont amenés dans les boîtes rouges.
04:19 Il peut recevoir le premier ministre.
04:22 Il peut également réunir le "private council".
04:25 Mais en revanche, il a limité à la demande de ses médecins son rôle de représentation.
04:31 Et c'est donc son épouse, la reine Camilla, qui va devoir s'y remettre.
04:34 Et oui, vous voyez, ce n'est pas simple d'être roi.
04:39 Vous êtes le roi de l'Astara, comme il dit.
04:41 Alors, est-ce que vous connaissez la taxe Lapin ? Non ?
04:44 Moi, non, ça ne me dit rien.
04:45 Pourtant, vous étiez tous malades dans le château.
04:49 Vous avez tous été malades.
04:50 Vous allez voir, il y a un petit lien, la nouvelle taxe qui fait débat.
04:53 Et il y a une des médias, comme on s'en amusait quotidien et quotidien,
04:56 à chercher à savoir c'était quoi cette fameuse taxe Lapin.
04:59 La taxe Lapin sera bien mise en place.
05:02 La taxe Lapin, c'est la taxe Lapin.
05:04 La taxe Lapin, donc c'est une taxe pour les gens qui ont des lapins.
05:09 La taxe Lapin.
05:11 C'est le projet de la taxe Lapin.
05:12 La taxe Lapin.
05:13 Non, alors c'est une taxe pour les gens qui appellent leur conjoint "mon lapin".
05:17 Tu as passé une bonne journée, mon lapin, pam, 10 euros.
05:19 La taxe Lapin.
05:21 Non, en fait non, c'est pour ceux qui posent des...
05:24 Quand on a un rendez-vous chez le médecin et qu'on ne vient pas sans prévenir, on paye.
05:28 En gros, c'est la taxe faux bon ou la taxe plantée ou la taxe gros bastardo.
05:32 Eh oui, quand on va pas chez le médecin, vous arrivez vous de planter votre médecin ?
05:36 Non, jamais.
05:37 Jamais.
05:38 Non, c'est vrai ?
05:39 Bah non, quand on prend un rendez-vous, c'est déjà tellement compliqué que...
05:41 Oh là là, madame la maîtresse.
05:43 Pourquoi vous le faites, vous ?
05:44 Ça m'est arrivé deux ou trois fois.
05:45 C'est pas bien, c'est vraiment pas bien.
05:46 Et les restaurateurs aussi sont confrontés à ça, de la même manière.
05:49 Sur les réservations.
05:50 Sur les réservations, c'est terrible.
05:52 Non, mais après, je préviens quand même.
05:54 C'est pas pareil.
05:55 Ah, bah voilà, donc vous vous prévenez.
05:57 D'annuler un rendez-vous, oui, mais la taxe là-bas, Lapin, c'est-à-dire que vous êtes médecin,
06:02 vous attendez votre rendez-vous, vous attendez votre patient à trois heures,
06:06 il vient pas et il prend la place de quelqu'un d'autre.
06:09 La météo est bien déréglée, Marie-Lérie, je sais pas si vous avez vu ça dans l'actuel,
06:13 à Los Angeles, en Californie, pourtant connu pour son climat sec et chaleureux.
06:17 Alors c'est des inondations qu'on n'a jamais vues.
06:20 Métro, avion, tout est arrêté, comme le racontait le 20h de France 2.
06:24 Des voitures et des maisons gorgées d'eau.
06:27 C'est dingue.
06:28 Un quartier de San Diego en Californie, où rien ne va plus.
06:32 Les chiens réfugiés sur les toits, tout comme ces hommes et femmes,
06:37 perchés sur les ardoises, ou encore sur leurs véhicules.
06:43 On ne peut même pas sortir de chez nous, car tout le devant de la maison est inondé aussi.
06:48 La ville de Los Angeles se réveille aussi avec de spectaculaires inondations.
06:53 Elles sont soudaines, donc potentiellement mortelles, selon les services météo américains.
06:59 Une tempête majeure qui entraîne des vents cinglants et des crues impressionnantes.
07:05 Le métro est paralysé et les dizaines de vols au départ et à l'arrivée de Los Angeles ont été annulés.
07:11 - A part "Vic Dieu et les poils", vous avez voyagé ?
07:14 - J'ai pas beaucoup... Beaucoup en Europe, j'ai voyagé en Espagne, en Italie, mais j'ai pas fait énormément de voyages.
07:20 - Vous n'avez jamais été aux Etats-Unis ? - Non, jamais. J'aime beaucoup y aller.
07:23 - Et Caro vous dit "Bravo Pierre, le sud-ouest et la Belgique sont derrière toi".
07:26 - Merci, c'est très gentil Caro.
07:28 - Il y a une immense sécheresse en Espagne. À Barcelone, c'est absolument dramatique.
07:33 - C'est un peu tout l'inverse.
07:35 Alors, vous savez, c'est à l'auteur que je m'adressais, puisque vous êtes auteur de vos chansons.
07:40 Les enseignants vont défiler de nouveau aujourd'hui.
07:42 Ils réclament la démission de la ministre Amélie Oudea Castellar. Vous allez voir pourquoi je parle de l'auteur.
07:48 La semaine dernière, il y avait déjà eu une première grève. Alors ils ont adapté, vous allez voir,
07:53 "Dans les yeux d'Amélie", c'est devenu... Je parle des grévistes.
07:56 "C'est devenu "Dans les yeux d'Amélie". Ecoutez, c'est très drôle, écoutez bien les paroles.
08:01 "Nous sommes les grosses feignasses du public, dans les yeux d'Amélie.
08:08 "Les heures par remplacer, on préfère qu'on s'écoute.
08:13 "Nous sommes les grosses feignasses du public, dans les yeux d'Amélie.
08:20 "Mais elle s'est excusée, même si on dirait qu'elle s'est un peu fait briller."
08:30 Vous connaissiez la chanson originale ou pas ? "Dans les yeux d'Amélie" de Joe Dassin ?
08:35 Oui, je connais. Mais elle a bien été transformée.
08:39 Il y a un auteur, un auditeur qui demande si vous avez des influences québécoises dans votre manière de faire les choses, de composer, d'écrire.
08:49 Québécoise ? Ecoutez, non. Je sais que j'aime beaucoup le Canada. J'ai vraiment envie d'y aller aussi, mais j'ai pas forcément d'influence là-bas, c'est vrai.
08:56 Et pour finir, fallait-il l'inviter ? L'Oana était dans "Touche pas à mon poste". Valérie, j'avoue qu'elle m'a fondu le cœur.
09:03 Vous étiez en face, vous, à quotidien. A noter que "Quotidien" a battu son record. Vous savez combien d'audience vous avez fait ?
09:08 2,3 millions de téléspectateurs. C'est énorme.
09:14 C'est énorme. À côté, ils ont fait 1,8 million pour "Touche pas à mon poste", qui recevait donc l'Oana.
09:19 L'Oana qui a été victime d'un accident, qui a été dans le coma, elle a apparemment une commotion cérébrale.
09:26 Elle a perdu une partie de sa mémoire et en direct, elle a perdu son langage. C'était une séquence assez forte. C'est pour ça que je l'ai mis à la fin.
09:36 Bah écoutez, fallait-il vraiment l'inviter ?
09:40 Moi, pourri intérieur, faites confiance à vos vrais amis et famille.
09:46 Dites-le, on n'est pas acteurs, on est victimes. Vraiment.
09:53 Mais vraiment, on est victimes.
09:56 Il faut toujours dire "Bonne date" et réveiller, moi, collier, chien.
10:02 D'accord.
10:05 J'ai déjà un chien, quelque part, ils m'ont dit où.
10:08 Il faut toujours rappeler où, adresse et envoyer "Maman".
10:13 Il n'y a pas eu de montage, bien évidemment.
10:16 Et signaler que TPMP a retiré toutes les vidéos de l'Oana.
10:21 Je trouve que c'est respectueux d'avoir fait ça.
10:24 Oui, mais ne pas l'inviter aurait peut-être été un peu mieux, non ?
10:27 Ça vous dit quelque chose, l'Oana ?
10:29 Oui, oui, oui.
10:30 Vous étiez pas né dans le plus haut à l'époque de Cécette Sori, mais effectivement, c'était assez tragique.
10:36 Je pense, Valérie, qu'il ne s'imaginait pas ça. Je pense qu'elle a peut-être fait une partie d'AVC en direct.
10:42 Je sais pas.
10:43 Et pour ça, je pense qu'ils l'ont enlevé. C'est délicat.
10:48 Et pas de musique pour finir. On n'a même pas Pierre.
10:52 C'est parce que je me suis trompé. Ah si, on a Pierre. J'ai plein d'extraits, vous allez voir.
10:56 Bon, allez, on se retrouve.
11:10 Vous entendez, c'est le futur single qui sort entre la nuit de mardi à mercredi.
11:15 Donc ce soir.
11:17 Ce soir, c'est ça.
11:18 On se retrouve dans un instant avec Pierre Garnier, donc grand gagnant de la Starhack et immense star en devenir.
11:39 Le grand gagnant est Pierre.
11:42 Pierre remporte la Star Academy 2023.
11:50 Il est porté au nu par Julia et par tous ses camarades.
11:54 Mais quel moment, quelle séquence et quel parcours.
12:00 Quelle émotion.
12:03 Regardez cette image. Voilà ce que l'on retient de cette saison.
12:09 De la solidarité, de la fraternité.
12:13 Au delà des trophées, du partage et de la joie.
12:18 J'ai pas entendu Nico Snor parler.
12:24 Vous étiez complètement ailleurs.
12:28 Vous pensiez gagner ou pas ?
12:30 Franchement, j'y pensais même pas.
12:33 On pensait avec Julien juste faire un beau prime et qu'on soit fiers de nous deux.
12:36 Et à la fin, c'est le public qui décide et on verra, on sera content quoi qu'il arrive.
12:40 Plus content de gagner quand même.
12:42 Bien sûr, on a tous envie de gagner.
12:44 Et donc ce single qui sort ce soir, c'est une chanson que vous avez écrite avec un copain en très peu de temps.
12:51 Oui, c'est ça.
12:52 Avant la Starhack, j'écris et je compose beaucoup.
12:55 Donc j'ai plein de trucs qui traînent à droite à gauche.
12:57 On a fait une chanson, ça marchait pas, on s'est posés.
12:59 On s'est dit que le sujet nous relie tous.
13:01 C'est les histoires d'amour un peu compliquées.
13:03 Et franchement, c'est venu très naturellement en quelques minutes, quelques heures.
13:07 Et voilà, c'est la dernière que j'ai faite.
13:09 Du coup, je m'en souvenais pas mal avant de rentrer au château.
13:11 Et c'est pour ça que je l'ai faite.
13:12 Je m'attendais pas à tout ça, mais voilà.
13:14 Et c'est une histoire virtuelle ou ça raconte une histoire que vous avez vécue avec une fille ?
13:19 C'est plus un vécu global.
13:23 Pas forcément précisé avec une fille, non pas du tout.
13:25 On vous a quitté ?
13:26 Oui, bien sûr.
13:28 C'est déjà arrivé, oui.
13:29 Et là, vous allez être sollicité, évidemment, par beaucoup de monde.
13:34 Vous le sentez ou pas que vous avez un attrait des filles qui sont un peu dingues de vous ?
13:42 Pour l'instant, je le ressens pas encore.
13:44 Là, je me concentre un petit peu sur mon atterrissage, tout ce qui se passe et tout.
13:47 Après, quand je prendrai du recul, je me rendrai compte.
13:50 Faudra être quel genre de femme pour vous séduire ?
13:53 Pour l'instant, c'est vrai que je me concentre plus sur la musique.
13:56 Il y a beaucoup de trucs à faire et ça, pour l'instant, je laisse un peu de côté.
13:59 Vous n'êtes pas un style particulier ?
14:01 Non.
14:02 Blondes, brunes ?
14:04 Tout va bien.
14:06 Est-ce que vous êtes un passionné de musique, mais de musique ancienne ?
14:10 C'est un peu une question aussi d'un d'auditeurs qui dit souvent les jeunes disent ne pas connaître les vieux chanteurs de folk ou de rock des années 70.
14:17 Est-ce que vous connaissez les standards du rock ?
14:19 C'est quoi la période qui vous a influencé ?
14:21 Moi, quand j'étais petit, mon père me faisait beaucoup écouter Led Zeppelin, Guns N'Roses, Police, tout ça.
14:26 Je suis beaucoup né là-dedans. J'écoutais vraiment ça tout le temps quand j'étais petit.
14:30 D'ailleurs, on voit dans une vidéo, vous parlez de votre papa qui est très important pour vous.
14:34 Il vous a donné un objet.
14:36 Est-ce que vous pensez que cet objet vous a aidé à gagner ?
14:39 Je ne sais pas s'il m'a aidé à gagner. En tout cas, c'était un moment très fort.
14:42 C'est vrai qu'on est assez pudiques et tout.
14:44 De me donner ce collier de ma grand-mère qui est porté tous les jours.
14:49 Du coup, ça nous a mis un petit moment d'émotion et un petit lien plus fort entre nous.
14:54 Je ne sais pas si ça m'a aidé à gagner, mais en tout cas, ça m'a fait plaisir.
14:56 Vous l'aviez de temps en temps sur le plateau ?
14:58 Non, je ne l'ai pas gardé. J'ai eu peur de le perdre.
15:01 Ah oui, vous l'avez laissé ? Il était au château ?
15:03 Non, je l'ai laissé chez moi.
15:05 Je me dis qu'avec les transports, je préfère le garder.
15:08 Mais je l'ai plus dans la tête que physique.
15:10 Avec quel chanteur vous avez eu le plus d'affinité ?
15:13 Ou en tout cas, qui vous a le plus impressionné dans ceux que vous avez rencontrés à l'Astarak ?
15:17 Franchement, moi, Wout Kiet, j'ai passé un très bon moment avec lui.
15:20 Il est venu au château, il était très avenant avec nous.
15:22 Le moment qu'il m'a donné sur le plateau, c'était incroyable.
15:26 Donc Wout Kiet a été très très cool avec moi.
15:28 Et puis surtout que c'était sa première télé, il ne fait pas beaucoup de télé.
15:31 Il fait très peu de télé, il est venu comme ça et c'était très gentil de sa part.
15:33 Et Mme Macron qui est venue vous voir ?
15:35 Oui, on était à l'Elysée pour chanter pour l'Arbre de Noël.
15:38 Et alors ?
15:39 Et du coup, elle nous a fait visiter toute l'Elysée avec les sept.
15:43 On était sept encore à ce moment-là, je crois.
15:45 Donc c'était très sympa.
15:47 Visiter l'Elysée.
15:49 Ça c'est un peu surréaliste.
15:51 On va remonter dans le temps.
15:53 Avant d'arriver dans le château, vous vous souvenez du numéro que vous aviez ?
15:57 Du numéro ?
15:58 De candidat.
15:59 Ah non !
16:00 272.
16:02 C'est vrai ?
16:03 Oui, vous portiez le numéro 272.
16:05 Et votre audition, c'était ça.
16:08 *Musique*
16:26 Et Julien avec le numéro 276, c'est rigolo.
16:29 Oui, c'est marrant.
16:30 Donc vous étiez le candidat avec le petit scotch.
16:33 Pour ceux qui ne se connaissent pas forcément le processus,
16:36 qu'est-ce qui a été le déclencheur pour vous, pour porter candidat ?
16:40 Franchement, je suis pas mal autodidacte.
16:43 J'ai pas eu énormément de cours.
16:45 Et on m'a parlé de la Starac, et c'est vrai qu'il y a beaucoup de cours avec des profs très compétents
16:48 et de l'expérience de ouf avec les artistes qu'on va rencontrer, la scène qu'on va faire.
16:53 Donc c'est vraiment ça qui m'a poussé à le faire.
16:55 Et c'est vrai que quand on s'inscrit, on y va un petit peu comme ça,
16:59 en mode "on sait pas trop, on essaye, on verra".
17:01 En plus le casting est très très long, du coup, il y a beaucoup d'attentes.
17:04 Oui, mais vous n'avez jamais eu l'impression de faire une télé-réalité ?
17:06 L'enfermement et autres, parce que, ok, on peut aller pour chanter comme dans d'autres émissions,
17:11 vous auriez pu faire The Voice, vous auriez pu gagner The Voice.
17:14 Mais vous avez choisi quand même un endroit où on est enfermé,
17:20 on vous voit en pyjama, on vous voit dans votre intimité, on vous voit discuter.
17:25 Donc ça, ça vous a pas gêné, c'est la télé de maintenant ?
17:29 Non, parce que je trouve que c'était quand même très axé sur l'apprentissage,
17:33 c'était très peu simplement réaction de vie,
17:36 en tout cas de ce que j'avais avant de rentrer à la Starac.
17:40 Non, moi c'était vraiment pour l'expérience humaine aussi,
17:43 rencontrer des gens et être dans cette bulle-là qui est très intéressante.
17:47 Oui, mais parce que vous êtes tombé aussi sur toute une équipe qui était bienveillante.
17:51 Franchement, oui. Il n'y avait pas de, ce qu'on appelle, de bitch ou d'ambition,
17:56 qui mêle bordel ou autre. Vous vous êtes tous aimés dès le départ,
18:00 c'était un peu la magie de ce casting-là.
18:03 C'est vrai qu'en arrivant, je me suis dit "bon, moi je vais essayer d'apprendre".
18:06 Et moi j'ai beaucoup vécu en communauté, donc on va essayer de vivre ensemble,
18:10 mais je ne m'attendais pas à que ça soit aussi fort et qu'on devienne presque une famille,
18:14 et que tout le monde s'entende bien, tout le monde s'entraide,
18:15 et franchement ça nous a fait trop plaisir.
18:17 Dans quel sens vous avez vécu en communauté ?
18:19 J'étais en internat pendant 3-4 ans, et après j'ai fait de la colocation avec des amis et tout,
18:24 donc j'ai toujours vécu en communauté.
18:26 Donc c'était cette idée de l'enfermement, ou de passer du temps avec d'autres gens.
18:31 C'est pas un truc qui m'a inquiété, de base.
18:33 Question d'un auditeur, est-ce qu'il y a un candidat avec qui vous auriez aimé faire un duo
18:38 durant le Prime, avec qui vous n'avez pas fait ?
18:41 J'ai chanté avec beaucoup de personnes, mais c'est vrai que je n'ai pas eu l'occasion de chanter avec Axel.
18:45 Pourquoi pas ?
18:47 Parce que nos voix se matchent plutôt bien quand on chante au château,
18:50 on n'a pas eu l'occasion de chanter ensemble.
18:51 Et autre remarque, comme Charlélie Couture, vous n'avez pas la même voix parlée que celle chantée.
18:59 Où vient votre tonalité ? Vous avez une tonalité très différente,
19:02 beaucoup plus cassée, une voix cassée, que vous n'avez pas quand vous parlez.
19:06 C'est venu naturellement, je pense que c'est après l'adolescence,
19:08 quand j'ai mué, quand je chantais, c'était comme ça,
19:11 et je me suis dit "bon, ma voix est comme ça, on va faire avec,
19:14 je ne sais pas si c'est forcément bien ou pas bien, mais en tout cas on va jouer avec ça".
19:18 Et puis l'Astarax vous a permis aussi de toucher des chansons
19:23 que vous n'aviez pas l'habitude de chanter, ou des styles,
19:26 et vous y attendiez pas,
19:32 je suis en train de faire une loine,
19:34 vous y attendiez pas et vous avez chanté du Celine Dion.
19:39 Et oui, ouais.
19:40 J'ai cherché ton cœur, si tu l'emportes ailleurs
19:45 Même si dans tes danses, d'autres dansent tes heures
19:50 J'ai cherché ton âme, dans les froids, dans les flammes
19:55 Je te jetterai des sorts, pour que tu me manques encore
20:00 Je trouverai des langues à, pour chanter tes louanges
20:05 Je ferai ton bagage, d'infini vendance
20:11 Les formules magiques, de tant que tu m'as manqué
20:16 Vous avez vu Celine Dion qui est réapparue au Grammy Awards ?
20:20 Oui, j'ai vu ça, oui.
20:22 Elle s'est dit "je vais pas lui laisser la place",
20:25 il est hors de question, elle est sortie du coup au Grammy Awards,
20:28 il y a de la concurrence.
20:30 Vous avez une voix magnifique, vraiment,
20:32 c'est différent de ce qu'on entend d'habitude sur des voix très fortes, très poussées.
20:37 Là effectivement, je suis assez d'accord avec Stéphane, notre auditeur,
20:40 qui dit qu'il y a quelque chose de tonalité un peu québécoise dans ses chansons.
20:44 Vous écouterez, il y a un peu de ça.
20:48 Alors, votre single qui sort, est-ce que vous l'avez découvert vous-même,
20:54 et c'est une décision de Sony Music,
20:56 ou c'était bien prévu à l'avance, avant que vous rentriez dans le château ?
20:59 C'était pas prévu, et c'est au moment de la demi-finale,
21:03 où on m'a dit que si je voulais, pour le single, prendre la chanson que j'avais écrite,
21:07 on pouvait en discuter, ça pouvait être un choix possible.
21:10 Et ça, vous savez que c'est très rare.
21:13 Mais on a dit à tout le monde, pas qu'à moi,
21:15 si jamais vous avez des trucs à proposer, on est ouvert,
21:17 et on ne va pas vous proposer un truc comme ça,
21:19 si jamais vous avez écrit des trucs, on peut en parler.
21:22 Il va y avoir un clip sur cette chanson ?
21:24 Vous ne l'avez pas encore tournée, j'imagine ?
21:26 Ça, je n'ai pas encore les infos.
21:28 Mais sûrement, mais en tout cas, je n'ai pas d'informations là-dessus.
21:31 Alors, on peut dire qu'il y a effectivement énormément de dates,
21:34 22 et 23 mars au Dôme de Paris, le 5 mai au Zénith.
21:38 Ça ne vous fait pas peur de monter sur une scène, sur des scènes comme ça ?
21:42 Non, forcément un peu.
21:44 Et l'accord à Réna ensuite, le 8 juin.
21:46 Ça, c'est incroyable.
21:48 On a hâte de rencontrer le public,
21:50 parce qu'on fait des primes à la télé,
21:52 certes, il y a le public au plateau,
21:54 mais de voir le public dans chaque ville différente,
21:56 et de pouvoir leur rendre tout ce qu'ils nous ont donné pendant ces trois mois,
21:59 ça va être génial.
22:01 En lisant un petit peu des choses sur vous,
22:03 je n'ai jamais vu sans sa casquette.
22:05 Vous n'avez pas de casquette aujourd'hui ?
22:07 Non, c'est vrai. Mais souvent, au château, j'ai un bonnet ou une casquette,
22:10 et je n'ai pas envie de me coiffer.
22:12 Ah, vous êtes très bien là.
22:14 Pourtant, vous avez dit hier à Quotidien que vous aviez volé le sèche-cheveux Tarizon.
22:20 Vous avez de quoi vous coiffer maintenant ?
22:22 J'ai de quoi me coiffer maintenant. C'est pour ça que je le fais.
22:24 Donc maintenant, vous allez pouvoir le faire.
22:26 La suite, la semaine qui vient, c'est quoi pour vous, votre emploi du temps ?
22:30 Vous suivez votre attaché de presse qui va mériter des vacances à la fin de la semaine ?
22:35 Exactement. Beaucoup de choses, beaucoup d'interviews.
22:38 Normal, on est resté trois mois sans donner de nouvelles.
22:41 On donne beaucoup de nouvelles, mais on ne vient pas vous les donner en direct.
22:44 Beaucoup d'interviews.
22:46 C'est étonnant de voir ces fans arriver, vous attendre devant les portes des studios.
22:51 C'est étonnant.
22:52 Il y a un décalage, j'imagine, incroyable.
22:54 Vraiment, au château, on était tout seul.
22:56 Il n'y a personne qui vient nous voir.
22:58 Même dans la vie d'avant.
23:00 Et d'un coup, quand on sort, il y a plein de gens.
23:03 À la fois, c'est très agréable, parce qu'on se sent soutenus, ça fait plaisir,
23:06 mais très impressionnant, parce qu'on n'a pas l'habitude.
23:08 En deux jours, on ne peut pas prendre une habitude comme ça.
23:10 On vous donne des lettres, des fleurs ?
23:11 Des lettres, on me demande des photos, on me dit "bravo", mais surtout "bravo" en vrai.
23:14 Beaucoup de "bravo", nous aussi, on a beaucoup de "bravo".
23:16 Ça, c'est très cool.
23:18 La suite de la semaine, c'est quoi ? Des rendez-vous encore ? Des promos ?
23:22 C'est ça, des rendez-vous, et j'espère un peu après, un peu de repos pour prendre du recul sur tout ça.
23:27 Vos parents, ils ont réagi comment ? J'imagine très contents.
23:31 Ils sont très fiers de moi, franchement.
23:33 Ils ont très bien pris mes potes, tout le monde, tout mon entourage a très bien géré ça,
23:37 et ils sont très contents pour moi.
23:38 Et le village, il va vous attendre ? Enfin, le village, votre ville, j'ai dit village.
23:42 Oui, quand je suis rentré, c'était quand même quelque chose, je ne m'attendais pas à tout ça.
23:46 Donc, ils ont hâte de me voir au village.
23:49 Absolument, bon retour au village.
23:51 Vous êtes citoyen d'honneur de Ville du Habille-Poil.
23:53 Peut-être.
23:54 Vous êtes la clé de la ville.
23:56 Donc, toute la tournée, évidemment, tous les renseignements sur le site de la Starac.
24:01 Et puis, vous avez dit Dax le...
24:03 Je ne sais plus, mais ça s'achève le samedi aussi à 16h10 sur TF1, dans le magazine Reportage.
24:10 13h10.
24:11 Ça sera à 16h10, il y aura un documentaire qui va raconter toute l'aventure d'après.
24:17 Les radios, les télés, tout ce que vous avez fait, vous avez été suivi, c'est à 16h10 sur TF1.
24:22 Eh bien, on vous souhaite bonne route, bonne chance.
24:25 Et ne l'oubliez pas, vous êtes reçu.
24:27 Merci pour l'adresse.
24:28 Vous êtes très star.
24:29 Et on a hâte d'entendre l'album.
24:32 Parce que là, il y a un album qui va falloir...
24:35 On écoute un single pour ce quitter.
24:36 Et puis, on écoute le single.
24:57 Et nous aussi, on est sûr qu'il y a un auditeur qui dit une carrière, bonne carrière, qui sera longue.
25:01 J'en suis sûre, nous aussi, c'est ce qu'on s'est dit avant.
25:03 Je l'espère.
25:04 On vous souhaite vraiment une belle carrière.
25:06 Merci à vous.
25:07 Dans un instant, on reçoit Nicole Calfant pour une série glaciale, glaçante.
25:13 Elle a un rôle dans lequel on ne l'attend pas, tout de suite.
25:26 Le supplément média avec une comédienne qu'on aime infiniment, Nicole Calfant.
25:30 Bonjour Nicole, merci d'être avec nous ce matin.
25:33 Bonjour à vous deux.
25:34 Pour un rôle tout à fait étonnant, inquiétant, et dans lequel on ne vous attend pas forcément.
25:40 Elle est horrible.
25:41 C'est mercredi à 21h10 sur France 2.
25:44 Tout cela, je te le donnerai.
25:46 On va y revenir dans un instant.
25:48 Déjà, vous allez bien ?
25:49 Je vais très bien et vous ?
25:50 Nous, très bien.
25:51 On est ravis de vous recevoir.
25:52 Moi, je suis ravie quand je viens vous voir.
25:54 C'est gentil.
25:55 Nous, on est content de vous voir.
25:57 On est content de savoir que vous tournez encore des choses très différentes.
26:03 Vraiment très différentes de ce qu'on a pu voir de vous.
26:07 Oui, c'est bien.
26:08 Ça s'enchaîne bien sur des choses modernes auxquelles on ne s'attend pas trop.
26:12 Donc, oui, ça me fait plaisir.
26:13 Vous êtes dans une forme incroyable.
26:15 C'est vrai ?
26:16 Je trouve.
26:17 Vous ne changez pas.
26:18 C'est quoi votre secret ?
26:19 Je suis la sœur de Dorian Gray.
26:20 C'est quoi votre secret ?
26:22 Je dors beaucoup.
26:24 Je ne bois pas d'alcool.
26:26 J'ai arrêté la cigarette.
26:28 C'est déjà pas mal.
26:30 C'est déjà pas mal.
26:31 J'ai une vie très saine.
26:33 Je suis une marmotte.
26:34 Je dors beaucoup, moi.
26:35 Ça, c'est important.
26:36 Sommeil très important.
26:37 Vous ne pouvez pas dormir autant que moi.
26:38 Oh, si, si, si.
26:39 Moi, je dors beaucoup aussi.
26:40 Vous faites des siestes ou des choses comme ça ?
26:42 Ah non, jamais de siestes, non.
26:43 Mais il me faut 9 heures de sommeil tous les jours.
26:45 C'est beaucoup.
26:46 Ah oui, c'est beaucoup.
26:47 Donc, Nicole Calfant, tout cela, je te le donnerai.
26:50 Donc, un rôle dans lequel vous êtes une méchante, une vraie méchante.
26:55 Une ordure.
26:56 Oui, on peut le dire.
26:57 C'est…
26:58 Faut vous dire, j'ai regardé les deux premiers épisodes qui sont juste incroyables.
27:03 C'est addictif.
27:04 C'est addictif.
27:05 Vous regardez le début.
27:06 Au bout des 10 minutes, vous ne pouvez pas lâcher.
27:09 Hier, je me suis couché à 7h à cause de ça.
27:11 Je ne vous remercie pas.
27:12 À cause de moi, vous voyez.
27:13 Et j'ai envoyé à Mathieu, qui est l'attaché de presse, je lui ai dit "Oh là là, quelle salope".
27:18 Qui est là et qu'on salue d'ailleurs.
27:21 Et donc, je lui ai envoyé "Oh là là, quelle salope".
27:24 Mais oui, elle est homophobe, elle est raciste.
27:28 Vraiment, elle n'a rien pour se racheter, sauf un peu à la fin.
27:32 Mais bon, c'est une femme malheureuse, certes, mais enfin, ça n'excuse pas tout.
27:37 Elle est atroce.
27:38 Oui, parce que c'est un polar, c'est un thriller.
27:41 Un beau polar.
27:42 Un beau polar.
27:43 Effectivement, c'est un écrivain qui apprend la mort de son mari dans un accident de voiture.
27:50 Il est dévasté.
27:52 Il ne comprend pas ce qui se passe.
27:55 Et puis...
27:56 Il découvre qu'en fait, en cachette, il allait voir sa famille.
28:00 Une autre femme de sa famille.
28:01 Non, non.
28:02 Sa famille qui est une famille bourgeoise, riche, qui règne sur le village.
28:08 Et il s'aperçoit que son fils, le fils de Nicole Calfant, qui vient de décéder, avait un mari.
28:15 Et c'est le mari qui hérite de tout le domaine.
28:18 Et là, on rentre dans une sorte...
28:19 Vous savez à quoi ça m'a fait penser ?
28:21 En fait, au feuilleton d'été qu'on avait à Mors sur TF1.
28:24 Mais moi aussi, quand je tournais, je me suis dit "ça me fait penser à "Faux Grande Marée" et à Jean Sagols".
28:28 Ça m'a fait penser à ça, je sais pas...
28:30 J'ai eu cette impression qu'on retrouvait le château des Oliviers.
28:34 Tout à fait.
28:35 Et toute cette époque-là, la façon dont c'est extrêmement bien tourné et filmé...
28:39 Parce que c'est choral.
28:40 Parce que c'est choral aussi.
28:41 Avec un Aurélien Wick qui joue un peu le fils paumé.
28:45 Et ça m'a fait penser à ces grandes sagas que les Français ont adorées.
28:50 Absolument.
28:51 Sauf que ça va être l'hiver, là.
28:53 Oui, et puis c'est vrai qu'il y avait des personnages comme ça, très forts.
28:57 Je repensais au casting des "Grandes Marées" de Sagols.
29:01 Il y avait Pierre Vanek, Patachou, Jean-Marc Thibault, Bouvier, Bernard Lecoq.
29:07 C'était incroyable.
29:08 Mais c'est vrai que vous, vous avez tourné avec un nombre de stars.
29:13 Vous-même êtes une star.
29:15 C'est là où je me dis que je suis un peu vieille.
29:17 Moi je regarde "Sam et Sally".
29:19 Je vous ai adoré dans "Sam et Sally" avec Georges Descrihan.
29:23 Mais c'est vrai que vous êtes très éclectique dans votre carrière.
29:26 Que ce soit au cinéma, au théâtre...
29:28 Je suis toujours là où on m'attend pas.
29:30 Absolument, vous étiez avec Michel Faux.
29:32 Oui, dans "Le Vison Voyageur".
29:34 Et dans "Tartuffe Avant" avec Michel Faux.
29:37 Et aussi sur TF1, dans la sitcom, la série...
29:43 Voilà, j'ai un trou, mais ça va me revenir.
29:46 C'est quoi ?
29:47 Ça va me revenir.
29:48 Bon, c'est bien, ça lance un truc.
29:51 Bah oui, excusez-moi.
29:52 Et donc comment vous choisissez vos rôles ?
29:55 C'est quoi sur le scénario ?
29:57 Moi j'adore travailler, donc tant qu'on me demande, je suis ravie.
30:01 Sauf si c'est vraiment nul, j'y vais pas.
30:03 Mais sinon, je suis toujours preneuse, parce que j'adore travailler.
30:08 Et que quand je travaille pas, je m'ennuie.
30:10 Comme tous les artistes.
30:11 Oui, bien sûr.
30:12 Oui, mais vous avez la chance d'avoir une carrière longue.
30:14 C'est pas donné à tout le monde.
30:16 Vous savez...
30:17 Et pour les femmes en particulier, j'aime bien poser cette question.
30:20 Parce qu'elles ont souvent des trous de carrière à un moment dans leur vie.
30:24 Et vous, en fait, vous n'avez pas eu tellement cette période ?
30:27 Non, pas trop. J'ai eu quelques trous, comme tout le monde.
30:29 Quelques instants, voilà.
30:31 Comme tout le monde, bien sûr.
30:33 Mais quand on dit, pour répondre à votre question,
30:37 à partir de 50 ans, il n'y a plus de rôle, c'est pas vrai.
30:39 Moi je prends toutes les mères, toutes les grands-mères.
30:42 Je ne suis pas toujours crédible, physiquement.
30:45 Non, mais je veux dire, physiquement, parce que j'ai la chance de faire encore jeune.
30:49 Mais je prends.
30:50 Et j'essaie que ce soit crédible.
30:52 Puis je me dis, si on m'appelle, c'est qu'on y croit.
30:55 J'ai retrouvé ma question, c'était dans "Demain nous appartient"
30:57 où vous jouiez une mère borderline.
30:59 J'ai adoré.
31:00 C'est pour ça, on parle du théâtre avec Michel Faux,
31:02 mais vous pouvez vous retrouver dans une série à succès sur TF1.
31:05 J'ai adoré.
31:06 Vous n'avez pas de frontière, pour reprendre la question d'Alaine.
31:09 Elle n'a pas de frontière.
31:11 C'est pour Véronique Sanson.
31:13 Vous avez commencé par la comédie française ?
31:15 Oui.
31:16 On le sait moins.
31:17 68, 6 ans, la comédie française.
31:19 Je jouais 7 pièces par semaine différentes.
31:22 Mais j'ai réussi à petit à petit commencer à faire du cinéma
31:27 tout en étant la comédie française.
31:29 Mais "L'aventure de demain nous appartient",
31:31 c'est des tournages super compliqués.
31:33 Mais j'ai adoré.
31:34 Mais c'est Koh Lanta, à 7.
31:36 Ah oui ?
31:37 C'est tellement dur.
31:39 J'ai rencontré 6 metteurs en scène différents en 4 semaines.
31:44 3 plateaux en même temps.
31:46 Mais si on sait son texte au rasoir, ça va.
31:49 Si on ne le sait pas, on est perdu.
31:51 Donc c'est un travail acharné,
31:53 avec des coachs qui bossent autant que vous,
31:55 qui ne vous lâchent pas.
31:57 J'avais un rôle dément de cette schizophrène,
32:00 qui parlait toute seule.
32:02 C'est un rôle très fort, j'ai adoré.
32:04 Un auditeur nous dit, Stéphane,
32:05 mais vous n'avez jamais de film où vous aviez une histoire d'amour ?
32:08 Ça a toujours été des rôles torturés, c'est vrai ?
32:10 C'est-à-dire que j'avais beaucoup d'histoires d'amour,
32:12 mais où on me tuait, où on me violait.
32:14 C'est vrai.
32:15 Ça terminait assez mal.
32:17 Oui, c'est vrai.
32:18 Ça se terminait mal.
32:19 Oui, souvent.
32:20 Il connaît bien votre carrière.
32:22 Et puis, il dit "Borsellino", vous dites que c'est la claque de votre vie.
32:25 "Borsellino", vous racontez évidemment ce tournage avec Alain Delon.
32:29 Oui, c'était merveilleux d'abord.
32:31 Belmondo et Delon.
32:32 En tant que producteur, j'ai eu la parole d'homme de Delon,
32:35 que je ne serai jamais en retard,
32:37 parce que je joue au français en même temps tous les soirs.
32:39 Donc il s'est absolument acquitté de cette parole tout le temps.
32:44 Et quelle chance de tourner avec Delon et Belmondo.
32:47 Puis "Pirates ex-savant", qui a été mon premier film.
32:50 Non, j'ai été gâtée.
32:51 Vous êtes triste de voir ce qui se passe sur l'histoire de la famille Delon ?
32:56 Bien sûr, mais j'en parlerai pas.
32:58 C'est parce qu'on parle du film, de l'auditeur, c'était pas prévu.
33:01 Bien sûr, on est tous tristes.
33:03 Quel regard vous avez sur ce mouvement #MeToo ?
33:07 Peut-être pas #MeToo en général,
33:09 mais peut-être sur ce qui s'est passé dans le milieu du cinéma.
33:12 Est-ce que vous, vous avez été victime ?
33:14 Je vais sembler réacte,
33:16 mais je trouve ce mouvement un peu excessif par moment.
33:19 Parce que je trouve qu'une femme qui dit non, c'est non.
33:23 Je pense qu'on peut se défendre.
33:25 Je pense que Catherine Deneuve a signé des tributes dans ce sens-là d'ailleurs.
33:28 C'est pas pour m'aligner derrière Catherine Deneuve,
33:31 que j'ai pas eu la chance de connaître.
33:33 Mais moi j'ai eu, comme tout le monde,
33:35 des producteurs un peu trop empressés,
33:39 mais je m'en suis défendue.
33:41 Peut-être ce caractère-là, peut-être une autre personne ?
33:43 Oui, moi j'ai jamais été embêtée.
33:45 C'est drôle. C'est pas le caractère, je crois que c'est ce que je dégage.
33:49 Je dis pas qu'elle dégage des choses qui appellent au viol,
33:53 loin de moi.
33:55 C'est vrai que les prédateurs choisissent leur proie, c'est ce qu'on dit.
33:58 Voilà, et je pense que j'étais peut-être prête
34:01 pour répondre à ce que vous dites,
34:03 ou par mon éducation, ou par ma clairvoyance, à répondre.
34:07 Et pour revenir à Borsalino,
34:09 vous auriez dû avoir une histoire, c'était plutôt Delon ou plutôt Belmondo ?
34:12 Alors tout le monde pense que c'est Delon,
34:15 ça aurait été plutôt Delon, mais c'est ni l'un ni l'autre.
34:18 C'était qui alors ?
34:20 Ni Belmondo, ni Delon.
34:21 C'est vrai ? Mais vous étiez traité comme une reine, à part les deux noms.
34:24 Comme une princesse, parce que j'étais à la comédie française.
34:27 Belmondo rêvait de la comédie française.
34:30 On disait des textes tous les après-midi à Cassis,
34:32 on disait des vers, on récitait la vare.
34:35 Et puis Delon, il était très taciturne, un peu plus loin,
34:39 il nous regardait, ça l'amusait.
34:41 Oui, oui, mais c'est un souvenir exceptionnel.
34:44 Il y avait une rivalité entre eux ou une vraie amitié ?
34:46 Il y a eu rivalité au moment de la sortie pour l'affichage,
34:49 mais pas du tout en tant que comédien.
34:51 Mais sur le tournage, il y avait une vraie amitié ?
34:53 Plus vous avez un bon acteur en face de vous, mieux vous êtes.
34:56 Et là, le ping-pong entre les deux était exceptionnel, au niveau.
35:00 Ils le savaient l'un et l'autre.
35:02 Pour revenir à la fiction de ce soir,
35:05 enfin de demain soir,
35:07 c'est une fiction, encore une fois,
35:10 qui vous donne un rôle, on l'a dit, de méchante.
35:13 Vous avez un rôle très important dans le film, dans cette série.
35:17 Et c'est une manière différente de tourner aujourd'hui ?
35:20 C'est-à-dire qu'il y a moins de temps ?
35:23 Écoutez, non, je reparlais de Jean Sagols,
35:25 et j'ai beaucoup de bonheur à en parler.
35:27 J'ai retrouvé la main de Jean Sagols dans la main de Nicolas Gucheton.
35:31 Qui tournait avec plusieurs caméras,
35:34 mais qui prenait le temps, on avait l'impression de faire du cinéma,
35:37 et pas de la télé, comme dans Les Grandes Marées, comme dans toutes ses séries.
35:40 Et c'est un très très bon directeur d'acteur.
35:43 Et on prenait le temps, en tout cas on n'a jamais senti de pression.
35:48 Vous avez tourné avec son Provence, c'est magnifique.
35:50 Oui, à Lambesque.
35:51 Les plans sont incroyables.
35:52 Et cette demeure, elle est...
35:54 Magnifique.
35:55 Elle existe.
35:56 D'ailleurs, il y a certains techniciens qui y dormaient le soir.
35:59 Ils n'avaient pas envie de quitter le décor.
36:01 Alors oui, on peut citer David Camenos, Bruno Solow...
36:05 Bruno Solow qui est fabuleux, mais fabuleux à contre-emploi.
36:08 Il est fabuleux, il est fabuleux Bruno.
36:10 Fabuleux à contre-emploi, vraiment.
36:11 Aurélien Wig, vous l'avez dit, Louise Monod,
36:14 Annie Gregorio, Lionel Erdogan, Mélanie Maudran,
36:19 enfin bref, Alexis Lauret, on ne peut pas tous les citer,
36:21 Sophie Catani, Philippe Laphénix, absolument.
36:24 Donc il y a vraiment en plus des excellents comédiens,
36:27 le scénario est...
36:29 Il tient la route, le scénario.
36:31 Et puis ce couple homosexuel, la double famille...
36:33 C'est moderne.
36:34 Oui, c'est très moderne.
36:35 C'est moderne, alors qu'on est dans la libération des mœurs
36:38 et cette femme que je joue, elle ne veut pas entendre
36:41 parler de son fils qui est homosexuel.
36:43 C'est incroyable.
36:44 Et puis elle méprise l'autre fils aussi.
36:48 Il faut dire que c'est adapté d'un roman...
36:51 Espagnol.
36:52 Espagnol, de Dolores Redondo.
36:54 Et donc scénario, dialogue, on peut les citer.
36:57 François Sarpia, Pascal Fontani et Karine Lelichon
37:00 pour l'épisode 3.
37:02 Voilà, je vous prédis un succès.
37:04 Un succès.
37:05 Ah oui, oui, non c'est...
37:06 Écoutez, moi qui suis mystique, Dieu vous entend.
37:08 Mais oui, oui, oui.
37:09 Ce sera mercredi soir à 21h10 sur France 2.
37:13 Non, non, c'est bien, c'est original, c'est différent
37:16 et vous êtes dans cette fiction, donc ce sera formidable.
37:20 Ce sera forcément un succès.
37:22 Merci Nicole Calfant d'avoir été avec nous.
37:24 Nous on continue avec l'actualité et les débats.
37:26 Merci beaucoup à vous deux.
37:28 De la fête des Lumières à la Biennale d'Art Contemporain.
37:30 Des nuits sonores aux Nuits de Fourvière.
37:32 Du festival Lumière sur le plateau au festival des Nuits de Croix-Rousse.
37:36 Ne manquez rien de l'effervescence culturelle
37:38 qui illumine Lyon tout au long de l'année.
37:40 Depuis le sommet de Fourvière,
37:41 Sud Radio rayonne désormais à Lyon et le Grand Lyon sur 105.8.
37:45 Connectez-vous aussi avec l'appli Sud Radio et parlons vrai.

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