Avec Béatrice Rosen, actrice franco-américaine et citoyenne engagée.
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NewsTranscription
00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états, le face à face.
00:06 13h05 sur Sud Radio, l'heure pour vous d'écouter ce face à face avec André Bercov
00:11 qui reçoit aujourd'hui Béatrice Rosen, actrice franco-américaine, maman et citoyenne engagée.
00:15 Bonjour Béatrice Rosen.
00:16 Bonjour, merci.
00:17 Et la fonction maternelle, on ne l'oublie pas.
00:19 On ne l'oublie pas.
00:20 Absolument.
00:21 Béatrice Rosen, je suis très heureux de vous recevoir.
00:23 Nous avions reçu la semaine dernière Pierre Marionnet qui est un chef d'entreprise,
00:28 qui s'occupe de sécurité maritime.
00:30 Et pourquoi je dis ça ? Parce que vous êtes comédienne, vous jouez, et simplement de
00:36 dire que, et je dis ça à nos éditeurs, ils le savent, c'est qu'on ne se contente pas
00:42 simplement de recevoir des personnes parce qu'elles viennent de sortir un livre ou qu'elles
00:47 viennent de sortir un film ou une pièce de théâtre ou ceci cela, non.
00:52 Il y a l'actualité mais il y a effectivement les citoyens, les hommes et les femmes qui
00:57 ont des choses à dire et beaucoup de choses à dire et qui sont engagés dans ce qu'ils
01:02 pensent et ils ont l'indignation, ils ont envie de le dire.
01:05 Et vous Béatrice Rosen, vous tweetez assez fréquemment et franchement et assez talentueusement
01:12 je dois le dire.
01:13 Et justement je voulais vous dire en ce début d'année, ce qui m'a toujours frappé quand
01:20 je vous lis, c'est que vous n'avez pas l'indignation sélective mais vous réagissez, vous réagissez
01:26 fortement et vous le disiez à Orantel avant qu'on commence cet entretien, vous disiez
01:30 c'est toujours la liberté qui est en jeu, c'est l'élément central.
01:33 Ce que vous voulez dire par là ?
01:34 C'est ma première préoccupation en fait et c'est pour ça que je tweete finalement,
01:40 c'est pour peut-être lancer des idées, des débats publics.
01:44 Je pense que nos libertés sont en danger, vraiment.
01:47 Je pense que au-delà de ça on arrive, je pense, à la fin d'un système, je pense
01:53 qu'on est très nombreux à le sentir, que ce soit politique ou sociétal, on sent que
01:59 le système électoral est verrouillé, on sent, bon il y a beaucoup de problèmes, vraiment
02:03 on est en déliquescence et c'est très inquiétant.
02:06 Mais moi ce qui me préoccupe le plus c'est nos libertés fondamentales, elles sont attaquées
02:13 de toutes parts.
02:14 Alors soyez concrète, dites-moi précisément en quoi, dans quel domaine ?
02:18 Je vais vous dire, dans tous les domaines.
02:20 C'est-à-dire que toutes les lois qui passent depuis un bon moment maintenant vont dans
02:24 le sens de restriction de liberté fondamentale.
02:27 Quand on voit le DSA au niveau européen, ça réduit la liberté d'expression sur les
02:34 réseaux sociaux.
02:35 Ils essayent de nous faire croire que la liberté d'expression est menacée de fermeture, censurée
02:43 en Europe.
02:44 Ce qui est incroyable, ça nous mettrait au même rang que des pays comme la Chine, enfin
02:49 la Corée du Nord.
02:50 C'est totalement délirant.
02:52 Et on essaye de nous faire croire, comme si on était dans 1984 d'Orwell, que je conseille
02:56 à tout le monde de lire ou relire, que la liberté d'expression serait un outil menant
03:02 vers la dictature.
03:04 Or, c'est précisément l'inverse.
03:06 Les dictatures se sont toujours servies de la censure et non pas de la liberté d'expression
03:11 pour tenir leur peuple.
03:12 On est en train d'inverser toutes les valeurs, d'inverser toutes les réalités et c'est
03:17 extrêmement préoccupant.
03:18 Par exemple, la loi SREN qui était sur, pour justement aussi limiter...
03:25 Alors il y a toujours une bonne raison à toutes ces lois.
03:27 C'était pour lutter contre la pornographie en ligne, contre les arnaques en ligne, etc.
03:36 Alors il y a toujours des bonnes intentions.
03:38 Mais au final...
03:39 Et l'enfer est pavé de bonnes intentions.
03:41 Voilà, exactement.
03:42 Et en fait, pour moi, ce ne sont que des prétextes.
03:44 C'est comme la loi sur les dérives sectaires avec l'article 4 qui a été, pour l'instant,
03:49 retirée au Sénat par le sénateur Alain Houpert, qui allait limiter la liberté d'expression
03:54 et d'opinion sur les traitements médicaux.
03:57 Ce qui, à terme, va...
03:59 Enfin, c'était soi-disant la loi anti-raout.
04:03 C'est dangereux parce que ça limite le débat.
04:07 Il faut plus de débat, pas moins de débat.
04:10 Il faut des débats éclairés.
04:11 Il faut qu'il y ait une émulation.
04:15 Il faut que les gens s'instruisent et non pas soient privés d'informations.
04:19 C'est l'inverse.
04:20 En fait, on va dans le mauvais sens.
04:21 Sur la propriété privée, un autre exemple.
04:23 Toutes les lois qui passent sont, finalement, pour réduire l'accès à la propriété privée
04:29 en les assommant de taxes.
04:30 - Si vous ne faites pas tel ou tel travail, transition énergétique...
04:32 - Tel ou tel travail, les lois énergétiques, les taxes sur les résidences secondaires,
04:37 les réglementations extrêmement compliquées, dissuasives, etc.
04:41 La liberté de circulation, vous parliez il y a un instant de David Béliard sur les
04:47 voitures qui auraient le droit de rentrer ou pas dans Paris.
04:51 Comment vont-ils faire respecter ça ? On va compter, on va avoir des quotas.
04:55 Des quotas qui vont être respectés comment ? Par des QR codes.
04:58 Est-ce que c'est vraiment la société qu'on veut ?
05:00 Moi, je suis indignée par cette fuite en avant technologique qui est complètement,
05:06 si vous voulez, décorrélée du confort et du bien-être des gens.
05:09 Toute l'humanité a été pour accroître le confort par la technologie finalement,
05:19 de la découverte du feu à l'imprimerie...
05:21 - La technologie est un outil bien sûr, un outil formidable.
05:23 - Et maintenant, on arrive à un tel degré de technologie que c'est l'inverse qui se
05:28 passe.
05:29 Ça nous enchaîne et ça ne nous libère plus.
05:31 Et c'est ça qui est inquiétant.
05:33 Et c'est vraiment...
05:34 Tous ces sujets sont des sujets à mon avis dont il faudrait parler vraiment plus dans
05:38 l'espace public parce que c'est un vrai choix de société pour nous, pour nos vieux jours
05:43 et puis pour nos enfants.
05:44 Qu'est-ce qu'on prépare comme vie à nos enfants avec tout ça ?
05:47 - Mais alors Béatrice Rosen, vous la citoyenne que vous êtes, vous le sentez, vous, parce
05:51 que vous pouvez dire "attendez, mais moi Béatrice Rosen, voilà, je suis ici à Sud Radio, demain
05:56 je serai dans un autre média, vous passez dans plusieurs médias...
06:00 Et on vous laisse dire ce que vous voulez.
06:04 En fait, en quoi ressentez-vous ? Je ne sais pas seulement personnellement, bien sûr pour
06:08 vous, vous ressentez une espèce de, je ne dirais pas de chape de plomb, on n'est pas
06:11 en Corée du Nord, heureusement, Dieu merci, mais vous pensez que c'est en fait, que c'est
06:18 organisé sans tomber du tout dans le conspirationnisme, et ce n'est pas le problème, qu'on veut en
06:23 fait nous priver de cet instrument de liberté, liberté d'expression, liberté d'opinion,
06:29 etc.
06:30 Est-ce que c'est organisé parce que vous parlez de toutes ces lois ?
06:32 - Alors, je vais vous donner un exemple.
06:33 Pendant la crise sanitaire, les réseaux sociaux censuraient toutes les opinions qui n'allaient
06:39 pas dans le sens gouvernemental, même de vraies informations, parce que ça gênait,
06:46 parce qu'ils estimaient, encore une fois, que c'était un danger pour le public.
06:50 Mais le public, la population, il y a une infantilisation qui est en train de...
06:55 Enfin, on le voit tous les jours, ils nous donnent des conseils, comment recoudre notre
06:59 bouton, comment faire du sport, quoi manger, à quelle heure se coucher, si on doit ouvrir
07:05 la fenêtre ou fermer la fenêtre, où manger la bûche, dans la cuisine ou dans les toilettes,
07:10 enfin, franchement, c'est du délire absolu.
07:12 C'est-à-dire que plus ils vont faire du micro-management, plus on sent qu'en fait, ils n'ont pas de
07:20 vision globale, politique pour la France.
07:24 Quelle est la vision pour la France, en fait ?
07:27 Hier, ils étaient contre le nucléaire, alors les jours pairs, ils sont contre, les jours
07:32 impairs, ils sont pour.
07:34 Ce sont des sujets capitaux, majeurs, avec des enjeux énergétiques, de sécurité nationale,
07:40 enfin, c'est ça qui est inquiétant.
07:42 Vous voulez dire qu'il n'y a pas de cap ?
07:44 Il n'y a pas de cap.
07:45 En fait, leur préoccupation est, au contraire, de dire "écoutez, on s'occupe de vous, ayez
07:51 peur et surtout restez chez vous".
07:52 Voilà, c'est la politique de la peur, tous les sujets.
07:54 Alors, il fait froid pendant deux jours, ayez peur, il fait chaud, ayez peur, il pleut,
07:59 ayez peur, il ne pleut pas, ayez peur.
08:01 En fait, c'est la politique de la peur et les gens, vraiment, je pense que les gens
08:05 n'en peuvent plus.
08:06 Moi, ça me fait de la peine de voir mon pays comme ça et c'est pour ça que je parle,
08:12 parce que les gens me disent "qu'est-ce que tu en as à faire ? Fais ta vie, tire ton
08:15 épingle du jeu".
08:17 Mais non, ça me fait de la peine, ça me touche.
08:20 Je vois que l'équipe qui est dirigeante n'aime pas les gens, n'aime pas les gens.
08:26 Oui, c'est ça, au moins, ils n'aiment pas les gens.
08:28 Oui, ils n'aiment pas les gens.
08:29 Et ils ont leur programme, leur op, ils veulent absolument, je pense, ça n'engage que moi,
08:35 mais je pense qu'ils veulent faire table rase.
08:38 On voit ce qui se passe avec les services publics, on voit ce qui se passe...
08:41 Tout est en déliquescence, ça ne peut pas être systématiquement de l'incompétence
08:45 ou des erreurs.
08:46 On ne peut pas se tromper 100% du temps, statistiquement, ce n'est pas possible.
08:49 Donc, à un moment, je pense, ce n'est pas une histoire de complot, ils ne s'en cachent
08:55 même pas.
08:56 Ils veulent aboutir à une Europe, Mario Draghi l'a dit, à une Europe fédérale, à un Etat
09:02 européen.
09:03 Et malheureusement, pour cela, il faut enlever de la souveraineté à la France pour la transférer
09:09 à l'Union européenne.
09:10 Là, on est en train de mélanger plein de sujets, mais si vous voulez, c'est une question
09:13 de vision globale, de qui nous sommes.
09:15 Est-ce qu'on s'aime, nous-mêmes ?
09:18 Est-ce que l'équipe dirigeante nous aime ?
09:21 Est-ce que les Français sont fiers d'être Français ou pas ?
09:25 Et quand on aime son pays, ce n'est pas pour ça qu'on déteste les autres, au contraire,
09:30 c'est quand on s'aime soi-même qu'on peut aimer les autres, c'est quand on se respecte
09:33 soi-même qu'on peut respecter les autres.
09:35 Donc, c'est capital, toutes ces questions.
09:38 - Béatrice Rozen, juste une chose, vous êtes franco-américaine.
09:40 Vous êtes plutôt française ? Vous vous sentez plutôt française ou plutôt américaine ?
09:44 - J'ai grandi en France et je pense que là où on passe vraiment son enfance, où on
09:51 va à l'école, où on achète son pain au chocolat en sortant de l'école, c'est là
09:54 où vraiment on a un attachement de cœur, de racine.
09:59 La France, c'est dans mes tripes.
10:01 J'aime évidemment les États-Unis, puis j'aime plein d'autres pays.
10:04 Mon mari est italien.
10:05 J'ai plein de pays dans mon cœur, mais j'ai vécu un petit peu partout.
10:09 Mais la France, c'est vraiment dans mes tripes et j'aime les Français.
10:13 Je trouve que les Français, parfois, ils sont impossibles, ils m'énervent, mais je
10:17 les aime.
10:18 On peut aimer les gens malgré leurs défauts et c'est ça, je pense, je peux me tromper,
10:22 mais je pense qu'Emmanuel Macron n'a pas compris.
10:24 On aime les gens avec leurs qualités et leurs défauts.
10:27 - On va en continuer à parler de ces Français, de vous, des qualités, des défauts, de ce
10:33 qui se passe.
10:34 - Avec Béatrice Rozen et avec vous au 0826 300 300.
10:37 Emmanuel vous attend au standard 0826 300 300.
10:40 A tout de suite sur Sud-Ardien.
10:41 C'est Cécile de Manilus, je vous souhaite une bonne année 2024 avec Sud Radio.
10:46 Bonne année avec Sud Radio.
10:48 Sud Radio, parlons vrai.
10:49 Ici Sud Radio.
10:50 Les Français parlent au français.
10:51 Je n'aime pas la blanquette de veau.
10:52 Je n'aime pas la blanquette de veau.
10:53 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
10:54 Et avec plaisir, on accueille Emmanuel Macron.
10:55 Et avec plaisir, on accueille Emmanuel Macron.
10:56 Et avec plaisir, on accueille Emmanuel Macron.
10:57 Et avec plaisir, on accueille Emmanuel Macron.
10:58 Et avec plaisir, on accueille Emmanuel Macron.
10:59 Et avec plaisir, on accueille Emmanuel Macron.
11:00 Et avec plaisir, on accueille Emmanuel Macron.
11:01 Et avec plaisir, on accueille Emmanuel Macron.
11:02 Et avec plaisir, on accueille Emmanuel Macron.
11:03 Je n'aime pas la blanquette de veau.
11:06 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
11:08 Et avec plaisir, on accueille, ça fait déjà un quart d'heure et ça passe vite, Béatrice
11:14 Rosen, vous êtes comédienne, vous êtes franco-américaine.
11:17 Et on vient d'annoncer la nomination, donc c'était, on s'y attendait depuis hier,
11:24 ma femme de Gabriel Attal comme Premier ministre, remplaçant Elisabeth Borne.
11:29 Alors, vous êtes citoyenne, ça vous inspire quoi ?
11:32 Tout d'abord, félicitations, d'humain à humain, félicitations à lui.
11:37 C'est quand même, ça doit être un grand moment dans sa vie d'être nommé Premier
11:40 ministre.
11:41 Maintenant, en tant que citoyenne qui va subir la politique gouvernementale, je pense que
11:47 c'est un énorme coup de communication de la part d'Emmanuel Macron.
11:52 Il sait très bien que ça va être repris partout.
11:55 C'est le plus jeune Premier ministre de la Ve République.
11:59 Pour plein de raisons, ça va faire un buzz national et international.
12:03 En parlant de ça, parce que tout le monde en a parlé, la dimension gay va jouer un
12:07 rôle à votre avis ?
12:08 Alors, j'ai vu que hier soir, Guillaume Roquette sur LCI en a parlé.
12:13 Il a dit que c'était un des facteurs, pas le seul bien sûr.
12:18 Voilà, une des motivations.
12:19 Vous voyez, Guillaume Roquette en a parlé sur LCI.
12:20 D'Emmanuel Macron a eu à nommer Gabriel Attal.
12:25 Je pense que ça va faire, moi, à titre personnel, franchement, la sexualité des gens, j'en
12:29 ai vraiment que faire.
12:30 Chacun fait ce qu'il veut dans son intimité.
12:32 Mais je pense que sur le plan médiatique, ça va avoir un impact.
12:37 Ça va générer des articles à l'international aussi.
12:40 Et peut-être que ça va.
12:42 Est-ce que ça veut dire pour vous, quand même, allons plus loin, Béatrice Rosel,
12:45 que ce gouvernement, quand même, la com' joue un rôle fondamental ?
12:50 Prépondérant.
12:51 Je pense d'ailleurs, malheureusement, que ce n'est que de la com' sur tous les sujets.
12:56 Ce ne sont que des effets d'annonce, des brainstorming sur comment on va faire parler
13:04 sur CI, comment on va faire diversion sur ça.
13:07 Et je m'en désole.
13:09 Je m'en désole parce que c'est vraiment, pour moi, le gouvernement de la forme et pas
13:13 du fond.
13:14 Pour moi, il n'y a pas de vision.
13:15 On l'a dit tout à l'heure.
13:17 Pour moi, il n'y a pas de vision du pays.
13:19 Où veulent-ils nous amener ? En tant que Français, en tant que pays, en tant qu'État,
13:23 pas en tant que...
13:24 Est-ce que ça va pour vous qu'ils ne croient plus en la France ?
13:27 Ou pas ?
13:28 Qu'eux ne croient plus en la France ?
13:30 Que eux ne croient plus en la France.
13:31 Ça ne me va pas du tout.
13:33 Ça ne me va pas du tout.
13:34 Non, je veux dire par là que vous croyez que c'est ça la motivation.
13:37 C'est que maintenant, ils ne pensent plus qu'à l'Europe, aux dimensions européennes.
13:39 Je pense qu'ils se sentent au-dessus de la France.
13:41 En fait, je pense qu'il y a une espèce de mépris sous-jacent.
13:46 Je pense qu'en fait, un peu comme ce que disait Bernard-Henri Lévy, les trucs franchouillards,
13:52 bof, c'est que la France, on s'en fiche de la France.
13:56 Nous, on voit plus grand, on voit la concurrence de la Chine, de grands pays.
14:02 Mais je pense qu'ils se trompent complètement.
14:04 On est 68 millions d'êtres humains.
14:07 On veut rester humains.
14:09 On a des racines, on a une histoire, on en est fiers, on aime ce pays.
14:13 Et encore une fois, ce n'est pas pour ça qu'on n'aime pas les autres.
14:16 Mais on veut défendre notre pays.
14:20 Et je pense qu'ils se trompent complètement sur ça.
14:22 Et justement, alors par exemple, quelque chose dont on a l'impression qu'ils ne se...
14:27 Non pas qu'ils s'en fichent, mais enfin que c'est comme ça l'inflation.
14:31 Parlons de l'inflation, parlons du pouvoir d'achat.
14:33 On parle de la paupérisation de toute une partie de la classe moyenne.
14:37 Je ne parle même pas des gens qui touchent le RSA, je veux dire.
14:40 On a l'impression qu'effectivement, oui ça se passe comme ça, c'est comme ça.
14:45 On est passé d'il y a 50 ans à zéro dette, budget d'équilibre,
14:49 aujourd'hui à 3 300 milliards, 3 milliards, 300 millions pardon, de dette.
14:56 Et puis ce qui est insupportable, c'est cet autosatisfait, c'est permanent.
15:00 Dès qu'on voit Bruno Le Maire ou des ministres parler dans les médias de la France et de l'économie,
15:08 on a l'impression que tout va bien.
15:10 Ils ont réduit le chômage, mais ils ne parlent pas du fait que ce sont peut-être des travailleurs pauvres qui ont été créés.
15:16 Ils ne parlent jamais de la soupe populaire, ils ne parlent jamais de l'augmentation de la pauvreté.
15:22 Il y a un nombre de gens qui vivent sous le seuil de pauvreté en France qui est énorme,
15:28 qui ne peuvent pas se chauffer, qui doivent choisir entre le déjeuner et le dîner,
15:33 ou entre se chauffer et manger.
15:35 Ce n'est pas possible, on ne peut pas continuer comme ça, il y a un déni total.
15:39 Moi personnellement, qui ne suis pas dans une situation de précarité,
15:42 par exemple quand j'ai une liste d'aliments qui n'a pas changé,
15:47 parce que je suis routinière et j'ai coché mes favoris,
15:50 - Vous avez une liste du caddie ?
15:53 - Voilà, c'est ça, la liste du caddie.
15:55 Et entre deux ans ou trois ans et maintenant, mon caddie type que j'achetais qui était à peut-être 45-50 euros,
16:05 maintenant il est à 75-80.
16:07 - Vous voulez dire que ça a presque doublé en deux ou trois ans ?
16:09 - Ça a presque doublé.
16:10 Après on nous explique, mais non, l'inflation,
16:13 oui parce que c'est lissé avec d'autres objets qu'on n'achète pas tous les jours,
16:17 mais les aliments du quotidien ont énormément augmenté, ont explosé,
16:22 et c'est un vrai problème.
16:24 Je ne sais pas comment les gens qui sont dans l'extrême précarité font,
16:28 et même la classe moyenne est en train d'être déclassée
16:30 parce que les salaires n'ont pas augmenté autant que l'inflation,
16:33 donc il y a un appauvrissement de tout le monde, sauf évidemment des plus riches.
16:38 Et je n'ai rien contre les plus riches, mais voilà, c'est un fait.
16:41 - Et alors justement, quand vous expliquez quand même,
16:46 Béatrice Rosen, il y a quand même une passivité.
16:50 Bon, vous réagissez, un certain nombre d'enjeux ont réagi,
16:53 et on a l'impression que beaucoup de gens se disent
16:56 "Oui mais qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse, on peut rien faire, c'est comme ça,
17:00 on est en famille, tant qu'on sortira et que le frigo est à moitié plein,
17:05 même, on ne réagit pas."
17:07 - Je pense qu'il y a une vraie déprime généralisée,
17:10 je pense qu'il y a une résignation dans la population,
17:13 là aussi je m'en désole,
17:15 bon, à mon côté grande gueule un peu,
17:17 fait que je ne veux pas me résigner,
17:20 je veux que les gens se réveillent,
17:23 parce qu'il y a des choses qui sont inacceptables,
17:26 qui sont en train de se passer,
17:27 il y a des pénuries, on n'a pas parlé,
17:28 mais il y a des pénuries de médicaments terribles,
17:31 que ce soit sur les antibiotiques pour enfants,
17:32 que ce soit même des médicaments pour le cœur,
17:35 même autour de moi il y a plein d'exemples,
17:38 ça n'est pas possible, ça n'est pas acceptable,
17:41 on est en 2024 maintenant et ces situations-là ne sont pas acceptables,
17:45 et je pense que les gens sont résignés,
17:47 parce que tout est de plus en plus cher,
17:50 en fait, peu importe ce qui se passe,
17:52 on continue à aller dans le mauvais sens,
17:54 et je pense que les gens ont perdu espoir,
17:56 et se disent "de toute façon, il n'y a rien à faire,
17:59 c'est comme ça, et on avance".
18:02 - Ils ont résigné.
18:03 - Il ne faut pas accepter, il ne faut pas se résigner.
18:06 Alors c'est facile à dire, mais voilà.
18:09 - Bien sûr, c'est facile à dire,
18:11 mais je crois qu'en tout cas, à un moment donné,
18:14 vous savez, c'est ce qu'on appelle les terrifiants pépins de la réalité,
18:17 je veux dire, à un moment donné,
18:20 les gens réagissent, et on le voit,
18:22 et on le voit ici,
18:23 on le voit dans nos auditeurs, énormément.
18:27 - Et puis sur l'hôpital, l'éducation nationale,
18:30 alors moi je veux bien,
18:31 donc on parlait de Gabriel Attal qui a été nommé,
18:34 c'est un petit génie, etc.,
18:36 mais il est certainement très intelligent,
18:37 il a certainement plein de qualités,
18:39 mais à 34 ans, quand on n'est pas...
18:41 en fait c'est un choix qui n'est pas connecté,
18:44 à mon avis, au réel, à la population.
18:47 Quand on n'a pas eu un vrai job dans la vie,
18:50 comment, qu'est-ce qu'on sait de ce que vivent les gens,
18:53 quand on n'a pas d'enfant,
18:55 et que tout ça est cumulé avec la jeunesse,
18:58 le manque d'expérience, etc.,
19:00 qu'est-ce qu'on connaît, en fait, à la vie ?
19:02 Il est peut-être très brillant,
19:04 et il y a des gens à 34 ans qui,
19:06 peut-être des agriculteurs ou quoi,
19:07 qui ont énormément d'expérience de la vie,
19:09 mais qu'est-ce qu'on a comme expérience ?
19:11 - Et qu'est-ce qu'on a vécu, réellement ?
19:13 - Et comment on peut comprendre et avoir de l'empathie pour les gens,
19:16 et trouver des solutions à des problèmes qu'on n'a jamais eues ?
19:19 - On va continuer d'en parler,
19:21 et également avec nos auditeurs.
19:23 - Et puis on prendra vos réactions également sur les réseaux sociaux.
19:26 On a déjà beaucoup de questions, André,
19:28 dont une pour vous, Gabriel Attal, 34 ans.
19:30 Vous, qu'est-ce que vous faisiez à 34 ans ?
19:32 C'est une question qu'on a sur les réseaux sociaux.
19:34 A tout de suite sur Sud Radio.
19:36 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
19:38 Appelez maintenant pour réagir 0826 300 300.
19:42 - Ici Sud Radio.
19:48 Les Français parlent au français.
19:51 Les carottes sont cuites.
19:54 Les carottes sont cuites.
19:57 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
19:59 - De ce point de vue, Béatrice Rosen,
20:02 qu'est-ce que vous avez pensé des vœux
20:04 31 décembre du président de la République,
20:06 avec un parterre de drapeaux.
20:08 D'ailleurs, de loin, on a l'impression que c'était le linge
20:10 qui était en vie à l'Élysée.
20:12 Non, non, c'est pas le linge, c'était des drapeaux,
20:14 mais il y en avait une fouletitude,
20:16 des drapeaux algériens, marocains, enfin un peu de plus.
20:18 - Alors déjà, malheureusement, heureusement pour moi,
20:22 je n'ai pas regardé les vœux, mais j'ai vu...
20:25 - Vous n'êtes pas une bonne citoyenne, vraiment.
20:27 - Si, si, je suis une très bonne citoyenne, mais voilà.
20:30 J'ai pas regardé les vœux, mais j'ai vu évidemment
20:33 sur les réseaux sociaux toutes les images
20:35 des vœux qui sont passées.
20:37 Et maintenant, on a un petit peu l'habitude
20:39 avec Emmanuel Macron, ça fait 6 ans et demi
20:41 qu'on le pratique comme notre président,
20:43 et on sait qu'il adore les symboles.
20:45 Il adore les symboles.
20:47 Tout est réfléchi, chaque détail dans les photos,
20:51 dans les images, est pensé, est réfléchi,
20:53 et pas là par hasard.
20:55 Et quand j'ai vu qu'il était debout,
20:57 devant, en pleine, dans une nuit noire,
21:00 devant des arbres morts, avec une lignée
21:04 de drapeaux internationaux à l'infini,
21:06 alors qu'on est quand même à l'Élysée,
21:08 qui est le centre du pouvoir français.
21:11 - Et ça, c'était nuit noire, et pratiquement
21:13 rien l'herbe, on voyait même pas les arbres.
21:15 - Et les drapeaux étaient bien pliés,
21:17 tous alignés, pas un qui dépasse,
21:20 même le drapeau français qui était
21:22 le pauvre, relégué, bord cadre.
21:24 Donc dès qu'on faisait un petit zoom
21:26 sur Emmanuel Macron, on voyait même plus
21:28 le drapeau français, il était éjecté.
21:30 Je me dis que cette symbolique-là
21:33 n'est pas par hasard.
21:34 Alors après, ils ont expliqué que c'était
21:36 en honneur des Jeux Olympiques,
21:38 sauf que les Jeux Olympiques ont leur propre drapeau,
21:40 avec les 5 anneaux,
21:42 et les 5 anneaux, quand vous regardez la définition,
21:44 enfin la signification de ce drapeau,
21:46 c'est justement un drapeau totalement universel,
21:48 qui est là pour représenter, déjà,
21:50 tous les pays du monde.
21:52 Donc à quoi servait cette litanie,
21:54 cet alignement de drapeaux internationaux ?
21:56 A mon avis, c'était pour donner la symbolique
22:00 que nous sommes en chemin vers une sorte
22:02 de gouvernance globale,
22:04 et dont peut-être la première étape
22:08 serait une Europe fédérale, encore une fois,
22:10 comme le souhaite Mario Draghi,
22:12 et plein de députés macronistes
22:14 qui sont venus dire qu'ils voulaient
22:16 vraiment accélérer l'avancée
22:21 de cet État européen.
22:23 - Que la nation européenne, qu'on ne parle plus
22:25 de nation française, belge, ou autre,
22:27 nation européenne.
22:28 - Et d'ailleurs, dans l'hommage à Jacques Delors,
22:31 on a vu le drapeau européen...
22:34 - Le drapeau français couvrait le cercueil,
22:37 le drapeau européen était en pleine majesté.
22:39 - C'est vraiment un symbole formidable.
22:41 - Très subtil.
22:43 - Il y avait le cercueil, le drapeau français,
22:45 et voilà, on l'enterre.
22:47 Sans aller loin, mais ça pose quand même
22:51 des questions.
22:53 Je voudrais m'adresser à la mère de famille,
22:55 à la mère de famille, Béatrice Rosen.
22:57 Vos enfants sont dans le privé,
22:59 vous l'avez dit, en rentaine,
23:01 mais qu'est-ce que vous pensez de ce qui se passe
23:03 dans l'éducation nationale,
23:05 au sens strict du terme ?
23:07 - Je pense qu'il y a un vrai délabrement,
23:10 c'est malheureux,
23:12 les gens qui peuvent se permettre
23:14 de mettre leurs enfants dans le privé,
23:16 malheureusement,
23:18 ceux qui n'ont pas le choix
23:20 doivent laisser leurs enfants dans le public.
23:22 Et moi, j'aimerais une école publique forte,
23:25 compétitive, pas une dégringolade sur les maths,
23:28 sur le bac, sur tout.
23:30 Alors on dit, oui, mais Gabriel Attal...
23:33 Oui, mais OK, mais à part la BAYA,
23:35 qu'est-ce qui a été fait, en fait ?
23:37 Est-ce que tous les postes de professeurs sont pourvus ?
23:39 - Il n'a pas eu le temps d'être très longtemps
23:41 à l'éducation nationale.
23:43 - Oui, il n'a pas eu le temps, mais justement,
23:45 si c'était vraiment une cause chère à son cœur,
23:47 à ses convictions,
23:49 peut-être qu'il y serait resté, justement,
23:51 pour mener à bien le projet dont il parlait.
23:53 - En fait, le vrai politique aurait dit à Emmanuel Macron,
23:55 non, pour le moment, l'éducation nationale,
23:57 c'est extrêmement important,
23:59 il y a trop de travail, je reste.
24:01 - Il y a des bâtiments vétustes,
24:03 hors à BAYA, dans l'éducation nationale.
24:06 Et c'est une catastrophe.
24:08 Et même, vous savez, après l'école,
24:10 il y a des jeunes qui viennent
24:12 pour encadrer les enfants,
24:14 pour que les parents viennent,
24:16 pas à l'étude, mais pour que les enfants en maternelle
24:18 jouent et soient encadrés.
24:20 Je ne sais plus comment s'appelle leur poste,
24:22 mais ces gens-là, on m'avait dit,
24:24 et ils sont payés, enfin, je peux me tromper,
24:26 ça a pu changer entre-temps, c'était il y a trois ans,
24:28 mais ils étaient payés 11 euros de l'heure.
24:31 Donc, en fait, tout est à revoir.
24:33 Vraiment, tout est à revoir,
24:35 et il faut un peu plus d'ambition,
24:37 et d'excellence dans tout ça,
24:39 et sinon, c'est les prochaines générations
24:43 qui en pâtissent.
24:45 - C'est clair, je crois qu'on a des auditeurs.
24:47 - Oui, on a des auditeurs, mais avant,
24:49 on a une question sur les réseaux sociaux pour Béatrice.
24:51 Béatrice, vous êtes engagée, citoyenne,
24:53 et pourquoi pas engagée en politique ?
24:55 Parce que vous parlez beaucoup,
24:57 vous avez beaucoup d'idées.
24:59 - Je pense que le système politique
25:01 et électoral est complètement verrouillé,
25:04 je m'en désole.
25:05 On est 68 millions de citoyens en France,
25:08 il y a des gens formidables,
25:10 il y a des talents,
25:11 il y a des gens extrêmement intelligents,
25:13 mais comme le système est structuré,
25:17 avec les 500 signatures,
25:19 et Hollande qui a enlevé l'anonymat des maires,
25:21 il peut y avoir des pressions sur les maires
25:23 s'ils ne votent pas bien,
25:24 et un chantage au budget,
25:26 le fait qu'il n'y a pas un seuil de légitimité
25:29 de l'abstention,
25:31 c'est-à-dire qu'au-delà de tant de pourcentages d'abstention,
25:34 par exemple, une élection ne serait pas légitime,
25:37 il n'y a pas de prise en compte du vote blanc,
25:38 alors que c'était une promesse électorale
25:40 d'Emmanuel Macron en 2017.
25:42 Enfin, il y a plein de choses qui font qu'à mon avis,
25:44 ce système est verrouillé
25:46 pour que tous les 5 ans,
25:47 on se retrouve avec les 12 mêmes personnes,
25:49 et les gens n'en peuvent plus.
25:51 Les gens n'en peuvent plus,
25:52 et c'est pour ça qu'ils ne vont plus voter.
25:53 - Mais pourquoi vous ne rejoignez pas un parti politique,
25:56 et pas que les présidentielles, dans la vie ?
25:58 - Parce que...
25:59 il n'y a pas vraiment un parti qui me...
26:03 qui me...
26:04 j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'opp...
26:05 en plus, je vais vous dire, ça me désole aussi,
26:07 il y a beaucoup de choses qui me désolent aujourd'hui,
26:09 mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'opposition,
26:11 on voit toujours des petits arrangements,
26:13 des petites négociations,
26:14 et ça aussi,
26:15 les Français n'en peuvent plus,
26:17 des petits arrangements,
26:18 des petites cuisines,
26:19 des "apologes", comme ils disent maintenant,
26:21 c'est insupportable,
26:22 on veut des gens avec des convictions,
26:24 qui aiment les Français,
26:25 qui ont envie d'améliorer les choses,
26:27 et je vois pas comment moi je pourrais faire,
26:30 je...
26:32 si je pouvais, je le ferais, mais...
26:34 - On accueille Loïc, qui nous appelle depuis Lourdes,
26:37 bonjour Loïc, et bonne année.
26:38 - Oui.
26:39 - Bonjour Loïc.
26:40 - Bonjour André, bonjour Béatrice,
26:41 bonne année à tout le monde.
26:43 - Bonjour.
26:44 - Je vous rejoins totalement Béatrice,
26:45 et ça fait du bien, votre sans parler,
26:48 on a bien rejoint.
26:49 Je suis d'accord avec vous sur la politique,
26:51 comme il disait Coluche d'ailleurs,
26:53 si voter servait à quelque chose,
26:54 ça faisait longtemps que ça serait interdit.
26:56 - Ouais.
26:57 - Mais bon, c'est pas trop de ça que je voulais parler,
27:00 il y a une phrase que j'aime bien,
27:02 on m'avait dit,
27:03 j'ai souvent entendu, pour connaître quelqu'un,
27:05 il faut pas écouter ce qu'il dit,
27:07 mais regarder ce qu'il fait.
27:09 - Ah oui, c'est très sage, absolument.
27:13 - Et quand on écoute tout ce que nos politiques disent,
27:16 et font à côté,
27:18 ça peut pas être des coïncidences.
27:20 Après, il y a des personnes qui pensent
27:23 qu'ils ne font pas exprès,
27:24 ou qui sont un peu trop...
27:26 ou qui... vous voyez ce que je veux dire.
27:28 Alors qu'en fait, moi,
27:30 il y a le côté aussi d'une succession de coïncidences,
27:34 ce sont des preuves,
27:35 et des coïncidences, c'est un empagaille.
27:37 Donc qu'est-ce qu'on attend pour arrêter ces gens-là ?
27:40 On voit que Macron, tous ses sbires,
27:42 ils sont corrompus jusqu'à la moelle.
27:44 Tous ceux, le parti macroniste,
27:47 ils ont tous des parures pures à comparaitre.
27:50 Donc au bout d'un moment, qu'est-ce qu'on fait ?
27:53 On laisse faire ou... ?
27:55 - Alors justement, Loïc, on parlait de ça.
27:57 Au fond, qu'est-ce que ça veut dire "on laisse faire" ?
28:00 Pour le moment, effectivement,
28:02 force est de reconnaître qu'on laisse faire.
28:04 Pour le moment, Thoroy a raison.
28:06 Je n'ai pas à avoir d'avis là-dessus, de toute façon.
28:09 Mais si vous voulez,
28:12 si, quelles que soient les politiques,
28:14 Macron ou avant, etc.,
28:15 ce n'est pas Macron en cause.
28:17 C'est qu'à partir du moment où le pouvoir
28:19 voit qu'il n'y a pas de résistance,
28:21 et bien il continue.
28:22 Vous savez, c'est comme dans la vie.
28:24 Si quelqu'un vous bouscule et voit que vous ne réagissez pas,
28:26 il va continuer à vous bousculer.
28:28 C'est tout le problème.
28:29 Oui, Béatrice ?
28:30 - Oui, je voudrais dire qu'effectivement,
28:31 je pense que c'est justement pour votre question
28:34 que les gens sont déprimés et résignés.
28:36 C'est parce qu'en fait, on ne voit pas de solution.
28:38 Donc le système électoral est verrouillé.
28:41 Les manifestations, maintenant, leur nouveau truc,
28:43 c'est ou la répression violente pour dissuader
28:46 ou l'invisibilisation des manifestations qui dérangent
28:52 et qu'on ne peut pas réprimer,
28:54 qui ne sont pas couvertes par certains médias.
28:56 - Voire l'Allemagne.
28:58 - Exactement.
28:59 Heureusement qu'on a des gens comme André Berkhoff
29:01 qui vraiment, c'est salutaire, son émission,
29:03 je pense, pour beaucoup de monde,
29:04 parce que vous vous invitez,
29:05 vous parlez de choses dont on ne parle pas ailleurs.
29:08 Mais voilà, ça crée une vraie résignation.
29:11 Et donc, il va falloir être très créatif
29:13 pour trouver une façon d'installer une démocratie plus directe,
29:17 peut-être moins représentative, mais plus directe,
29:20 parce qu'on est vraiment au bout du système.
29:22 On le voit et je pense que c'est pour ça
29:24 qu'il y a de plus en plus de restrictions de liberté,
29:27 de dérives autoritaires,
29:29 parce qu'ils sentent bien que le peuple n'en peut plus.
29:31 - Alors justement, merci Loïc,
29:35 est-ce que c'est la question qu'on pourrait poser,
29:37 est-ce que c'est le référendum que demande,
29:39 je crois qu'il y a Anouan Heizer,
29:41 est-ce qu'il s'agit du référendum ?
29:42 Peut-être, on n'a pas parlé, mais on en reparlera.
29:45 - On accueille Julien qui nous appelle depuis Créteil.
29:47 Bonjour Julien !
29:48 - Bonjour !
29:49 - Bonjour Julien et bonne année !
29:50 - Bonjour Macharde, merci, bonne année également,
29:52 et bonjour à Béatrice, je vous félicite pour votre courage,
29:55 parce que c'est vrai que, d'ailleurs on comprend,
29:57 d'ailleurs avec les prises de position que vous avez,
29:59 que vous ne soyez plus dans TPMP cette année,
30:02 qui d'ailleurs, au passage, je ne regarde plus
30:03 depuis que vous n'y êtes plus,
30:04 parce que je suis assez écœuré
30:06 - Allez, frère Béatrice !
30:07 - ... que c'est bien le système politique.
30:08 - Ouais !
30:09 - Non mais c'est vrai, c'est vrai,
30:10 il y a eu de l'opposition,
30:11 d'une certaine façon, vous devez le sentir,
30:13 même si on n'est pas là pour parler de cette émission,
30:15 mais qui est assez verrouillée dans cette émission,
30:17 et ce qui m'a un peu ouvert les yeux
30:19 depuis que vous n'y êtes plus.
30:20 Mais je voulais revenir sur la nomination de M. Attal,
30:24 tout est lié,
30:25 vraiment on a l'impression que Pouf, on le camp,
30:27 mais ce n'est pas qu'une impression,
30:28 regardez, il est comme M. Bardella finalement,
30:30 il n'a pas fait grand-chose de sa vie,
30:32 bon, il a un peu plus d'études que M. Bardella,
30:34 qui n'a que le bac,
30:35 mais là n'est pas que le problème.
30:36 En fait, on a une armée de blancs-becs
30:39 dans les pays occidentaux.
30:40 Alors moi, ça me fait penser,
30:42 je suis désolé de vous le dire,
30:43 à une espèce de jeunesse
30:45 qui est bien contrôlée par une oligarchie,
30:47 parce qu'il faut quand même rappeler une chose,
30:49 c'est que M. Attal,
30:50 il est membre du Bildelberg,
30:52 il est membre de la French American Foundation,
30:54 il est tenu en fait d'appliquer le programme de Davos,
30:57 de la commission de Bruxelles,
30:59 tout ça, c'est les mêmes personnes derrière,
31:01 et des ONG Soros, etc.
31:03 Et ça veut dire quoi derrière ?
31:04 Ça veut dire qu'il va certainement y avoir,
31:06 dans différents cadres,
31:08 pour notamment la pollution, les voitures,
31:10 et la transition énergétique,
31:13 le retour des QR codes,
31:14 l'euro numérique,
31:15 la fin du cash qui est en préparation pour 2027,
31:18 si je ne me trompe pas,
31:19 qui va nous rendre esclaves,
31:21 la fin du droit de propriété,
31:22 d'une certaine manière,
31:23 pour un certain nombre de personnes
31:24 qui ont des logements anciens,
31:26 - Oui, un appareil Beatrice, oui.
31:27 - Voilà, le retour des injections forcées,
31:30 et pour finir,
31:31 le retour des compteurs du 49.3,
31:34 puisque là, on remet à zéro les compteurs de Madame Born.
31:37 - Oui, c'est vrai.
31:38 Oui, mais parce que M. Attal pourra utiliser le 49.3
31:40 tant qu'il veut, là.
31:41 Enfin, en tout cas, pour un moment.
31:43 C'est clair.
31:44 - Donc si vous voulez, voilà,
31:45 je ne veux pas être long,
31:46 mais si vous voulez, le problème,
31:47 c'est que que vous ayez M. Attal,
31:48 M. Lecornu, ou qui vous voulez,
31:50 de toute façon, tout est piloté à Bruxelles.
31:53 Donc vous êtes dans un avion
31:54 où en fait, vous ne pilotez rien,
31:56 vous ne pouvez, vous pouvez juste ouvrir et fermer votre tablette,
31:58 mais vous ne savez pas où vous allez.
31:59 Enfin, ou plutôt, vous suivez ce que vous dit Mme Van Der Laay,
32:02 le nerf de la guerre,
32:03 comme l'a dit Béatrice, d'une certaine façon,
32:05 c'est, est-ce qu'on est un pays qui reprend son destin en main,
32:09 comme le font nos voisins suisses ?
32:11 Je rappelle que la Suisse,
32:12 et j'en terminerai par là, André,
32:13 c'est le pays le plus riche du monde.
32:15 Ils ne sont ni dans l'euro,
32:16 ni dans l'OTAN,
32:17 ni dans Schengen,
32:18 ni dans la CEDH.
32:19 - Oui, mais ils ont un passé.
32:20 - C'est un pays sous-développé.
32:21 - C'est vrai.
32:22 Ils ont un passé spécifique, Julien.
32:23 Merci, en tout cas, Julien.
32:24 - Merci, on va marquer cette courte pause avant de retrouver Emmanuel qui nous attend au Standard.
32:29 A tout de suite sur Sud Radio.
32:31 - Sud Radio, Bercov, dans tous ses états, midi 14h.
32:35 André Bercov.
32:36 - Je n'ai...
32:37 Ici Sud Radio.
32:41 Les Français parlent au français.
32:45 Je n'aime pas la blanquette de veau.
32:49 Je n'aime pas la blanquette de veau.
32:52 - Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
32:54 - 13h45 sur Sud Radio.
32:56 On est ensemble jusqu'à 14h avec Béatrice Rosen,
32:58 qui est notre invitée du jour.
32:59 Et on accueille Emmanuel qui nous appelle depuis PESACO 0826 300 300.
33:03 Bonjour Emmanuel.
33:04 - Bonjour Emmanuel et bonne année.
33:05 - Bonjour.
33:06 - Bonne année à vous tous.
33:07 Bonjour André.
33:08 Bonjour Béatrice et bonne année à toute l'équipe.
33:10 Merci déjà de vous battre parce que vous n'êtes pas nombreux dans votre milieu à maintenir ces positions.
33:14 Parce qu'il y en a qui ont dit qu'ils sont revenus en arrière.
33:16 J'espère qu'on n'est pas, alors un petit clin d'œil, j'espère qu'on n'est pas dans le 2012 de l'Occident.
33:21 Mais ça ressemble un petit peu à une pré-catastrophe, on va dire.
33:24 Pour parler de comment cette oligarchie considère la France,
33:29 Atali disait que c'était un hôtel, mais ça peut être New York, ça peut être ailleurs.
33:33 - Ou une maison de passe.
33:34 - En général il y a les deux.
33:37 Il suffit d'avoir le clé d'or, si vous voyez ce que je veux dire.
33:39 Pour moi tout est quand même planifié.
33:43 Parce que quand on voit ne serait-ce que les agriculteurs,
33:45 ça a commencé en Hollande, France, Allemagne,
33:47 la même politique est appliquée partout, comme pour le Covid.
33:50 Pour ce qui est d'Atali, je me fous de savoir avec qui il couche.
33:53 Il n'y a pas de police des braguettes.
33:55 La fête de la musique de 2017 de Macron donnait quand même le ton.
33:58 En fait c'est un démantèlement contrôlé.
34:01 On commence par détruire la religion, ensuite on détruit la nation,
34:04 ensuite on détruit la famille, et maintenant on en arrive à l'individu.
34:07 On fait passer les anciens pour des boulets alors qu'en fait ils sont à l'avant-garde.
34:11 Et M. Bercov, vous êtes bien placé avec votre expérience
34:13 pour savoir que toutes les erreurs que vous avez faites,
34:15 vous les transmettez pour ne pas les reproduire à vos enfants et vos petits-enfants.
34:18 Donc en définitive on détruit la mémoire.
34:20 Et c'est Ciceron qui disait justement
34:23 "Quand l'Empire est à bout de souffle, les lois deviennent folles".
34:26 C'était juste avant la chute en fait.
34:28 Et en fait le principe des drapeaux, ce que je vois avec Macron,
34:32 au-delà de tout un tas d'analyses qui ont été faites,
34:35 notamment par Bertrand Scholler, que vous recevrez peut-être un jour,
34:37 qui mérite d'être écouté.
34:39 - Oui, que j'ai déjà reçu.
34:41 - Oui, tout à fait, pardonnez-moi.
34:43 Mais qui a fait une analyse de sa photo.
34:45 Mais en fait c'est le principe du valeur chinois, les drapeaux.
34:47 C'est-à-dire qu'on vous déplace la commode d'un millimètre par jour,
34:49 à la fin de l'année, vous ne l'avez pas vu partir, elle n'est plus là.
34:51 - Ah oui, vous croyez que c'est un déplacement de linge de maison.
34:55 D'accord.
34:56 - Ça devient... Le drapeau qui était déchiré sous l'angle de Triomphe,
35:00 excusez-moi mais...
35:01 - Ah oui, pendant Charles III, quand Charles III est venu.
35:03 - Donc je suis désolé mais là, vous n'avez pas...
35:06 Enfin pas vous, évidemment.
35:08 Je veux dire, on ne va pas me faire croire
35:10 qu'on sort un drapeau déchiré des stocks nationaux
35:13 pour le mettre sous l'angle de Triomphe sans avoir eu l'intention derrière.
35:16 - Donc vous, Emmanuel, vous êtes d'un pessimisme actif, quoi.
35:20 - Non, parce que je pense que justement, il y a un réveil et une conscience
35:23 qui fait qu'à un moment, on arrive à bousser le bouchon trop loin.
35:26 - Hum, d'accord.
35:27 - Et qu'effectivement, il y a un réveil qui est lent, certes.
35:30 Ce n'est pas parce qu'on est sur Twitter et on voit les gens réveillés
35:32 qu'on se dit quand on sort dans la rue que les gens le sont,
35:34 puisqu'il y en a plein qui ne savent même pas ce que c'est que Davos.
35:36 Mais je pense qu'à un moment, trop c'est trop.
35:38 Et notamment quand on touche aux enfants, ce qui est quand même
35:40 le cœur de la pureté et le cœur de notre avenir.
35:44 - Moi j'ai été très frappé, en tout cas, juste une chose,
35:46 et je voudrais que Béatrice Rozenne, évidemment, va réagir là-dessus.
35:49 Moi j'ai été très frappé quand il y a eu ce film "Sound of Freedom"
35:52 qui est venu, et toute une partie des médias bien pensants ont dit
35:56 "Oh, c'est un film, il ne vaut pas grand-chose, il est irrespirable,
35:59 il est conspirationniste".
36:00 C'était hallucinant, cette paname de la paix de criminalité,
36:03 elle est posée dans le monde.
36:05 Ils ont eu le mérite de la poser, après, on aime ou on n'aime pas
36:09 le côté, le film, mais il s'était très important qu'on la pose.
36:13 Et effectivement, toujours cette espèce de "on s'occupe des histoires
36:18 de long et de par-dieu, mais on ne s'occupe pas,
36:21 et on est là à en parler du matin au soir du soir du matin,
36:24 on ne s'occupe pas de la pénom-pornographie et de la pénom-criminalité".
36:27 - Surtout que c'est inédit, parce que même financièrement,
36:30 ça n'avait aucun sens, c'est-à-dire que c'est un film qui a coûté,
36:33 il me semble, de mémoire, 15 millions de dollars,
36:35 et qui en a rapporté énormément, je ne sais plus le chiffre,
36:40 et donc même d'un point de vue financier, n'importe quel distributeur,
36:44 enfin business is business, on a envie de gagner sa vie,
36:48 surtout post-Covid, pour les cinémas, donc c'était incompréhensible.
36:52 Et puis surtout, il y a eu des films sur tous les sujets,
36:55 sur les trafics de drogue, il y en a régulièrement,
36:57 sur les trafics d'êtres humains, sur les trafics de toutes sortes,
37:00 pourquoi celui-ci, tout d'un coup, leur a posé problème ?
37:04 C'est vraiment incompréhensible, et en plus, c'était une histoire vraie,
37:09 il me semble que c'est NBC qui avait fait des reportages à l'époque,
37:14 sur une chaîne aussi d'information,
37:17 donc c'est vraiment incompréhensible cette histoire.
37:21 - En fait, quand j'entends les auditeurs Sud Radio,
37:24 quand je vous entends, Béatrice Rosen, on est quelque part,
37:27 je ne dis pas fin d'un monde, enfin ce n'est pas la fin du monde, bien sûr,
37:30 mais c'est la fin d'un monde, ou c'est la fin d'un empire.
37:33 Est-ce que vous sentez ça ? Est-ce que vous sentez la chute de l'empire ?
37:36 - Oui, c'est un peu la chute de Rome, bis, c'est la fin de...
37:41 Je vous l'ai dit tout à l'heure, on le sent tous, c'est la fin d'un système,
37:44 et un des auditeurs a parlé du film 2012,
37:48 qui était un film dans lequel j'ai joué, de façon...
37:51 La vie a de l'humour, Dieu a de l'humour, c'est ironique,
37:55 mais c'est comme ça, j'ai vécu déjà la fin du monde dans ce film,
37:59 où les milliardaires avaient payé pour une place dans un bunker,
38:04 et là aujourd'hui on voit que Zuckerberg se fait construire un bunker,
38:08 et voilà, ils font tous des bunkers, on sent quand même qu'on est en fin de quelque chose,
38:13 et qu'on est à l'aube de... ou à un vrai éveil pacifique,
38:19 je l'espère, je le souhaite de tout mon cœur, ou alors une énorme catastrophe.
38:24 - Ben écoutez, qui vivra verra, on essaiera de vivre ça.
38:27 - On remercie Emmanuel et on accueille Eric qui nous appelle depuis Paris.
38:30 Bonjour Eric. - Bonjour Eric.
38:32 - Bonjour André Erkoff, bon toujours bravo pour votre émission,
38:35 et puis j'ai écouté votre intervenante, j'ai été séduit par son timbre de voix et son enthousiasme.
38:43 - Merci.
38:45 - Et la sincérité de ses propos, parce que ce qu'elle dit est coché au coin du bon sens,
38:50 et à titre tout à fait personnel et anecdotique,
38:54 j'avais collaboré autrefois à la mise en place des fameux Rappos,
38:58 c'est-à-dire les nouvelles amendes de stationnement que nous connaissons aujourd'hui sur Paris.
39:05 Je me souviens avoir été stupéfait à l'époque de dire "mais attendez, on paye avant d'être condamné".
39:13 On avait complètement inversé le processus.
39:16 Avant, on avait l'amende, on pouvait la contester,
39:20 et si on perdait devant le tribunal de justice, on payait.
39:24 Et donc, maintenant c'est le processus inverse.
39:27 - Vous voulez dire comment ? Attendez, expliquez-moi juste, Eric, vous voulez dire on paye avant d'être condamné maintenant ?
39:33 - Oui, maintenant, oui, oui, oui, on paye avant d'être condamné.
39:37 Et alors peut-être qu'il y a eu une évolution récemment, peut-être.
39:41 Si, si, mais c'était vrai.
39:43 Et quand on ne paye pas dans les temps, parce qu'on a quelques jours pour payer,
39:48 ça double, ça trippe, etc.
39:51 Et je me souviens à l'époque avoir dit "mais écoutez, c'est contre toutes les libertés d'agir comme ça".
39:58 Et bien l'administration avait pris le pli, grâce à la technologie,
40:03 d'évacuer le citoyen de ses décisions.
40:09 Elle s'imposait d'en haut, j'avais remarqué ça, bon ça remonte peut-être à une dizaine d'années,
40:14 et j'avais été soufflé.
40:16 Et maintenant ça ne fait que continuer, comme dit votre interlocutaire, sur tous les systèmes.
40:20 Il y a une chose très intéressante, c'est vrai, on n'en a pas parlé, mais on ne peut pas parler de tout en plus.
40:26 C'est l'administration, c'est-à-dire que ce qui est intéressant, Béatrice,
40:30 c'est qu'aujourd'hui on a l'impression que c'est l'administration qui a pris le pouvoir.
40:34 Ce n'est même plus les politiques, ce n'est même plus les parlementaires,
40:38 ne parlons pas le Parlement, etc., le Conseil Constitutionnel, la Cour des comptes,
40:41 on a vu récemment les exploits de Pierre Moscovici.
40:44 On a l'impression que l'administration a pris le pouvoir,
40:47 les ARS, les autorités régionales de santé, etc.,
40:51 et on a l'impression que nous, on est un spectateur.
40:54 - Et ça s'inscrit dans une réelle déshumanisation généralisée.
40:59 Toutes les institutions sont galvaudées, vraiment, tout est détourné.
41:05 En fait, plus rien n'est, juste ce qu'il doit être.
41:08 C'est-à-dire que tous les postes, les récompenses, les légions d'honneur,
41:13 on sent que tout est accaparé, utilisé, instrumentalisé,
41:18 et l'administration, effectivement, tout est déshumanisé.
41:24 Alors l'administration, quand c'est l'administration,
41:26 quand c'est pas les cabinets de conseil, ça c'est encore un autre problème,
41:30 et ça fait doublon, voire parfois triplon.
41:32 Donc il y a énormément de problèmes, on est vraiment en fin de cycle de tout,
41:37 il va falloir tout revoir, tout reprendre à zéro,
41:40 et que chacun reprenne sa place.
41:43 Parce que là, tout a été déplacé, galvaudé.
41:47 - Que chacun reprenne sa place, ou que certains, peut-être, prennent le large.
41:53 Exactement, Béatrice Rosanne.
41:55 Et vous souhaitez quoi pour 2024 ?
41:58 - Aux auditeurs ?
42:00 - Aux auditeurs, à vous, à tous.
42:02 - Écoutez, je ne souhaite pas...
42:03 Moi, je n'ai pas envie d'être heureuse toute seule,
42:05 dans un pays qui ne va pas bien,
42:06 c'est jamais drôle d'arriver dans une fête et d'être le seul à danser.
42:09 Donc je souhaite à tout le monde une très bonne année,
42:11 j'espère qu'on va reprendre le contrôle, reprendre notre destin en main,
42:14 reprendre de la joie, c'est le plus important, la joie de vivre.
42:18 Il ne faut pas se laisser abattre, il faut toujours avoir de l'espoir,
42:21 et voilà, ça c'est un message peut-être cliché,
42:24 mais je pense qu'en ce moment, c'est vraiment particulièrement important.
42:27 - Vous savez, il y a des clichés qui méritent d'être entendus et redits, etc.
42:31 Comme disait quelqu'un, il va s'en dire, mais il ira encore mieux en le disant.
42:35 Merci Béatrice Rosanne.
42:36 - Merci à vous.
42:37 - Merci Béatrice Rosanne d'avoir été avec nous.
42:38 Je rappelle que vous êtes actrice franco-américaine et citoyenne engagée.
42:42 André Bercoff, on va se retrouver demain entre midi et 14h.
42:45 Puis on vous rappelle, cette information, si jamais vous venez d'allumer votre radio,
42:48 Gabriel Attal, nommé par Emmanuel Macron, devient le premier ministre le plus jeune
42:52 de l'histoire de la Ve République.
42:54 Tout de suite, vous avez rendez-vous avec Brigitte Laé qui va vous parler d'un sujet,
42:58 pourquoi les femmes n'aiment pas leur corps.
43:00 C'est avec Brigitte de 14h à 16h.
43:03 Et demain André Bercoff, midi 14h comme tous les jours,
43:05 avec Jean-Dominique Michel, l'anthropologue qui sera avec nous, exceptionnellement.
43:09 A demain sur Sud Radio.
43:11 C'est Brigitte Laé.
43:12 Pour cette nouvelle année 2024, n'oubliez jamais que vous êtes la personne la plus importante.
43:18 Alors faites-vous plaisir et accordez-vous vos désirs les plus chers.
43:22 Bonne année avec Sud Radio.
43:24 Sud Radio. Parlons vrai.