Nathalie Marquay-Pernaut : "Il m'envoie des signes constamment"

  • il y a 8 mois
Avec Nathalie Marquay-Pernaut, comédienne

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-01-16##

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Transcript
00:00 10h30 Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:04 Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:06 Mardi 16 février, vous êtes chaud, vous êtes en t-shirt.
00:09 Oui, c'est parce qu'il fait chaud.
00:11 C'est vrai, mais dehors il fait froid.
00:13 Nathalie Marquet-Pernaud, bonjour.
00:15 Merci d'être avec nous ce matin.
00:17 On va parler de Jean-Pierre Pernaud,
00:20 de ses petites voix là, oui, oui, que j'aimais infiniment,
00:24 avec qui j'ai partagé des moments formidables.
00:27 C'est quelqu'un de très généreux, je le dis à chaque fois,
00:29 mais je trouve que c'est important dans ce métier de le redire.
00:31 Quelqu'un qui partageait l'antenne et qui était un très, très grand professionnel.
00:35 Et quelqu'un de... Voilà, il nous manque vraiment.
00:38 Merci.
00:39 Il te manque à toi, aussi toi, mais il manque, je pense, à tout le monde.
00:42 On va parler de ce livre, "Un signe de toi, son âme guide mes pas",
00:46 ce sont les derniers jours de Jean-Pierre.
00:48 On va y revenir avec vous, et puis sur la polémique que ça a déclenché
00:52 avec le vaccin, mais tout de suite...
00:54 Oui, puisque vous avez fait beaucoup, beaucoup de médias,
00:57 beaucoup de promotions du livre.
00:59 Vous avez été surpris qu'on ne retienne que ça,
01:01 parce que la différence, c'est qu'avec Valérie, nous, on lit les livres.
01:05 Et je trouve qu'il y a des choses beaucoup plus intéressantes sur votre rapport,
01:08 sur la façon dont Jean-Pierre vivait avec vous,
01:13 parce qu'on peut le dire, vous aviez des caractères opposés
01:16 et vous, vous êtes plus dans la démonstration et lui, plus dans la discrétion.
01:22 Et c'est ça qui était intéressant dans le livre, dans ce que vous racontez.
01:26 C'est-à-dire que vous, vous êtes un peu impudique, et lui est dans la pudeur.
01:30 Oui, merci de le préciser, ça me fait vraiment très plaisir,
01:34 parce que oui, je raconte la belle histoire d'amour qu'on avait tous les deux.
01:38 Si j'ai écrit ce livre, c'est pour aider les gens qui ont un deuil,
01:43 qui passent par un deuil, parce que c'est extrêmement compliqué.
01:46 Et justement, j'ai voulu, pour les Français, pour son public,
01:50 dire ce qui s'est réellement passé à la fin,
01:53 et justement, une petite chose que j'avais précisé,
01:56 oui, il n'est pas mort du cancer, c'est parce que,
01:58 si je l'ai précisé, c'est parce qu'il avait osé en parler.
02:02 De dire "j'ai un cancer des poumons, je vais me battre".
02:06 Voilà, il a donné une parole pour tous les gens qui se battaient pour le cancer des poumons.
02:13 Et c'est juste pour ça que j'ai précisé que non...
02:16 Pour donner un espoir à ceux...
02:17 Pour donner à ceux qui se battent, justement.
02:19 Mais ça ne vous gêne pas d'être devenu un totem des anti-vaccins ?
02:22 Ah si, parce que moi je ne suis pas du tout pour ça.
02:24 Ça, ça regarde chacun à sa vision.
02:28 Voilà, moi je n'ai rien eu contre les vaccins,
02:30 j'ai été moi-même vaccinée trois fois.
02:33 Je dis juste que, sur certaines personnes,
02:35 quand on a un protocole important, ça fragilise,
02:38 et malheureusement, voilà, c'est ce qui se passe.
02:40 Mais ce que disent les médecins, c'est le bénéfice-risque aussi.
02:41 C'est-à-dire que le bénéfice pour Jean-Pierre,
02:43 ou pour un malade du cancer, ou qui a des problèmes de santé,
02:48 le bénéfice était certainement plus important que pour lui, pour le protéger.
02:53 Pour le protéger, mais bon, on ne va pas rentrer là-dedans.
02:55 Après, on n'a pas assez de recul, de toute façon, personne ne peut y répondre.
02:58 Non, non, on va en reparler, mais c'est le zapping, comme tous les jours.
03:03 Mais bien sûr !
03:04 Sud Radio Média, l'instant zapping.
03:07 Valérie Arrain de Marie, pour le caucus de l'Iowa, pour Donald Trump.
03:13 Alors, vous avez vu quand même que 30 minutes après le début des votes,
03:16 que les chaînes américaines donnaient déjà l'ancien président vainqueur.
03:20 Dans le 20h de France 2, on découvrait que les méthodes
03:23 et la provocation de l'ancien président n'ont pas changé.
03:27 Ils rêvent d'assommer ses rivaux dès le premier jour de la primaire.
03:31 Dans l'Iowa, paralysé par la neige, jusqu'à la dernière minute,
03:34 Donald Trump a appelé ses partisans à aller voter.
03:37 Et tant pis pour le risque de verglas sur les routes.
03:39 Même si vous mourrez après le vote, ça vaut le coup.
03:42 À dix mois de l'élection, tous les sondages promettent le même casting
03:45 qu'il y a quatre ans.
03:46 Un duel de vétérans où les outrances sont déjà quotidiennes.
03:50 On est passé de Joe l'endormi à Joe l'escroc.
03:53 Une impression de déjà vu et une campagne où tous les coups semblent permis.
03:57 - He's a loser. - C'est un loser.
04:00 De l'autre côté, Joe Biden, 81 ans, sans vrai rival chez les démocrates
04:04 et qui se pose en dernier rempart des valeurs de l'Amérique.
04:08 C'est quand même fort de dire, même si vous mourrez, allez voter.
04:12 Après, vous pouvez mourir.
04:15 C'est dû Donald Trump.
04:17 Hier, le patron des Républicains, Eric Chottier, était l'invité du 20h de TF1.
04:22 Et il a eu une punchline remarquée.
04:23 Elle a quitté notre famille politique.
04:26 Naturellement, je ne vous dirai pas ce soir que ça ne m'a pas touché,
04:28 d'autant que c'est une amie.
04:30 Ça nous a heurtés.
04:33 J'ai trouvé ce choix incohérent avec le maintien dans notre famille politique.
04:38 On ne peut pas être dehors et dedans.
04:40 J'ai été élu. Nous avons été élus sur un mandat d'opposition,
04:43 non pas pour une opposition systématique,
04:45 mais pour servir des convictions, des valeurs.
04:48 Pour moi, la politique, ce n'est pas la Star Academy.
04:50 Ce n'est pas on rentre, on sort.
04:52 C'était sur Rachida Dati, évidemment.
04:55 C'est pour la Star Academy.
04:56 Ce qui est incroyable, c'est que c'est Rachida Dati la première
04:59 qui avait fait cette punchline, la politique, ce n'est pas la Star Academy, en 2011.
05:03 Qu'est-ce que vous pensez de votre, puisque vous êtes aussi comédienne,
05:06 vous allez au théâtre, de votre nouvelle ministre de la culture ?
05:09 Oulah !
05:11 Vous la connaissez, Rachida Dati ? Vous l'avez déjà rencontrée ?
05:13 Non, mais elle était à l'enterrement de Jean-Pierre, elle était là.
05:16 Donc, ça m'a touchée.
05:18 J'allais dire l'ironie, c'est Rachida, j'allais relire ma phrase.
05:23 L'incroyable, alors ça c'est quand même incroyable,
05:25 la nouvelle de Nordal Le Landais qui va être papa en prison.
05:29 Évidemment, la famille et ses victimes sont choquées,
05:32 comme l'indiquait hier sur BFM l'avocat des parents d'Arthur Noyer
05:36 qui a été tué par Le Landais en 2017.
05:38 On sait que Nordal Le Landais est quelqu'un de dangereux,
05:43 aussi bien pour des adultes que pour des mineurs,
05:47 que pour ses cousines, que pour ses petites nièces.
05:49 C'est quelqu'un d'extrêmement dangereux.
05:51 Tout ce qu'on peut espérer pour ce bébé qui vient de naître
05:56 et qui n'a rien demandé à personne,
05:57 c'est qu'il soit en tout cas protégé par la justice.
06:02 Protection qui sera appliquée pour préserver l'enfant
06:06 qui est né de cette relation.
06:09 - Ça vous choque ?
06:10 - Bien sûr que ça me choque, c'est horrible.
06:12 Comment ça peut se passer ?
06:14 C'est pas possible.
06:16 Moi je pense aux parents de Maëlys, c'est vraiment...
06:19 Je suis écoeurée.
06:20 - Et puis le bébé ?
06:20 Comment il va se construire avec un père ?
06:24 - Avec un père condamné pour viol et meurtre d'une enfant.
06:27 - Il va le porter sur lui toute sa vie.
06:29 C'est horrible.
06:31 - Alors on sait que Jean-Pierre Pernaut est un fumeur invétéré.
06:34 Moi je l'ai toujours connu, il a un club au bec.
06:37 Aujourd'hui ce n'est plus la clope qui fait des ravages dans les cours d'école,
06:41 vous qui êtes maman,
06:42 mais la peuf, et malgré son interdiction,
06:44 il y a une nouvelle peuf Valérie,
06:46 qui est la peuf 9K.
06:48 Elle est encore plus puissante.
06:50 - On en apprend des choses.
06:51 - Mais lui, chez les collégiens quotidiens, a fait la sortie des écoles.
06:55 Mais c'est quoi la peuf 9K qui fait fureur chez les jeunes ?
06:59 Avec 9000 bouffées dans seulement une seule cigarette électronique,
07:02 elle détrône la petite peuf classique.
07:05 Problème, ce bout de plastique XXL équivaut à 18 paquets de cigarettes.
07:10 Direction un lycée parisien, pour comprendre ce phénomène.
07:13 - Est-ce que vous savez ce que c'est ?
07:14 - C'est une peuf ça madame ?
07:15 - Ah c'est une grosse peuf 9K.
07:17 - Ce qui est bien, c'est que c'est pas cher, et que c'est rentable.
07:20 Sur la durée, c'est mieux que d'acheter des petites peufs qu'on trouve au tabac,
07:23 qui sont 900 taffes.
07:24 Là on a 9000 taffes, et ça tient sur 3 semaines.
07:28 - Fumer pour pas cher, c'est l'argument principal.
07:31 On a voulu savoir comment les jeunes se procurent cette fameuse peuf.
07:35 Alors qu'elle est interdite aux mineurs.
07:36 - Elle est commandée souvent sur Snap, ou en tabac, ou dans une épicerie.
07:39 - On connaît quelqu'un, et on lui demande, et il vient, il se déplace, et on lui achète.
07:44 - Moi avant j'en vendais.
07:45 J'achetais en gros à des grossistes.
07:47 5 euros pièce, 6 euros.
07:48 - Et ça a du succès, t'en vends beaucoup ?
07:50 - Ouais, beaucoup j'ai vendu.
07:51 Moi juste je vends, je prends mes sous, et après c'est fini.
07:54 - 6 euros pour 18 paquets de cigarettes concentrés dans une peuf 9K.
08:00 - Oh mon dieu.
08:00 - Vous avez beaucoup fumé hein Nathalie ?
08:02 - Oui, oui, oui.
08:03 - Enormément.
08:03 - Enormément.
08:04 - Vous vous êtes arrêtée ?
08:06 - J'attendais cette question.
08:09 - Vous continuez.
08:10 - J'avais arrêté pour soutenir Jean-Pierre, bien évidemment.
08:13 - Et lui c'était compliqué, j'imagine.
08:14 - Du jour au lendemain, obligé.
08:15 Parce qu'on devait l'opérer, donc il avait 15 jours pour arrêter.
08:19 Donc il a arrêté, et en fin de compte il a vraiment dit "mais qu'est-ce que j'étais idiot"
08:24 parce que c'était tellement facile d'arrêter.
08:26 Donc il s'en est voulu énormément, bien évidemment.
08:28 Et il dit "c'est vrai qu'on pense toujours que ça n'arrive qu'aux autres".
08:31 Et les jeunes aussi, il faut qu'ils fassent attention parce qu'on peut avoir des cancers des poumons à 20 ans
08:34 c'est pas que à 60 ans ou 50 ans, ça arrive à n'importe quel moment.
08:38 Et souvent les jeunes c'est pour la frime.
08:40 D'ailleurs moi j'ai commencé comme ça, vous vous rendez compte, j'avais 14 ans.
08:43 - Vous avez commencé à 14 ans ?
08:44 - Oui, qu'est-ce que je regrette.
08:45 À l'époque on n'était pas informés comme maintenant.
08:48 - Mais vos enfants fument ?
08:50 - Ma fille, ça y est, elle commence à s'arrêter et mon fils pas du tout.
08:54 Alors là, il ne supporte pas la cigarette et c'est très très bien.
08:57 Et ma fille, elle commence à s'arrêter.
08:59 Elle voit que ça sert à rien.
09:02 - Parce que c'est ça le problème de la pauvre, c'est que ça met l'habitude d'avoir quelque chose...
09:06 - Oui et puis ça fait bien.
09:07 - Oui.
09:08 - Ça fait bien.
09:09 - Laurence me dit "j'en ai vu à 1,50€".
09:11 - Oulah.
09:11 - Mais c'est peut-être les petites, c'est pas les 9/4.
09:13 - Il y a des peuves d'Argvador...
09:14 - Oui, en fait elles sont fluorescentes dans la nuit.
09:20 - Horrible.
09:20 - Vous voyez que c'était un bon son.
09:22 - Je n'ai jamais dit le contraire.
09:23 - Vous avez commencé à me dire "ah ben on en apprend des choses".
09:25 - Non, parce que j'étais très étonnée.
09:27 - Vous avez vu que je vous ai gâté pour mon dernier son.
09:29 - Allez-y.
09:30 - Vous allez voir en plus, je suis gentil avec vous.
09:33 Direction Hollywood, vous avez lieu avec 4 mois de retard à cause de la grève des scénaristes et des comédiens,
09:39 la cérémonie des Emmy Awards.
09:41 Énorme succès pour "The Beer" avec 6 trophées.
09:44 C'est vrai que l'on ne peut voir en ce moment sur Disney+
09:46 c'est des coulisses d'un restaurant et c'est formidable.
09:50 Donc "The Beer" on a eu 6...
09:52 - On dit pas "The Bear".
09:53 - Oui, on dit "The Bear" qui a reçu 6 awards et qui a eu 6 awards aussi ?
09:59 - Succession.
10:01 - Succession.
10:02 Allez, musique.
10:03 - C'est ma sonnerie portable, je dois vous le dire.
10:11 J'adore cette musique.
10:12 Et un auditeur me dit "vous avez loupé les 80 ans de François Zardi".
10:16 C'était hier.
10:18 - Ah c'était hier ?
10:19 - Et ouais.
10:20 - Mais ça n'a pas été médiatisé ?
10:21 - Non.
10:22 - Vous l'avez pas vu ?
10:23 - Non.
10:24 - Désolé, je suis un zapping, donc je récupère un peu les extraits.
10:28 Je l'ai pas vu mais je l'aurais mis si j'avais su.
10:31 - Allez, on se retrouve dans un instant avec vous Nathalie Marquet-Pernaud,
10:34 "Un signe de toi", parue aux éditions Guy, Très Daniel.
10:37 Il y a beaucoup de gens ce matin qui vous écoutent sur les réseaux de Sud Radio.
10:41 Et je précise, on a regardé ce matin que vous étiez déjà dixième des ventes,
10:45 des meilleures ventes de livres.
10:47 Ça prouve que ce que vous nous dites de Jean-Pierre intéresse et qu'il est toujours là.
10:54 Parce qu'à un moment dans le livre, il disait "tout de toute façon je vais mourir
10:56 et plus personne ne se souviendra de moi".
10:58 Ben non, non Jean-Pierre, on pense à toi.
11:01 - Oh oui, tout le temps.
11:02 - Allez, à tout de suite.
11:03 - Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
11:06 - Vous nous faites vivre les matchs de la façon que vous les commentez,
11:09 que ce soit la Prod2 ou le Top 14, c'est que du bonheur.
11:11 Voyez, on n'a pas besoin d'y voir avec vous, c'est comme si on y était.
11:13 - Sud Radio, parlons vrai.
11:17 Cette semaine, écoutez le Grand Matin Sud Radio et gagnez votre séjour d'exception.
11:22 Une nuit au somptueux hôtel Le Clair de la Plume,
11:25 ensuite avec les petits déjeuners et votre dîner au bistrot à la Ferme Chapoutan.
11:30 Découvrez la carte co-signée par le célèbre chef Glenn Vielle.
11:34 Une expérience gastronomique incomparable vous attend au pied du château de Grignan en Drôme Provençal,
11:41 au cœur de la première région productrice de truffes en France,
11:44 avec Sud Radio et l'hôtel Le Clair de la Plume.
11:47 Sud Radio, parlons vrai.
11:50 - 2500 euros, voire condition en magasin.
11:52 - Sud Radio Média, l'invité du jour.
11:56 - L'invité du jour, c'est Nathalie Marquet-Pernaud,
11:58 un signe de toi, son âme guide mes pas.
12:01 C'est paru aux éditions Guy, très Daniel.
12:03 Et Gilles a raison de dire, on parle beaucoup de ce que vous avez pu dire sur le vaccin,
12:09 c'est-à-dire que vous dites qu'il avait guéri de son cancer,
12:11 mais les médecins m'ont dit, ne dites pas qu'il est mort d'un cancer du poumon.
12:17 Mais Jean-Pierre était quand même très malade, avait été très affaibli.
12:21 Donc c'est vrai que ce discours sur le vaccin,
12:24 hier soir vous étiez chez Cyril Hanouna,
12:26 ça relance la polémique sur le vaccin.
12:30 Vous en avez conscience ? Est-ce que vous regrettez d'avoir dit ça aujourd'hui ?
12:33 - Oui bien sûr, moi ce que je regrette c'est qu'on retient ça du livre.
12:36 - Et oui, Gilles a raison de dire qu'il y a beaucoup d'autres choses dans le livre.
12:38 - Il y a tellement de plus importants choses. - Les derniers jours de Jean-Pierre, les derniers mois...
12:42 - Vos enfants ! - Pardon ?
12:44 - Et puis vos enfants, le rapport entre... - Oui bien sûr, le rapport avec mes enfants.
12:47 - Mais on retient ça, alors c'est sûr que certainement un argument de vente ça doit fonctionner,
12:52 mais ça détourne aussi... - Moi j'ai pas envie d'avoir cet argument de vente pour faire vendre mon livre.
12:57 - Mais vous regrettez de l'avoir écrit, de l'avoir dit comme ça ?
13:01 - Non, je ne regrette pas ce que j'ai écrit, je ne regrette jamais ce que je dis.
13:04 Mais je... Parce que moi je... Voilà, c'est mon opinion personnelle, vraiment personnelle,
13:10 et avec Jean-Pierre on en a parlé aussi à l'hôpital, on en a beaucoup parlé,
13:13 parce que quand il avait fait son PESCAN et qu'il dit "super j'ai plus de cancer,
13:18 mais maintenant je suis clouée dans le lit à l'hôpital et je ne sais pas ce que j'ai,
13:22 c'est quand même bizarre après mon troisième vaccin".
13:25 Et moi je lui dis "mais je t'avais dit de pas le faire", mais bon lui il faisait confiance à la médecine,
13:28 il avait fait ses deux premiers vaccins, il avait rien eu du tout, tout se passait très très bien,
13:32 c'est pour ça qu'il a été faire son troisième, mais c'est vrai que quand on fait de la radiothérapie,
13:35 il n'y a pas de recul, c'est tout, mais c'est vrai que ce vaccin a sauvé des millions et des millions de gens.
13:40 - Et puis c'est la question, ce que disent les médecins, du bénéfice-risque,
13:43 c'est-à-dire que Jean-Pierre aurait eu le Covid dans l'état dans lequel il était,
13:46 ça aurait pu lui être fatal aussi, enfin il y a ces deux...
13:48 - On ne peut pas savoir, oui.
13:50 - Et puis parmi les millions de gens qui sont vaccinés et qui meurent,
13:54 on ne peut pas toujours établir la relation entre les deux, il y a ceux qui mangent...
13:58 Là on va rentrer dans votre... Dans ce que vous dites...
14:00 - Oui, moi je voulais juste une question, enfin...
14:02 - Je veux finir ma phrase, s'il vous plaît.
14:04 Il y a aussi des gens qui vont avoir mangé du chocolat et vous allez dire,
14:07 bon ben voilà, on va faire le lien de cause à effet...
14:10 - Voilà, elle a pris des kilos et l'autre part.
14:12 - Non, non, mais on peut mourir après avoir bu du thé ou autre, mais bon.
14:16 Gilles ? - Je peux parler ?
14:17 - Oui, vous pouvez parler.
14:19 - Faut lever le doigt, comment on court ?
14:21 - Non, non, non, on se connaît depuis 7 ans, on se tachine avec Valérie.
14:25 Oui, enfin oui, on se connaît plus de 20 ans, oui, pardon.
14:28 - Non, non, non. - Oui, c'est vrai.
14:31 Oui, je voulais dire, est-ce que vous vous êtes sentie pris en otage hier
14:35 chez Cyril Danouna, parce que d'un seul coup le débat a dévié,
14:39 vous n'avez pas vraiment parlé de votre livre et d'un seul coup vous êtes devenue,
14:43 ce que j'ai dit tout à l'heure en début d'émission, un totem.
14:47 Est-ce que ça vous a surpris ou choqué ?
14:50 - Oui, j'ai été très surprise parce que je ne m'y attendais pas du tout.
14:53 Moi je pensais... Et puis je pensais qu'on allait vraiment parler du livre.
14:56 Je m'en doutais qu'il allait parler deux minutes de ça,
14:59 mais en faire pratiquement toute une émission, j'ai été choquée,
15:02 je ne savais plus quoi dire, parce que je n'avais pas envie
15:06 qu'on me mette cette responsabilité sur moi, du tout.
15:09 - Est-ce qu'il y a une responsabilité ? - Bien évidemment.
15:12 - Jean-Pierre est présent dans tout ce livre, il est présent dans votre vie aussi,
15:18 il vous envoie des signes, toujours ? - Toujours, encore hier, hier.
15:22 Enfin, vous n'allez peut-être pas le comprendre, mais moi je le comprends bien.
15:26 J'ai été faire les douze coups de midi avec Jean-Luc Rechman,
15:29 et je descends du taxi, et en descendant du taxi, je dis
15:32 "Bon bah chérie, je pense que tu vas m'accompagner", parce que je lui parle toujours,
15:35 "Je pense que tu vas m'accompagner parce que je vais voir ton pote".
15:40 Et j'arrive à la réception, et d'habitude il y a toujours quelqu'un
15:43 qui est là pour me chercher, pour m'emmener en loge,
15:45 et là il n'y avait personne, donc j'attendais, j'attendais.
15:48 Et il y a un homme qui rentre, et qui dit "Voilà, je suis là pour remplacer quelqu'un",
15:51 parce que quelqu'un devait être malade sûrement,
15:53 et l'autre personne en face dit "Mais votre nom ?"
15:55 "Monsieur Dubois".
15:56 "Oh !" J'ai eu un choc, parce qu'à l'hôpital, Jean-Pierre, on a dû changer le nom.
16:00 Pernaud, vous ne pouvez pas le garder par rapport au repas Paradis,
16:03 et il s'appelait Gérard Dubois, Jean-Pierre.
16:05 Et là j'ai dit "Mais c'est dingue", parce que quand même, à ce moment-là,
16:09 et je venais de lui parler, c'est parce que je venais de lui parler,
16:11 en descendant du taxi, et là, et c'est Monsieur Dubois
16:14 qui m'a accompagnée en coulisse après.
16:16 - Oui, mais si on était cartésien, on pourrait dire
16:18 qu'il y a plein de Monsieur Dubois auxquels vous n'auriez pas fait attention.
16:20 - Mais à ce moment précis, quand je descends,
16:22 à 4 secondes après, c'est quand même dingue.
16:26 Non, après j'ai des trucs encore beaucoup plus forts, la télé.
16:29 - Oui, la télé, ça, ça m'a fait sourire, parce que, vous le dites,
16:32 Jean-Pierre Pernaud n'était absolument pas geek,
16:35 et la technologie, c'était pas son truc.
16:37 - Du tout !
16:38 - Et un des signes, c'est cette télé qui s'allume et qui s'éteint,
16:42 mais pour votre fils, pour vous,
16:45 - Pour moi, tout le monde, trois.
16:46 - Et quelle explication vous avez à ça ?
16:48 - L'explication, c'est lui qui dit "Bah coucou, je suis là, je ne vous oublie pas"
16:51 et en plus, c'était donc à 4h du matin,
16:54 et en plus je déconne, je dis "Jean-Pierre, mais il est 4h du matin,
16:56 j'ai envie de dormir, je me lève tôt demain matin"
16:58 et j'ai vraiment, j'ai filmé en plus, sur mon téléphone portable,
17:01 j'ai tout filmé, et donc je filme des télécommandes devant,
17:05 et chaque fois, la télé se rallume tout seul,
17:08 sur LCI, la dernière chaîne pour qui il a travaillé,
17:11 et en plus, les premières paroles, c'était un médecin qui parlait du cœur,
17:14 et comme Jean-Pierre a lâché à la fin...
17:16 - Qu'est-ce que vous répondez aux gens qui vous dites "Mais elle est timbrée" ?
17:19 - Mais je m'en fous, je m'en fous qu'on pense que je peux être timbrée,
17:23 parce que moi, je suis 100% sûre,
17:25 et je peux comprendre ces gens, c'est pas grave,
17:28 mais c'est dommage pour eux,
17:29 mais plus tard, là-haut, comme Jean-Pierre, il avait des doutes aussi,
17:33 et avant qu'il parte, Jean-Pierre,
17:35 enfin juste au moment où il est parti, j'ai dit "Tu verras chérie, tu vas me dire
17:38 "Eh merde, elle avait encore raison"
17:40 et bien il y a un truc très surprenant,
17:42 parce que trois mois après, j'étais dans un salon du livre,
17:45 je rencontre une voyante...
17:46 - Ah oui, c'est incroyable ce passage, vous racontez ça...
17:48 - C'est incroyable, et elle me dit "Eh oui, il me dit de vous dire
17:52 "Eh oui, eh merde, elle avait encore raison"
17:55 et elle ressort la même phrase,
17:57 donc c'est quand même fabuleux,
17:59 et c'est des choses qui n'avaient pas été écrites,
18:01 c'est des choses qui n'avaient pas été dites,
18:02 donc c'est là que je vois aussi quand les voyants sont bons,
18:05 c'est important, parce que moi je suis quelqu'un de connu,
18:07 donc on connaît tout sur ma vie,
18:08 mais si on sort des détails comme ça, personne ne le sait.
18:11 - Ça veut dire que son âme est encore vivante ?
18:13 - Oui, l'âme continue à vivre,
18:15 et l'âme revient après sur Terre, la réincarnation.
18:18 Après c'est moi qui pourrais être son mari,
18:20 moi sa femme, sa fille ou sa mère,
18:23 mais avant il va m'attendre.
18:25 - À la fin du livre, il y a des photos d'ailleurs,
18:27 des signes que vous dites voir,
18:30 c'est-à-dire au petit déjeuner,
18:32 le portrait de Jean-Pierre est accroché devant vous,
18:35 et puis il y a un coeur au fond de votre tasse,
18:37 ou un jour de pluie, pareil, vous voyez des coeurs.
18:40 - Oui, la pluie.
18:42 - Pareil, Gilles a raison de dire,
18:44 est-ce que certains ont envie de les voir ou pas ?
18:47 Est-ce que vous les voyez parce que vous les...
18:49 - Oui, mais c'est pour ça qu'il y a des gens qui disent
18:51 "comment on fait pour voir des signes et je ne les vois pas ?"
18:53 Parce qu'il faut être très attentif, être sensible,
18:56 et moi je les vois parce que c'est au moment
18:59 où je pose des questions à Jean-Pierre.
19:01 Bien sûr, par exemple, je parle beaucoup des plumes,
19:03 des signes des plumes.
19:04 Bien sûr, c'est pas parce que je vais trouver une plume par terre
19:06 que je vais dire "c'est Jean-Pierre".
19:08 Non, la plume sera pour moi au moment où je pose une question
19:11 et dans les 5-10 minutes qui suivent, j'ai ma plume.
19:13 - Et vous vous racontez d'ailleurs, vous êtes je crois au Maldives,
19:16 au Caraïbes, et vous vous baignez,
19:18 - Je pleure, je suis pas bien.
19:20 - Il y a une petite plume, vous dites "bon..."
19:22 - Franchement, tu pourrais faire plus fort,
19:24 je me retourne, je nage, j'ai une grande plume blanche.
19:26 C'est énorme.
19:27 Et tout ça, j'ai des preuves, j'ai des amis qui sont là,
19:29 comme quand je disais que Jean-Pierre n'avait pas passé ses 72 ans,
19:33 j'en ai beaucoup parlé à Karine Lemarchand qui était mon copine,
19:35 enfin qui est toujours mon amie,
19:37 qui était mon amie et où j'étais tellement mal
19:40 et il fallait que je me confie.
19:42 Voilà, ce ne sont pas des paroles en l'air,
19:44 c'est des choses où chaque fois j'ai des témoins.
19:46 Ce qui s'est passé quand j'ai chanté pour tout le monde chantant de cancer,
19:50 la photo qui change sur mon téléphone,
19:52 alors que ça a toujours été mes enfants depuis des années et des années,
19:54 il y avait Elodie Gozin qui était à côté,
19:56 qui s'est mise à pleurer, elle m'a dit "oui, ça c'est un signe de Jean-Pierre".
19:59 Et elle s'est mise sur une heure miroir, 21h21,
20:02 donc ça fait beaucoup de signes.
20:05 - Vous avez décidé de raconter les derniers jours de Jean-Pierre,
20:09 avec parfois on se dit "est-ce que Jean-Pierre aurait voulu qu'on raconte ça ?"
20:13 Est-ce que les moments où il est affaibli,
20:17 où on comprend, parce que je ne savais pas qu'il y a des...
20:19 certainement à cause de l'AVC, du premier AVC qu'il a fait,
20:22 où vous jouez au tarot,
20:24 où il joue au tarot depuis des années,
20:26 et où il dit "mais je peux poser une question, l'excuse c'est à quel moment ?"
20:29 Alors que c'est quand même le fondement même du jeu.
20:33 - Le but du tarot.
20:35 - Donc vous vous rendez compte qu'il y a un truc qui ne va pas.
20:37 Donc est-ce que, un peu, je pense à l'affaire Delon,
20:39 on n'est pas à ce niveau-là et ça n'a rien à voir,
20:41 mais vous allez très loin dans les détails et dans l'intimité de Jean-Pierre.
20:44 - Oui bien sûr, mais c'est parce que Jean-Pierre déjà à l'hôpital,
20:47 il me dit "tu pourras écrire une suite à ton livre ?"
20:51 Je dis "je ne sais pas, j'en sais rien, il faudra avoir du contenu et tout".
20:55 Il dit "bah non", et puis il me regarde.
20:58 Alors je rigole et je fais "oui, bien sûr, tu vas me quitter".
21:02 Je dis "bah alors si tu me quittes, j'espère que tu me feras des signes".
21:05 Et je sais que j'avais besoin de dire, déjà pour moi et pour aider les gens,
21:13 et parce que pour son public, son public qui est toujours présent,
21:18 et que c'est normal, voilà.
21:20 Moi je pense qu'il m'a toujours suivi Jean-Pierre,
21:23 qu'il soit d'accord ou pas d'accord, il m'a toujours suivi.
21:25 - Il avait un amour fou pour vous, je me souviens de moments avec lui.
21:30 - Oui, il acceptait des choses qu'il n'aurait pas accepté,
21:33 ce que je disais au début, c'est la pudeur.
21:36 - Mais c'est comme ça que ça fonctionne un couple.
21:38 - Mais il avait un amour fou pour vous, vraiment,
21:41 pour en avoir parlé avec lui, c'était quelqu'un de...
21:45 Oui, qui était presque vieillard entier,
21:48 et qui avait cet amour totalement fou pour vous.
21:52 - Vous avez eu deux beaux enfants, comment ils ont réagi à la lecture du livre ?
21:56 - Ils ne l'ont pas lu encore, parce qu'ils savent déjà tout, je pense.
22:01 Parce que je dis, elle ne voulait pas lire le livre,
22:04 alors ma fille a failli pendant les vacances,
22:06 et après elle a fait autre chose.
22:08 Mais de toute façon, on connaît tout, on sait tout.
22:13 Je dis, mais quand même, ce serait sympa que vous l'utilisiez.
22:16 - Oui, oui. - Ils savent tout.
22:18 - Et les aînés de Jean-Pierre, vous êtes toujours en contact avec eux ?
22:20 - Oui, ça se passe très très bien, avec Julia et Olivier.
22:23 D'ailleurs, la dernière fois que je les ai vus,
22:25 c'était pour l'anniversaire de mon fils, le 5 décembre.
22:28 Et on a fait une surprise pour Tom,
22:30 et c'était très mignon, parce que Julia est venue d'Amiens
22:34 pour fêter les 20 ans de Tom.
22:36 Donc on était tous réunis, et ça a fait énormément de plaisir à Tom.
22:40 - En lisant le livre, je me suis posé la question de...
22:43 à force de voir des signes et d'être en permanence avec lui,
22:46 vous racontez que vous lui parlez beaucoup,
22:48 est-ce que tout ça, ça vous empêche pas de faire le deuil ?
22:51 - Non, ça m'empêche pas de faire le deuil,
22:54 parce que déjà, de ce deuil-là...
22:56 - Parce qu'il est vivant, avec vous.
22:58 - Oui, mais pour moi, il est vivant.
23:00 Je sais, c'est compliqué à comprendre.
23:02 Il est vivant, mais dans un autre monde, bien sûr.
23:04 Lui, il veut que je fasse...
23:06 qu'il veut que je continue ma vie,
23:08 il veut me voir heureuse,
23:10 ça c'est évident.
23:12 Et pour que lui soit bien, moi je veux qu'il soit fier de moi,
23:14 parce que je sais qu'on nous voit de là-haut, je sais.
23:16 Je sais à 100%.
23:18 D'ailleurs, la preuve, vous regardez,
23:20 quand on parle des EMI,
23:22 les morts éminentes, les gens qui sont morts
23:24 pendant quelques instants,
23:26 qui voient ce tunnel blanc, qui voient
23:28 l'amour inconditionnel,
23:30 qu'ils arrivent à raconter
23:32 tout ce qui se passe dans la salle, tout ce que les médecins ont dit,
23:34 que leur femme était dans leur cuisine,
23:36 enfin, il y a toutes ces choses-là,
23:38 où là, justement, ils ont vu leur corps
23:40 sur le lit d'hôpital,
23:42 enfin, la table d'opération,
23:44 ils sont montés là-haut, ils ont vu des gens proches,
23:46 et c'est des millions de personnes
23:48 qui font ces...
23:50 qui parlent de ça,
23:52 qui racontent ça.
23:54 Donc, il y a aussi quelque chose.
23:56 - Mais ça ne vous empêche pas de poursuivre
23:58 votre vie, de refaire...
24:00 - Je sais, c'est toujours la question de refaire ma vie,
24:02 je sais, c'est toujours cette question, moi pour l'instant,
24:04 j'en ai vraiment pas envie.
24:06 Je suis vraiment sincère là-dessus,
24:08 j'ai vraiment pas envie, et puis avant qu'il y en ait un
24:10 qui arrive à la cheville de Jean-Pierre, il va falloir qu'il s'accroche.
24:12 - Je suis le pauvre.
24:14 - On va marquer une pause et on continue
24:16 avec vous Nathalie Marquet-Pernaud, à tout de suite.
24:18 (musique)
24:20 - Sud Radio, le 10h midi média,
24:22 Valérie Expert,
24:24 Sud Radio,
24:26 le supplément média.
24:28 - Le supplément média avec Nathalie Marquet-Pernaud,
24:30 "Un signe de toi, son âme guide mes pages",
24:32 c'est guide, très Daniel, éditeur,
24:34 vous racontez dans ce livre
24:36 les derniers jours, les derniers moments
24:38 de Jean-Pierre Pernaud,
24:40 des épisodes de votre vie,
24:42 vous racontez pourquoi
24:44 le choix du cimetière,
24:46 à Loussienne, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses,
24:48 et puis cette force que vous avez eue
24:50 d'être à côté de lui,
24:52 de lui donner, de lui insuffler
24:54 cette énergie dont il avait besoin,
24:56 il n'a jamais baissé les bras,
24:58 même s'il y a des moments où
25:00 c'était difficile, mais...
25:02 - Il était extrêmement fort, et d'ailleurs j'étais vachement surprise
25:04 parce que sur ce point-là,
25:06 il avait vachement changé, parce qu'avant,
25:08 si j'avais un mal de crâne ou un petit rhume, il se plaignait,
25:10 il me disait "oh je suis pas bien, je dois avoir 39 de fièvre, je suis pas bien,
25:12 je suis non plus, tu vas bien, t'as juste 38,
25:14 tout va bien, tu vas prendre un aspirine et voilà".
25:16 Et là,
25:18 par contre, non, il montrait toujours un sourire,
25:20 qu'il était fort, il ne voulait pas que je reste
25:22 auprès de lui, il me disait "non, non, mais t'as rien à faire
25:24 ici à l'hôpital", parce que moi j'avais annulé
25:26 mes dates de tournée,
25:28 il me dit "mais non, il ne faut pas annuler ça,
25:30 il faut que tu vois autre chose", enfin il n'arrêtait pas
25:32 de penser à moi pour que
25:34 je sorte de l'hôpital, pour que je vois autre chose,
25:36 et non, je lui dis "ma place est auprès de toi
25:38 et toi t'es bien là", donc
25:40 il me dit "oui mais tu sais, je dors beaucoup" et tout,
25:42 je lui dis "bah c'est pas grave, je vais me regarder un petit film sur Netflix,
25:44 c'est pas grave". - Il a vu la mort arriver ?
25:46 - Je pense,
25:48 oui, je pense.
25:50 Déjà, avant
25:52 l'opération du cœur,
25:54 les médecins lui ont dit
25:56 "Monsieur Pernaut, pendant l'opération,
25:58 parce qu'il fallait changer la valve du cœur,
26:00 vous risquez de faire un AVC, donc
26:02 qu'est-ce qu'on fait ?" Donc moi je lui ai dit
26:04 "bah c'est simple, moi j'ai toujours dit en déconnant
26:06 avec toi, comme t'avais 18 ans de plus que moi,
26:08 un jour je te pousserai en chaise roulante,
26:10 c'est le moment, je vais te prouver que je pourrais te pousser
26:12 en chaise roulante", et là Jean-Pierre
26:14 il me touche le bras, il me dit "tu laisseras
26:16 faire les médecins, ils savent ce qu'il faut faire".
26:18 Donc c'est vrai qu'avant cette opération, on ne savait pas
26:20 - Oui, c'est très lissueux,
26:22 parce qu'il avait quand même, il a eu
26:24 beaucoup de pathologies,
26:26 des choses compliquées, l'orphisème,
26:28 le cœur fragile,
26:30 le poumon en moins, donc c'est vrai que...
26:32 - Et vous n'avez pas pu lui dire au revoir ?
26:34 - Bah non, au revoir comme j'aurais voulu,
26:36 parce que là, bien sûr, je l'ai embrassé avant l'opération,
26:38 c'est pas là qu'il est parti, c'est après,
26:40 à peine une semaine, ça s'est dégénéré.
26:42 Alors que juste la veille, avant
26:44 l'opération, on a fêté notre anniversaire de fiançailles,
26:46 on a bien déconné,
26:48 je trouvais qu'il était un peu mieux en forme à ce moment-là.
26:50 - T'avais fait une petite vidéo...
26:52 - Ouais, et puis il respirait mieux, moins soufflé,
26:54 j'ai trouvé qu'il allait mieux, donc je dis
26:56 "Tant mieux, comme ça il est prêt pour l'opération".
26:58 Et puis l'opération s'est très très bien passée,
27:00 ça a été un des premiers
27:02 à être estubé,
27:04 - Extubé, ouais.
27:06 - Un des premiers par rapport
27:08 à des jeunes qui se trouvent à l'hôpital,
27:10 donc il avait une force inouïe,
27:12 il se raccrochait à la vie.
27:14 Et quand je suis rentrée à l'hôpital, quand je l'ai vue,
27:16 je dis "Waouh, t'es un warrior, bravo mon chéri",
27:18 et là il me fait un signe,
27:20 et là je pense que dans son regard j'ai compris que ça passera pas.
27:22 - Ouais.
27:24 - Et oui, j'ai pas eu le temps de lui dire au revoir,
27:26 parce que ben...
27:28 on avait des doutes. Ben justement,
27:30 moi aussi j'ai... Parce qu'à ce moment-là,
27:32 Jean-Pierre il commande...
27:34 On dit toujours que les gens délirent, mais à ce moment-là,
27:36 il délirait pas, il était pour moi déjà un peu dans un autre monde.
27:38 - Ouais. - Parce qu'il voyait des gens
27:40 autres, qu'il voyait,
27:42 de l'invisible, et tu vois cette personne-là,
27:44 ce monsieur-là, Tom et Olivier vont l'adorer.
27:46 Je dis "Mais de quoi tu me parles Jean-Pierre ?"
27:48 Et après tout de suite je dis "Aïe aïe aïe".
27:50 "Ah mais oui, il est sympa et tout." Donc je rentrais dans son jeu.
27:52 Vous savez, à l'époque, il y avait plein de gens, on en fermait,
27:54 parce qu'on disait qu'ils étaient fous,
27:56 mais ils étaient pas fous les gens. C'est parce qu'ils voyaient des choses
27:58 que nous, on voit pas.
28:00 Donc voilà, ça aussi, ça prouve
28:02 pour que Jean-Pierre... Et d'ailleurs, à ce moment-là,
28:04 c'est là qu'ils ont dit "On va faire
28:06 un IRM, parce qu'on trouve
28:08 qu'il délire." Et donc il y a eu
28:10 beaucoup de médecins auprès de lui, et malheureusement
28:12 j'ai pas pu lui dire au revoir comme je voulais,
28:14 j'ai juste pu lui embrasser ses pieds.
28:16 -Vous avez touché les pieds. -Ouais, ses pieds.
28:18 Et j'ai dit "Bon, ma chérie, je viens demain." Parce qu'ils ont insisté
28:20 pour que je rentre. Je comprends les médecins,
28:22 c'était des valises sous les yeux que j'avais,
28:24 j'étais là tous les jours et tout, puis je me suis dit "Bon,
28:26 il va faire un IRM, c'est pas
28:28 trop grave." Mais en même temps, j'étais triste,
28:30 parce que je sais qu'il avait très peur des IRM,
28:32 il supportait pas, je me moquais toujours de lui avec ça.
28:34 Fallait toujours que je sois derrière la porte de l'IRM,
28:36 ce que je faisais quand je l'accompagnais pour le rassurer.
28:38 Donc les médecins, ils étaient à dehors, ils me faisaient
28:40 "Oui, s'il fait une crise, vous pouvez entrer."
28:42 Voilà, c'était gentil.
28:44 -Et là, il a eu une crise de panique pendant cet IRM,
28:46 et vous n'étiez pas là. -Et j'étais pas là. La dernière,
28:48 j'étais pas là. -Et le coeur a lâché à ce moment-là ?
28:50 -Non, pas du tout, pas du tout. Non, non, ils ont eu très
28:52 peur, donc directement
28:54 sur l'IRM, il lui en a endormi directement.
28:56 -Il lui en a endormi, c'est ça, ouais. -Pour pas qu'il fatigue son coeur.
28:58 -C'est ça. -Et là, il ne s'est jamais réveillé. -C'est là où il ne s'est jamais réveillé,
29:00 absolument. -Il n'est pas mort, on a dû...
29:02 -Non, il a eu un coma assez long.
29:04 La vie après Jean-Pierre,
29:06 c'est difficile.
29:08 -C'est compliqué. -On en parlait hors antenne,
29:10 les gens, vous me dites, quand je les rencontre,
29:12 ils me parlent tous de Jean-Pierre,
29:14 et puis ils vous prennent dans les bras en ayant l'impression d'embrasser
29:16 Jean-Pierre. -Oui, c'est surprenant,
29:18 c'est ce que je ressens.
29:20 J'ai l'impression que les gens
29:22 pensent qu'il est en moi, et ils ont
29:24 un morceau de Jean-Pierre en me prenant dans leurs bras,
29:26 et je vois que ça les réconforte,
29:28 et c'est très touchant.
29:30 -Et puis il y a autre chose qui est troublant,
29:32 c'est Tom qui lui ressemble. -Oui, c'est ce qu'on me dit
29:34 souvent. -Ça vous fait bizarre ou pas ?
29:36 -Non,
29:38 moi je le vois pas comme ça, moi, Tom.
29:40 -Ah oui, évidemment. -Je vois mon bébé,
29:42 c'est mon fils, et voilà.
29:44 -Mais il lui ressemble énormément. -C'est ce qu'on me dit.
29:46 -Donc vous avez
29:48 participé à l'Angile vous un peu, vous voulez vous en parler
29:50 à cette émission de télé-réalité, "Les traîtres",
29:52 vous en parlez d'ailleurs dans le livre.
29:54 -Oui, une expérience extraordinaire.
29:56 -Pourquoi vous avez accepté ?
29:58 -Alors c'était aussi une anecdote
30:00 marrante, parce que,
30:02 encore un signe de Jean-Pierre, parce qu'au matin,
30:04 je ne sais pas pourquoi,
30:06 je parle de cette émission. C'était au mois
30:08 de décembre, donc c'était passé au mois d'août,
30:10 et au mois de décembre, j'ai un truc
30:12 dans ma tête, je dis "qu'est-ce que j'aimerais bien faire cette émission,
30:14 ça devrait être très sympa, et j'aimerais bien le faire avec
30:16 Lou, parce que c'est Lou qui m'a fait découvrir
30:18 le jeu, parce que je ne connaissais pas.
30:20 -Lou du Lou W.
30:22 -Ouais, et
30:24 donc je prends ma voiture pour faire des courses,
30:26 et clac, boum, un message
30:28 "Bonjour, on aimerait bien vous voir pour passer
30:30 le casting pour les traites avec votre fils."
30:32 "Waouh, Jean-Pierre, tu m'as
30:34 entendu, je suis désolée,
30:36 c'est mon amour qui m'a envoyé." Et là,
30:38 j'ai dit "bien évidemment, déjà, je vais appeler mon fils
30:40 pour voir si, par rapport à ses études,
30:42 parce que les études d'abord, et
30:44 s'il était d'accord, je dis "moi je ne peux pas
30:46 prendre la décision pour lui, ce que je sais c'est que
30:48 ma fille aurait été d'accord tout de suite, mais mon
30:50 fils, ça je ne sais pas." Et quand j'en ai parlé à mon
30:52 fils, il m'a dit "ben écoute, ça tombe très bien par rapport aux
30:54 examens, je pourrais travailler là et là,
30:56 il n'y a pas de soucis maman, avec plaisir."
30:58 - Vous vous êtes beaucoup trompée sur les traites, vous avez eu
31:00 des convictions qui étaient complètement
31:02 à l'opposé, vous étiez sûre
31:04 et autre, ça vous a fait bizarre de
31:06 voir à quel point vous pensiez quelqu'un
31:08 de coupable qui ne l'était pas ?
31:10 - Oui, mais c'est parce que ces gens-là
31:12 faisaient tout pour montrer qu'ils étaient coupables.
31:14 Je ne sais pas quand il y avait
31:16 Vincent
31:18 qui ne prend pas la mulette,
31:20 alors si au début, moi j'étais
31:22 à fond sur Juju,
31:24 mais après, dans le jeu,
31:26 on fait des jeux et justement,
31:28 l'autre ne veut pas prendre la mulette, donc j'oublie Juju
31:30 et je suis sur lui. Après,
31:32 moi j'étais sur
31:34 comment elle s'appelle ?
31:36 - Sur Matache Saint-Pierre ?
31:38 - Non, non, oh ma pupusse, elle va m'en vouloir !
31:40 Caroline !
31:42 - Caroline Valderridon. - Pardon, Caroline.
31:44 J'étais sur Caroline et...
31:46 - Oui,
31:48 vous pouvez vous oublier,
31:50 c'est Jean-Pierre qui vous explique.
31:52 - Oui.
31:54 - Mais qu'est-ce que ça vous a apporté ce jeu ?
31:56 Ça vous a amusé ?
31:58 - C'était très marrant parce que je suis quelqu'un
32:00 qui déteste le mensonge, qui déteste mentir,
32:02 et on se surpasse,
32:04 et surtout, c'est pour une association,
32:06 et je suis ravie que Juju ait gagné
32:08 parce que grâce à elle,
32:10 trois associations ont bénéficié de l'argent.
32:12 Donc c'est magnifique, on a tous gagné.
32:14 - Vous étiez avec votre fils ? - On était avec mon fils
32:16 et jusqu'à la fin, c'est énorme,
32:18 c'est quelque chose de très très rare quand même,
32:20 surtout parce que tous les couples ont été séparés.
32:22 Nous nous retrouvions tous les deux ensemble,
32:24 waouh ! Et oui, je me suis beaucoup
32:26 trompée, mais la preuve n'avait pas monté
32:28 parce qu'il y avait un jeu de tarot,
32:30 et ça, vous pourrez demander à M6,
32:32 il y avait un jeu de tarot et je tirais surtout
32:34 des cartes et j'ai dit "Ah, ce soir, c'est sûr
32:36 qu'on trouve un traître. Ah, ce soir,
32:38 le traître, il va être comme ça." - Et ça marchait.
32:40 - Et ça marchait, et j'avais les bonnes réponses.
32:42 Mais ça fait que tout change.
32:44 C'est ça, ils sont très forts, les traîtres.
32:46 - Est-ce que Jean-Pierre voulait que
32:48 Tom et Lou deviennent célèbres ou pas,
32:50 ou ça lui faisait peur ? Parce que Tom
32:52 a été très connu sur les réseaux sociaux.
32:54 - Plus Lou. - Beaucoup plus Lou.
32:56 - Beaucoup plus Lou.
32:58 - En tant qu'homme, ça vous fait peur ?
33:00 Et est-ce qu'à Jean-Pierre, ça faisait peur ?
33:02 - Non, ce qui faisait peur à Jean-Pierre, c'est les réseaux sociaux,
33:04 parce qu'il détestait les réseaux sociaux.
33:06 Ça, ça le faisait peur. Mais en même temps,
33:08 c'est leur génération.
33:10 Il faut les laisser dans la génération,
33:12 et après, de toute façon,
33:14 Jean-Pierre était assez ouvert. J'ai dit,
33:16 ils sont assez grands, ils sont assez responsables.
33:18 C'est leur vie.
33:20 On aurait pu dire quoi que ce soit,
33:22 ils ne nous écoutent pas, les enfants.
33:24 Ils ont leur caractère à bien trembler.
33:26 - Ils ont envie d'être célèbres ?
33:28 - Non, pas spécialement.
33:30 Non. Après, ma fille,
33:32 je sais qu'elle aimerait bien faire de la radio,
33:34 présenter des émissions.
33:36 - Elle est, aujourd'hui, influenceuse.
33:38 - Influenceuse, et puis elle a le bagouze.
33:40 Elle est très très forte.
33:42 Et elle est comme son père, elle dit ce qu'elle pense.
33:44 Des fois, un peu trop, mais...
33:46 Elle est fonceuse, elle a peur de rien,
33:48 elle a la tchatche,
33:50 elle connaît plein de choses.
33:52 Elle est surprenante.
33:54 - Et vous, comment vous envisagez les mois,
33:56 les semaines, les années à venir ?
33:58 Vous vous laissez porter par la vie ?
34:00 Vous avez des envies de retourner au théâtre ?
34:02 - Oui, de retourner au théâtre.
34:04 Moi, ça va se faire pour septembre 2024,
34:06 20 répétitions,
34:08 et je serai sur planche au mois de décembre.
34:10 - Ça va être quoi ?
34:12 - Ça va être momentanément décédé.
34:14 - Ah bah !
34:16 - Et ça aussi, c'est encore un signe.
34:18 - Et c'est quoi cette pièce ?
34:20 - Ah bah oui, évidemment !
34:22 - Moi, je vais être directrice d'un Ehpad,
34:24 justement,
34:26 et puis, il y en a un qui est mort,
34:28 mais il ressuscite.
34:30 Enfin, c'est pas le mort qui ressuscite, c'est un autre.
34:32 C'est toute une histoire complètement délirante.
34:34 - Et il y aura qui avec vous ?
34:36 - Vous avez oublié ? D'accord.
34:38 - On vient de faire l'affiche, là.
34:40 - Et donc, vous allez commencer à répéter ?
34:42 - Non, on répète qu'à partir de septembre 2024, c'est pour ça.
34:44 On vient de signer les contrats,
34:46 on vient de... voilà.
34:48 - Et juste,
34:50 je veux revenir, parce que je vois un auditeur
34:52 qui nous fait bravo,
34:54 Jean-Pierre, avec des mains en prière.
34:56 Est-ce que Jean-Pierre
34:58 imaginait, Gilles, vous avez posé la question
35:00 hors antenne, est-ce que Jean-Pierre imaginait
35:02 l'amour que les gens lui portaient ?
35:04 Toute cette onde de choc
35:06 qu'il a eu quand il est décédé,
35:08 et tous ses témoignages.
35:10 - Ah non, non, non.
35:12 - Le succès des émissions de télé.
35:14 - Oui, il a eu tout ça. Non, non, de là-haut, il doit être très, très fier.
35:16 Déjà, d'une chose, F1 qui a baptisé
35:18 le plateau du 13h à Jean-Pierre Pernaut.
35:20 - Oui, le titre de Jean-Pierre Pernaut.
35:22 - Parce que
35:24 Thulier m'a demandé
35:26 mon autorisation, mais là, je me suis mise à pleurer.
35:28 Je dis, mais c'est le plus beau cadeau pour Jean-Pierre.
35:30 Et puis, j'utilise l'anecdote,
35:32 quand il est rentré, parce qu'il a pris l'antenne 7h
35:34 pour annoncer la mort de Johnny Hallyday.
35:36 Quand il est rentré à la maison,
35:38 je le regarde, je lui ai fait, tu sais, j'espère que je vais mourir
35:40 avant toi, parce que le jour où tu vas mourir,
35:42 ça va être du délire,
35:44 et ça va être compliqué à gérer. Il me fait, oh là là,
35:46 non, mais t'inquiète pas, d'ici là, on m'aura oublié.
35:48 - Bah non, non, on n'a pas entendu.
35:50 - T'es un mari d'amour.
35:52 C'était incroyable. - Il était tellement humble.
35:54 D'ailleurs,
35:56 n'importe où il se présentait, il serrait la main,
35:58 "Bonjour, je m'appelle Jean-Pierre Pernaut."
36:00 Les gens regardaient, "Bah oui, je sais, monsieur Pernaut."
36:02 Toujours, toujours, toujours.
36:04 - On va arriver à l'anniversaire des deux ans, ça va nous faire peur.
36:06 - Oui, le 2 mars.
36:08 - C'est, comme on dit là-haut,
36:10 c'est maintenant leur anniversaire.
36:12 C'est plus leur décès, c'est leur anniversaire.
36:14 - Un signe de toi,
36:16 son âme guide mes pas. C'est aux éditions
36:18 Guy, Très Daniel, Nathalie, Marquet,
36:20 Pernaut. Merci d'avoir été avec nous, Nathalie.
36:22 Et à bientôt.
36:24 - Merci, Valérie, merci beaucoup.
36:26 - Merci. Tout de suite, les débats.
36:28 - Sud Radio. - Sud Radio.
36:30 - Parlons vrai. - Parlons vrai.
36:32 - Sud Radio. - Parlons vrai.
36:34 - Ce week-end, le E-Trophée Andros
36:36 est à L'Anse en Vercors. Dernière édition
36:38 du E-Trophée Andros avec Sud Radio.
36:40 Retrouvez les virtuoses
36:42 de la glisse pour la plus grande course sur glace
36:44 du monde. - Toutes les infos
36:46 sur trophéeandros.com.
36:48 - Infos, résultats et le direct des courses
36:50 en live streaming sur trophéeandros.com.
36:52 Le E-Trophée Andros,
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