Opération escargot des VTC : deux cortèges perturbent Marseille
Un premier cortège de chauffeurs VTC quitte en ce moment les Voutes de la Major en direction de la gare Saint Charles tandis que le second part de Plan de Campagne pour rejoindre Marseille et la préfecture des Bouches du Rhône, bloquant partiellement l’A7.
C’est l’opération de la dernière chance. Dénonçant des conditions de travail de plus en plus difficiles en raison d’une concurrence alimentée par l’arrivée de nouveaux conducteurs, les chauffeurs VTC à Marseille lancent une opération escargot de grande ampleur.Pour l’instant, une centaine de véhicules répartis en deux cortèges, l’un prenant le départ de la Joliette l’autre de Plan de Campagne, sont mobilisés. Le premier cortège prend le chemin de la gare avant d’emprunter l’A7 en direction de l’aéroport. Le second cortège est lui aussi parti, prenant la direction du centre-ville ville de Marseille.
Un numérus clausus pour endiguer la concurrence
"Actuellement, il y a 5000 chauffeurs VTC à Marseille. Or, 5000 de plus sont inscrits aux sessions de formation en 2024", pointe le porte-parole de l’Union des Chauffeurs VTC marseillais, Ilias Mezouar. Le chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs a connu une baisse depuis 2022 en raison de cette concurrence accrue.
"J’ai perdu 40% de mon chiffre d’affaires. On est tout simplement trop nombreux à Marseille. Nous demandons un numérus clausus pour structurer la profession et maintenir le niveau de notre chiffre d’affaires pour vivre dignement", raconte Reda Nibouche, chauffer VTC de Marseille.
C’est l’opération de la dernière chance. Dénonçant des conditions de travail de plus en plus difficiles en raison d’une concurrence alimentée par l’arrivée de nouveaux conducteurs, les chauffeurs VTC à Marseille lancent une opération escargot de grande ampleur.Pour l’instant, une centaine de véhicules répartis en deux cortèges, l’un prenant le départ de la Joliette l’autre de Plan de Campagne, sont mobilisés. Le premier cortège prend le chemin de la gare avant d’emprunter l’A7 en direction de l’aéroport. Le second cortège est lui aussi parti, prenant la direction du centre-ville ville de Marseille.
Un numérus clausus pour endiguer la concurrence
"Actuellement, il y a 5000 chauffeurs VTC à Marseille. Or, 5000 de plus sont inscrits aux sessions de formation en 2024", pointe le porte-parole de l’Union des Chauffeurs VTC marseillais, Ilias Mezouar. Le chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs a connu une baisse depuis 2022 en raison de cette concurrence accrue.
"J’ai perdu 40% de mon chiffre d’affaires. On est tout simplement trop nombreux à Marseille. Nous demandons un numérus clausus pour structurer la profession et maintenir le niveau de notre chiffre d’affaires pour vivre dignement", raconte Reda Nibouche, chauffer VTC de Marseille.
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00:00 [bruit de vent]
00:07 [bruit de sirene]
00:13 [bruit de vent]
00:16 [bruit de moteur]
00:20 [bruit de sirene]
00:23 On a une nouvelle vague de VTC prévue entre 40 et 60 000 sur le plan national.
00:30 Il faut savoir que ne serait-ce qu'en région PACA, il y a déjà 5 800 exploitants d'inscrits
00:34 et 9 000 candidats potentiels, sans compter la délivrance de cartes par équivalence,
00:41 ce qui va faire que, courant 2024, il y aura une multiplication par deux des acteurs,
00:48 donc du T3P, le transport de personnes, et malheureusement, mathématiquement parlant,
00:55 on sait très bien qu'il n'y aura pas la place pour tout le monde.
00:58 [bruit de moteur]
01:04 Les taxis ont le numéro Sclosus, les ambulancés ont le numéro Sclosus,
01:07 les livreurs Uber Eats ont le numéro Sclosus, alors pourquoi nous, VTC, on n'est pas réglementés ?
01:12 Pourquoi est-ce qu'on anarchise notre métier ?
01:14 Et on veut également demander la régionalisation de notre métier,
01:17 pour savoir que les chauffeurs PACA travaillent en PACA,
01:19 les chauffeurs d'IDF en IDF, occitaniens en occitanie, etc.
01:22 On ne peut plus à la fois absorber tous ces nouveaux chauffeurs qui viennent sur le métier,
01:27 et à la fois des chauffeurs d'ailleurs qui viennent travailler,
01:30 quand nous on peut un peu mieux travailler qu'en basse saison.