Hôpital hanté S04E06 - Le petit garçon au ballon

  • il y a 8 mois
Alors que son service est fermé aux visiteurs pour la nuit, une infirmière rencontre un enfant qui joue dans le couloir, puis disparaît brusquement.
Transcript
00:00 [Musique]
00:07 Ce programme est disponible en version multilingue.
00:12 C'est une petite structure. Je travaillais au niveau dédié à Alzheimer et à la démence.
00:26 Il est bientôt l'heure de dormir.
00:28 Je regarde la télé.
00:29 Il est mort dans une salle commune et ça a traumatisé plusieurs résidents d'y avoir assisté.
00:35 Je me souviens la première fois que j'ai franchi la porte.
00:42 Certains endroits provoquent un sentiment de malaise.
00:44 Je ne connaissais pas très bien l'établissement.
00:49 Il m'a regardée et a couru dans la chambre d'une patiente.
00:52 Est-ce que je venais de voir une apparition ?
00:55 J'étais toute seule à cet étage.
00:58 Et d'un seul coup, j'ai entendu...
01:00 Et j'ai dit, non, je ne vais pas au quatrième étage.
01:07 La sonnette a continué à se déclencher encore et encore.
01:16 Quelque chose hantait le couloir.
01:26 Je n'ai jamais rien vu de pareil.
01:28 *Cri*
01:31 *Cri*
01:32 *Cri*
01:40 *Cri*
02:00 Tout juste diplômée, Jennifer Eade commence à travailler de nuit en tant qu'auxiliaire de vie dans un établissement de soins de longue durée.
02:09 C'est une petite structure privée très agréable.
02:12 Les gens qui y travaillent s'intéressent vraiment aux patients.
02:16 Elle doit accueillir environ 200 résidents.
02:22 Je travaillais au niveau dédié à Alzheimer et à la démence.
02:27 On fait pour eux ce que chacun de nous fait pour soi tous les jours et toutes les nuits.
02:31 Eux n'en sont plus capables.
02:33 Alors notre rôle est de prendre le relais.
02:35 Quand on est en fin de vie, on a besoin d'aide.
02:42 On a besoin de quelqu'un à ses côtés.
02:46 Tout le monde arrive seul et repart seul, mais c'est tellement mieux d'avoir un peu de réconfort avant de s'en aller.
02:52 Portes ouvertes ou fermées ?
02:56 Ouvertes. J'aime bien voir la lumière.
02:59 D'accord.
03:00 Certains patients sont formidables.
03:02 On n'est pas supposé s'attacher à eux, mais on reste humain et des liens se créent.
03:07 Dormez bien, Jack.
03:09 Une série de rencontres paranormales va bientôt mettre la vocation de Jennifer à l'épreuve.
03:17 Et montrer que l'attachement peut prendre une dimension surnaturelle.
03:25 [Bruits de la rue]
03:30 Ce sont de très jolies photos.
03:33 L'homme qui occupait la chambre 213 y est resté cinq ou six ans.
03:37 Il aimait qu'on le laisse tranquille dans son coin.
03:40 Il est bientôt l'heure de dormir.
03:42 Je regarde la télé.
03:43 D'accord. Je repasserai tout à l'heure.
03:46 On devinait que ça avait été un homme dur toute sa vie.
03:53 Il était comme ça. C'était sa personnalité.
03:56 Il était là depuis très longtemps, mais vers la fin, il s'est montré très agité.
04:00 Où est l'infirmière ?
04:03 Vous êtes où ?
04:05 Prenez !
04:06 Il n'arrêtait pas de sonner.
04:09 Tout le monde dort.
04:17 Devine qui appelle.
04:19 Je viens de le coucher.
04:22 Pendant les gardes, il nous appelait peut-être dix fois, ou même plus.
04:25 Il nous appelait pour tout et n'importe quoi.
04:27 Des choses dont il avait besoin, ou sans doute parce qu'il se sentait seul.
04:30 Oui.
04:31 Vous êtes où ? Je vous appelle !
04:35 Il est mort dans une salle commune, et ça a traumatisé plusieurs résidents d'y avoir assisté.
04:45 Il était originaire d'un pays étranger, et il a fallu le garder en chambre froide au sous-sol
04:49 jusqu'à ce que son corps soit transféré dans le pays où il devait être enterré.
04:53 Tout le monde était un peu tendu de savoir que ce cadavre allait rester en bas assez longtemps.
04:58 Il a été le dernier à être découvert.
05:03 Il a été le dernier à être découvert.
05:06 Il a été le dernier à être découvert.
05:10 Il a été le dernier à être découvert.
05:12 Personne n'avait envie de descendre au sous-sol parce qu'il était là.
05:19 Mince !
05:29 Le chariot se vide.
05:33 Apparemment, personne ne veut aller en réserve au sous-sol.
05:36 Je ne voulais toujours pas descendre.
05:38 Je peux y aller ? Il te faut quoi ?
05:40 Ces médicaments-là.
05:42 Tu commences le tour des chambres ?
05:47 Oui. Volontiers. Merci.
05:50 Mon collègue m'a dit « Tu commences la ronde ? »
05:56 Je commence la ronde.
05:57 On a des petites lampes torches et on veille à les diriger sur la poitrine, pas en plein visage.
06:13 On va de chambre en chambre pour s'assurer que tout le monde est au lit et dort bien.
06:23 On va de chambre en chambre pour s'assurer que tout le monde est au lit et dort bien.
06:26 [Bruit de chasse]
06:28 [Bruit de pas]
06:56 J'avançais dans un couloir.
06:59 J'étais toute seule à sept étages.
07:04 Tout le monde dormait et d'un seul coup, j'ai entendu tout près de mon oreille...
07:09 C'était une voix d'homme, grave mais distincte, et juste à côté de mon oreille.
07:19 J'en ai eu la chair de poule et des frissons dans tout le corps.
07:23 Je me suis éclaté.
07:24 Je savais qu'il y avait quelqu'un avec moi, même si je ne pouvais pas le voir.
07:31 Ça ne pouvait pas être un résident qui avait dit ça depuis sa chambre.
07:50 Je suis retournée au bureau et j'y suis restée jusqu'à ce que l'infirmier remonte.
07:54 Qu'est-ce qu'il y a ?
07:57 Quelqu'un est arrivé derrière moi et a dit...
08:00 "On fait sa ronde ?"
08:03 C'était une voix d'homme, mais il n'y avait personne.
08:08 C'est dur, les nuits.
08:10 Mon collègue m'a répondu que je devais être épuisé,
08:14 que j'avais dû faire trop de garde de nuit et que c'était sans doute pour ça que j'entendais des voix.
08:20 C'était autre chose.
08:22 Même exténuée, je n'avais jamais entendu de voix.
08:29 Je ne l'oublierai jamais.
08:34 Jennifer passe outre cet événement perturbant.
08:40 Elle doit s'occuper de ses résidents, des anciens comme des nouveaux.
08:44 Asseyez-vous sur le lit.
08:46 Merci.
08:48 Remontez les jambes.
08:49 Oui.
08:50 Parfait.
08:51 Bien sûr, les chambres vides accueillent toujours de nouveaux arrivants.
08:55 Alors après le décès de ce monsieur, on a installé une dame dans la chambre 213.
09:01 Merci.
09:05 Vous êtes bien ?
09:06 Dormez bien.
09:07 À demain.
09:08 Oui, bonne nuit.
09:15 Pendant l'une de mes gardes de nuit, la sonnette s'est déclenchée.
09:19 Je me suis dit, elle doit avoir besoin de moi.
09:26 Pourtant, elle dort d'habitude.
09:29 Je suis allé jusqu'à la chambre 213 et elle dormait profondément.
09:55 Elle n'était pas près du bouton, alors j'ai annulé l'appel et je suis retourné au bureau des infirmiers.
10:00 Hé !
10:14 Qu'est-ce que tu fais là ?
10:16 Je suis allé chercher ma femme.
10:18 Je suis allé chercher ma femme.
10:20 Je suis allé chercher ma femme.
10:23 Hé !
10:24 Tu as un autre appel ?
10:26 213.
10:28 Tu es sûr ?
10:30 J'en reviens.
10:32 Ouais ? 213.
10:36 Ok.
10:39 La sonnette a continué à se déclencher encore.
10:51 Et encore.
10:52 Et encore.
10:57 Je n'arrêtais pas d'aller vérifier et je la trouvais toujours endormie.
11:02 Il y avait quelque chose de différent. La chambre était plus froide.
11:08 Le lendemain matin, Jennifer vient voir la nouvelle résidente.
11:20 Bonjour, c'est moi.
11:22 Cette nuit, votre sonnette s'est déclenchée plusieurs fois.
11:27 Mais vous dormiez.
11:29 Je lui ai demandé, est-ce que vous avez vu quelqu'un dans votre chambre ? Parce que c'était bizarre.
11:36 Et elle m'a dit, il y a un homme qui n'arrête pas de venir dans ma chambre.
11:39 Et il fait peur. Il est grand.
11:43 Et il a des cheveux.
11:48 Et il a des cheveux blancs filasse.
11:50 Il répète.
11:53 Je suis sûre que je ne rêvais pas.
11:58 Je me suis dit, il n'est jamais parti et ne partira sans doute jamais.
12:02 La patiente explique avoir vu l'énergie de ce vieil homme revenir pour récupérer sa chambre.
12:08 C'était toujours la sienne. Il avait l'intention de la garder.
12:13 Il est possible qu'en fait, cette manifestation visait juste à faire valoir ses droits sur cette chambre.
12:18 C'est ma chambre !
12:21 Le fantôme du patient de la chambre 213 continue à apparaître et à troubler l'inquiétude des lieux.
12:28 Malheureusement pour Jennifer, ce n'est pas le seul esprit à hanter l'établissement.
12:34 On fait ça ronde ?
12:46 C'est nul.
12:49 Je dédramatise.
12:50 Ça n'amuse que toi.
12:53 C'est un plaisantin. Il adore nous faire des blagues et nous taquiner. On doit toujours être sur le qui-vive.
13:00 Bonsoir, j'ai votre couverture.
13:07 Je sentais une présence derrière moi et j'étais sûr qu'il était sur le point de me faire peur.
13:26 Il ne m'aurait pas cette fois. Je me suis dit, fais comme si de rien n'était.
13:30 Et tout à coup, j'ai senti une main sur mon épaule.
13:38 Je me suis retournée et il n'y avait personne.
13:44 Là, j'ai eu des frissons dans le dos.
13:47 Mon cœur s'est arrêté de battre pendant une seconde quand j'ai vu qu'il n'y avait personne.
13:55 Jennifer a senti la mort lui toucher l'épaule.
13:58 Elle sait désormais que des choses inexplicables se produisent quand on s'occupe de personnes en fin de vie.
14:03 Faites de beaux rêves.
14:05 Mais ce n'est pas suffisant pour la préparer à ce qui l'attend.
14:18 Parfois, on voit des choses inhabituelles dans certaines maladies par exemple,
14:22 où le comportement d'une personne qu'on connaît bien change radicalement d'un mois sur l'autre.
14:27 Il m'est arrivé de voir des choses que je n'avais jamais vues de ma vie.
14:31 Juste une bouchée, Jack.
14:34 Des braillements et des cris avec une voix très différente.
14:39 Jack, ce n'est pas... Je n'essaie pas de...
14:45 Il est devenu violent.
14:47 Je n'en veux pas ! Je n'en veux pas !
14:49 Je pense que certaines personnes atteintes de maladies particulières deviennent plus vulnérables,
14:54 plus sensibles aux énergies négatives.
14:56 Peut-être qu'une entité s'était attachée à lui.
14:59 Personne n'est préparé à ce genre de choses.
15:06 On ne sait pas gérer ça.
15:08 Ça se passe à un autre niveau.
15:10 Ces événements, personne n'en parle.
15:14 On aurait dit que quelqu'un se faisait torturer dans la chambre.
15:17 Il n'y avait pas que moi.
15:20 Tous mes collègues étaient très perturbés par ces bruits.
15:24 Une nuit, à une heure tardive, la situation devient encore plus inquiétante.
15:33 Une nuit, je suis allé dans la chambre.
15:41 Une nuit, j'étais dans le couloir et j'ai entendu des voix gutturales venir de cette chambre.
15:46 Des sons étranges, bien plus caverneux que d'habitude.
15:50 Je ne sais pas s'ils marmonnaient, mais ça faisait...
15:58 Cet homme produisait des sons vraiment bizarres.
16:05 En 25 ans de carrière, je n'ai jamais rien vu de pareil.
16:08 Rien dans ma formation ne m'avait préparé à ça.
16:16 Jack ! Sam ! Sam, une urgence !
16:19 Sam !
16:21 Jack, vous êtes en danger !
16:23 Sam !
16:25 Sam !
16:27 Sam !
16:29 Sam !
16:32 Sam !
16:33 Jack, vous devez vous calmer !
16:35 Ça fait peur, parce qu'on a l'impression qu'ils sont possédés, qu'ils ne sont pas seuls, qu'ils sont habités par un démon.
16:42 C'est effrayant.
16:44 J'étais vraiment démunie.
16:55 C'est fou.
17:01 En quittant la chambre, je disais toujours, "Vous n'avez pas le droit de me suivre, ne vous attachez pas à moi."
17:06 À chaque fois, j'entrais avec un chapelet sur moi, parce que je ne savais pas si quelque chose était attaché à ce patient.
17:15 Mais je ne voulais pas qu'il s'en prenne à moi.
17:17 Je donnais une croix à mes collègues en leur disant, "Mets ça dans ta poche, parce qu'on ne sait pas ce qu'il se passe.
17:24 Et si une chose s'est attachée à lui, elle ne doit pas s'attacher à nous."
17:29 Ils étaient tous d'accord, qu'il soit croyant ou pas.
17:32 Seigneur, bénissez le personnel et les résidents de cet établissement. Qu'ils restent en bonne santé, heureux et en sécurité. Amen.
17:42 On nous apprend les soins palliatifs à prodiguer en fin de vie.
17:47 On nous apprend à nous occuper du corps après le décès.
17:51 Mais on ne nous parle jamais de l'esprit.
17:55 Personne ne dit rien, mais tout le monde sait.
17:59 Aussi bouleversante soit-elle, ces expériences troublantes montrent la dimension spirituelle des soins palliatifs.
18:10 Jennifer décide de faire tout son possible pour que les derniers instants de ses patients soient les plus sereins possibles.
18:17 Il y a eu cette famille dont le père était en train de mourir.
18:22 Il était en soins palliatifs depuis presque deux semaines, ce qui est déjà très long.
18:28 Sa fille n'avait pas beaucoup de soutien.
18:33 Il est dans un état végétatif.
18:36 Ça me fend le cœur, je ne le supporte plus.
18:40 Je lui tenais souvent compagnie.
18:43 J'ai passé la plupart des nuits avec elle et ça la rendait malade de le voir mourir si lentement.
18:51 Peut-être qu'il attend que quelqu'un vienne le chercher.
18:53 Elle s'est tournée vers lui et lui a dit "Papa, tu vas me manquer et je t'aime, mais ça va aller.
19:01 Si maman vient te chercher, il faut que tu partes avec elle.
19:04 Ne t'inquiète pas pour moi, tout ira bien."
19:06 Ça ira papa.
19:19 Je l'ai regardé et j'ai vu comme de l'électricité qui flottait au-dessus de lui.
19:24 C'était incroyable, il y avait des reflets bleus et jaunes comme des étincelles.
19:34 On aurait vraiment dit de l'électricité en suspension.
19:37 Le scintillement a duré quelques secondes, puis il a disparu.
19:46 Je me suis sentie en paix.
19:48 Pour moi, son esprit l'avait quitté et était parti vers ce qu'il attendait après.
19:53 Souvent, au moment où les gens rendent leur dernier soupir,
20:04 la famille raconte avoir vu une libération d'énergie, qu'il s'agisse de lumières ou d'incendiements.
20:12 Une forme d'énergie s'échappe à ce moment-là, et chaque personne l'interprète différemment.
20:18 Il avait juste besoin qu'on lui confirme qu'il pouvait s'en aller.
20:25 Ça ne s'arrête pas là. Ce n'est pas la fin pour l'être humain.
20:30 On est tous constitués d'énergie. Dans la vie, il y a de bonnes personnes et de mauvaises personnes.
20:35 En ce qui concerne les humains, il y a des gens qui sont en train de se faire enlever.
20:39 Il y a de bonnes personnes et de mauvaises personnes.
20:42 En ce qui concerne les esprits, je suis persuadée qu'il y a de bons esprits...
20:46 et de mauvais esprits.
20:50 Et il en existe qui n'ont rien d'humain.
20:56 Le Niagara est un des plus beaux lieux de vie.
20:59 Loin du vacarme des chutes du Niagara, un établissement austère accueille des personnes dépendantes.
21:15 Sarah Gillespie arrive pour y assurer son tout premier service.
21:24 Je suis agente d'entretien dans une maison de retraite.
21:27 - Vous devez être Sarah ? - Oui, c'est moi.
21:34 - Posez vos affaires et je vous fais visiter. - Avec plaisir.
21:38 La première fois que j'ai franchi la porte, j'ai ressenti tout un panel d'émotions.
21:46 On y perçoit ce qu'éprouvent les résidents, ce qu'éprouve le personnel.
21:51 Et même dans le bâtiment lui-même, certains endroits provoquent un sentiment de malaise.
21:56 - Sarah ? - J'arrive.
22:17 Sarah prend vite le rythme de son nouveau poste.
22:20 Mais elle n'arrive pas à se débarrasser de cette impression que quelque chose ne tourne pas rond.
22:25 On ne s'attend pas à ce qu'une maison de retraite soit aussi effrayante.
22:32 Mais cet endroit n'est pas accueillant.
22:35 Il ne dégage pas de bonnes vibrations, ni rien de positif.
22:41 Des gens y meurent. Bref, ce n'est pas engageant.
22:45 Je travaille dans la salle à manger pour la première fois et tout semblait sombre.
22:50 C'était déprimant. Et peut-être un peu triste.
22:56 On y sentait une présence obscure et sinistre.
23:04 J'avais la sensation qu'il se passait vraiment quelque chose d'étrange.
23:08 - Tout va bien ? - Oui.
23:11 Dites, je peux vous poser une question ?
23:14 Est-ce qu'il s'est passé quelque chose ici ?
23:21 Comment ça ?
23:24 Quelque chose de... Vous voyez...
23:27 C'est un peu...
23:30 C'est un peu...
23:33 C'est un peu...
23:36 Vous voyez...
23:38 Demosh.
23:41 Pour tout vous dire, une résidente est morte ici.
23:50 - Comment ? - Elle a fait une fausse route.
23:53 Où ça ?
23:55 Juste ici, à votre place.
24:03 Quand vous aurez fini, vous pourrez vous occuper du linge au sous-sol ?
24:08 Oui.
24:10 Quand j'ai vu l'ombre, elle avait l'air néfaste.
24:26 Elle ne dégageait rien de sympathique.
24:30 Elle ne s'est pas rendue compte que c'était un homme.
24:33 Elle a été éclatée.
24:36 Elle a été éclatée.
24:39 Elle a été éclatée.
24:42 Elle a été éclatée.
24:45 Elle a été éclatée.
24:48 Elle a été éclatée.
24:51 Elle a été éclatée.
24:54 Elle a été éclatée.
24:57 Elle a été éclatée.
25:00 Elle a été éclatée.
25:03 Elle a été éclatée.
25:06 Elle a été éclatée.
25:09 Elle a été éclatée.
25:12 Elle a été éclatée.
25:15 Elle a été éclatée.
25:18 Elle a été éclatée.
25:21 Elle a été éclatée.
25:24 Elle a été éclatée.
25:27 Elle a été éclatée.
25:30 Elle a été éclatée.
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25:36 Elle a été éclatée.
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25:42 Elle a été éclatée.
25:45 Elle a été éclatée.
25:48 Elle a été éclatée.
25:51 Elle a été éclatée.
25:54 Elle a été éclatée.
25:57 Elle a été éclatée.
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26:03 Elle a été éclatée.
26:06 Elle a été éclatée.
26:09 Elle a été éclatée.
26:12 Elle a été éclatée.
26:15 Elle a été éclatée.
26:18 Elle a été éclatée.
26:21 Elle a été éclatée.
26:24 Elle a été éclatée.
26:27 Elle a été éclatée.
26:30 Elle a été éclatée.
26:33 Elle a été éclatée.
26:36 Elle a été éclatée.
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26:42 Elle a été éclatée.
26:45 Elle a été éclatée.
26:48 Elle a été éclatée.
26:51 Elle a été éclatée.
26:54 Elle a été éclatée.
26:57 Elle a été éclatée.
27:00 Elle a été éclatée.
27:03 Elle a été éclatée.
27:06 Elle a été éclatée.
27:09 Elle a été éclatée.
27:12 Elle a été éclatée.
27:15 Du coin de l'œil, j'ai vu quelque chose bouger.
27:18 Et j'ai regardé ce que c'était.
27:21 « Monsieur ? »
27:24 J'ai vu quelqu'un que je ne connaissais pas.
27:27 (Bruit de l'eau qui s'écoule)
27:30 « Monsieur ? »
27:33 « Je peux vous aider ? »
27:36 Il avait peur.
27:39 Il m'a fait peur.
27:42 « C'est quoi ? Qu'est-ce qu'il voit ? »
27:45 Je ne sais pas pourquoi il m'est apparu.
27:48 Mais je me dis qu'il voulait peut-être me prévenir de quelque chose.
27:51 On aurait dit que quelque chose d'affreux se déplaçait dans le couloir.
27:54 (Bruit de l'eau qui s'écoule)
27:57 (Bruit de l'eau qui s'écoule)
28:00 (Bruit de l'eau qui s'écoule)
28:03 Et cette chose n'avait clairement pas de bonnes intentions.
28:06 Je me sentais prise au piège dans cette pièce.
28:09 Je ne voulais pas voir ce qui s'approchait.
28:12 Et encore une fois, j'ai aperçu une sorte de silhouette.
28:15 Elle n'était qu'à quelques pas de moi.
28:18 (Bruit de l'eau qui s'écoule)
28:21 Mon cœur battait la chamade.
28:24 C'était horrible parce que j'étais toute seule dans la pièce.
28:27 Elle m'a bien fait savoir qu'elle était là.
28:30 Il était clair qu'elle voulait attirer mon attention.
28:33 (Cris)
28:36 (Cris)
28:39 Qu'est-ce que j'avais bien pu voir? Qu'est-ce que ça pouvait être?
28:42 - Pendant la courte période que Sarah a passé dans l'établissement,
28:45 il y a eu beaucoup de décès et de traumatismes.
28:48 Dans ce genre de situation, une entité paranormale peut en profiter
28:51 pour se manifester, répandre son énergie négative et semer le chaos.
28:54 Sarah a été confrontée à des ombres qui se déplaçaient
28:57 et qui se déplaçaient et qui se déplaçaient.
29:00 Elle a été confrontée à des ombres et à une véritable apparition,
29:03 ce qui est assez surprenant.
29:06 (Cris)
29:09 Cet endroit semble déborder d'activités et de manifestations.
29:12 Elles ne sont pas forcément liées entre elles,
29:15 mais elles ont clairement un rapport direct avec le lieu.
29:18 (Bruit de l'eau qui s'écoule)
29:21 (Bruit de la route)
29:24 - J'avais envie de raconter à quelqu'un ce que je voyais
29:27 et vivais dans le sous-sol, mais je ne l'ai pas fait.
29:30 J'avais un travail, je devais le faire pour payer mon loyer.
29:33 Je devais m'en accommoder.
29:36 J'ai voulu rationaliser tout ça.
29:43 Je me disais, jusque-là, il ne m'est rien arrivé.
29:46 Personne ne m'a fait de mal.
29:49 J'ai juste eu très peur.
29:52 (Bruit de la route)
29:55 (Bruit de la route)
29:58 (Bruit de la porte qui s'ouvre)
30:01 (Bruit de la porte qui s'ouvre)
30:04 - Me revoilà dans l'ascenseur avec le chariot de ménage.
30:07 Et avant même que j'aie pu appuyer sur le bouton de mon étage...
30:10 (Bruit de l'ascenseur qui s'ouvre)
30:13 ...il s'est mis à monter.
30:16 (Bruit de l'ascenseur qui s'ouvre)
30:19 Quoi?
30:22 Et j'ai vu qu'il montait au 4e.
30:25 (Bruit de la porte qui s'ouvre)
30:28 Allez!
30:31 (Bruit de la porte qui s'ouvre)
30:34 Quand la porte s'est ouverte,
30:37 il n'y avait absolument personne.
30:40 (Bruit de la porte qui s'ouvre)
30:43 (Bruit de la porte qui s'ouvre)
30:46 Il n'y avait personne dans le couloir.
30:49 Personne n'était en train de sortir d'une chambre.
30:52 Vraiment personne.
30:55 (Bruit de la porte qui s'ouvre)
30:58 (Bruit de la porte qui s'ouvre)
31:01 Il était impossible qu'un résident l'ait appelé
31:04 parce qu'il n'y avait que des chambres à cet étage.
31:07 Aucune porte n'était ouverte. Il n'y avait pas âme qui vive dans le couloir.
31:10 Ils ont tous un déambulateur ou un fauteuil roulant
31:13 et ils n'avaient nulle part où se cacher. C'était angoissant.
31:16 L'ascenseur continue à dysfonctionner
31:19 de la même manière toute la soirée.
31:22 Avant même qu'on ait le temps d'appuyer...
31:25 (Bruit de la porte qui s'ouvre)
31:28 ...il se mettait à monter au quatrième.
31:31 Il me l'a fait au moins trois fois ce jour-là.
31:34 (Rire)
31:37 On avait appuyé sur ce bouton. Il était allumé.
31:40 Je me suis dit que l'auteur de cette plaisanterie
31:43 pouvait être cette entité malveillante
31:46 qui hantait le bâtiment.
31:49 J'avais vraiment l'impression que c'était son terrain de jeu.
31:52 Mais ce qui m'a le plus épouvantée, c'est produit en fin de service.
31:55 J'étais exténuée.
31:58 J'ai pris l'ascenseur pour descendre au sous-sol.
32:04 J'avais envie de rentrer chez moi.
32:07 (Bruit de la porte qui s'ouvre)
32:11 (Bruit de la porte qui s'ouvre)
32:14 Non, non, non, non, non, non, non!
32:19 Et j'ai dit, non, je suis épuisée.
32:22 Je tombe de fatigue. Je veux rentrer à la maison.
32:25 Je ne vais pas au quatrième étage.
32:28 (Sanglots)
32:31 Allez!
32:34 Et comme un enfant désobéissant, il est quand même monté.
32:37 J'approchais du point de rupture.
32:40 Il allait se passer quelque chose.
32:43 (Sanglots)
32:46 (Cri)
32:55 J'étais terrorisée.
32:58 J'essayais d'appuyer sur le bouton qui ferme la porte,
33:01 mais ça ne marchait pas.
33:04 J'appuyais sur les bons boutons,
33:07 mais la porte restait ouverte.
33:10 (Cri)
33:13 J'étais paniquée.
33:16 J'avais l'impression que mon cœur allait exploser.
33:19 (Cri)
33:22 (Cri)
33:25 Oui, j'avais très, très peur.
33:33 Je voulais sortir de là.
33:36 Je voulais récupérer mes affaires au sous-sol et rentrer chez moi.
33:39 Je n'ai pas repris l'ascenseur, mais les escaliers.
33:44 Si je devais donner un conseil pour ce genre de situation,
33:54 je dirais qu'il faut poser ses limites,
33:57 être ferme et dire non, vous ne franchirez pas cette limite.
34:00 C'est moi qui la fixe, c'est mon espace personnel
34:03 et vous n'y entrerez pas.
34:06 Je veux que vous me laissiez tranquille.
34:09 (Cri)
34:12 Je suis sensible à l'activité paranormale,
34:17 je ne sais pas pourquoi.
34:20 Mais je n'en ai jamais vu autant en un seul endroit,
34:23 avec des manifestations aussi variées.
34:26 Jamais.
34:29 J'aimerais juste comprendre un peu plus.
34:32 Oui.
34:35 (Cri)
34:46 La nuit tombe dans une ville tranquille de l'Alabama.
34:51 Mais tout le monde ne dort pas.
34:58 L'infirmière Kemi Ellis, arrivée depuis peu,
35:01 prépare un chariot de médicaments pour s'étourner de la nuit.
35:04 À l'époque, j'étais l'infirmière en chef du service de rééducation
35:09 d'un centre de rééducation fonctionnelle.
35:12 Ça devait faire deux mois que j'étais arrivée, peut-être trois.
35:16 Je ne connaissais pas très bien l'établissement ni son histoire.
35:24 Du centre lui-même émanait quelque chose de triste et de lourd.
35:27 En règle générale, tout le monde part à 21h
35:36 et les portes principales sont verrouillées pour que les patients puissent se reposer.
35:39 Ce soir-là, j'avançais dans le couloir avec mon chariot
35:45 pour distribuer les traitements.
35:52 - Tenez, monsieur Davidson. - Oh, merci, Kemi.
35:55 - Comment vous vous sentez ce soir ? - Toujours bien.
36:01 Super. Passez une bonne soirée, monsieur Davidson.
36:05 Vous aussi. Merci.
36:08 Je suis retournée au bureau
36:11 et tout à coup, j'ai entendu...
36:14 plusieurs enfants rigoler dans le couloir.
36:21 Ça m'a beaucoup surprise parce qu'il était environ 21h30
36:24 et il ne devait plus y avoir que les patients et le personnel dans le bâtiment.
36:28 J'ai jeté un oeil et j'ai remarqué un petit garçon qui courait après un ballon.
36:34 Il portait des vêtements en piteux état.
36:42 Ils avaient l'air vieux et sales.
36:45 Il avait les yeux cernés de noir, comme s'il était très fatigué ou même malade.
36:49 Il m'a regardée et a couru dans la chambre d'une patiente.
36:52 Je me suis dit, c'est quand même bizarre
36:57 car je n'ai entendu aucun bruit de pas ni aucun mouvement en plus des rires.
37:00 Je voulais savoir ce qu'il faisait là
37:06 et voir si je ne pouvais pas trouver ses parents ou la personne qui l'accompagnait.
37:09 Alors, je suis tout de suite allée dans la chambre où je l'avais vue entrer.
37:17 Au moment où je suis entrée dans la pièce,
37:20 je me demandais ce que j'allais y trouver.
37:23 Mais il n'y avait personne d'autre que la patiente.
37:27 J'ai ressenti une vague de froid et j'ai eu des frissons partout.
37:30 Je me suis demandé, mais qu'est-ce qui vient de se passer ?
37:36 Je ne savais pas quoi faire.
37:42 Madame Connor ?
37:46 Madame Connor ?
37:49 Madame Connor ?
37:53 C'est moi, tout va bien. C'est Kemi.
37:56 C'est ce petit garçon, il n'arrête pas de me faire peur.
37:59 Je lui ai demandé, vous le connaissez ?
38:02 Elle m'a répondu non. J'ai ajouté, il ne vous dit rien du tout ?
38:05 Je ne sais pas qui c'est ni à qui il est.
38:08 Il joue avec un ballon et ricane.
38:14 Vous avez un coup d'œil rapide ? Allez-y.
38:17 Je me suis tout de suite mise à chercher cet enfant,
38:22 parce que je ne l'avais pas vu quitter la chambre.
38:25 J'ai regardé dans le placard, dans la salle de bain, sous le lit.
38:28 Il n'y avait personne.
38:35 De ne pas réussir à le trouver, ça m'a fait un choc.
38:41 Je savais qu'il n'était pas sorti de la chambre.
38:44 Ça m'a donné des frissons dans le dos.
38:48 J'étais vraiment sur le qui-vive et un peu mal à l'aise.
38:53 J'ai bien senti qu'il y avait quelque chose de spécial dans cette histoire.
38:58 J'ai immédiatement vérifié toutes les chambres
39:06 pour m'assurer qu'il n'y avait personne d'étranger au service dedans.
39:09 Puis je suis allée jusqu'aux portes principales.
39:12 Elles sont fermées à 21 heures.
39:19 Et quand j'ai vérifié, elles étaient bien verrouillées.
39:22 Vous m'avez fait peur.
39:28 Vous aviez déjà l'air effrayée. Pourquoi ?
39:31 La nuit est un peu longue.
39:34 Est-ce que je venais de voir une apparition ?
39:37 Qu'est-ce que c'était-t-il exactement ?
39:40 Quel genre de rencontre je venais de faire ?
39:43 Alors je lui ai demandé
39:49 "Est-ce que vous avez vu des visiteurs aujourd'hui ?"
39:52 Elle a répondu "Pas ce soir, mais il y en a eu cet après-midi."
39:55 À ce stade, je me disais qu'il devait y avoir une explication à tout ça.
39:58 On avait là un enfant laissé sans surveillance
40:04 et on ne savait pas où il venait.
40:07 Et où étaient ses parents ?
40:10 Vous avez l'air exténuée.
40:19 Partez, je me charge de tout jusqu'à l'arrivée de Sam.
40:22 Merci Rose. De rien.
40:25 Qu'est-ce que je venais de vivre ?
40:30 Il n'y avait pas d'explication.
40:34 Le service reste calme pendant plusieurs jours.
40:37 Mais une nuit, un patient rapporte des faits étonnants à Kemi.
40:40 Un patient m'a raconté qu'il avait vu un enfant dans sa chambre
40:43 et il était environ 3 heures du matin.
40:46 Je savais qu'il ne pouvait pas y avoir d'enfant
40:49 dans l'établissement à cette heure-là.
40:52 J'ai vu un petit garçon.
40:55 Un petit garçon ?
40:58 Oui.
41:01 J'ai eu l'impression de me le décrire.
41:04 Cheveux blonds.
41:07 Ses vêtements étaient vieux, sales et abîmés.
41:13 Et ses yeux...
41:16 Ils étaient vraiment étranges.
41:19 Je ne sais pas comment l'expliquer.
41:22 J'ai pensé « Waouh ! »
41:28 C'était l'enfant que j'ai aperçu.
41:31 Ça m'a confirmé ce que j'avais vu quelques jours avant.
41:34 Je vais ouvrir l'œil, d'accord ?
41:37 D'accord.
41:40 Essayez de dormir.
41:43 Je me suis dit que ce n'était pas anecdotique
41:46 et que quelque chose hantait le couloir.
41:49 Alors j'ai commencé à me renseigner auprès de mes collègues
41:52 pour en savoir plus sur l'histoire de l'établissement.
41:55 Il y a vraiment quelque chose de bizarre ici.
41:58 Vous saviez ce qu'il y avait avant, non ?
42:01 C'était le service pédiatrique.
42:04 Quand j'ai entendu ça, ça m'a fait un choc.
42:07 Oui. Venez avec moi, je vais vous montrer.
42:10 Ok.
42:13 Vous voyez ? C'est là.
42:24 Oh là là, ce papier peint.
42:27 Quand j'ai vu le papier peint, j'avais du mal à y croire.
42:30 C'était typiquement le genre de tapisserie
42:33 qu'on trouve dans les unités pédiatriques
42:36 dans les chambres des enfants.
42:39 Kimmy, ça va ?
42:51 Oui, j'ai cru voir un truc.
42:54 Bon, on va y aller.
42:58 Il y a deux hypothèses qui pourraient justifier cette manifestation.
43:13 Il pourrait s'agir d'une énergie résiduelle
43:16 qui correspond à une empreinte ou un souvenir ancré dans les lieux.
43:20 Mais ça pourrait aussi être une apparition volontaire,
43:23 c'est-à-dire un esprit qui est revenu sur place
43:26 parce qu'il a apprécié cet endroit
43:29 et a de bons souvenirs du temps qu'il y a passé.
43:32 Je ne comprends pas pourquoi j'ai été capable de voir cet enfant,
43:35 tout comme quelques-uns de mes patients.
43:38 J'ignore pourquoi il ne se montre qu'à certaines personnes.
43:43 Attends !
43:47 Les lieux où la vie côtoie la mort sont propices à ce genre de manifestation.
43:51 Il se produit effectivement des phénomènes qu'on ne peut pas expliquer.
43:57 Ah ah !
44:00 L'ÉTANGE DE LA MORT
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