• l’année dernière
Résoudre des problèmes de maths sous Bombe, c'était peut-être pas ce qu'avait prévu Hakim Jemili pour cette fin d'années. Et pourtant, encore un "super sublime excellent" invité à la table de Kyan Khojandi.

Basé sur le programme “Hot Ones” créé par Complex Networks et First We Feast.
Complex EP : Sarah Honda, Chris Schonberger, Nick Wang

Produit par :
Cameron’s / Storynation
CANAL+ / Studio Bagel

Category

😹
Amusant
Transcription
00:00 J'ai super mal au ventre.
00:02 De ouf.
00:04 De ouf ça m'énerve.
00:06 Plus jamais je fais cette émission.
00:08 Elle est incroyable, mais sans les sauces.
00:10 Mais ça pique plus que la rissa frère.
00:14 C'est archi piquant de ouf.
00:16 Oh frère.
00:18 C'est quoi l'intérêt de manger ça ?
00:20 C'est du poison.
00:22 Waouh, j'ai mal au dents.
00:24 T'es un assassin ?
00:26 Ça fait mal au ventre, ça va pas aller à la bouche, ça va mal partout les frères.
00:28 C'est un hobby.
00:30 Bonjour à toutes et à tous, je suis Kyan Kojandi.
00:32 Bienvenue dans Hot Ones, l'émission où je pose des questions avec des sauces piquantes à l'intérieur.
00:34 Aujourd'hui je reçois Hakim Djemili, grand humoriste, excellent comédien,
00:36 qui est à l'affiche de Dans 5 ans en Prime sur Canal+.
00:38 On peut le retrouver ici toutes les semaines dans le Canal Football Club,
00:40 dans le programme court Coach Hakim.
00:42 Hakim Djemili, il adore dire super.
00:44 On va voir s'il dit super quand il est sous sauce.
00:46 Je suis très content de vous recevoir.
00:48 Je suis très content de vous recevoir.
00:50 Je suis très content de vous recevoir.
00:52 Je suis très content de vous recevoir.
00:54 Je suis très content de vous recevoir.
00:56 Je suis très content de vous recevoir.
00:58 On va voir s'il dit super quand il est sous sauce.
01:00 Hakim, comment tu vas ?
01:02 Ça va très bien, je suis très content d'être là.
01:04 Hakim, vous êtes content d'être là ?
01:06 On se connaît de ouf.
01:08 On a vécu des bons et des mauvais moments.
01:10 Tout le début d'une bonne amitié.
01:12 Est-ce que tu connais le concept de l'émission ?
01:14 Évidemment.
01:16 Je le rappelle pour les gens qui nous rejoignent.
01:18 Il y a 10 sauces, c'est du piment.
01:20 Sur chaque sauce, je vais te poser une question.
01:22 Plus on va monter, plus ça sera épicé.
01:24 Est-ce que tu connais l'échelle de Scoville ?
01:26 On va mesurer le degré de piquance.
01:28 On commence à 1700 sur l'échelle de Scoville.
01:30 C'est la gentille myrtille.
01:32 Un peu plus que le poivron et la pomme.
01:34 On va jusqu'à 1 500 000 Scoville avec la captaine létale.
01:36 Super.
01:38 Comme je te disais, c'est du piment.
01:40 Le piment a un effet un peu euphorisant.
01:42 On se sent un peu foncedé.
01:44 On va parler de sujets un peu plus profonds.
01:46 Comme le fait que tu as des toques internes.
01:48 De ouf.
01:50 Est-ce que tu manges pimenté ?
01:52 Je mange de la harissa.
01:54 C'est l'équivalent de quoi ?
01:56 La Troie.
01:58 Après, on va arrêter l'émission tout de suite.
02:00 Je suis foutu.
02:02 Là, si jamais tu es en galère, tu as du miel.
02:04 Tu as de la chantilly, bonbonne, à l'envers.
02:06 Ça marche super bien.
02:08 Et tu as de l'eau glacée.
02:10 Et du lait.
02:12 Akim, tu es prêt ?
02:14 Quand tu veux.
02:16 On y va.
02:18 Première question, c'est parti.
02:20 Gentille myrtille.
02:22 On est bon.
02:24 Ça picote un peu.
02:26 C'est bon ?
02:28 Je suis surpris.
02:30 Putain de merde.
02:32 Ça picote.
02:34 C'est quoi ces histoires ?
02:36 Tu viens de faire un programme qui s'appelle Dans 5 ans.
02:38 Tu te retrouves dans le futur et tu te rends compte
02:40 qu'il s'est passé plein de choses en quelques années.
02:42 C'est quoi l'objet de l'appel ?
02:44 PNDP.
02:46 Position non déclarée au préalable.
02:48 Laquelle ?
02:50 Je pose ma jambe gauche sur sa jambe droite.
02:52 Elle est positionnée sur le côté.
02:54 Et moi aussi, je pose sur le côté droit.
02:56 Et elle sur le côté gauche.
02:58 Les énigmes, ce n'est pas trop mon délire.
03:00 Si on peut être plus précis.
03:02 Je pense que c'est les ciseaux, pour ainsi dire.
03:04 Donc là, vous me cassez les couilles pour la position du ciseau.
03:06 Moi, je te propose un exercice mental.
03:10 Je vais t'invoquer toi, il y a 5 ans.
03:12 Donc toi, en 2018.
03:14 Et tu vas te regarder toi aujourd'hui.
03:16 Tu sais, Fadili.
03:18 Tu es toujours avec et tu viens d'avoir un enfant.
03:20 C'est une dinguerie.
03:22 Je suis papa, frère.
03:24 Ça fait effectivement 2 ans et demi que je suis papa.
03:26 Et que mon petit est fils.
03:28 Il est fils, moi je suis papa.
03:30 Il est fils, moi je suis papa.
03:32 Il est très content, je pense.
03:34 Fadili m'a beaucoup aidé dans ma life.
03:36 Le fait d'avoir un enfant, ça m'a complètement changé.
03:38 Je crois qu'aujourd'hui, je suis un papa heureux de ouf.
03:40 Tu prépares un deuxième spectacle ?
03:42 Un peu plus affirmé, un peu plus positionné, on va dire.
03:44 Ça te fait quoi de te dire "Waouh, deux spectacles ?"
03:46 Tu sais à quel point c'est compliqué de créer un spectacle ?
03:48 Un spectacle qui te plaît.
03:50 Et puis tout dépend d'où tu en es dans ta vie aussi.
03:52 Donc ça évolue à chaque fois. C'est ça que j'aime bien dans le stand-up.
03:54 Tu commences avec un spectacle et puis termine avec un truc complètement différent.
03:56 Je ne pensais pas que j'allais réussir à faire deux spectacles.
03:58 Parce que déjà, un, c'était compliqué.
04:00 Mais là, le deuxième, de quoi je vais parler ? Qu'est-ce qu'il va se passer ?
04:02 En fait, il faut vivre. Tu laisses les choses arriver.
04:04 Et puis après, tu trouves de l'inspiration.
04:06 Tu n'as pas changé ton style vestimentaire par contre en 5 ans ?
04:08 Ça, jamais. Parce que je suis vraiment très mal habillé, frérot.
04:10 Tu aimes bien le pull ? J'adore.
04:12 Je m'habille avec ce qui est propre. Je me réveille, c'est propre.
04:14 C'est déjà bon signe.
04:16 C'est déjà très bon signe. Je ne suis pas sale. Je ne pue pas. Je sens bon. C'est carré.
04:18 La camel hot.
04:22 C'est un truc de rebelle. C'est Kamel qui a fait cette sauce.
04:24 C'est le roi Kamel.
04:26 De Jordanie.
04:28 Ça picote ?
04:30 Oui.
04:32 C'est du piment.
04:38 Ça pique plus que la rissa, frère.
04:40 Des menteurs d'ouf m'ont dit que c'était sauce 4, sauce 5.
04:44 Mon cul, oui.
04:46 C'est archi piquant de ouf.
04:48 C'est que le début de l'émission.
04:50 Je rappelle juste que tu joues ce soir.
04:52 Ton spectacle.
04:54 Je vais peut-être chier. Je suis au milieu.
04:56 Tu sais que j'ai joué, moi, ce soir.
04:58 J'ai flousé pendant tout le spectacle.
05:00 Je ne sais pas si les gens du premier rang m'ont entendu.
05:02 Mais j'étais désolé.
05:06 Ça m'est déjà arrivé de voir Yacht juste avant.
05:08 Du coup, frère, je suis arrivé 7-8 minutes en retard.
05:10 Mais je ne pouvais pas jouer pendant que tu as le cul en compote.
05:12 Tu vois ce que je veux dire ?
05:14 Mais c'est très piquant, frère.
05:16 Kamel, il est bon.
05:18 On a basé toute l'interview sur ton LinkedIn.
05:20 J'ai un LinkedIn encore ?
05:22 Oh, les bâtards !
05:24 Hakim !
05:26 Tu es humoriste.
05:28 Je suis humoriste.
05:30 J'ai un LinkedIn ?
05:32 Mais c'est quoi ces histoires ?
05:34 Tu l'as toujours ton LinkedIn ?
05:36 Tu l'as inventé ?
05:38 Non, c'est le tien.
05:40 Ça doit être quelqu'un qui l'a créé.
05:42 Non, Hakim Lafoto, c'est toi.
05:44 Humoriste chez humoriste.
05:46 C'est une compagnie que j'ai fondée.
05:48 Tu prépares ton one man.
05:50 C'est écrit ça ?
05:52 En préparation de mon one man.
05:54 Bachelor Communication Marketing Publicité en 2010-2011.
05:56 Oui, exactement.
05:58 Actuellement étudiant au cours Florent.
06:00 Oui, j'ai fait les cours Florent.
06:02 Je suis un peu déçu de LinkedIn.
06:04 Je pense que ça ne sert qu'aux gens qui ont fait des études en vrai.
06:06 Je vais mettre un peu d'eau.
06:08 Parce que frérot, c'est un peu rapide.
06:10 Je pensais faire le malin.
06:12 Il y en a sur ton ancien Twitter.
06:14 Hacmous.
06:16 Le pain, la plus belle chose au monde qui soit.
06:18 C'est vrai que j'adore le pain.
06:20 Je crois que c'est mon condiment préféré.
06:22 Je pourrais manger du pain avec n'importe quoi.
06:24 Tu t'es bien servi les restos pour exploser.
06:26 C'est un truc qui t'a beaucoup apporté.
06:28 C'est incroyable ce truc d'Instagram.
06:30 Tu peux te mettre un peu dans la tête.
06:32 Tu peux réagir sur l'actualité en deux secondes.
06:34 Tu n'as pas besoin d'aller sur scène, de te déplacer.
06:36 Tu prends ton téléphone, tu te filmes et tu postes.
06:38 C'est génial.
06:40 Mais tu ne dois pas te forcer à faire un truc pour percer.
06:42 Ça n'existe pas de percer.
06:44 C'est grave.
06:46 Chacun envisage les choses comme il le veulent.
06:48 Je trouve ça assez étrange cette manière d'avoir les choses.
06:50 Parce que tu ne fais pas ce métier-là pour percer.
06:52 Tu fais ce métier-là parce que tu kiffes, parce que tu aimes,
06:54 parce que tu as envie de faire rire les gens,
06:56 parce que tu as envie de te faire rire toi-même aussi.
06:58 C'est un message à vous.
07:00 Troisième question.
07:02 Coco Dingo.
07:04 Je crois que ça va m'arracher.
07:06 Ça va.
07:14 Je n'ai pas tardé à enlever mon bonnet.
07:16 Ça pique.
07:18 Putain.
07:20 Ça pique.
07:22 Tu peux m'expliquer ça ?
07:24 C'est un mot.
07:26 Je veux le photo.
07:28 Tu as trouvé ça où, frérot ?
07:36 Arrête de m'insulter. J'ai l'impression.
07:38 Je ne t'ai rien dit. Mais tu as trouvé ça où ?
07:40 Je veux savoir qui t'a divulgué cette information.
07:42 Je crois que ça vient du Whoop.
07:44 Oh, les bâtards.
07:46 Frérot, c'était un pari avec des potes à l'époque.
07:48 On avait 18 piges. On était en fac de droit.
07:50 On ne comprenait rien au cours.
07:52 On s'était dit, "Viens, on va faire un truc sérieux.
07:54 On va faire un truc de la mode."
07:56 Il y en a deux qui sont arrivés. Ils n'ont pas pu chanter.
07:58 Ils ont fait des blagues à la con.
08:00 C'est vrai que cette vidéo-là, à l'époque,
08:02 je faisais tout pour la cacher.
08:04 Rien ne disparaissait sur Internet.
08:06 Et puis, il y a des gens au Paname, à l'époque,
08:08 qui l'ont ressorti.
08:10 Frère, j'ai une honte.
08:12 Tu as l'air vraiment ado.
08:14 Quand je fais un truc, je vais jusqu'au bout.
08:16 On a dit, "Vas-y, on va jusqu'au bout.
08:18 On va essayer de taper des barres."
08:20 Il n'y a pas une version d'Akim Jamili
08:22 qui est plus ou moins bonne.
08:24 Je ne sais pas si c'est vrai ou pas.
08:26 Mais la vérité, c'est que j'ai du mal à l'articuler.
08:28 J'aime bien écouter. Je respecte cet art-là.
08:30 Mais je n'en ferai pas.
08:32 - La prochaine sauce, c'est une sauce japonaise.
08:34 C'est un peu au goût du wasabi.
08:36 Je ne sais pas comment on pourrait traduire,
08:38 mais c'est plus "J'aime tout ce qui est ambivalence aiguë
08:40 ainsi que tout ce qui est glace à l'italienne."
08:42 C'est un truc que tu fais tout le temps
08:44 quand tu fais tes intros de vidéos.
08:46 - J'adore faire ça.
08:48 C'est un peu ma marque de fabrique.
08:50 - C'est très bon.
08:52 C'est très, très bon.
08:54 - Quand tu partais en vacances en Tunisie,
08:56 tu allais à l'école.
08:58 - Mes parents m'ont emmené au Bled.
09:00 J'aurais le bonnet frérot vite fait quand même.
09:02 - Vas-y.
09:04 - Je ne sais pas.
09:06 T'es cuit déjà, toi aussi.
09:08 - C'est venu.
09:10 - On est ensemble.
09:12 J'ai plus rien.
09:14 J'allais à l'école en Tunisie.
09:16 On m'avait forcé à aller à l'école
09:18 parce qu'on avait une obligation.
09:20 On devait la chanter tous les matins
09:22 avant de démarrer les cours.
09:24 C'était chiant parce que t'étais en été.
09:26 T'avais envie d'aller à la plage.
09:28 J'étais dans l'obligation d'aller à l'école.
09:30 C'est mon grand-père qui me forçait à y aller.
09:32 J'ai réussi à m'apprendre l'arabe.
09:34 Sur place, c'était horrible.
09:36 Avec un peu de recul, je suis très heureux de l'avoir fait.
09:38 Je remercie mon grand-père.
09:40 - Qu'est-ce qui te reste de la Tunisie au quotidien ?
09:42 - L'alimentation à base de harissa.
09:44 C'est un peu moins piquant que le verre.
09:46 Je ne sais pas pourquoi, mais je transpire.
09:48 C'est génial.
09:50 Je parle beaucoup de Tunisie avec mes parents.
09:52 J'essaie d'y aller assez souvent.
09:54 J'ai une bonne partie de ma famille là-bas.
09:56 Dès que j'ai le temps d'y aller, j'y vais.
09:58 - Si tu avais un trait à retenir ?
10:00 - Je trouve qu'on est un peuple bien éduqué.
10:02 Ce sont des gens avec qui tu peux discuter,
10:04 être à mes ententes, avoir une discussion cordiale.
10:06 Je trouve ce peuple très bien éduqué.
10:08 - On passe à l'été 82.
10:14 - L'été 82.
10:16 Il est très bon.
10:22 C'est moins fort que le kamel, non ?
10:24 - Non, mais il chauffe.
10:26 - Ça pique le bout de la langue.
10:28 - Tu es quelqu'un qui vient du foot à la base.
10:30 - Oui. - Sport d'équipe.
10:32 Tu as commencé ta carrière d'humoriste
10:34 vraiment avec le hoop.
10:36 - Oui, exactement.
10:38 - Et là, tu arrives dans ton deuxième spectacle.
10:40 C'est vraiment la solitude du one man.
10:42 - Franchement, j'ai que de très beaux souvenirs avec le hoop.
10:44 La vérité, c'était les tournées extraordinaires.
10:46 On a vécu des moments de dingue avec le hoop.
10:48 Des moments de rigolade.
10:50 Je ne les retrouverai jamais, à mon avis.
10:52 Des trucs qu'on ne peut pas raconter.
10:54 Il n'y a rien de grave.
10:56 Je ne sais pas si on peut raconter tout ça.
10:58 C'est des trucs violents.
11:00 Mais hilarants.
11:02 - Vas-y, vas-y.
11:04 - Mais genre, tu sais...
11:06 Par exemple, Yvick, j'ai plus vu son huc que le mien.
11:10 Yvick, c'était en forêt.
11:12 On était en loge. Il venait de chier.
11:14 Il ne s'était pas torché. Il est venu se torcher sur mon bras.
11:16 - Mais non, mais c'est impossible.
11:18 - Normalement, j'aurais pu lui déposer une main courante.
11:24 Tu vois ce que je veux dire ?
11:26 Mais tout le monde mordait. J'ai vu, il y avait une trace ici.
11:28 Je l'ai coursé, il est parti en courant.
11:30 Que des bails comme ça, tu vois.
11:32 Je me rappelle aussi, Hugo et Yvick, ils avaient une grosse suite dans un hôtel.
11:34 Et ils dormaient ensemble.
11:36 Et Jérémy et moi, on a fait mine d'aller dormir dans notre chambre
11:38 sauf qu'on s'est cachés sous le lit d'Hugo et d'Yvick
11:40 pendant genre deux heures.
11:42 À un moment donné, ils se sont mis à râper.
11:44 C'était archi nul et tout. C'était horrible.
11:46 Et puis au bout d'un moment, en fait, nous sortions, on leur a fait peur.
11:48 Et en fait, ils nous ont détestés parce qu'ils se sont dit
11:50 "En fait, vous êtes des fous. Vous n'êtes pas des gens normaux."
11:52 - C'est clair. - Cacher deux heures sous un lit pour nous faire peur.
11:54 En plus, Hugo, il a crié comme un bouffon. C'était horrible.
11:56 Non, on a vécu franchement des bons moments de tournée.
11:58 - Et ça ne te manque pas, du coup, cette espèce de troupe ?
12:00 - Oui, après, on est toujours entouré. Tu vois ce que je veux dire ?
12:02 Parce que le spectacle, tu ne l'écris pas tout seul.
12:04 - Tu as collaboré avec Laura Felpin pour ton spectacle ? - Exactement.
12:06 - Elle t'a pas mal aidé ? - Laura m'a aidé dans tout.
12:08 La vérité, elle m'a redonné une motivation pour le spectacle.
12:10 Parce que franchement, si elle n'avait pas été là, je ne pense pas que je l'aurais fait.
12:12 En tout cas, pas tout de suite. Donc elle m'a mis un gros coup d'accélération.
12:14 Franchement, je ne la remercierai jamais. Si je lui disais ça hier au télé.
12:16 - Vous avez tourné ensemble ? - "L'amour, c'est surcôté".
12:18 C'est une belle histoire d'amour, franchement. Une belle comédie romantique.
12:20 Tu rigoles, tu pleures. Franchement, c'est génial.
12:22 En tout cas, c'est un de mes tournages préférés, moi, personne.
12:24 - Tu restes quand même dans un effet de troupe, quoi. - Moi, je n'arrive pas à travailler seul, Kyan.
12:26 Pas parce que je n'ai pas les capacités d'écrire.
12:28 C'est parce que je n'aime pas. Tu vois, j'aime bien, moi, l'échange.
12:30 C'est comme ça que tu as le meilleur truc, en vérité.
12:32 Et c'est comme ça que tu as une vision un peu plus juste des choses, aussi.
12:34 - C'est vrai. - Parce que que moi, que moi, que moi...
12:36 Ça, le problème des gens, dans la société d'aujourd'hui, je trouve, c'est que les gens, ils aiment bien un peu dire ce que eux pensent, sans jamais écouter les avis des uns et des autres.
12:43 Mais en vérité, ce n'est pas comme ça que ça marche. Je pense que ce n'est pas comme ça que ça marche.
12:46 - Voilà la l'arrache ! - Cela, j'aime bien le nom.
12:51 - Alors, à partir de maintenant, Hakim, les sauces sont déjà sur les nuggets.
12:54 - Ah ! - Si tu veux en mettre, tu peux.
12:56 - Non, non, non. - Non, non, non, non, non.
12:57 - Bah, je vais voir. Mais c'est déjà sur les nuggets.
12:59 - Voilà. Si jamais tes doigts touchent les nuggets, ne te frotte pas les yeux.
13:02 - OK. - Bah, je merde. - Avec les poignets. - OK.
13:04 - On y va, la gaude de l'arrache. - Allez. - Santé. - Santé.
13:06 - C'est la sixième ? - C'est la sixième. - La sixième.
13:08 - Oh, putain !
13:16 - Wow !
13:18 - Wow !
13:21 - Wow, frère !
13:23 - Oh, putain, ce n'est pas bon, hein !
13:25 - Elle n'est pas bonne, en plus.
13:27 - C'est quoi l'intérêt de manger ça ?
13:30 - C'est un cendrier. - Non, mais je veux dire, oui, c'est un cendrier.
13:32 - Mais putain, c'est des clopes. Je mange des clopes, là, frère.
13:34 - Mais ça arrache de ouf, frère.
13:36 - Mais c'est en train de me tuer. - Tu n'arrives pas à l'avaler.
13:38 - Oh, putain, c'est affreux. Oh, putain, ça me tue.
13:40 - Si tu as du miel, si tu veux. - Oh, putain.
13:43 - Putain, c'est affreux.
13:47 - En plus, c'est vraiment dégueulasse de ouf. - Mais j'aime bien.
13:49 - Ah, ouais ? - C'est fumé. - Mais c'est fumé, c'est fumé.
13:51 - Ça me fume la bouche de ouf, là. Oh là là.
13:53 - Oh, putain.
13:56 - C'est monté d'un coup, hein ? - Oh, putain.
13:59 - Et encore, on est à la Suisse.
14:05 - En fait, il va commencer là, le jeu ? - Oui.
14:07 - Oh, putain, ça m'a tué vraiment, frérot, là. Excuse-moi.
14:09 - Vas-y, vas-y.
14:10 - Rappelle que Hakim joue ce soir.
14:12 - Ça marche, le miel, là ? - Oui, ça marche.
14:15 - Je fais comment ? Je le mets dans la bouche ? - Sur ta langue.
14:17 - Sur ta langue.
14:18 - Mais attends, j'ai mal, là. - Oui, c'est le but du jeu.
14:23 - Non, mais j'ai mal, vraiment, frère Jean. - Ah, merde, tu veux arrêter ?
14:25 - Non, non. - Franchement, on peut arrêter.
14:27 Bon, ça sera la première fois qu'on arrêtera la Suisse, mais il n'y a pas de galère.
14:29 - Vous êtes des oufs. Elle est dangereuse, votre émission.
14:32 - Tu peux prendre de la Chantilly, c'est pas mal.
14:34 Tu remues, tu retournes et t'appuies tout doucement.
14:37 Ça soulage un peu. Il est bien, hein ?
14:43 - Ouais.
14:44 - Ouais.
14:45 - Moi, je te connais dans la vraie vie, Hakim, il y a un truc que t'adores faire.
14:49 Des collègues humoristes qu'on adore et qu'on trouve tous et toutes trop marrants.
14:52 - Ouais. - Il y a un truc que t'adores faire, c'est inventer des alter-égos un peu éclatés,
14:55 comme s'ils avaient raté leur carrière.
14:56 - Les humoristes, un peu de ouish, quoi.
14:58 Genre, "canne", "cojandi". - "Canne", "cojandi", c'est quoi ?
15:00 - "Crane", "cojandi", tu m'as dit ?
15:02 - Marie, qui est là. - Attends, c'est la déco, ça.
15:05 - C'est la déco, ça ? - Ouais, t'as niqué la déco.
15:06 - Eh ben putain, mec, là, donnez-moi des mouchoirs. - Attends, juste là, sur ta droite, là.
15:08 - Ah putain, ouais.
15:09 Ouais, frérot.
15:13 - C'est monté d'un coup. - Ah, c'est monté d'un coup, hein.
15:17 - Ça passe ? - "Crane", "cojandi".
15:22 - "Crane", "cojandi", ouais. - Baptiste Le Caplin.
15:24 - Baptiste Le Paplin, il remplit pas ses salles.
15:26 Redouane Bouguéraba, on a Redouane Bougevers là-bas, il parle trop.
15:29 - Ça marche bien. - Wari Nishen, c'est un humoriste qu'on aime tous.
15:33 Je l'appelle Wari Nishen, ni radio, il passe nulle part.
15:36 - J'adore Wari, allez voir le travail de Wari.
15:38 Exceptionnel, un excellent auteur et un excellent co-comédien.
15:41 - Il est extraordinaire.
15:42 On a Bunaimin ou What Do You Mean ?
15:44 On comprend pas ce qu'il raconte.
15:45 Fadili Kamara, c'est Fadili Sahara.
15:48 - Pourquoi Sahara ? - Ses salles sont vides.
15:50 Moi, c'est Hakim Jemimit, ou Haklim Jemimim.
15:53 Y avait Jérémy Dethlo, Jérémy de l'eau, s'il vous plaît.
15:55 Qui s'étouffe.
15:57 - Le mec qui a un transpuit sur la scène.
15:58 - Tu connais ? Nam. - Nam Nam ?
15:59 - Nam Nam. - Ouais.
16:00 - P à son âme, on l'a appelé. P à son âme, ça marche pas.
16:03 Ou alors, quand on veut au Paname, on dit même le lieu veut pas de toi.
16:06 Pa-nam.
16:07 - C'est ta life à faire ça.
16:12 - Je passe ma life à faire ça.
16:13 Et puis, tu sais quoi ? J'ai remarqué que ça détendait un peu tout le monde.
16:16 On appréhende beaucoup les bides.
16:17 Et c'est pas à toi que je veux dire le contraire.
16:19 - Oui. - On a bidé ensemble, frérot.
16:21 - Ouais, on a un pacte de bideur.
16:22 - Un pacte de bide. - C'est quoi, bider ?
16:23 - C'est quand tu prends pas de rire sur certaines vannes.
16:25 - Tu joues 5 minutes et pendant 5 minutes, y a pas un rire.
16:27 - Ça, c'est un gros bide. Et c'est affreux.
16:29 Et tu le vis mal. Mais il faut bider.
16:31 Pour moi, c'est un passage obligatoire.
16:32 Si tu bides pas, tu peux pas évoluer. C'est impossible.
16:34 - C'est vrai.
16:35 - Je te jure que ça m'a donné froid.
16:36 Genre j'ai des frissons un peu avec la sauce, là.
16:38 C'est normal ? - Ouais.
16:39 - Waouh. J'ai mal aux dents.
16:40 - C'est un nouveau symptôme.
16:42 - J'ai mal aux dents, un peu.
16:43 - Là, on passe à la fièvre.
16:47 On est à 118 000 sur l'échelle de Scoville.
16:50 - Et celle d'avant, c'était combien ?
16:51 - 71 000.
16:52 - 71 000 !
16:55 - OK, vas-y.
16:56 - Tu trempes, frère. - Je trempe, frère.
16:57 - Y a des médecins, après, dans le concours ?
16:58 - Oui, y a des médecins.
16:59 Tu veux faire une pause, ou quoi ?
17:00 - Non, non, non, c'est bon, vas-y, vas-y.
17:01 Je suis chaud. Mais je trempe, là.
17:02 - Oui, je vois ça. Tu trempes.
17:03 - Je trempe.
17:04 Je sors de l'eau. Vas-y, OK.
17:05 Oh, putain.
17:08 J'ai mal, là.
17:14 - Petite saveur un peu indienne, la fièvre.
17:18 - C'est un peu meilleur que Guadalajara ?
17:20 - Ouais, ouais, elle est meilleure.
17:21 - Putain.
17:25 - Non, non, c'est bon.
17:26 - T'as dit...
17:27 "J'ai découvert la crainte, l'inquiétude avec l'arrivée de mon enfant."
17:30 - Bah oui.
17:31 Tu vois, tous les choses de la même manière, tu vois.
17:33 Après, là, y a pas longtemps,
17:34 j'ai quand même redécouvert autre chose,
17:36 c'est que je me dis qu'en fait, quoi qu'il arrive,
17:37 moi, je crois quand même au destin.
17:39 Donc, pour moi, tout est écrit, déjà.
17:41 C'est-à-dire qu'en vérité,
17:42 ce qui doit arriver à mon fils, ça lui arrivera.
17:44 Ce qui doit pas lui arriver, ça lui arrivera pas. Point.
17:45 Tu vois.
17:46 Je vais tout faire pour lui donner la meilleure éducation possible.
17:49 Pour qu'il soit dans les meilleures conditions possibles, évidemment.
17:51 Pour qu'il puisse réussir sa vie de la meilleure des manières.
17:54 Ma vérité, que je sois là ou pas,
17:56 selon ma croyance, tout est déjà écrit, tu vois.
17:58 - À quel moment tu dis "je ressens de l'inquiétude",
18:00 y a des moments précis ?
18:01 - Là, dans la société dans laquelle on vit, moi, ça me fait flipper.
18:03 - Frérot.
18:04 - Si tu veux que je sois complètement honnête, à 100%,
18:05 c'est que je suis français, très fier de l'être,
18:07 mais je suis tunisien, donc je suis d'origine arabe.
18:09 Ma femme, elle est française, très fier de l'être aussi,
18:11 mais elle est noire.
18:12 Et on est musulmans, donc mon fils, il est les deux.
18:15 Noir, arabe, musulman en France...
18:17 Franchement, je m'inquiète un petit peu.
18:20 Je me dis que là, mon fils, il cumule quand même pas mal de défauts.
18:22 - Alors que ça n'en est pas.
18:23 - Évidemment.
18:24 - C'est une richesse.
18:25 - Pour la majeure partie des gens, en vérité.
18:26 - En vérité, ouais.
18:27 - Et le problème, c'est qu'à la télévision,
18:28 ce qui se dégage de tout ça, c'est très...
18:29 - "Hara".
18:30 - "Hara", c'est ?
18:32 - "Hara", c'est...
18:33 - "Piquant".
18:35 - "Fort, fort, fort, doux".
18:36 Là, c'est virant, là.
18:37 - C'est "hara".
18:38 - Donc ouais, ça me fait un peu peur par rapport à tout ça.
18:40 Et je sais pas comment les choses vont évoluer.
18:42 Parce que j'ai l'impression que plus le temps passe,
18:44 plus ça devient compliqué un peu, tu vois ?
18:45 - Ouais.
18:46 - Donc je sais pas comment ça se passe pour lui,
18:47 mais en tout cas, on va lui apprendre que la France nous a tout donné,
18:50 qu'il est français de base, mais qu'il va falloir qu'il se méfie.
18:52 - Dès le début à l'école, tu sens qu'il va sentir une différence ?
18:54 - À cet âge-là, non.
18:55 Il a deux ans et demi, il est à la crèche,
18:56 tout se passe très bien, c'est cool, tout le monde est content.
18:58 D'ailleurs, c'est comme ça que ça devrait se passer en tout temps.
19:00 Mais tu vois bien qu'il se passe des trucs de ouf, là, tous les jours.
19:02 Y a des gens qui se font tuer parce qu'ils sont soit blancs, soit arabes, soit...
19:06 Je trouve ça dingue, moi, qu'on en arrive là aujourd'hui.
19:09 Donc je sais pas quelles vont être les solutions,
19:10 mais il va falloir que quelqu'un calme tout ça à un moment donné, en tout cas.
19:12 Et qu'on arrête de diffuser soit des fake news un peu éclatées,
19:15 qu'on arrête de rajouter des trucs là où y en a pas.
19:17 Et puis qu'on essaie d'être le plus honnête possible,
19:19 parce que j'ai l'impression qu'on est plus très honnête en ce moment à la télévision, là.
19:22 Mais c'est pour ça qu'on fait de la scène, c'est pour ça qu'on en parle.
19:24 C'est pour ça que moi, j'ai dit dans mon spectacle que même les racistes sont des bienvenus et tout.
19:27 Parce que je pense qu'on doit dialoguer avec ces gens-là.
19:29 Moi, ça me dérange pas d'avoir un dialogue avec des gens qui veulent rien savoir de toi et tout.
19:32 Au contraire, j'aime bien.
19:33 - Le rôle de l'humoriste, c'est de parfois prendre position,
19:35 mais aussi parfois juste faire son métier, divertir les gens,
19:37 les réunir avec toutes leurs différences dans une même salle.
19:39 - Mais évidemment.
19:40 - Et de dire, vous avez vu, on a rigolé tous aux mêmes choses.
19:42 - C'est ça le but. Mais le problème, c'est que je t'ai dit,
19:43 il y a des gens qui sont matrixés et il va falloir du temps pour leur faire comprendre qu'en fait, on est des gentils.
19:48 Et qu'on veut de mal à personne, tu vois.
19:50 Parce qu'il y a des gens qui pensent que les musulmans, les arabes, les nords,
19:52 ne dénoncent pas les attentats et tout ça.
19:54 J'ai entendu beaucoup de ce truc-là, tu vois.
19:55 Il faut qu'ils comprennent, une bonne fois pour toutes,
19:57 que c'est nous les premiers touchés par ça.
19:59 Dès qu'il y a un attentat perpétré peu importe où dans le monde,
20:01 fait par rapport à l'islam ou autre,
20:03 ça nous dégoûte, ça nous dégoûte, on a envie de tout casser, nous, tu vois.
20:06 Pour moi, un mec qui commet un attentat, pour moi, il n'est pas musulman.
20:09 En tout cas, ce n'est pas validé chez nous.
20:11 Islamiquement parlant, ça n'existe pas.
20:13 Et elle était très piquante.
20:14 Elle était horrible, mec.
20:15 La fièvre, elle m'a mis une fièvre de ouf.
20:17 Ce qui me fait peur, c'est la bombe, là.
20:19 Mec, tu trembles, tu veux une laine ?
20:24 Non, non, je te jure, ça va.
20:25 Il nous reste trois sauces et maintenant, on passe à la bombe.
20:28 On y va ?
20:29 J'étais ravi de te connaître. La bombe, c'est parti.
20:30 Allez, c'est parti.
20:31 200 milles sur l'échelle de Scoville.
20:32 Un petit goût de fruits de la passion.
20:34 Qui ne sera jamais décelé.
20:36 Qui ne sera jamais décelé ?
20:37 Allez, on y va.
20:41 C'est parti.
20:43 Inch'Allah, ça se passe bien.
20:45 Oh, putain.
20:47 Oh, frère.
20:52 Prends du miel, prends.
20:54 Mâche.
20:56 Mais wesh.
20:59 C'est du poison.
21:03 Du poison.
21:04 T'es un assassin.
21:05 Qu'est-ce que je te fais ?
21:06 Moi, je t'adore, Hakim.
21:07 Oh, putain.
21:08 Moi, je te kiffe.
21:09 Wow.
21:12 Je vais perdre ma glotte.
21:15 Hakim, il paraît que t'es mauvais en maths.
21:17 Je suis nul à chier, frère.
21:18 T'es éclaté ?
21:19 Ouais.
21:20 C'est quoi cette histoire ? T'es dans une classe de malentendants ?
21:21 J'étais en troisième.
21:22 J'ai été convoqué dans la bureau du proviseur.
21:24 Il m'a dit, écoutez, monsieur Jamyli, nous avons décidé pour le cours de mathématiques
21:28 de vous intégrer dans la classe des malentendants.
21:30 Et pendant un an, j'ai passé mes cours de maths avec trois malentendants.
21:35 Et comme je disais souvent, c'est que ma moyenne a chuté parce que je ne pouvais pas tricher avec ces bâtards,
21:39 ils n'entendaient rien.
21:40 Voilà, donc c'était horrible.
21:43 Je l'ai rédiqué lorsque leur étéisme est qu'il est la mienne.
21:45 Je te propose un petit quiz de maths, sous bombe.
21:47 Vas-y.
21:48 C'est parti, 6 x 7.
21:49 Putain.
21:50 Ça va, toi ?
21:51 Ouais, ça va super.
21:52 6 x 6, 6 x 6, ça fait quoi ?
21:53 6 x 6, 36.
21:54 Donc 6 x 7 ?
21:55 42.
21:56 Magnifique.
21:57 Un problème de mathématiques.
21:58 Vas-y.
21:59 Tu te sens bien ?
22:00 Non, je ne me sens pas très bien, mais ça va.
22:01 Ton fils a deux ans.
22:02 Ton fils a deux ans.
22:03 Toi, tu as 34 ans.
22:04 Ouais.
22:05 À quel âge tu auras le double de son âge ?
22:06 Jamais.
22:07 Si.
22:08 À un moment donné, tu auras le double de son âge.
22:09 J'ai du mal à réfléchir, frère.
22:12 J'ai la langue qui saigne.
22:13 C'est le problème de faire des maths sous bombe.
22:15 Je n'aurai jamais cette réponse.
22:16 Là, il a deux ans.
22:17 Là, il a deux ans.
22:18 Dans à peu près 30 ans.
22:20 Ouais.
22:23 Tu auras quel âge ?
22:24 32.
22:25 Et toi, tu auras quel âge ?
22:26 Ah ouais, 68.
22:27 68.
22:28 68.
22:29 34 + 30 = 68.
22:31 Non, 64.
22:32 J'ai du la chier, les gars.
22:34 Dernier problème.
22:36 Je ne vais pas me concentrer.
22:37 Concentre-toi, concentre-toi.
22:38 Prends un petit chantilly, concentre-toi.
22:39 C'est très dur.
22:42 C'est très violent.
22:46 Tu joues à Paris et ta femme joue à Strasbourg.
22:48 Ouais.
22:49 Et le lendemain, c'est l'inverse.
22:50 Ouais.
22:52 La durée du voyage est de deux heures.
22:53 Vos trains vont donc se croiser.
22:55 Ouais, ouais.
22:57 Certainement.
22:58 Elle part à 14h de Strasbourg.
22:59 Et toi, à 15h à Paris.
23:01 Ouais.
23:02 À quelle heure tu dois faire un petit bisou par la fenêtre
23:04 pour qu'elle l'attrape au moment où les trains se croisent ?
23:06 La vérité, frère, c'est que je vais dormir moi pendant le trajet.
23:08 Je ne vais pas la calculer.
23:09 Je la verrai le week-end.
23:11 Ce n'est pas grave.
23:12 15h30.
23:15 Très bien.
23:17 Bah, je ne y serai pas.
23:18 Tu as un peu de crème, là.
23:22 Ouais, ouais, j'ai tout, là.
23:23 J'ai foncé.
23:24 Ah la vache.
23:25 Oh la vache, frère.
23:26 Putain, c'est violent.
23:27 On passe à la question numéro 9.
23:30 Avant-dernière sauce, Apocalypse.
23:33 Un million sur l'échelle de Scoville.
23:35 Un million, ça ?
23:36 On était 200 000 avant.
23:37 Non, je te jure.
23:38 On est passé cinq fois plus.
23:40 J'ai un peu mal à l'estomac, je crois.
23:41 Tu as mangé un petit peu avant, non ?
23:42 J'ai mangé une macadamie.
23:43 Ah bah, c'est bien.
23:44 C'était bon.
23:45 C'est bien, c'est beaucoup, quoi.
23:46 C'est consistant.
23:47 Hakim, c'est parti.
23:48 Les sauces sont déjà sur les nuggets.
23:50 Oh putain, ça va être ouf.
23:53 Par rapport à la harissa, c'est comment ?
23:54 Ça n'a rien à voir.
23:55 La harissa, c'est du sucre à côté, frère.
23:58 Je te jure, c'est vrai.
23:59 Vraiment, ça n'a rien à voir.
24:00 Strictement rien à voir.
24:01 En Tunisie, ils mangent un peu épicé, non ?
24:03 Mais comme ça, non.
24:04 Comme ça, non.
24:06 Tu as dit, il faut apprendre à être heureux
24:08 pour les autres.
24:10 C'est important.
24:12 Parce que je pense que tu ne te sentiras jamais aussi bien dans ta peau
24:15 que quand tu seras heureux pour les autres.
24:17 C'est vrai.
24:18 C'est vrai.
24:19 C'est vrai.
24:20 Tu ne te sentiras jamais aussi bien dans ta peau
24:22 que quand tu seras heureux pour le succès des gens,
24:24 pour la réussite des uns et des autres.
24:26 Même, tu vis beaucoup mieux ta vie quand c'est vraiment très piquant.
24:29 Tu vis vraiment ta vie quand c'est vraiment très piquant.
24:31 Très belle citation d'Hakim Jemmidi.
24:33 On pourrait en faire un petit T-shirt.
24:36 Frérot, c'est chaudard.
24:39 Je vois bien que tu es en train de te refermer sur toi-même.
24:41 C'est chaudard de ouf, la vérité.
24:43 Mais oui, je pense qu'il faut apprendre à être heureux pour les gens.
24:46 Il ne faut pas hésiter à envoyer des messages aux gens
24:48 quand il y a un truc cool qui leur arrive.
24:50 Il ne faut pas hésiter à leur signifier ta joie pour eux,
24:53 surtout quand c'est tes potes.
24:55 Par exemple, Bougaraba, je suis très très heureux de son succès, par exemple.
24:58 C'est quelqu'un que je connais depuis des années.
25:00 C'est quelqu'un qui fait du stand-up depuis des années.
25:02 Il a toujours été aussi phare qu'il est là maintenant.
25:04 Et je te jure que le fait d'être heureux pour les gens en toutes circonstances,
25:07 je te jure que tu seras beaucoup beaucoup plus heureux toi aussi.
25:09 Comment on fait pour signifier sa joie ?
25:11 Un appel ?
25:12 Un message, tu l'appelles.
25:13 Tu peux même partager sur tes réseaux, ça fait toujours plaisir.
25:15 Parce qu'après, tu deviens aigri, frérot, en vérité.
25:17 Tu commences à être un peu jaloux, la jalousie, elle tue les gens.
25:19 C'est la jalousie qui éteint les cœurs, tu vois.
25:21 Plus tu es jaloux, plus ta vie sera éclatée,
25:23 plus tu es heureux pour les gens, plus toi, il va t'arriver des trucs bien.
25:25 Pour moi, c'est comme ça que ça marche.
25:26 Les gens, ils appellent ça le karma.
25:28 Moi, c'est pas comme ça que j'appelle ça,
25:30 mais tu ne peux pas être indifférent au succès des uns et des autres, tu vois.
25:33 Et au contraire, quand les gens ratent des choses, ça arrive aussi,
25:35 tu peux aussi leur envoyer un message.
25:36 Shah, par exemple.
25:40 Non, il faut leur donner de la force.
25:41 Par exemple, quand je reçois des messages de potes,
25:43 avant de faire un événement important ou quand un film est sorti.
25:46 T'as un billet, par exemple.
25:47 Tu m'as écrit, Khan, ça m'a touché de ouf.
25:48 Je n'ai pas oublié les gens qui m'ont écrit, tu vois.
25:50 Je te jure que tu les mets dans ton cœur un petit peu plus que les autres.
25:52 Tu te dis "Putain, il a pensé à moi, ça fait quand même plaisir, ça me fait chaud au cœur".
25:55 Toutes les intentions sont importantes et sont bonnes à prendre.
25:57 - Ça ne coûte rien ? - Ça ne coûte rien.
25:59 Tout ça pour éviter ce sentiment dégueulasse qu'est la jalousie.
26:02 - T'as déjà été jaloux ? - Oui, j'ai déjà été jaloux, mais je me suis très vite repris.
26:05 J'ai vite compris que la jalousie, ça ne me portait que du mauvais dans ma vie.
26:07 Et je te jure que quand tu enlèves ce sentiment-là, tout va vraiment beaucoup, beaucoup mieux.
26:10 On passe à la dernière sauce.
26:16 1,5 million sur l'échelle de Scoville.
26:19 Moi, je pense que celle-là, tu la manges, tu peux aller chez le dentiste, tu ne vas rien sentir.
26:21 C'est une anesthésie, ça.
26:22 C'est exactement ça.
26:23 On a une tradition dans cette émission, c'est de se mettre soi-même la dernière goutte.
26:28 - Elle est déjà là. - Oui, oui, il faut rajouter.
26:30 - Ah, la petite goutte. - C'est bien.
26:32 C'est bon.
26:34 Comment tu te sens, Hakim ?
26:35 Comment je me sens, là, frérot ? J'ai la bouche en feu.
26:38 J'ai l'impression d'être Salamèche un peu, frérot, là, sur le Pokémon.
26:41 Je suis dans un délire un peu mystique.
26:44 Je tremble un peu. C'est un délire. Franchement, je me sens bien, bizarrement.
26:47 - Ouais, t'as vu ? - Ouais, parce qu'on passe un bon moment.
26:49 Mais surtout, la douleur, elle passe. À un moment donné, ton corps, il dit "Envoyez des drogues".
26:52 - Ouais, c'est pas grave. - Ouais.
26:53 - On y va ? - J'étais ravi de te connaître.
26:55 - Moi aussi. - Sache que ça, moi, c'est radical. Trop.
26:58 - Ah ouais ? - Beaucoup trop.
26:59 C'est combien sur l'échelle de Solveig ?
27:02 1 500 000 sur l'échelle de Solveig.
27:06 Martin Solveig, OK, très bien.
27:07 - T'as pris un tout petit bout. - Un petit bout, mais je peux en prendre plus.
27:10 - Non, t'inquiète. - Je fais en fonction de toi.
27:12 - Je fais en fonction de toi. - OK.
27:13 Non, non, non, non, Kiran, ne déconne pas, frérot. Attends, je vais faire comme toi en deux temps.
27:17 Non, je suis prêt, moi.
27:19 On n'a pas fait parler, vraiment.
27:22 T'as plus de vouches depuis 15 piges, toi.
27:25 Peut-être que je vais les perdre, moi, ce soir.
27:27 - Tu le vis mal ou pas ? - Non, non, non, c'est pas un truc qui me complexe.
27:29 Non. Mais je te veux, je m'en bats les dents.
27:32 - T'as vécu une blessure au foot ? - Ouais, ouais.
27:34 - La parole, c'est pas bon. - Non, c'est pas bon.
27:37 Ça me fait vomir, là.
27:39 C'est bizarre, je sais, les dents.
27:41 C'est pas une émission normale, hein.
27:42 - Tu t'es gâché ? - Peut-être.
27:45 T'as fait du foot. T'as eu une blessure qui t'a empêché de passer pro.
27:49 Je te dis, j'ai un souvevoir, je peux retourner dans le passé et t'empêcher d'avoir cette blessure.
27:53 - Et que tu deviens un joueur pro. - Ouais.
27:55 - Parce que j'empêche cette blessure. - Non, non, c'était comme ça que ça devait se passer.
27:57 Pour moi, je l'ai accepté de ouf.
27:59 Quand t'es jeune, t'as du mal à l'accepter.
28:02 Parce que t'as placé tous tes espoirs dans un truc.
28:05 En plus, moi, j'existais à travers le football, c'est-à-dire que les gens me connaissaient par rapport à ça.
28:09 J'avais nourri une espèce d'ego un peu mal placé, dégueulasse, par rapport au football.
28:13 C'est-à-dire que toute ma vie était basée en fonction de la reconnaissance des gens vis-à-vis de ce que je faisais.
28:17 Et du jour au lendemain, tout a disparu.
28:20 Parce que plus de foot, plus rien, donc plus de reconnaissance.
28:23 J'avais l'impression d'être redevenu quelqu'un de, entre guillemets, nul.
28:27 Tu te sentais nul à la base, sans foot ?
28:28 Non, mais le foot, ça m'a permis d'avoir une énorme confiance en moi.
28:30 Ça fait mal au ventre, ça fait mal à la bouche, ça fait mal partout, les frères.
28:33 The B.
28:36 Ouais, frérot.
28:39 Attendez, attendez un peu.
28:41 - Mais tu sais que j'ai mal de ouf, là. - Ouais, bah voici.
28:44 Waouh.
28:45 Je me sens pas très bien.
28:48 - Tu veux arrêter ? - Y a plus de sauce, là.
28:50 C'est les dix premières, y en a vingt.
28:54 J'ai eu pleure.
29:01 - J'ai mal au ventre de ouf. - Je vais aux toilettes ?
29:04 Non, non, après, on se crède.
29:06 Mais je crois que je vais...
29:09 Je vais perdre une chico, là.
29:11 Qu'est-ce que je fais, j'empêche cette blessure, du coup, ou pas ?
29:14 Non, non. Surtout pas, frérot, je suis très...
29:17 Ça se trouve, je serais devenu un sale con.
29:19 Je sais pas ce qui se serait passé, mais je suis très heureux, là, tu vois.
29:22 Par exemple, ma femme, peut-être, j'aurais pas rencontré.
29:24 Y a plein de choses qui m'ont permis d'évoluer,
29:26 plein d'erreurs que j'ai commises qui m'ont permis d'évoluer,
29:28 plein de choses bien qui m'ont permis d'évoluer.
29:30 Donc je suis très content de ce parcours.
29:32 Et je suis très content de la mentale que j'essaie de développer en ce moment, tu vois.
29:35 Après, je sais pas si je suis sur le bon chemin.
29:37 En tout cas, j'essaie d'être la meilleure personne possible.
29:41 C'est pas toujours évident, mais t'essaies de...
29:43 d'être le plus juste.
29:45 J'ai super mal à l'enfantre.
29:47 De ouf.
29:49 De ouf, sa mère.
29:50 Chantilly, bombe.
29:52 Pas bon délire, pas bon mélange.
29:54 - Ah ouais. - Hakim ?
29:56 - Ouais ? - Tu viens de terminer ton Hot Ones.
29:58 - J'ai fini Hot Ones ? - Ouais.
29:59 - Putain, j'ai fini le jeu ? - T'as fini le jeu.
30:01 - Je suis trop content. - On peut applaudir Hakim Djemili pour son Hot Ones.
30:04 - C'est une aventure, hein, c'est une sacrète. - C'est une aventure pour nous.
30:08 - Ah ! - Mec, bien joué.
30:10 On te retrouve dans... dans 5 ans sur Canal+ en Prime.
30:14 On te retrouve aussi dans Coach Hakim.
30:16 Ton spectacle fatigué, allez suivre Hakim sur les réseaux sociaux.
30:18 Vous allez voir, il fait plein de trucs hyper intéressants.
30:20 On te retrouve au cinéma et dans les chiottes du studio.
30:22 - Ah ouais, à tout de suite, l'après. - Merci à vous d'avoir regardé l'émission.
30:25 Abonnez-vous à la chaîne si ça vous a plu.
30:27 Et puis, bah, prenez soin de vous.
30:28 - Et si vous voulez faire du Hot Ones... - Ne faites pas.
30:30 Coach Hakim vous l'a dit.
30:31 Bisous.
30:32 Putain, j'ai mal enfantre de ouf.
30:34 Je suis enceinte ou quoi ?
30:36 - Félicitations. - Ah, merci.
30:38 - C'est qui le père ? - Moi.
30:40 Et la mère, c'est Watt.
30:41 - Tu veux de l'vin ? - Ça me plaît.
30:42 C'est chouette.
30:43 Ça te plaît ?
30:43 C'est chaud.
30:44 *soupir*
30:46 *Bruit de mouette*

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