• l’année dernière
Jérôme Niel sur le plateau de Hot Ones, ça ne pouvait qu'être mythique. Heureusement qu'on avait prévu la dose de chantilly.

Basé sur le programme “Hot Ones” créé par Complex Networks et First We Feast.
Complex EP : Sarah Honda, Chris Schonberger, Nick Wang

Produit par :
Cameron’s / Storynation
CANAL+ / Studio Bagel

Category

😹
Amusant
Transcription
00:00 Ah, c'est concentré sur toute la langue.
00:02 Ah, j'arrive plus à parler, j'arrive...
00:05 J'ai un cheveu sur la langue.
00:09 OK.
00:10 OK.
00:13 Ah, merde, pas plus tard qu'hier !
00:17 Ah, c'est monté d'un coup, là.
00:19 Ah, c'est le beat, gars, mais c'est ouf cette expérience.
00:22 Eh, tu peux arrêter, Gérôme.
00:23 Quand est-ce que ça va partir ?
00:25 Ah, là, là, là, là !
00:26 Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien.
00:41 Je suis Kyan Khojandi, bienvenue dans Hot Ones,
00:42 l'émission où je pose des questions avec des sauces piquantes à l'intérieur.
00:46 Aujourd'hui, je reçois Jérôme Niel qui jouera à l'Olympia les 13 et 14 juin 2023.
00:51 Parce que le 14 juin, c'est son anniversaire.
00:53 Mais en attendant, ça sera dans ta bouche que ça va être la fête,
00:55 Jérôme Niel, comment ça va ?
00:56 Là, franchement, j'ai une boule dans le ventre de stress, quoi.
00:59 Comme si je devais monter sur scène, presque, vraiment.
01:01 - Ah ouais ? - Ah ouais, j'ai le trac.
01:03 - L'Olympia, c'est complet. - Oui.
01:06 Et tu as des dates qui se sont rajoutées,
01:08 du 3 au 6 janvier 2024, au Trianon, c'est ça ?
01:11 Exactement, et a priori, ce sera les derniers Rapanams.
01:13 Les derniers Rapanams, mais ça part en tournée dans toute la France.
01:15 Oui, voilà.
01:15 Est-ce que tu connais le concept de l'émission ?
01:18 Oui.
01:18 10 sauces, 10 questions.
01:20 À chaque question, on va goûter une sauce,
01:23 il y a du piment à l'intérieur.
01:24 Tu vas voir que le piment a un effet un peu "sérum de vérité",
01:26 plus on mange pimenté, plus ça libère des endorphines,
01:28 plus on se sent normalement bien après se sentir mal.
01:32 D'accord.
01:33 Est-ce que tu connais l'échelle de Scoville ?
01:34 Oui, mais je t'autorise en tout cas à rappeler ce qu'est l'échelle de Scoville.
01:38 - Merci Jérôme. - Voilà.
01:39 En fait, c'est l'échelle qui permet de mesurer la piquance.
01:42 Alors pour te dire, on part de 1700 Scoville avec la gentille myrtille, la première sauce.
01:46 - Qui correspond à quoi, par exemple ? - Un petit compot de poivret.
01:48 D'accord.
01:49 Et on va jusqu'à 1 500 000 Scoville avec la Captain Lethal.
01:54 Celle-là, c'est la nouveauté de cette saison.
01:56 Génial !
01:57 Donc là, c'est encore un autre degré de piquance.
01:58 Qui correspond à une piqûre d'araignée mortelle, j'imagine.
02:01 - On n'est plus dans Scorpion, là. - D'accord.
02:03 Si jamais tu es en galère, tu as de l'eau glacée, du miel, de la chantilly.
02:07 Et en cas d'urgence, tu as l'extincteur avec du lait et du citron dedans.
02:11 C'est hyper efficace.
02:12 Et c'est par contre extrêmement dégueulasse.
02:14 Tu avais giclé dans Poulpe avec.
02:15 J'ai giclé dans Poulpe. C'est un excellent T-shirt.
02:17 Et je veux ce T-shirt.
02:19 C'est quoi ton rapport au piment ?
02:19 Je me pimente, je pimente ma vie également.
02:22 Et de temps en temps, je prends un peu de piment dans des plats d'obédience asiatique, par exemple.
02:27 Mais tranquillou bilou, quoi.
02:28 Je vois tout à fait.
02:29 Bon, bah écoute, on passe à la première question.
02:31 OK.
02:31 OK, c'est parti. Première sauce.
02:35 Alors ?
02:40 Oh, il y a un gros nerf, là.
02:41 Qu'est-ce que c'est ? Je bouffe comme un fort.
02:44 Pas grave.
02:45 Qu'est-ce que c'est ?
02:46 Oh là ! Merde.
02:47 Mais oui.
02:49 Mais c'est une fève.
02:49 T'es fan de galettes des rois ?
02:50 J'adore la galette des rois. J'aimerais en manger tous les jours de ma vie.
02:54 Ça va, franchement, là.
02:55 Ça va, c'est cool.
02:55 J'aime bien.
02:56 Bah maintenant, t'es le roi. T'as la fève.
02:57 Ouais.
02:58 Tu choisis qui comme bouffon dans ta cour ?
03:00 David Castello. L'opère, si tu vois.
03:02 Ouais, ouais, très bien.
03:02 Il me fait beaucoup rire. C'est mon bouffon sûr, même, que j'aime beaucoup.
03:05 Quelqu'un qui t'a influencé pour écrire ce spectacle ?
03:07 Des humoristes ?
03:07 Ouais, des humoristes qui t'ont influencé.
03:08 J'ai pas d'influence humoristique.
03:10 Comme je suis beaucoup dans la forme, dans le visuel, le rythme, les cassures et tout,
03:14 en fait, il y a pas beaucoup d'humoristes qui font ça.
03:16 Mais il y a plus du Stinema, du Van Damme parce que je chaute,
03:19 du Yves Ventura parce que je fais des grimaces, tu vois,
03:21 mais pas d'humoristes de scène, quoi.
03:22 Je peux me permettre ?
03:23 Oui.
03:24 Il y a un côté un peu...
03:24 Ah non, pardon !
03:25 Il y a un côté un peu du Pontel.
03:26 Ouais, il est très dans le physique, effectivement.
03:27 Il est hyper charismatique, musclé, beau gosse.
03:30 Effectivement.
03:30 Beaucoup d'abdos ?
03:31 Ouais, beaucoup d'abdos.
03:32 C'est presque moins.
03:33 D'ailleurs, ça, c'est de la prôte. Merci d'avoir amené toute cette prôte.
03:36 De toute façon, moi, je mange pas de viande à la base.
03:37 C'est pas de la viande.
03:38 Et les sauces, c'est quoi ? Parce que moi, je suis allergique aux piments.
03:40 Je te le dis.
03:42 C'est hôpital.
03:43 Je crois que c'est du ketchup.
03:44 Hum ?
03:44 C'est du ketchup.
03:45 OK, c'est bon. On continue.
03:47 On passe à la Katmandousse.
03:52 Katmandousse.
03:53 Là, on est à 6200 Scoville.
03:54 C'est mignon, ça.
03:55 C'est à base de quoi ?
03:56 Poivron vert, piment vert, oignon, poivre Timut.
03:59 Ah oui, je connais très bien.
04:00 Je suis sorti avec un poivre Timut, deux ans.
04:02 Ça s'est extrêmement bien passé.
04:03 Ce sont des gens très sympas.
04:04 Ouais.
04:05 Le cœur sur la main.
04:05 Ouais.
04:06 Ils ont rien et ils donnent tout.
04:07 Bon, alors, on y va.
04:09 T'as une anecdote sur les piments ?
04:10 OK.
04:13 Avec toute la team du studio Bagel,
04:17 on était partis faire un tournage en Guadeloupe une semaine,
04:20 avec des sketchs et tout.
04:21 Et donc, t'avais un buffet à volonté.
04:24 Alors moi, j'adore les buffets et j'ai de la volonté aussi.
04:26 Donc, c'était parfait pour moi.
04:28 Et du coup, on se retrouvait avec plein de trucs à bouffer,
04:31 comme ça, et le dernier jour, je prends du piment
04:33 et je commence à pas être bien.
04:35 Je transpire.
04:36 Je me prends la tête.
04:37 Je suis "Oh là là, ça va pas bien du tout".
04:39 Et il me voit des rougeurs sur la bouche, comme ça.
04:41 Donc, ça commence à être rouge.
04:43 C'est pour ça que je te dis que je suis allergique.
04:45 Et j'ai deux boules, là, sur le crâne, rouges.
04:48 Deux boules rouges, comme ça.
04:49 Et donc, je file dans ma chambre.
04:50 Je trottine, je cours comme ça et je suis vraiment pas bien.
04:53 Je suis en sueur.
04:53 Je m'allonge sur le lit.
04:55 Je mets la clim.
04:56 Désolé, la planète, mais à balle !
04:58 À balle, je vais dans la douche, je me fous la tête sous l'eau.
05:00 Et là, ça commence à aller mieux, un tout petit peu mieux.
05:03 Et là, tout d'un coup, j'ai un énorme flash-back et ça fait...
05:05 Je refais le match.
05:08 Et là, je comprends exactement ce qui s'est passé.
05:10 - Qu'est-ce qui s'est passé ? - C'est que j'ai la malaria.
05:12 C'est que, en fait, le piment, je l'ai pris avec mes putains de doigts.
05:20 Qui veut du piment ?
05:21 Tac, je le coupe en deux.
05:23 Je les mets dans les assiettes des gens.
05:24 Tac, et je commence à manger.
05:26 J'ai un coup de chaud, je fais "Oh putain, j'ai chaud".
05:28 - Ok ! - T'as vu comme je sais bien compter ?
05:30 - C'est vraiment bien. - Je sais bien raconter.
05:31 - Je suis compteur. - Et donc, à mon avis, tu fais ça.
05:33 - Et tu fais ça à mon avis. - Je suis comptable.
05:34 2 + 2 = 4.
05:36 Un défenseur.
05:39 - J'adore le compter. - T'aimes le compter ?
05:40 - J'adore le compter. - Un défenseur central qui aime le fromage ?
05:43 - Compter. - N'golo compter.
05:45 - N'golo compter. - Allez.
05:46 Et donc, je mets ma main comme ça.
05:49 Je suis pas bien.
05:50 Et en fait, les rougeurs, elles arrivent.
05:52 Et c'était un cauchemar. Et donc, une fois que j'ai pris ma douche,
05:54 c'est parti et donc je me suis souvenu ça.
05:56 Heureusement que j'avais pas envie de me branler.
05:58 Je check toute l'équipe.
06:04 C'est une vraie vanne, bravo.
06:07 Ça, ce sera pas à l'Olympia.
06:09 Ça, c'est cadeau, ça. C'est exclu Hot Ones.
06:11 On passe à la Coco Dingo, sauce numéro 3.
06:17 On est à 14 500 sur l'échelle de Scoville.
06:21 Tu as un bouton rec et un bouton play tatoué sur le corps.
06:25 Je crois un bouton pause aussi.
06:26 Ouais, dans le dos.
06:27 Et t'as un stop dans le yonf.
06:29 Excuse-moi.
06:32 Je te prends en première partie.
06:34 Ça, c'est trois boutons tatoués sur le corps.
06:36 - C'est trois boutons. - T'as le play, là t'as le rec.
06:38 Et j'ai le pause en haut du dos.
06:40 Je sais pas s'il se voit, avec mes petits bras de hobbit.
06:42 Ça y est, on le voit.
06:43 C'était pour te rappeler que tu viens du web.
06:44 Ouais, un peu. À l'époque, je cherchais un truc,
06:46 je me suis dit, "Ah, c'est ça, c'est ça, c'est ça."
06:48 Ouais, un peu. À l'époque, je cherchais un truc un peu symbolique.
06:51 Genre, alors qu'est-ce que tu fais ? Tu tournes des vidéos.
06:53 Et pour tourner les vidéos, il faut faire rec et play en même temps.
06:56 Voilà.
06:57 Je te propose une petite interview télécommande.
06:59 On va imaginer que tu as une télécommande virtuelle, d'accord ?
07:01 Je te pose des questions et tu me dis sur quoi t'appuies sur la télécommande.
07:04 Ça peut être avance, rapide, play, pause, rec.
07:06 OK, OK.
07:07 Ta première fois.
07:07 Replay.
07:09 Mais j'ai...
07:11 Ah ouais, à ce moment-là ?
07:11 Non.
07:11 C'était juste trop rapide, il fallait que tu fasses un replay.
07:13 C'était pas trop rapide.
07:15 Si, c'était trop rapide.
07:17 Donc c'était très stressant, mais c'était ma première amoureuse
07:21 qui m'a brisé le cœur.
07:23 Pas malin, ça.
07:23 Mais maintenant, on s'entend bien.
07:24 OK.
07:24 Du coup, c'était quelque chose d'absolument génial pour moi.
07:29 J'adore la baise, quoi.
07:31 On peut dire que t'es un gros baiseur ou pas ?
07:32 Franchement, j'ai un peu ralenti, mais symboliquement, j'adore ça.
07:36 Ouais.
07:37 Ouais.
07:38 Ta première vidéo.
07:38 S'il y avait un bouton, tu vois, gardé en archive, quoi.
07:41 Les fêtes de fin d'année en famille.
07:43 Je crois que t'as des...
07:44 J'accélère.
07:44 T'as des cadeaux collecteurs, je crois.
07:45 J'ai des cadeaux collecteurs, mais j'en ai rien à foutre.
07:47 Je vais pas te parler de ça, Kyan.
07:48 J'accélère pour la daronne, mais je l'aime de tout mon cœur.
07:51 Mais en fait, la daronne, elle veut faire toute seule tout.
07:54 Elle veut pas que je l'aide, mais du coup, elle est lente.
07:57 Le Noël dernier, on a bouffé à 23h15.
08:00 Et on a bouffé des huîtres, quoi.
08:02 Moi, j'en peux plus, j'ai la dalle.
08:03 Je l'aime, ma mère.
08:05 Bon, mais sérieux, maman, quoi.
08:06 Ton premier bide sur scène.
08:08 Il est arrivé il n'y a pas si longtemps que ça.
08:09 Oh !
08:10 Ouais, parce que je pense qu'ils n'ont pas compris.
08:12 Donc, replay.
08:12 Donc, replay, ouais.
08:14 La replay pour leur dire, voilà, tu prends la télécommande.
08:16 Mais en fait, moi, maintenant, j'arrive à me détacher de ça.
08:18 Au début, c'est vrai que tu le prends à cœur.
08:20 Quand tu sors d'une date où ça se lève, où les gens étaient comme ça,
08:23 et ensuite, tu fais l'exact même spectacle où t'es persuadé.
08:27 Mais en fait, pas tant que ça, peut-être.
08:28 D'avoir été exactement le même.
08:29 De se dire, ouais, là, je crois que j'ai compris et tout, comment ça marche.
08:32 *sifflement*
08:34 T'as rien compris, espèce de con !
08:36 Ça ne marche pas du tout.
08:37 C'est toujours différent.
08:38 J'ai vraiment eu des publics qui étaient comme ça.
08:41 Et une seconde, cinq, après la fin du spectacle...
08:43 *tap tap tap*
08:45 Et là, t'as envie de le refaire.
08:45 "Haha, pourquoi t'as pas ri, hein ?"
08:48 Et d'autres qui étaient en barre de rire et qui se lèvent pas, par exemple.
08:51 Justement, ta première standing ovation.
08:53 Au rodage, mais le rodage, c'était à Marseille.
08:55 L'équipe de l'ordu à Marseille, exceptionnelle.
08:57 Et je crois que là, ça s'est levé dès le début.
08:59 Donc ça, ça te fait du bien.
09:00 Et surtout, de sortir du spectacle, de discuter avec des gens,
09:02 des gens qui t'aiment beaucoup et qui me disaient,
09:04 "Ouais, là, je trouve que c'était pas forcément toi et tout."
09:07 Dès le lendemain, je changeais des trucs parce que,
09:09 "Putain, ce gars, il avait raison, c'est pas Wham !"
09:11 Et il faut que je fasse le maximum pour que ce spectacle,
09:13 ce soit que moi et pas un autre, tu vois.
09:15 Alors, la quatrième sauce, c'est une des nouvelles sauces de cette émission.
09:22 C'est marqué en japonais.
09:23 J'adore le Japon.
09:24 Et ça veut dire...
09:25 Vous n'enriez pas du piment, par hasard ?
09:26 Non, non, non.
09:28 Ça tombe vraiment bien, je trouve.
09:29 Elle est bien ficelée, cette émission.
09:31 Bon, elle a pas une couleur très naturelle.
09:33 Sauce à base de wasabi.
09:34 Sauce à base de wasabi, très bien.
09:36 Wasabi, film avec Michel Muller et Jean Reno qu'on embrasse.
09:40 Souvenez-vous.
09:41 Ouais, c'est wasabi, ça.
09:49 Mmh.
09:50 Voilà.
09:53 T'adores faire monter les gens du public à la fin de ton spectacle.
09:55 Ça, c'est un truc que tu fais.
09:56 Il a forcément dû se passer des choses hors de contrôle.
09:59 Mmh.
10:00 Mmh.
10:01 Mmh.
10:03 C'est beaucoup de "mmh".
10:03 C'est pas que ça pique, c'est que je mâche pas,
10:05 comme je suis débile, du coup je m'étouffe.
10:07 En fait, j'aime bien que le spectacle soit organique.
10:09 Je fais participer le public.
10:12 Forcément, c'est le jeu de faire monter quelqu'un
10:14 et d'assumer ensuite si ça se passe pas comme prévu, tu vois.
10:17 Moi, il y a un petit événement à Bruxelles qui s'est passé.
10:18 Effectivement, je dis "vas-y, viens, on fait une queue-le-le".
10:20 Et en fait, il y a 350 personnes qui se sont levées.
10:22 Donc, j'ai dû partir dans les coulisses et tout.
10:25 Et c'était trop cool, ça j'adore quand c'est le bordel, tu vois.
10:27 T'avais fait un autre délire, je crois, c'était à Bordeaux.
10:28 Bordeaux, c'était ping-pong, ouais.
10:30 Et en plus, c'est trop cool de travailler avec des gens
10:32 qui se sentent concernés et investis.
10:33 Tu vois, toi t'arrives, tu dis "ouais, je sais pas,
10:35 j'aimerais faire une tournante, la bonne, avec une table de ping-pong".
10:39 Et les gars, ils sont allés chercher la table de ping-pong au Mama Shelter,
10:42 ils l'ont ramenée.
10:43 Et du coup, ça fait trop plaisir, tu vois, quand t'as des gens comme ça.
10:46 On a fait une tournante autour de la table de ping-pong
10:48 et c'était génial, tout le monde était en feu.
10:50 En fait, à chaque date, j'essaye de faire un truc unique.
10:51 C'est le même spectacle, bien sûr, mais de finir avec une petite touche
10:54 où ce truc-là n'appartiendra qu'à eux, tu vois.
10:57 Donc, ça fait un peu humain.
11:01 Question numéro 5, "été 82".
11:06 Donc, "été 82", film avec "Berger, ma voisin", c'est ça ?
11:09 Ça, c'est "été 85".
11:11 Ouais, c'est ce que je disais.
11:12 Tu peux en mettre un peu plus, hein ?
11:18 Bah, le gars...
11:19 Tu peux y aller, hein ?
11:20 Ouais, ouais, mais j'entends ce que tu dis, j'entends, ouais.
11:21 Sinon, tu joues pas.
11:22 Ou sinon, je joue pas.
11:24 Non.
11:25 T'as un humour un peu particulier.
11:28 Oui, c'est vrai, j'aime bien.
11:29 Y a un moment donné où tu fais de l'humour quand tu commences,
11:34 adolescent, tu te rends compte que ça fait marrer les autres
11:36 et t'as un déclic pour te dire "ah, peut-être que je peux en faire mon métier".
11:39 Je crois que ça...
11:40 Je crois que ça s'est fait un peu naturellement
11:45 quand j'ai commencé à faire des vidéos sur Internet.
11:48 En fait, comme c'est ça qui me faisait vibrer,
11:50 dans un coin de ma tête, je me suis dit très vite
11:52 "le gars, tu mets pas ça en ligne pour juste amuser, quoi".
11:55 Ah oui, donc t'avais un plan, déjà.
11:56 Ouais, j'espérais que ça allait aboutir, tu vois.
11:59 À côté de ton travail, si tu fais des vidéos,
12:00 c'est qu'un jour t'as envie que ce soit ton travail.
12:02 Et Axel Manivernay, qui est ton co-auteur éternel depuis tout le temps,
12:05 lui aussi, c'était son rêve, il y avait le même délire.
12:07 C'est juste un gars que j'ai fait marrer et lui, il m'a fait marrer,
12:10 donc il a décidé de me suivre dans mes conneries
12:12 et de me soutenir à la moerté, quoi, tu vois.
12:14 Et après, y a MTV qui est venu nous voir, qui a dit "vas-y, faites ce que faisiez".
12:18 - T'imagines, dans un mec qui faisait... - MTV parle très mal français.
12:20 On a lâché nos boulots et on ne s'est plus jamais arrêtés, quoi.
12:23 Studio Bagel, Canal, etc.
12:25 Ce qui est marrant, c'est que t'as pas changé ce que tu faisais au début.
12:28 Bon, y a eu quelques évolutions Pokémon, quand même, on va pas se mentir.
12:31 En termes d'écriture, je crois que je suis plus fort qu'il y a 10 ans,
12:34 mais effectivement, je pense qu'il y a un truc viscéral de forme
12:37 qui changera jamais, quoi.
12:39 Si, j'en sais rien, je faisais un deuxième spectacle
12:40 où je serais debout à pas bouger comme Blanche Gardin, tu vois,
12:43 c'est pas Wham, quoi.
12:44 Ou alors, y a une raison, ou alors c'est vraiment parce que c'est drôle.
12:46 - Ou que j'ai eu une maladie grave. - Ça peut être...
12:48 Ah, putain !
12:52 J'ai eu peur, putain, j'ai eu peur.
12:54 Putain, préviens quand t'arrives, c'est insupportable.
12:56 Tout le temps t'es comme ça, je vais faire peur à des gens, non, franchement.
12:59 Les sauces sont déjà sur les nuggets.
13:05 Si jamais t'as envie de te frotter les yeux ou de te frotter la peau
13:09 et que t'as touché le piment, don't do it.
13:11 Ce serait hilarant que je recommence après l'histoire que je vous ai racontée, quand même.
13:14 Ce gars est débile, quoi.
13:16 Alors, on y va ?
13:18 Je te suis.
13:19 Il a pris une vraie bouchère.
13:22 Je sens le goût du poivron.
13:26 Attends.
13:27 Ouais, je sens le goût du poivron, là.
13:30 Mais tu vois, je suis très stratégique parce que là, j'ai fait que ce côté-là.
13:34 Ah ouais ?
13:35 Ouais, je vois ce que tu veux dire.
13:36 Et ça n'empêche pas d'aller de l'autre côté.
13:37 Bah non, il faut pas.
13:38 Voilà.
13:38 C'est pas vrai.
13:39 Tu vois, le piment il fait, mais qu'est-ce que tu crois ?
13:40 Mais là, ça y est, il a le fait, bah on va aller là-bas.
13:42 Ouais, oh là là.
13:43 T'as une phobie administrative.
13:44 J'ai les phobies administratives.
13:47 La preuve, je viens tout juste hier d'ouvrir un courrier
13:50 parce que mon père, qui s'en occupe bien évidemment, m'a dit
13:53 "Fréro, je crois qu'il y a un peu d'argent..."
13:54 Mais t'appelles le frère, donc c'est ton frère.
13:55 C'est mon frère.
13:56 Ouais, c'est un peu compliqué.
13:57 OK.
13:58 C'est un peu Melrose Place, là.
13:59 T'as de la chantilly si tu veux.
14:06 Chaque chose en son temps, Okan.
14:08 Et pas plus tard qu'hier, je suis allé enfin à ma boîte aux lettres
14:13 parce que j'y vais.
14:14 Ah, OK, OK.
14:17 J'y vais une fois toutes les deux semaines.
14:20 Et on est à la 6.
14:24 Ah merde, ça y est, on y est là.
14:26 Ah, ça a sauté d'un coup.
14:28 Donc t'as ouvert le courrier.
14:29 Ouais, parce qu'en fait, il y a deux semaines, mon père,
14:32 il m'a dit "Ouais, fréro, je crois que t'as un truc à payer
14:35 d'une certaine somme."
14:35 Et je fais "Bah bon..."
14:37 Donc il t'a peut-être reçu un courrier.
14:39 Et effectivement, j'ai reçu le courrier.
14:40 Génial.
14:41 C'est une vraie histoire, ça.
14:42 C'est lourd.
14:42 C'est ouf.
14:43 Là, je vais devenir vraiment de moins en moins drôle
14:45 et de moins en moins percutant.
14:46 OK.
14:48 La phobie administrative, tu peux expliquer ce que c'est ?
14:51 C'est que tu détestes avoir des papiers de copropriété,
14:55 d'impôts, de...
14:57 Énerver une enveloppe, déjà, ça m'énerve.
14:59 Elle s'ouvre... Non, attends, laisse-moi finir.
15:01 Parce qu'elle s'ouvre pas bien.
15:02 Ça s'ouvre pas bien, donc il n'y a pas un gars qui est foutu
15:05 d'inventer une enveloppe qui s'ouvre d'un coup.
15:06 C'est un premier bout qui se déchire à la droite
15:09 ou à la gauche, ça dépend de quelle l'ouvre.
15:10 Et en fait, tout ne peut pas s'ouvrir d'un coup.
15:12 Donc ça, c'est très con.
15:12 En 2023, il va falloir penser à changer ce système de colle à la merde.
15:16 Je te propose qu'on fasse une petite thérapie ensemble.
15:18 - Oh. - OK, ça te va ?
15:19 OK, donc ça, c'est un classique pour la phobie administrative.
15:22 Il y a un truc comme ça qui traite chez toi.
15:23 Bah, plus tard qu'hier, vraiment, j'ai vidé ma boite aux lettres.
15:24 Franchement, il y avait ça.
15:26 C'était...
15:26 Je te file chaque enveloppe et on les ouvre ensemble, d'accord ?
15:29 On va surmonter ta peur, Jérôme.
15:30 On va y arriver.
15:32 Première lettre, c'est "finances publiques" dessus.
15:33 - Qu'est-ce que tu ressens ? - Bah, c'est horrible, hein ?
15:35 - Donc c'est quoi ? C'est les impôts ? - C'est les impôts.
15:37 C'est généralement une mauvaise nouvelle.
15:38 Ouais, bah ouais.
15:39 Bah oui, voilà.
15:40 Là, on soulève un vrai problème de société, là.
15:42 Tu vois, on parle de vraies choses.
15:43 Mais non.
15:45 - Quoi ? - Tu l'as déchiré en deux.
15:46 Oh, merde !
15:48 Je vais rassembler les pièces du puzzle, t'inquiète pas.
15:52 Qu'est-ce qu'ils annoncent ?
15:54 Oh, non rien, tout va bien, bisous.
15:57 On aimerait avoir ce genre de courrier de "finances publiques".
15:58 Oh, j'aimerais trop.
16:00 OK, là, c'est les infractions.
16:01 Là, les amendes.
16:02 Alors ça, je déteste ça.
16:03 Ne déchire pas.
16:04 Non, non, vas-y, doucement.
16:05 Non, non, cette fois, j'y vais pas.
16:06 J'essaie de ne pas le déchirer.
16:07 Cette fois, je fais les amendes.
16:08 De toute façon, j'ai des mains au parpaing, donc je sais pas...
16:10 Tu vas cracher, là.
16:11 Qu'est-ce que c'est ?
16:12 Oh !
16:13 - Bah, c'est un billet. - Un billet de 20 boules.
16:14 - Ah, mais c'est génial ! - Tu vois ?
16:16 Ah, mais attends, t'es en train de me faire l'extrême inverse
16:18 de ce qu'on avait pu penser d'administration !
16:22 Mais c'est trop bien écrit !
16:23 Mais ils sont...
16:24 Il est un peu foufou, hein ?
16:27 Relance, accusé de réception, t'as signé, t'es obligé d'arrêter.
16:30 Ah, j'aime bien...
16:31 Franchement, c'est bien.
16:32 C'est moi.
16:36 Jérôme Niel.
16:37 C'est quoi ?
16:38 Un bon pour un spa !
16:39 Et c'est un vrai bon pour un spa.
16:41 J'ai juste allé dans un spa et je lui ai dit "bon pour un spa".
16:43 Comme ça, dans Paname, je fais "attendez, ça c'est Hot Ones,
16:46 un bon pour un spa, mais je vous en prie,
16:48 en plus, c'est le spa premium".
16:49 - Euh... - Très bien.
16:51 Et la dernière...
16:52 Bah, je suis désolé, c'est l'hémicycle de justice.
16:54 C'est très compliqué.
16:55 Ça, ça se déchire pendant deux.
16:57 OK.
16:58 Oh !
17:01 Qu'est-ce que c'est ?
17:02 Explique-moi un peu cette passion.
17:06 J'adore, tu vois, j'ai un peu la chair de poule.
17:08 Ça, j'adore...
17:09 C'est un pas l'hémicycle.
17:12 Voilà, c'est magnifique, c'est Jean-Claude Van Damme.
17:14 C'est ultra collector.
17:15 Ultra collector, tu vois, quand j'étais gosse, j'adorais,
17:17 parce qu'en fait, il s'appelait "Burk".
17:19 Déjà, c'est +10.
17:20 Et ça, c'est coup pour coup, il est dans un milieu carcéral.
17:23 À la fin, il se bat contre un démon.
17:25 Il est voix off, qui existait à l'époque en version française,
17:27 qui fait "Poussez-vous ! Cartez-vous !
17:29 Il a tué le démon ! Poussez-vous !
17:31 Les laissez passer ! Les laissez passer !"
17:33 Bah, laissez-le passer, il avait pas bouffé de piment.
17:35 Mais c'est vraiment quelqu'un que j'apprécie beaucoup.
17:37 Et d'ailleurs, je vais encore dire des trucs que mille personnes ont dit,
17:40 - mais c'est quelqu'un... - Bah, je dis les, c'est important aussi.
17:41 - Je sais pas, c'est quelqu'un... - Pour que Jean-Claude Van Damme,
17:42 qui regarde l'émission, qu'elle bien vue d'ailleurs...
17:44 Voilà, c'est quelqu'un de touchant, c'est quelqu'un qui a fait rêver des jeunes gens.
17:47 En fait, c'était simple et c'était "œil pour œil, dent pour dent".
17:50 - Est-ce que ta phobie va mieux ? - Ouais, ça va mieux, là.
17:52 - On y va pour la fièvre ? - On y va pour la fièvre.
17:54 Allez, c'est parti.
18:10 Si je te dis "Qu'est-ce qu'on va faire de toi ?"
18:12 Père...
18:13 Ah, aha !
18:17 C'est peut-être les darons, je sais pas.
18:19 - Non, "Qu'est-ce qu'on va faire de toi ?" Non. - Ouais.
18:21 Ouah, gars !
18:22 J'ai deux refs, je suis du milieu, je pense que je suis vraiment celui qui a fait tout ce qu'il fallait pas faire.
18:26 C'est-à-dire, mes deux refs, c'est des gars posés, tu vois.
18:30 Genre, dès qu'il faut faire un truc,
18:32 fumer une clope, boire...
18:35 Oh, merde !
18:37 C'était "Ouam Triché".
18:40 Enfin, tu sais, c'était encore lui, quoi.
18:41 Bon, ben c'est celui du milieu, quoi, tu vois.
18:43 Donc voilà. "Qu'est-ce qu'on va faire de toi ?" Eh ben...
18:46 Au final, ça va, je m'en suis plutôt bien sorti.
18:50 Ils sont très très contents, tu vois.
18:52 Ils m'ont toujours soutenu.
18:54 Je vais manger du poulet, mais de l'autre côté.
18:57 - Pas folle, la guêpe ! - T'as pas tout mangé ?
18:59 Non, mais t'as pas tout mangé non plus, toi, fais pas genre !
19:01 - Moi, je mange tout, moi. - Non, non, mais non !
19:02 Parce que là, après, tu vois, je vais devoir y aller aussi.
19:04 - Ben, regarde. - Ouais, mais regarde, on peut se calmer.
19:06 Il l'a fait.
19:08 Du coup, j'ai tout mangé.
19:09 Tu veux savoir une qui sera pas dans le spectacle ?
19:19 Jérôme Miel. Allez, bon.
19:21 C'est toutes les ratées, là, que je fais. C'est tous les bides, tu vois.
19:24 Non, qu'est-ce qu'on pourrait se prendre, là ?
19:29 - Essaye la chantilly, à l'envers. - C'est de la vraie, elle est maison ?
19:31 - Ouais, ouais, elle est maison. - Bon.
19:32 Oh, elle est super bonne.
19:37 - Hum. - Hum.
19:38 - Alors, ça fait du bien ? - Ouais, ça fait du bien.
19:40 Et ça revient très vite derrière ?
19:41 - Et ben, c'est ce qu'on va voir. - Oui.
19:43 Donc, voilà, ben, qu'est-ce qu'on va faire ?
19:46 On va boire de l'eau.
19:48 Quand tu partais, le matin ?
19:50 - De la fac ? - Hum.
19:52 - T'étais inscrit ? - Ouais, en fait, c'était un enterre.
19:54 J'avais... J'avais...
19:55 Par élimination, parce que, tu vois, t'aimerais faire des trucs,
19:58 mais tu sais pas trop ce que tu veux.
19:59 De toute façon, on te demande à chaque fois, aujourd'hui,
20:01 ce que tu veux faire, alors que t'as que 18 ans, tu vois.
20:03 Ben, tu sais pas ce que tu veux faire à 18 ans, bande de débilos.
20:05 Donc, comme j'étais pas trop mauvais en langue,
20:07 j'ai pris Langue étrangère appliquée, LEA, c'était un enterre.
20:11 C'était un enterre.
20:14 Et je me dis, putain, j'ai rien à faire ici.
20:18 Bien évidemment, je dis rien à mes parents.
20:21 Donc, je prenais ma voiture et je descendais dans une sorte de salle de jeu,
20:24 tu vois, de jeûne, tu vois.
20:26 Et donc, je jouais à Zelda,
20:28 ou peu importe le jeu, j'en ai rien à foutre.
20:30 Et j'attendais que mes parents partent au boulot
20:32 pour revenir ensuite chez WAM et me la couler douce, quoi.
20:35 Et bien évidemment, au bout de trois mois de fac,
20:38 mon père a dit "Eh, ça va, toi ou quoi ?"
20:40 Je fais "Mais carrément ?"
20:41 Et il a fait "Mais est-ce que ce serait pas le moment de me montrer un peu tes cours ?"
20:44 Je lui fais "Franchement, pourquoi ?"
20:47 Et ben, il fait "Ben gars, tu sais, je t'ai donné naissance, on discute, quoi.
20:52 En fait, en vrai, tu vis vraiment sous mon toit, quoi.
20:54 Donc, montre."
20:56 Je fais "OK, j'ouvre le trieur, il y a deux feuilles, trois mots."
20:59 Il fait "Qu'est pas ça ?"
21:00 - Engueulade ou inquiétude ? - Inquiétude.
21:02 Il dit "Bon, qu'est-ce qu'il se passe ?"
21:03 Je fais "Ben gars, gars, gars, j'aime ap en fait."
21:06 Il fait "Ben très bien, ben tu vas travailler."
21:08 Je fais "Oui, je vais travailler."
21:11 Donc, je suis allé travailler à Castorama.
21:12 - En jardinerie ? - En jardinerie, exactement.
21:14 - Et t'as réussi à te faire virer au bout de trois mois, quand même ?
21:15 - Parce qu'à l'époque, j'en demandais pas une,
21:16 parce que c'était pas ce que je voulais faire non plus.
21:18 Il faut que j'apprenne les embouts de tuyaux d'arrosage.
21:20 - Ça te passionne ? - Bah oui.
21:22 Bah moi, ça me passionnait pas.
21:23 Et les gens, ils faisaient "Oui, excusez-moi, je cherche un tuyau d'arrosage, embout 55, 70."
21:27 Je fais "Y a pas de problème, attends, je reviens tout de suite."
21:29 Je partais et je revenais plus, quoi.
21:31 Je me planquais. Je me planquais. Je me planquais.
21:34 Et ils cherchaient le chef de rayon, ils disaient "Il est où, l'autre con ?"
21:36 Et à un moment, ça s'est pu passer, donc bien sûr, c'est remonté au directeur, il a dit "Frère."
21:41 - C'est ton frère aussi, le directeur ? - Tout le monde.
21:43 - Mais c'est une grande famille, gars ! - C'est la France ! C'est la France, hein !
21:46 Et je me suis fait virer.
21:48 Et ça, c'était les boules.
21:49 J'ai trouvé que c'est qu'on me dise, même si c'était pas ce que je voulais faire de ma vie,
21:52 "Ouais, là, franchement, frère, t'es nul, donc au revoir."
21:56 - Au moins, t'as trouvé ta voix, aujourd'hui. - J'ai trouvé ma voix, oui.
21:59 - La bombe, c'est le moment où ce que t'as vécu avant est peut-être une sorte de bande-annonce.
22:07 Là, on rentre dans le début du film. - OK.
22:10 - Vas-y.
22:11 - Ce qu'il faut savoir, c'est que t'as fait un programme qui s'appelle "Phantom Force",
22:22 où tu rends justement hommage aux séries des années 80,
22:24 cette culture un peu Jean-Claude Van Damme.
22:26 - Je m'appelle Brick Parker.
22:28 Autrefois, j'étais flic, sans doute un des meilleurs.
22:31 Mon partenaire, Georges Lavergne, dit Georgie, a été tué lors d'une intervention.
22:35 Tenu pour responsable de sa mort, j'ai été renvoyé de la police.
22:39 Désormais, je roule de ville en ville à la recherche du meurtrier,
22:43 accompagné d'un partenaire pas comme les autres,
22:45 le fantôme de Georgie, que moi seul peut voir et entendre.
22:49 Tous les deux, nous sommes bien décidés à rendre la justice,
22:53 quitte à utiliser la force, notre force, la Phantom Force.
22:58 [Musique]
23:00 - Alors, Chevalier Blanc, t'as encore perdu ta langue ?
23:14 - Et Phantom Force, ça reprend un peu ses codes.
23:19 - Ça va, Jérôme ?
23:21 Ou plutôt, devrais-je dire, Brick Parker ?
23:26 - Mon plan se déroule comme prévu. Tu pensais que c'était du piment,
23:29 mais en fait, c'est un poison que j'ai posé là.
23:31 J'ai fait toutes les séries pour gagner ta confiance,
23:33 et enfin t'as empoisonné. Tu vas mourir !
23:35 - Tu penses que j'ai vraiment croqué dans ce piment ?
23:37 - Qu'est-ce que tu veux dire ?
23:39 - Et tu penses... que c'est vraiment de la crème chantilly ?
23:48 - Aaaaah !
23:53 [Musique]
23:55 - Et donc, t'as fait Phantom Force, c'est sur YouTube.
24:03 - Exactement.
24:04 - Allez le voir, vraiment, c'est super.
24:05 - Très fier.
24:06 - Tu peux quand même croquer pendant ce temps-là,
24:07 tu ne vas pas y réchapper non plus, vraiment.
24:08 Ce n'est pas du poison, c'est vraiment du piment,
24:09 et c'est la bombe, et la bombe, c'est là où ça explose normalement.
24:12 - C'est un peu un hommage, quoi.
24:18 - C'est un hommage de ouf, comme si t'avais l'impression
24:20 de regarder un épisode sur TF1, parce que Phantom Force...
24:25 - Walker, Texas Ranger.
24:26 - Ouais, c'est ça !
24:27 - Walker, Texas Ranger.
24:30 - Oh, yes !
24:35 - Elle est dure, la bombe.
24:37 J'ai encore cette anecdote où là, il a vraiment dégusté en mode
24:40 "c'est du ketchup".
24:41 - Eh ben, grand bien, lui, fasse !
24:42 - C'est une compétition ?
24:47 - Non.
24:48 - Ah !
24:50 - Ah ouais, oh putain !
24:51 Oh là là, ah !
24:52 - Qu'est-ce que tu veux ?
24:53 - Qu'on envoie la sauce.
24:54 - On peut envoyer la sauce.
24:58 - Ben maintenant, si tu m'envoies la sauce, putain...
25:02 J'ai un sac d'idiot.
25:07 - Il en reste deux ?
25:09 - Il en reste deux, ouais.
25:10 Mais une fois que t'as avancé celle-là,
25:11 ça sera plus simple pour les autres, pour que tu le saches.
25:12 - Il faut être sûr dans la vie, bien sûr.
25:13 - Mais non.
25:14 Attention, quand même.
25:15 C'est un hommage ou pas, Jérôme ?
25:16 - Ouais.
25:17 Ah, c'est monté d'un coup, là !
25:19 - Est-ce qu'il y aurait une suite à "Fantôme Force" ?
25:21 - On aimerait bien !
25:22 On a écrit trois épisodes en plus,
25:23 trois mini-épisodes pour faire une mini-série de quatre épisodes.
25:25 Mais pour l'instant,
25:27 c'est les choses qui se financent,
25:28 ça coûte de l'argent, il n'y a pas d'argent.
25:30 Il n'y a plus d'argent dans les caisses de l'État.
25:32 Il n'y a plus d'argent.
25:33 - Colbert.
25:35 - Il n'y a plus d'argent dans les caisses de l'État.
25:39 Donc, pour l'instant, c'est en stand-by.
25:42 Bien évidemment que j'aimerais.
25:43 Bien évidemment qu'on aimerait avec Adrien, avec qui...
25:48 J'ai écrit ce truc-là.
25:49 Il faudrait l'inviter, il adore ces trucs-là.
25:51 - On pourrait l'appeler. Appelons-le.
25:52 - Comment on l'appelle ?
25:55 Ça m'étonnerait qu'il décroche,
25:56 parce que ce n'est pas le genre de mec qui décroche.
25:57 - Ce n'est pas le genre de mec qui décroche.
25:59 - Ou alors il ne décroche pas quand c'est moi.
26:00 - Oui, non, il ne décroche pas quand c'est moi.
26:01 - Donc on verra.
26:02 Il ne décrochera pas.
26:05 - Oui !
26:07 Adrien, ça va ?
26:09 Oui, je suis en plein Hot Ones.
26:12 Il n'y a aucun défi, je t'appelle juste pour du soutien moral.
26:14 On parlait de Phantom Force et j'en suis à la 7e,
26:16 et je me disais que ça aurait été pas mal,
26:17 c'est que tu viennes déguster un truc à ma place.
26:20 Bon, bien sûr, là, concordance, détente, ça ne veut rien dire.
26:23 On n'a pas le temps.
26:25 Adrien, il y a beaucoup de gens dans les...
26:27 C'est qui, Yann, ça va ?
26:28 - Oui, ça va, et toi ?
26:29 - Oui, super. Tu décroches quand c'est Jérôme.
26:31 - Bah ! Oui, mon gars !
26:32 - Il y a beaucoup de gens dans les commentaires de la chaîne Studio Bagel
26:36 qui disent "Quand est-ce qu'Adrien Béniel vient,
26:38 parce qu'il adore les sauces piquantes ?
26:39 Donne la vérité sur les sauces piquantes."
26:40 - Comment ça ?
26:41 - Tu m'avais dit "J'aime bien les sauces piquantes,
26:42 mais j'aime pas quand ça arrache non plus la gueule."
26:43 - J'ai mal quand je souris.
26:44 - Oui, après, aucun des gens qui ont participé aime les sauces piquantes.
26:48 La raison, c'est que tu te passes connu qu'Yann, et tu le sais.
26:50 - Ça, c'est du miel dans le texte !
26:53 - C'était magnifique.
26:55 - Tu aimes les sauces en général, mais pas forcément piquantes.
26:57 - Mais j'aime pas quand ça t'explose la gueule, quoi.
26:59 - Oui, c'est ce qui est en train de se passer dans ma bouche en ce moment.
27:02 - Bon, on t'embrasse, Adrien, 1% de toi, gros bisous.
27:05 - Bon, ben, bon courage, Jérôme.
27:06 - Merci, bisous.
27:07 - Bisous !
27:08 - Bisous, Adrien.
27:09 - Toi, il décroche.
27:10 - Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
27:11 - OK.
27:13 - Les gens à la maison se disent "Il force."
27:16 - Oh non, voilà, et c'est directement ce que je me disais sur tous les cons
27:19 qu'on fait cette émission et qui ressentaient absolument rien.
27:22 Mais c'est avec tendresse que je dis ça.
27:25 - Quand est-ce que ça va partir ?
27:29 - Bon.
27:30 - On passe à l'apocalypse, Jérôme.
27:37 - Oui, attends, on passe, on passe, c'est à moi d'en juger, ça.
27:39 On passe de combien à combien ?
27:41 - Là, on est passé de 200 000 à 1 million.
27:43 - Mais en fait, ça n'a aucun sens.
27:47 En fait, gars, j'ai eu 8 aux bacs en maths, mais je suis pas con non plus.
27:51 Tu vois, 200 000 ou 1 million, c'est pas le même chiffre.
27:55 - Déjà, ça, c'est une preuve.
27:58 - OK, let's go !
27:59 - Chin-chin ?
28:03 - Chin-chin, pardon.
28:05 - Comme tu veux.
28:06 - Chin-chin, bien sûr.
28:07 - Ah, mais t'as pas mangé, hein.
28:09 - Non, gars, gars, gars, stoppez !
28:10 Langsam, langsam.
28:14 - C'est le d'Allemande.
28:16 - C'est le d'où je me souviens en allemand.
28:17 - Skoviks, c'est du Skoviks, ça veut rien dire, déjà !
28:26 - Skovil ?
28:28 - Non, mais ça va là encore, c'est cool.
28:29 - T'approches bientôt la quarantaine, maintenant ?
28:34 - Qu'est-ce que ça peut te foutre, putain ?
28:35 - C'est un peu l'âge de l'introspection ?
28:37 - Oui.
28:38 - Est-ce qu'il y a des choses que t'aimerais améliorer dans ta vie aujourd'hui ?
28:40 - Ouais, genre ma tolérance aux piments, peut-être ?
28:42 - Non, mais tu sens que tu veux vraiment t'améliorer ?
28:44 Par rapport à ta propre personnalité ?
28:46 Par rapport à ton propre...
28:48 - Par rapport à...
28:51 Peut-être un peu moins râleur, plus réfléchie ?
28:54 Réfléchir ?
28:57 Je suis un peu râleur, mais j'aime bien aussi, j'aime bien...
28:59 J'aime bien...
29:01 C'est quelque chose...
29:03 C'est quelque chose que j'aime bien faire.
29:07 - Ça marche pas, votre truc, là ?
29:13 - À l'envers, à l'envers.
29:14 Ça marche mieux.
29:17 T'aimes bien gueuler, mais en fait, c'est pas méchant, c'est juste un bon galère.
29:19 - C'est ça.
29:20 Mais ce serait bien de le faire quand même un peu moins,
29:22 parce que c'est usant, physiquement.
29:24 En fait, je suis colérique.
29:26 - Ah, t'es colérique ?
29:27 - Ça me fait chier quand les trucs marchent pas.
29:29 Pas plus tard...
29:30 Ah, merde, pas plus tard qu'hier !
29:32 Y a Baptiste Lorbert.
29:36 - On adore !
29:37 - Baptiste Lorbert qui borbeille.
29:41 Baptiste Lorbert.
29:44 Non.
29:46 Et en fait, je voulais jouer à la Switch, à Mario Kart.
29:50 Y a un jeu de course...
29:53 que j'adore, que j'affectionne.
29:54 Et en fait, j'arrive pas à jouer.
29:56 Et je m'énerve de ouf.
29:57 Il a filmé, et j'ai la preuve.
30:00 Il était minuit 25.
30:02 - Je babe.
30:05 - Et j'étais en train d'essayer de faire marcher...
30:07 Mais j'arrivais pas à connecter les mallettes !
30:09 - T'es gaulé, hein ?
30:10 - Et ça me rendait ouf.
30:11 - Vas-y, putain !
30:12 - Voilà. Donc je m'énervais comme ça.
30:14 Et ça sert à rien.
30:16 Et donc ça, il faut que ça change.
30:17 Idéalement.
30:18 Mais je pense que ça va mieux.
30:19 Là, j'aimerais faire des efforts sur ça de ouf, quoi.
30:23 Putain, mais c'était parti, ça revient, quoi !
30:25 - Ah, c'est dur, hein ?
30:27 - J'imite n'importe quoi.
30:28 Donald en train de mourir.
30:29 OK.
30:31 OK.
30:33 - Tu veux arrêter ? Tu peux arrêter, Gérôme.
30:34 - Tu veux arrêter ? Tu peux arrêter, Gérôme.
30:35 - Non mais c'est vrai, il sera le premier.
30:38 - Eh bah, écoute. One, two, three. J'adore ça.
30:42 Alors, vas-y. Allons-y.
30:43 - On passe à la dernière ?
30:45 - J'ai l'impression que je commence à avoir mal au bide.
30:46 - C'est pas une impression, hein ?
30:48 - Allez, on passe à la dernière.
30:50 Captain...
30:51 Lethal.
30:52 - Donc, celle-ci, c'est la nouvelle ?
30:57 - C'est la nouvelle.
30:58 1,5 million de Scoville.
30:59 - Parce que celle d'avant, elle était à...
31:00 - 1 million.
31:01 - OK.
31:04 - Une dernière goutte.
31:05 - Oui, mais allons-y, bien sûr.
31:06 Je suis d'accord avec toi.
31:07 - T'es pas obligé de tout croquer, hein.
31:09 - J'entends ce que tu dis.
31:10 - Je vois que t'es un peu sensible.
31:11 - Crois-moi que je vais le faire.
31:12 Pour la France.
31:20 - Ah !
31:21 - Non, mais tu sais, j'en avais sur l'art.
31:24 - Ah, d'accord.
31:25 Parce que vraiment, je me suis dit, je peux pas agir aussi vite.
31:27 - Une phrase qui est hyper importante dans ton spectacle.
31:30 - Oui.
31:31 - Oui.
31:38 Parce que, bon, d'une, j'ai vraiment peur de mourir,
31:41 mais pas de mourir d'un truc.
31:42 - Oui, t'as peur de ne plus être là.
31:43 - De ne plus être là.
31:44 C'est quelque chose qui me dérifie.
31:46 Et par la même occaz',
31:49 je pense que si j'arrêtais de faire rire les gens,
31:52 ce serait un peu une sorte de mort pour moi.
31:54 Ce serait terrible.
31:55 - Arrêter de faire rire les gens, c'est une sorte de mort ?
31:57 - De ne plus y arriver.
31:58 D'arrêter, ça peut être un choix de vie,
31:59 genre, maintenant, je veux plus faire rire les gens.
32:01 Mais si j'ai envie et que j'y arrive plus...
32:02 [Bruit de machine à bruit]
32:04 [Bruit de machine à bruit]
32:31 - J'ai pas besoin d'aide !
32:33 J'ai toujours su m'en sortir,
32:38 mais c'est pas maintenant que ça m'a changé.
32:40 Donc oui.
32:43 Oui, j'ai peur de mourir.
32:45 Ça brûle, gars, ça brûle.
32:49 - T'en parles dans ce spectacle, c'est la première fois.
32:51 Mais ça t'es arrivé, cette peur ?
32:52 T'as vu un chien se faire écraser ?
32:54 - Ouais, ça a commencé comme ça.
32:55 Spoil pas trop, faut pas trop spoiler, parce que...
33:00 OK, je spoil pas trop.
33:01 Donc le fait de faire rire pour éviter de mourir, justement.
33:05 - Oui.
33:06 - Le sérieux, c'est la mort.
33:07 - C'est ça.
33:08 J'aime pas trop être sérieux, j'ai un fanfaron.
33:10 - T'es en train de dessiner.
33:11 - Est-ce que j'ai pas niqué le micro ?
33:13 - On t'a au-dessus, on t'a au-dessus.
33:15 - On a la perche ?
33:16 - On a la perche.
33:17 - Putain, elle brûle, celle-là, c'est impossible.
33:22 1,5 million, c'est impossible, les gars.
33:23 - Je vais changer de côté.
33:29 J'essaye de te mettre le côté sec.
33:31 Est-ce qu'on peut avoir un sweat, Hot Wands ?
33:35 - Ouais, ouais, c'est bon, c'est bon.
33:38 - Les yeux, ça brûle pas ?
33:39 - Je vois pas qui me parle.
33:40 C'est bon.
33:44 - Putain.
33:46 - C'est bon.
33:49 - Elle te va bien ?
33:50 - Non.
33:51 - Ça chauffe, quoi.
33:52 - Ah, merci.
33:54 - Il y a pas de trou dans ce pull ?
33:56 Qu'est-ce qu'il y a ? Il y a que deux manches ?
33:57 Mais les gars, comment vous faites votre truc ?
33:59 J'ai mal au bide, oh là là, putain.
34:02 - Attends, je vais t'aider, je vais t'aider.
34:03 - Je vais chier un truc, mec.
34:05 Ça va être Godzilla, putain, contre King Kong dans mon cul, là, putain.
34:08 - Attends, viens ici.
34:10 - Ah, c'est sûr, mais c'est sûr, mec.
34:12 - Mais t'as...
34:13 - Demain...
34:14 Demain, j'ai la résidence de mon spectacle, je vais chier sur scène.
34:18 Ah, ça brûle, putain.
34:19 - C'est bon, c'est bon.
34:20 - C'est bon, c'est bon.
34:21 - Je vais chier sur scène.
34:22 Ah, ça me prend le bide, gars, ça me prend le bide, gars.
34:25 - Est-ce que tu veux qu'on s'arrête, Gérard ?
34:26 - Si proche du but, mais attends, je suis pas une andouille, enfin.
34:29 Andouille, hein.
34:30 C'est la bouche, c'est le bide, c'est...
34:33 C'est les coudes, mec, j'ai mal aux coudes.
34:35 Mes coudes sont épicées.
34:37 - Qu'est-ce qu'il y a derrière la mort ?
34:39 - Bah...
34:41 Alors moi, j'ai un gars qui est mort qui m'en a parlé longuement.
34:44 - Je t'ai vu un peu dans une fuite en avant, parfois, dans ta vie.
34:48 En mode, tu faisais des soirées, des fêtes.
34:50 La vie, tu la consommais, tu la brûlais.
34:51 - Mais j'aime bien.
34:52 Je peux pas me passer de...
34:54 De boire des coups en terrasse avec des potes, tu vois.
34:58 Je trouve que c'est vraiment la vie, ou des vacances, ou...
35:02 C'est quelque chose que j'adore partager des moments, et donc...
35:05 Et même avec les proches aussi, la famille.
35:07 Donc quand il y aura plus, ça va faire chier, et puis on va disparaître, et il y aura plus rien.
35:11 Il y aura sans doute aucune explication.
35:14 Et je sais pas, c'est quelque chose qui me saoule.
35:16 J'ai envie de voir le PSG gagner la Champions League, ça va jamais se faire.
35:20 Et puis merde, tu vois, ça va s'arrêter.
35:23 Et je pense que...
35:25 Je pense que...
35:27 C'est le beat, gars, mais c'est ouf cette expérience.
35:30 - Pardon. - Qu'est-ce que c'est, ça ?
35:33 Bah, bah, bah, bah, bah, bon, alors.
35:35 Excuse-moi.
35:38 Quand ça va s'arrêter, je trouve ça dommageable.
35:40 J'aurais bien aimé continuer.
35:42 - Jérôme. - Qu'est-ce qu'il y a ?
35:45 - T'as réussi à finir Hot Ones. - Merci.
35:47 - T'es arrivé. - Mec, le beat, là, mec, c'est...
35:52 - Est-ce que tu veux qu'on t'appelle un médecin ? - Non, non, non.
35:54 On te retrouve les 13 et les 14 juin à l'Olympia.
35:57 D'ailleurs, bon anniversaire en avance, 14 juin, ça sera fou.
36:00 Prolongation du 3 au 6 janvier 2024 au Trianon.
36:03 Et aussi, on te trouve en tournée dans toute la francophonie, sur scène.
36:06 Sinon, on vous souhaite d'aller bien, de ne pas faire ce qu'on fait à la maison.
36:10 Bisous, bisous.
36:11 Oh là là, je vais aux toilettes.
36:16 - C'est pas possible. - Je vais aux toilettes.
36:19 Merci, merci, merci.
36:21 C'est pas merci, tu nous as fait kiffer.
36:23 Merci, dis pas merci.
36:24 *Rires*
36:26 *Bruit de pet*

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