Gaîté Lyrique : "Trouver des solutions aux migrants, mais au dépend de qui ?" (André Bercoff)

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il y a 4 jours

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Transcription

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00:00Sud Radio Bercov, dans tous ses états.

00:03Des chansons de Pierre Bachelet, certes.

00:05Alors effectivement, les sans-papiers manifestent, un certain nombre de sans-papiers manifestent

00:10à Paris, notamment, près du théâtre de la Gaie Thélérique.

00:14Alors très bien, ils manifestent, là il y a les policiers autour, j'y suis allé moi samedi.

00:20Donc, ils sont 100, 200 manifestent, voilà, pour soit avoir des papiers,

00:26soit avoir effectivement des yeux soins, etc. de l'aide.

00:30Et il n'empêche que ce qui se passe quand même, des petites choses comme ça, qu'on ne passe pas,

00:34il y a une restauratrice, un restaurant à 50 mètres, même pas à 20 mètres,

00:38du théâtre de la Gaie Thélérique, qui est évidemment fermé depuis des mois, maintenant, depuis des mois,

00:43et qui est complètement, si vous voulez, occupé par des centaines de migrants.

00:47Et on laisse faire, tout est totalement hors contrôle,

00:51et depuis décembre, depuis décembre, donc ça fait 4 mois, la propriétaire du bistrot ne peut rien dire,

00:56ne peut rien faire.

00:57Et voilà ce qu'elle a dit au micro de CNews avant-hier.

01:01Ça fait 3 mois qu'on a une carte de chiffre d'affaires de plus de 60%, on ne travaille plus.

01:07Moi je suis franco-algérienne, mon mari il est malien,

01:10donc dans tout ce que je dis, il n'y a pas de racisme, on parle juste de bon sens.

01:13Moi plusieurs matins, je suis arrivée, ils étaient sur ma terrasse, le matin,

01:16en train de rouler du shit, de zoner, je leur demande de partir,

01:21mais c'est moi qui les dérange, parce que je leur demande de partir de mon commerce.

01:24Donc moi, quand je me prends la tête avec le collectif, en leur expliquant que je n'ai pas à subir ça,

01:28le collectif leur dit, oui, la patronne d'à côté, c'est une raciste, c'est une facho,

01:33donc moi ils arrivent à me menacer de mort,

01:35ils veulent me rouler, ils veulent me tuer, ils veulent me violer,

01:38parce que je ne les laisse pas faire leur trafic.

01:41On a écrit au préfet qu'ils ne me répondent pas,

01:43on a écrit à la mairie qu'ils ne me répondent pas.

01:45Quand la police est venue, quand ils m'ont menacée de mort,

01:47ils ont l'ordre de ne pas les contrôler pour ne pas les provoquer.

01:49Comme ils disent dans leurs slogans, ils sont chez eux, ils ne partiront pas.

01:53Et c'est moi qui suis en train de tout faire.

01:57Il y a quand même quelque chose qui pose question, c'est le moins que l'on puisse dire.

02:01La préfecture ne répond pas, la mairie ne répond pas.

02:03Elle est en plein Paris, à Strasbourg-Saint-Denis, cette dame,

02:08elle veut faire son métier, évidemment son chiffre d'affaires est presque au niveau de zéro.

02:14On lui dit, évidemment, si elle dit, écoutez, dégagez un peu ma terrasse,

02:19vous êtes raciste, vous êtes facho.

02:21C'est le miroir, c'est le miroir d'une certaine France en ce moment.

02:25Et je veux bien qu'on trouve des solutions, évidemment, aux migrants, aux sans-papiers, etc.

02:31Mais on dépend de qui ? On dépend de cette femme et de son personnel,

02:35qui doit crever, simplement parce que,

02:37et qui doit crever, évidemment, en se faisant traiter de raciste, de facho,

02:41parce qu'elle demande à pouvoir travailler.

02:43Il y a quand même un problème, là, de monde renversé, vous savez, c'est terrible.

02:48Quand on vit dans un monde renversé, et c'est vraiment notre cas,

02:51le vrai ne devient qu'un petit fragment du faux.

02:54Et bien, je crois quand même qu'il est temps d'apporter quelques correctifs

02:58à cette situation complètement folle.

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