Mardi 9 janvier 2024, SMART BOSS reçoit Roland Gomez (Président, Proman) et Roland Gomez (Président, Proman)
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00:00 *Générique*
00:08 Bonjour à tous et bienvenue dans Smart Boss, le rendez-vous des patrons et des patronnes.
00:12 Je suis ravie d'accueillir pour cette nouvelle année Roland Gomez. Bonjour.
00:17 Bonjour.
00:18 Alors tu es le patron de ProMan, un groupe spécialisé dans l'emploi et l'intérim.
00:22 Alors quelques petits chiffres, plus de 1000 agences dans le monde,
00:25 plus de 4 milliards de chiffres d'affaires en 2023 et 100 000 intérimaires qui travaillent par jour avec ProMan.
00:32 Merci encore d'avoir accepté l'invitation.
00:35 Alors au sommaire, on aura une première séquence "David rencontre Goliath"
00:38 où tu vas faire face à une start-up et vous parlerez de vos sujets en commun.
00:42 Ensuite on a la séquence "En coulisses" où là on va plutôt parler de ton passé de dirigeante
00:48 mais aussi aujourd'hui ton quotidien, comment tu travailles.
00:50 Et enfin on a l'interview chrono qui comme son nom l'indique est une série de questions réponses très rapides.
00:55 Voilà. Merci. Et maintenant passons tout de suite à la séquence "David rencontre Goliath".
01:01 Et donc la start-up qui te fait face c'est EasyWork, une plateforme d'intérim digital.
01:11 Je suis ravie d'accueillir son PDG Alexandre Dardy. Bonjour.
01:14 Bonjour Charlie.
01:14 Merci d'avoir accepté l'invitation.
01:16 Bonjour Roland.
01:17 Je fais comme si vous ne vous connaissiez pas du tout mais en fait vous vous connaissez bien
01:21 puisque ProMan a racheté il y a quelques semaines EasyWork.
01:25 Alors peut-être déjà Roland, pourquoi le choix s'est porté sur EasyWork
01:29 parce qu'il y a quand même plusieurs plateformes d'intérim digital en France ?
01:32 Alors il y en a plusieurs effectivement mais EasyWork est la plus grosse et la plus importante
01:37 et c'est celle qui a le plus marqué le marché.
01:39 En tout cas c'est notre point de vue.
01:41 Donc c'est vrai qu'on s'est parlé avec Alexandre.
01:43 EasyWork, presque 250 millions d'euros en moins de 4 ans, c'est une belle performance.
01:47 Voilà pourquoi le choix mais pas que, aussi pour la qualité des équipes et du produit.
01:51 Et Alexandre, de ton côté, il y a eu quand même quelques acteurs qui s'intéressaient forcément à EasyWork
01:59 et pourquoi aussi le choix de ProMan ?
02:01 Il y a plusieurs raisons.
02:03 Je pense qu'une des premières raisons c'était le feed culturel.
02:07 Je pense que ProMan c'est la plus grosse PME du monde.
02:09 C'est une boîte très très agile dont la gouvernance est d'une simplicité cristalline.
02:15 Il y a un seul propriétaire, une personne qui décide et donc une espèce de continuité dans la décision.
02:20 C'est extrêmement rassurant.
02:22 Donc agilité, une gouvernance simple et efficace.
02:25 Et après un track record si on regarde le succès de ProMan.
02:28 Alors je ne suis pas là pour envoyer des fleurs à Roland mais c'est quand même une boîte qui s'est créée France 4 il y a 30 ans.
02:33 Qui fait quasiment 4 milliards, 5 milliards de chiffre d'affaires aujourd'hui.
02:37 Et quand on vient du monde des start-up, beaucoup de gens se gargarisent de plein de choses.
02:41 Mais un succès comme celui-là c'est absolument incroyable.
02:43 Donc on se dit que ça ne va pas être une mauvaise équipe.
02:45 Alors j'ai quand même une petite question qui va vous embêter.
02:49 Mais on s'était parlé il y a quelque temps pour justement cette histoire.
02:52 Il y a eu des petits couacs de communication.
02:55 Vous avez dit que vous l'avez été racheté, le deal n'avait pas été fait, etc.
02:59 Vous avez été ensuite placé EasyWork en redressement judiciaire.
03:02 Mais finalement ProMan a racheté EasyWork.
03:05 Pourquoi tout ce cafouillage ? Est-ce que parce qu'on est aussi dans un secteur très concurrentiel ?
03:11 C'est compliqué, il faut aller très très vite quand on veut faire ce genre de deal ?
03:14 Nous sommes dans un secteur très concurrentiel, effectivement.
03:17 Il y avait d'autres acteurs qui s'intéressaient à EasyWork, vous l'avez souligné.
03:20 Par contre on n'a jamais dit qu'on avait racheté.
03:22 C'est vrai que chaque fois qu'on a communiqué, y compris dans les communiqués de presse,
03:25 c'était notre intention de racheter, ça c'est sûr.
03:27 Et puis notre intention était réelle, la preuve ça s'est formalisé.
03:31 Voilà ma lecture, ma compréhension de la manière dont ça s'est fait.
03:36 Mais c'est vrai qu'on a pris une position forte,
03:38 parce qu'il fallait à un moment donné rassurer les clients, rassurer les équipes d'EasyWork.
03:43 Et il était temps de le faire, sinon peut-être aujourd'hui on ne serait pas en train de parler,
03:47 et il n'y aurait personne à ma place non plus, parce que tout serait parti un petit peu dans la nature.
03:52 Et toi de ton côté, Alexandre, comment tu as vécu tout ce process qui,
03:57 bon le nom l'a suivi sur quelques semaines, mais qui est quand même beaucoup plus long.
04:01 C'est un process très compliqué, pour être tout à fait transparent.
04:03 C'est un processus qui impliquait à la fois des créanciers, des actionnaires, un garant financier et des acheteurs potentiels.
04:10 Donc quand on s'est parlé, en effet, Proman a déjà fait une offre ferme.
04:13 Après quand il faut aligner quatre parties prenantes qui ont des intérêts qui ne sont pas toujours très convergents,
04:17 on n'arrive pas forcément à un accord.
04:19 Et donc on a suivi le process qu'on a suivi, on était confiant avec Roland qu'on l'emporterait,
04:23 parce que finalement, même si on doit passer à la barre, les critères de choix c'est la pérennité du projet,
04:28 la solidité du projet, le sérieux et les intentions du repreneur.
04:31 Et c'est pour ça qu'on a suivi cette trajectoire.
04:33 Est-ce que c'était simple ? Pas forcément.
04:35 Mais on était confiant, on a bien mené notre barre, je pense, et le résultat est celui qu'on attendait.
04:40 Et alors le résultat, ça fait un peu plus de trois mois.
04:43 Où en est aujourd'hui l'intégration ? Comment ça se passe ?
04:46 Je pense que ça se passe très bien, mais Alexandre nous dira deux mots.
04:49 C'est officiel depuis le 1er novembre, c'est-à-dire il n'y a pas longtemps.
04:54 Donc on est au travail, on est en train de mettre tout ce qu'on doit mettre en place,
04:58 mais encore une fois, comme on l'avait dit, on ne révolutionne pas le modèle,
05:01 au contraire, on va le développer et l'accompagner, puisque le modèle est bon,
05:05 simplement qu'il manque un peu de commerce, c'est un peu la touche professionnelle,
05:10 et l'expérience que ProMan a.
05:12 Donc voilà, tout est aligné pour faire un 2024 plutôt très beau côté EasyWork.
05:17 Toi, quelle est ta place aujourd'hui, maintenant, au sein de ProMan ?
05:20 Chez ProMan, je garde les mêmes responsabilités.
05:23 Il y a des choses où finalement on est sujet, bien sûr, à une gouvernance de contrôle
05:28 qui est tout à fait normale, quand on rejoint un groupe de cette ampleur,
05:31 et de contrôle bienveillant, c'est-à-dire on va vous aider,
05:33 donc on va regarder ce que vous faites pour éviter que vous fassiez des erreurs.
05:35 On a 30 ans de métier, donc on va dire c'est plus du monitoring.
05:38 Donc les responsabilités restent les mêmes, et puis le job reste le même,
05:41 mais avec, bien sûr, un environnement différent.
05:43 Alors il y a un des sujets qui revient souvent dans ce secteur de l'intérim,
05:47 c'est est-ce qu'on peut faire du 100% digital, il faut forcément avoir de l'hybride.
05:53 Qu'est-ce que toi, tu en penses, Roland ?
05:55 Je crois que la vérité, elle est entre les deux, aujourd'hui.
05:57 Peut-être que demain, ça changera.
05:59 Le constat, c'est que l'outil digital d'EasyWork est très performant.
06:05 On peut l'utiliser encore mieux, et le réseau ProMan, ses clients,
06:11 ses intérimaires, tout et tout sera mis à disposition pour qu'on bonifie un petit peu l'outil,
06:18 qu'il soit utilisé et qu'il puisse rendre à sa "pleine valeur".
06:22 Donc c'est ce à quoi on est en train de travailler.
06:25 Et je pensais aussi, chez HGPT, je ne sais pas si toi tu l'avais pensé ou Roland,
06:32 parce que j'ai entendu dire déjà que certains acteurs de ce secteur testaient des choses
06:36 et que les résultats sont assez, alors soit bluffants, soit effrayants,
06:39 c'est-à-dire qu'ils peuvent remplacer un petit peu les recruteurs dans certains cas.
06:43 Est-ce que là, c'est des choses sur lesquelles toi tu travailles déjà ou pas ?
06:47 Remplacer le recruteur, je ne sais pas.
06:49 Ce qui est certain, c'est que dans toute la production de contenu,
06:51 on peut utiliser HGPT.
06:52 Donc typiquement, on prend une annonce très basique qui va dire
06:55 "je cherche une secrétaire pour deux jours" et ça va vous transformer en
06:58 "je cherche quelqu'un qui sait parler bilat".
07:00 Vous verrez, c'est une expérience passionnante de rédaction et de contact avec une direction.
07:03 Donc on passe d'un contenu très pauvre à un contenu très riche,
07:05 mais c'est qu'une partie infime du boulot de recrutement.
07:08 C'est tester les compétences et on n'a pas trouvé de façon de le faire avec ChatGPT pour l'instant.
07:13 Confirme, pas d'inquiétude là-dessus ?
07:16 Depuis le début et aujourd'hui, on est encore plus confiant pour le dire,
07:19 le digital apporte quelque chose de...
07:22 une touche fortement complémentaire pour tous les acteurs,
07:25 que ce soit les clients, l'agence de travail temporaire et les intérimaires.
07:28 Mais quoi qu'il en soit, on croit qu'il y aura toujours un lien à l'intérieur très humain.
07:32 Donc l'addition des deux savoir-faire doit faire un malheur.
07:37 En tout cas, c'est ce sur quoi on a parié.
07:39 Bon, et EasyWork alors 2024 ? En quelques mots, ça va être quoi ?
07:44 Je pense que ça va être une croissance très saine et très positive.
07:50 Je ne veux pas revenir sur le passé ni jeter un regard négatif,
07:54 mais quand on est une startup, une scale-up, on va suivre des codes de croissance,
07:57 parce que c'est ce qui excite les gens, etc.
07:59 Une fois qu'on est racheté par un acteur traditionnel, on fait de la croissance saine, je pense.
08:02 Et pour nous, c'est extraordinaire de faire ça, c'est très satisfaisant.
08:05 Donc je suis très optimiste.
08:07 Bon, de toute façon, vous étiez déjà rentable.
08:09 On était déjà rentable, mais malgré la rentabilité, vous pouvez atteindre la rentabilité avec certains risques financiers,
08:14 avec un portefeuille client plus ou moins risqué.
08:17 Et là, on est en train d'assigner à certaines choses, rentable ou pas,
08:20 là on les rentable, mais surtout on reçoit des bases fondamentalement solides.
08:23 Merci beaucoup Alexandre d'être venu.
08:25 Avec plaisir, merci, à cet un plaisir. Au revoir.
08:28 Et maintenant, on va passer à la séquence en coulisses.
08:33 [Musique]
08:36 Alors Roland, tu as rejoint ProMan juste après tes études,
08:39 donc on va dire que tu n'as connu qu'une entreprise.
08:42 Tu occupais par contre plusieurs postes au sein de ProMan.
08:46 Est-ce que pour toi c'était important vraiment de comprendre tous les enjeux,
08:49 un petit peu toutes les missions qui existent au sein de la boîte,
08:53 ou alors c'était pour ne pas être accusé aussi d'être un peu un parachuté,
08:57 comme c'est une entreprise familiale ?
08:59 Un peu les deux, mais à vrai dire je suis arrivé dans la première année de création de ProMan,
09:03 c'est-à-dire dans la première agence,
09:05 donc je n'avais pas trop le choix que de me coller à toutes les tâches.
09:10 Et puis on était un peu dans une toute petite entreprise familiale,
09:14 il y avait mon père, ma mère et moi qui les ai rejoints.
09:17 Et pour la petite histoire, j'étais le premier alternant,
09:19 puisque j'avais un contrat d'apprentissage
09:21 et j'ai continué quelques études en alternance pour avoir un BTS.
09:24 Donc je connais l'histoire depuis son début,
09:27 je crois que ça c'est un réel avantage,
09:29 y compris un peu pour l'exemplarité pour la suite,
09:32 en se demandant est-ce que Roland il connaît bien notre métier ?
09:35 Roland il le connaît, il l'a fait,
09:37 et puis surtout il essaye de ne pas oublier.
09:39 Et est-ce que tu as porté le costume un peu de patron progressivement,
09:44 ou pas ? Comment ça s'est un petit peu passé,
09:47 même si tu n'avais pas vraiment le titre de DG, PDG ?
09:50 Je suis arrivé, j'avais 18 ans et demi,
09:52 donc pendant quelques années j'étais le stagiaire.
09:54 Je résume à peu près, mais c'est ça.
09:56 Donc comme j'étais très curieux et que ça m'intéressait beaucoup
09:59 et que je voulais aider la famille à réussir dans ce challenge,
10:02 j'ai mis tout le poids du corps là-dessus.
10:04 Est-ce que j'ai été patron ? J'ai été patron quelques années plus tard,
10:08 ou en tout cas directeur on va dire,
10:10 puisque le patron il y a un capitaine d'industrie chez Promane,
10:12 il s'appelle aussi Roland Gomez puisqu'il m'a donné son prénom.
10:15 C'est mon père, accompagné par ma maman.
10:17 Et ensuite j'ai gravi tous les échelons,
10:20 pour être directeur d'agence, directeur de plusieurs agences,
10:23 et pour devenir enfin directeur général et président.
10:26 Alors on a déjà reçu plusieurs dirigeants d'entreprises familiales
10:29 ici sur le plateau de Bismarck.
10:31 Et puis il y a forcément la question que je pose toujours du nom de famille.
10:35 Mais toi, tu viens de le souligner, tu as aussi le même prénom que ton père,
10:39 vous avez appelé tous les deux Roland Gomez.
10:41 Ce n'est pas un peu difficile, ça ne peut pas être des fois confus ?
10:45 Charlie, si on demande à un psy, à mon avis il dira "vous êtes fou".
10:49 Mais je crois que mon père n'a pas pensé à ça à ce moment-là.
10:52 Mais c'est vrai que l'adage qui est de dire "tu vas te faire un prénom",
10:56 ça partait mal pour moi, puisque j'avais le même prénom que mon père.
10:59 Et puis je peux vous faire une confidence, mon fils est né, il s'appelle Roland.
11:04 Et je crois que pour lui c'est peut-être encore un peu plus dur,
11:07 parce que moi j'avais mon père dans une entreprise qui naissait,
11:10 que j'ai accompagné, et aujourd'hui Roland, mon fils,
11:13 lui il a deux autres Roland à table qui ont pris un peu d'épaisseur.
11:17 Mais non, j'ai toujours bien vécu moi ce truc-là, j'en étais très très fier.
11:21 Mais en interne avec les co-laborateurs, il y en a un qui signe Junior ?
11:27 Ça m'est arrivé ça, pendant quelques années de signer Junior,
11:30 enfin non, pas de signer Junior, on ne l'a jamais fait,
11:33 mais c'est M. Gomez d'un côté pendant de longues années, et Roland de l'autre.
11:37 Alors tu as été nommé directeur général en 2007,
11:41 est-ce que c'était une formalité, un petit bout de papier c'était signé,
11:46 comment ça a aussi un petit peu fait la transition concrètement avec l'autre Roland ?
11:51 Mon père est quelqu'un qui est je dirais très pédagogue,
11:55 très bienveillant, avec beaucoup de caractère certainement,
11:58 mais qui sait donner sa confiance et respecter ce qu'il donne.
12:01 Donc il m'a fait grandir et j'ai grandi à ses côtés, petit à petit,
12:06 sans véritable grande étape je dirais,
12:09 et les étapes de DG, président c'est pour la forme entre guillemets,
12:13 mais j'ai grandi, ça s'est fait naturellement,
12:16 et je crois que c'est de la meilleure des manières que ça s'est passé.
12:20 Ça s'est aussi prévu quelques années à l'avance ce genre de choses ?
12:24 On ne l'a jamais gravé dans le marbre à vrai dire,
12:27 mais c'était naturel, je crois que si je faisais bien le job,
12:30 et si j'étais à la hauteur, naturellement ça se passerait comme ça.
12:33 Ton père est quand même encore assez présent dans l'entreprise,
12:37 il suffit juste d'aller sur le site internet,
12:39 on voit un peu l'histoire du groupe, il y a une photo de toi avec ton père,
12:42 on peut le croiser apparemment dans les couloirs, dans la presse,
12:46 est-ce qu'il t'aide encore dans ton quotidien,
12:49 ou alors juste pour des petites questions stratégiques quand il y a des gros problèmes ?
12:53 Non, il m'aide toujours parce qu'il est inspirant,
12:56 et je le consulte, et il est tenu au courant de tous les paramètres de ProMani,
13:02 il s'intéresse beaucoup, et il est encore présent,
13:05 et ses conseils sont toujours très éclairés, très pertinents,
13:09 plein de bon sens, et moi je cherche toujours à avoir son regard,
13:14 et puis si je ne le cherche pas, il me le donne.
13:16 Quand même !
13:17 Alors je parlais qu'il se baladait dans les couloirs,
13:20 j'ai aussi vu des photos du siège de ProMani,
13:23 on voit des baby-foot, salle de gym, cuisine ouverte, j'ai vu l'écran géant,
13:28 on a l'impression d'être dans une start-up, presque.
13:31 On voit aussi sur les murs des inscriptions "Work hard, play hard",
13:34 encore une fois comme un peu les start-up,
13:36 c'est quoi, c'est pour se donner un peu plus justement cette image un peu cool,
13:39 parce que bon, le secteur de l'intérim, c'est peut-être pas assez sexy,
13:42 c'est pour recruter un peu mieux ?
13:43 Deux choses, je crois qu'on est un peu différent des autres acteurs,
13:46 ça vous l'avez peut-être un peu compris,
13:48 donc tout ça, ça correspond à un élément,
13:52 c'est qu'on a compris que le plus important chez nous, c'est nos collaborateurs,
13:56 donc on souhaite que ce soit dans les agences ou au siège,
13:59 qu'ils soient dans les meilleures conditions,
14:01 meilleures conditions pour se reposer, meilleures conditions pour manger,
14:04 et puis qu'il y ait un esprit un petit peu dynamique et familial.
14:07 Donc mon père se balade, je me balade, etc.
14:10 On est très abordables, Alexandre le disait,
14:12 on est une entreprise familiale, on dirige et on décide tous ensemble,
14:16 et à un moment donné, il faut prendre des décisions,
14:18 mais on n'en change pas tous les six mois,
14:20 et c'est vraiment très important, je crois, pour nos collaborateurs
14:23 et ceux qui nous observent, on a une stratégie, on la tient.
14:26 Et est-ce que c'est aussi une façon d'attirer,
14:29 parce que vous êtes basé à Manosque,
14:31 alors tu disais, c'est près d'Aix-en-Provence aussi,
14:34 donc est-ce que c'est plus facile ou pas d'attirer des talents
14:37 quand c'est comme ça ?
14:39 Alors on a un beau territoire à vendre,
14:41 plein de soleil, plein de beaux paysages, etc.
14:43 Et accessoirement, on n'est loin de rien,
14:45 Marseille est à moins d'une heure,
14:47 oui, on n'a pas plus de mal pour attirer à Manosque
14:51 que dans une autre ville, on s'organise.
14:54 Oui, c'est un peu moins le cas peut-être aussi avec le Covid,
14:57 les gens ont peut-être aussi plus bougé.
14:59 En 2022, tu as aussi été élu entrepreneur de la région sud-est
15:03 par ces EY,
15:05 donc ils estiment que tu es un bon entrepreneur,
15:09 mais c'est quoi un bon entrepreneur pour toi ?
15:11 Un bon entrepreneur, il doit lui falloir quelques qualités,
15:15 déjà dans le désordre, réussir,
15:17 faire réussir son entreprise économiquement,
15:20 parce que sans cela, on n'a pas la suite.
15:22 La développer peut-être,
15:24 c'est-à-dire être dans un mouvement de croissance,
15:27 de croissance importante ou de croissance modérée,
15:30 nous on est dynamique de ce côté-là,
15:32 et réussir c'est aussi s'entourer, avoir des équipes
15:35 qui suivent cette aventure, qui la défendent,
15:37 qui se l'approprient,
15:39 et ça c'est le rôle du chef d'entreprise,
15:41 de partager tout cela.
15:43 Je crois qu'on a pas trop mal réussi,
15:45 à l'image de la famille, de mon père et de moi,
15:47 je m'attache à garder ces bonnes valeurs,
15:49 à garder ces bonnes bases.
15:51 Et donc à te baser dans le sud-est,
15:54 comment est-ce que tu arrives à garder cet esprit, quand même,
15:57 régional, quand alors, en plus,
15:59 vous êtes présent dans une dizaine de pays ?
16:01 17.
16:03 17 avec plus de 1000 agences.
16:05 En ayant au sein des pays, des régions,
16:08 des collaborateurs,
16:10 qui entre guillemets nous ressemblent le plus,
16:12 avec leur caractère bien évidemment,
16:14 mais qui ne s'éloignent pas de ce que l'on souhaite,
16:16 de l'exemplarité, du travail certes,
16:18 mais du plaisir, de l'agilité,
16:20 de l'esprit d'entreprendre,
16:22 être à l'aise avec une certaine dose d'autonomie,
16:24 accepter le contrôle.
16:26 Et c'est ça qui fait notre force.
16:29 Donc on arrive, on nous disait à une époque,
16:31 vous avez 50 agences, ça va être compliqué.
16:34 Aujourd'hui, on en a 1000.
16:36 Sans doute que ça a changé.
16:38 Ça évolue, je dirais.
16:40 Mais pour autant, il y a ce terreau,
16:42 ce terreau de l'entreprise familiale.
16:44 Et je veille au grand, un de mes challenges,
16:46 c'est celui-là, faire en sorte que ProMan
16:48 reste le ProMan avec son ADN.
16:51 - Et comment est-ce que tu partages ton temps,
16:53 justement, aussi, entre Manosque,
16:55 tu viens d'y être quand même souvent,
16:57 et puis un petit peu le reste du monde.
16:59 - Alors quand on regarde sur une année,
17:01 c'est la moitié de mon temps à Manosque,
17:03 parce que c'est le siège,
17:05 et la moitié de mon temps partout ailleurs,
17:07 que ce soit en France ou dans les pays.
17:09 - D'accord, tu vas visiter, tu as des temps à chaque fois,
17:11 tu fais un petit tour par continent.
17:13 - Exactement, je vais dans chaque pays
17:15 une à deux fois par an, minimum.
17:17 Et puis j'essaye aussi, parce que la France
17:19 compte beaucoup, elle a une grande importance pour nous,
17:21 d'être présente dans les régions,
17:23 on fait aussi beaucoup de formations au siège,
17:25 ça me permet de voir tous les acteurs,
17:27 tous les collaborateurs des régions.
17:29 Donc on essaye d'être en un mot,
17:31 d'être près de nos équipes,
17:33 partout où elles se trouvent.
17:35 - Donc ProMan a racheté une vingtaine de sociétés,
17:37 en France et aussi à l'international,
17:39 d'où cette expansion.
17:41 Est-ce que tu as maintenant
17:43 un espèce de playbook
17:45 pour un achat, une acquisition réussi ?
17:47 - Alors, on a surtout fait
17:49 des acquisitions à l'étranger,
17:51 en France, quelques-unes tout au long de notre parcours,
17:53 mais c'était surtout à l'étranger.
17:55 Oui, j'ai ma petite règle.
17:57 D'abord, il faut que ce soit des entreprises
17:59 qui soient souvent, il y a un dénominateur commun,
18:01 des hommes et une famille.
18:03 À chaque fois, sur les acquisitions
18:05 qu'on a pu faire, je prendrai l'étranger par exemple,
18:07 puisque la France,
18:09 c'est des noms d'entreprises, mais c'est surtout
18:11 des prénoms. Donc on a commencé
18:13 en Angleterre avec Chris et Christine,
18:15 ils ne sont plus là, ils sont partis à la retraite,
18:17 mais c'était des entreprises familiales qui arrivaient
18:19 à un moment de leur histoire, chercher un acteur
18:21 qui pouvait continuer l'histoire
18:23 et prendre soin de leurs collaborateurs,
18:25 ils ont trouvé ProMan.
18:27 Et ça s'est passé comme ça à chaque fois.
18:29 Donc, des entreprises qui sont une bonus,
18:31 avec une bonne culture,
18:33 compatibles avec ProMan,
18:35 voilà les critères
18:37 sur lesquels il ne faut pas déroger.
18:39 - Et comment on fait
18:41 aujourd'hui, enfin, tu fais aujourd'hui
18:43 regarder un peu justement les pieds sur terre,
18:45 être toujours en lien avec le terrain ?
18:47 - C'est un petit
18:49 travail de ne pas
18:51 oublier d'où l'on vient.
18:53 D'ailleurs, on y est resté, ne serait-ce qu'à Manosque,
18:55 c'est symbolique. Mais combien
18:57 d'entreprises de notre taille auraient d'ores et déjà
18:59 déménagé le siège ?
19:01 Vous vous doutez bien que ça serait peut-être un peu
19:03 plus pratique, mais nous on est nés,
19:05 nos équipes nous ont rejoints là,
19:07 c'est aussi un symbole.
19:09 Et puis surtout, se rappeler, ne pas
19:11 oublier, 4 milliards c'est bien,
19:13 mais on fait travailler 120 000 personnes tous les jours,
19:15 il y a 35 ans on en faisait travailler
19:17 30. Ok, j'ai vu
19:19 ce que c'était la vie en agence, donc on n'oublie
19:21 pas notre parcours, on reste humble
19:23 et déterminé.
19:25 - Et comment là
19:27 tu pourrais définir d'ailleurs ton style et un peu de management ?
19:29 - Je dirais
19:31 que c'est un style
19:33 de grosse PME familiale,
19:35 enfin j'ai du mal à le définir,
19:37 mais assez
19:39 proche du terrain et proche des hommes surtout.
19:41 Et dans l'exemplarité.
19:43 Je suis à chaque fois,
19:45 on parlait des acquisitions,
19:47 toujours
19:49 à tous les rendez-vous d'une acquisition
19:51 quelle qu'elle soit.
19:53 Pourquoi je précise ça ? Parce que j'ai souvent
19:55 entendu dire que pour des entreprises bien plus petites que les
19:57 nôtres, les présidents ils arrivaient au 3ème
19:59 rendez-vous. Ben non, nous on est au 1er rendez-vous.
20:01 - Tu as parlé
20:03 des collaborateurs, j'ai vu que tu aimais
20:05 les réunir, alors pour pas mal d'activités
20:07 il y a des concerts,
20:09 j'ai vu une chasse aux trésors géante
20:11 dans les rues de la capitale.
20:13 - On leur donne beaucoup,
20:15 on essaie aujourd'hui de leur dire de faire
20:17 beaucoup de moments conviviaux en région.
20:19 Et tous les deux ans,
20:21 tous les trois ans, ça dépend, on les réunit
20:23 tous, de tous les pays, de toutes les régions.
20:25 Et la dernière fois c'était sur un bateau,
20:27 nous étions à un peu plus de 2500
20:29 et c'est un grand moment de partage.
20:31 Ils sont très heureux parce que
20:33 à chaque fois on retrouve
20:35 un sentiment très simple, très potage
20:37 de gens qui se réunissent pour partager un bon moment.
20:39 En général on repart
20:41 plein d'énergie.
20:43 - C'est aussi un gros défi logistique quand même.
20:45 - C'est un énorme défi logistique et les équipes
20:47 qui le relèvent, je leur rends un hommage parce que
20:49 à chaque fois ça se passe bien.
20:51 Et c'est vrai qu'à 300 c'est pas comme à 2500.
20:53 - Alors dans un portrait
20:55 que j'ai vu dans les échos
20:57 qui t'avaient été consacré il y a
20:59 3-4 ans,
21:01 tu racontais beaucoup de choses
21:03 et tu disais que tu avais établi des règles
21:05 comme ne pas dépendre ni d'une activité
21:07 ni d'un seul client. Alors on comprend évidemment
21:09 le risque que ça peut être d'avoir qu'un seul client
21:11 mais est-ce qu'il y a une autre raison ? Pourquoi tu as
21:13 cette fameuse règle ?
21:15 - J'en ai 3 de règles parce que c'est des fondamentaux
21:17 et on les a construits tout au long de notre histoire.
21:19 La première j'ai observé autour de moi, faut pas
21:21 dépendre d'un client ou d'une activité.
21:23 C'est terrible. J'ai des clients qui dépendent
21:25 d'eux-mêmes de clients,
21:27 quand ça s'arrête, ça s'arrête d'un coup.
21:29 Donc nous notre plus gros client au niveau du groupe
21:31 c'est 3% du chiffre d'affaires.
21:33 C'est beaucoup, il faut pas le perdre
21:35 mais c'est pas grand chose.
21:37 Il ne faut pas dépendre d'une activité, ça je l'ai dit aussi.
21:39 Pas avoir tous nos oeufs
21:41 dans l'automobile ou dans l'agroalimentaire
21:43 ou dans la pétrochemie ou dans le nucléaire.
21:45 C'est très réparti. Et puis enfin,
21:47 une dernière règle aussi que j'essaie de ne pas déroger,
21:49 avoir des clients de qualité
21:51 financière bonne
21:53 pour être sûr d'encaisser nos clients.
21:55 C'est basique mais quand on a réuni ces 3 règles,
21:57 déjà le soir on peut
21:59 fermer le bureau en se disant
22:01 tout est sous contrôle et après on a
22:03 plein de sujets à régler. Mais ça c'est mes 3 règles
22:05 que j'essaye d'appliquer à tous les niveaux.
22:07 Et d'ailleurs comment tu t'organises
22:09 un petit peu dans la journée ?
22:11 Comme j'ai reçu beaucoup de dirigeants, il y en a qui ont leur
22:13 to-do et justement ils écrivent 3 choses le matin.
22:15 Moi des fois j'en écris beaucoup plus
22:17 mais parfois elles sont encore écrites en fin de journée.
22:19 Oui, moi
22:21 je suis adepte aussi
22:23 des to-do list.
22:25 J'arrive plutôt tôt le matin,
22:27 je pars plutôt un peu tard
22:29 et puis j'enchaîne, c'est très dense
22:31 mais je crois que ça nous plaît.
22:33 Quand c'est pas dense,
22:35 il y a quelque chose
22:37 qui ne marche pas.
22:39 Dans ce portrait
22:41 qui t'était consacré dans les échos,
22:43 il était intitulé "Roland Gomez,
22:45 l'homme qui valait 2 milliards"
22:47 parce qu'à l'époque le groupe devait faire
22:49 2 milliards de chiffre d'affaires. Est-ce que ça te
22:51 plaît ce genre de phrase ou ça te gêne ?
22:53 Ça me gêne.
22:55 C'est pas que ça me gêne
22:57 parce que 2 milliards c'est vrai,
22:59 c'est le chiffre d'affaires aujourd'hui, c'est 4 milliards
23:01 et ça ne me gêne pas.
23:03 C'est une fierté immense, une fierté pour
23:05 tous ceux qui ont construit cette histoire.
23:07 Par contre, moi je ne suis pas super à l'aise
23:09 avec l'homme qui valait 2 milliards, ça ne me ressemble pas.
23:11 D'accord ?
23:13 Ça ne me ressemble pas. On vit simplement
23:15 mais voilà,
23:17 on est content de notre réussite.
23:19 Mais c'est pas tout à fait, d'ailleurs j'avais appelé à l'époque Paul Molga
23:21 des échos pour lui dire
23:23 "Paul, il est vachement sympa, Paul"
23:25 Je lui dis "Paul, c'est quoi ce titre ?" et ça le faisait marrer.
23:27 Il m'a dit "mais il faut de l'accroche"
23:29 Je lui ai dit "oui il faut de l'accroche mais c'est pas terrible,
23:31 ça ne me ressemble pas" et il en a convenu
23:33 que ça ne me ressemblait pas mais c'était accrocheur.
23:35 Merci Paul.
23:37 Oui et puis bon, ce n'était pas mensonger non plus.
23:39 Non, non, non.
23:41 Petite question,
23:43 un peu sport,
23:45 ça revient souvent, mais alors toi plutôt côté
23:47 rugby, ce que j'ai vu,
23:49 Proman avait été désigné recruteur officiel
23:51 de la Coupe du monde de rugby, donc 2023
23:53 il contribue à pas mal d'autres événements sportifs
23:57 j'ai vu ces dernières années,
23:59 Coupe du monde de football 2018,
24:01 j'ai vu le football féminin aussi,
24:03 c'est quoi l'idée derrière ça ?
24:05 C'est juste le petit plus, c'est pour être plus visible
24:07 ou il y a vraiment un enjeu ?
24:09 Et puis en plus j'y pense, mais avec les JO qui arrivent...
24:11 D'abord il y a un enjeu business,
24:13 parce qu'à chaque fois
24:15 on est sélectionné,
24:17 on est choisi par l'organisation,
24:19 par la FIFA, l'UEFA ou le comité d'organisation
24:21 de la Coupe du monde de rugby.
24:23 Donc déjà c'est une vraie reconnaissance.
24:25 Participer en tant que recruteur
24:27 et en tant que partenaire à des grands événements,
24:29 il faut qu'ils soient en France de préférence,
24:31 très populaires,
24:33 le football, le rugby,
24:35 et donc il y a du business d'un côté,
24:37 et puis il y a de l'image de l'autre,
24:39 parce que ça nous permet aussi de rassembler nos clients
24:41 et nos collaborateurs pendant 52 matchs
24:43 pour le rugby, de faire de belles opérations,
24:45 et puis beaucoup de visibilité,
24:47 ça assoit un petit peu Promane,
24:49 en France et à l'étranger,
24:51 ça assoit notre image, notre marque,
24:53 notre savoir-faire.
24:55 - Est-ce que tu peux me donner
24:57 un de tes meilleurs souvenirs
24:59 de ces 30 dernières années
25:01 chez Promane ?
25:03 Il y en a beaucoup j'imagine.
25:07 - Il y en a beaucoup.
25:09 Un de mes meilleurs souvenirs,
25:11 les 25 ans Promane,
25:13 où là on est dans un anniversaire,
25:15 on est tous réunis à Toulon,
25:17 on a rassemblé tout le monde,
25:19 et puis il y a un échange de paroles
25:21 entre moi et mon père
25:23 que je me souviens,
25:25 plein d'émotions, qui étaient sympas,
25:27 mais il y en a eu plein comme ça.
25:29 Mais ces rassemblements,
25:31 c'est nos batteries en énergie à nous.
25:33 On se dit "mais pourquoi on fait tout ça ?"
25:35 Pour ça. Donc chaque fois qu'il y a un rassemblement,
25:37 et chaque fois que ça repart,
25:39 comme ça,
25:41 c'est ça mes beaux souvenirs.
25:43 Ça fait partie de mes souvenirs de Promane.
25:45 - Tu as des enfants,
25:47 et tu as un fils qui s'appelle aussi Roland,
25:49 est-ce que la passation est déjà en traite ?
25:51 - A date non, Charlie.
25:53 Ils feront ce qu'ils veulent,
25:55 parce que ça c'est essentiel,
25:57 ça je l'ai bien compris,
25:59 parce qu'on ne va jamais forcer à rien.
26:01 Ils sont jeunes, le plus grand à 21 ans,
26:03 qui regardent.
26:05 Et si jamais ils veulent venir s'intéresser à Promane,
26:07 d'abord j'espère qu'ils s'y intéressent un petit peu,
26:09 ils seront les bienvenus.
26:11 - Super, merci d'avoir répondu à toutes ces questions.
26:13 Et maintenant on va pouvoir passer
26:15 à la séquence interview chrono.
26:17 - On a beaucoup parlé de ton prénom,
26:23 mais est-ce que tu as un deuxième prénom ?
26:25 - Dominique.
26:27 - Tu voyages beaucoup
26:29 avec tes fonctions, est-ce qu'il y a un pays
26:31 que tu préfères ?
26:33 - J'aime bien l'Espagne,
26:35 avec mon nom de famille ça marche bien,
26:37 puisque je suis d'origine espagnole.
26:39 - Après avoir été recruteur
26:41 pour la coupe du monde de rugby,
26:43 est-ce qu'il y a un prochain objectif sportif
26:45 pour Promane ?
26:47 - Il y en a un, mais je ne vous le dirai pas.
26:49 - On regardera ça.
26:51 Tu es plutôt LinkedIn, Instagram ou TikTok ?
26:53 - LinkedIn.
26:55 - Si tu devais changer quelque chose au code du travail,
26:57 ça serait quoi ?
26:59 - Les cas de recours du travail temporaire,
27:01 on les réduirait un petit peu
27:03 pour rendre les choses un tout petit peu plus simples.
27:05 - L'appli que tu utilises le plus ?
27:07 - Whatsapp.
27:09 - Très bien.
27:11 Est-ce que tu peux me citer une entrepreneuse
27:13 ou une dirigeante française
27:15 qui t'inspire ?
27:17 - La fondatrice des produits Nuxe,
27:19 de la marque Nuxe,
27:21 on l'avait croisée d'ailleurs
27:23 dans une remise de prix, elle est inspirante.
27:25 Une belle réussite.
27:27 - Tes dernières vacances ?
27:29 - Les dernières vraies vacances ?
27:31 Aux Maldives.
27:33 - Tu es plutôt télétravail
27:35 ou au bureau ?
27:37 - Au bureau.
27:39 - Quel est le dernier livre
27:41 que tu as lu ?
27:43 - Un bouquin de René Frény,
27:45 qui est un auteur de chez nous,
27:47 dans le Sud,
27:49 et qui fait des jolis romans.
27:51 - Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter
27:53 pour cette nouvelle année 2024 ?
27:55 - Du bonheur !
27:57 Comme à toi, Charline.
27:59 - Merci beaucoup Roland
28:01 d'avoir répondu à toutes ces questions.
28:03 Merci à vous d'avoir suivi ce numéro.
28:05 Je vous donne rendez-vous très bientôt
28:07 pour la prochaine émission.
28:09 Au revoir.
28:11 ...