• il y a 7 mois
Encore un qui aurait pas dû faire autant le malin... Eh non Ahmed, nos sauces c’est pas de l’eau.

Basé sur le programme “Hot Ones” créé par Complex Networks et First We Feast.
Complex EP : Sarah Honda, Chris Schonberger, Nick Wang

Produit par :
Cameron’s / Storynation
CANAL+ / Studio Bagel

Category

😹
Amusant
Transcription
00:00 *soupir*
00:02 AAAAAH !
00:07 Allez, Ahmed !
00:08 Pardon.
00:09 Oh la cague de ma mère !
00:11 Est-ce que ça arrache ?
00:15 *tousse*
00:16 Le piment il a changé.
00:17 AAAAAH MAMAN !
00:18 Vous allez mesurer vos propos.
00:19 *tousse*
00:21 WOUHOU !
00:22 Yann t'es une merde !
00:23 AAAAAAH !
00:24 J'ai envie de te vomir dessus !
00:26 AAAAAAH !
00:27 Ça va.
00:30 *tousse*
00:31 Ça va.
00:32 Bonjour à toutes et à tous, je suis Kian,
00:40 et bienvenue dans Hot Ones, l'émission où je pose des questions
00:42 avec des sauces piquantes à l'intérieur.
00:44 Aujourd'hui je reçois Ahmed Sylla, humoriste, acteur,
00:46 imitateur officiel de Karim Lemarchand.
00:48 Imitation en deux secondes, c'est parti !
00:49 Oh arrête Yann !
00:51 Ahmed étant tourné dans toute la francophonie
00:53 dans son spectacle Origami, et c'est un carton plein,
00:55 il est à l'affiche aussi du film Ici et Là-Bas, au cinéma.
00:57 Ahmed Sylla, il a réussi à gravir l'Everest dans le film L'Ascension.
01:02 Est-ce qu'il va réussir à aller au bout d'Hot Ones ?
01:04 Ça, on va le savoir dans pas longtemps.
01:06 Ahmed, comment ça va ?
01:07 Là, là, là tout de suite !
01:08 Là maintenant !
01:09 Là ça va !
01:09 Là ça va !
01:10 Là on est bien !
01:11 Kian, je suis content de faire cette émission.
01:12 Est-ce que t'as peur ?
01:13 Est-ce que j'ai peur ? Oui !
01:14 Là j'en appelle à ma maman, là.
01:15 *rires*
01:17 Non parce que ma mère fait une purée de piment,
01:19 c'est interdit à la vente.
01:20 C'est-à-dire que si elle commercialise ça, elle peut finir en taule.
01:22 *rires*
01:23 Donc je me dis, normalement...
01:24 Ça va être une partie de plaisir pour toi, Ahmed.
01:26 Tu connais le concept de l'émission ?
01:27 Évidemment !
01:28 Alors je rappelle pour les gens qui nous découvrent,
01:29 10 questions, 10 sauces.
01:31 Plus on avance dans les questions, plus les sauces sont pimentées.
01:33 C'est du piment.
01:34 Tu connais l'échelle de Scoville, du coup ?
01:36 Oui !
01:36 Voilà, c'est l'échelle avec laquelle on mesure le degré de piquance du piment.
01:39 On part de 1700 sur l'échelle de Scoville avec la gentille Myrtille,
01:42 et on arrive à 1 500 000 !
01:44 Captain Lethal !
01:46 Ok !
01:47 Tu connais le piment ?
01:48 Il y a un côté addictif.
01:49 Oui !
01:50 Il y a un côté un peu euphorisant aussi du piment,
01:51 parce que quand on a bien été piqué, après on se sent bien,
01:53 tu peux avoir des moments un peu de solitude avec le piment.
01:55 *rires*
01:56 Comment expliquer ?
01:57 Non mais cherche la solitude !
01:58 Imagine, t'es un enfant de 14 ans,
01:59 et t'invites plein de gens à ton anniversaire,
02:01 et personne ne vient, tu vois ?
02:02 Oh...
02:03 C'est bon...
02:05 C'est une vraie solitude, ça !
02:06 Tu vois, c'est une bonne solitude !
02:07 Wow !
02:08 Kian ?
02:09 Alors moi, écoute...
02:10 *rires*
02:13 Wow !
02:14 Regarde, j'ai les larmes aux yeux !
02:15 Quand j'ai appris ça, ça m'a fait mal au cœur !
02:16 Kian, t'étais un ami, frère !
02:17 Viens me prendre dans tes bras, frérot !
02:19 Franchement, ça m'a fait de la peine !
02:20 Je suis pas venu pour ça !
02:21 Mais non, ça m'a fait de la peine !
02:22 Je suis venu pour manger du piment !
02:23 Il y a 14 ans, et personne n'est venu !
02:24 14 ans, frérot, personne n'est venu !
02:26 Et en fait...
02:27 Viens, on refait tes 14 ans !
02:28 Non !
02:29 Mais c'est ça le truc, c'est qu'en fait,
02:30 je veux pas le refaire, mon anniversaire.
02:32 Parce qu'évidemment, si je fais mon anniversaire maintenant,
02:34 "Ah, tu connais, les copains, ils vont venir..."
02:36 Mais depuis, j'en ai plus fêté un anniversaire !
02:38 C'est traumatisant !
02:39 Je suis traumatisé pour de vrai !
02:40 Ça m'étonne pas !
02:41 Tu m'as ramené où ?
02:42 Là, tu vois, je suis dans la salle, j'ai tout préparé...
02:44 Tu arrêtes pas de t'y tourner !
02:45 Je me renvoie, je te jure !
02:46 Il y avait deux gâteaux, je me souviens.
02:48 Un au chocolat, un vanille-fraise.
02:50 Personne n'est venu !
02:51 J'ai rangé avec mon pote, tout seul.
02:53 On va exorciser ça,
02:54 et on va triompher dans l'amitié
02:55 et dans la non-solitude dans cette émission, OK ?
02:57 Merci.
02:58 Si jamais t'es en galère,
02:59 tu sais que t'as de l'eau glacée,
03:00 de la chantilly, du miel,
03:01 et un doigt...
03:02 Qui désigne les choses !
03:03 Qui désigne les choses, t'as des choses qui arrivent !
03:05 Est-ce que t'as un des petits tips,
03:06 de ne pas le faire ?
03:07 Le meilleur tip que je puisse donner...
03:09 C'est obligé, ça va brûler !
03:10 Pose-toi, maman !
03:11 Bah oui !
03:12 Sinon, tu vas dire que les Blancs,
03:13 ils ont des piments plus forts que le tien !
03:15 T'inquiète pas !
03:17 La chantilly, myrtille.
03:20 Myrtille !
03:21 Oh, pardon !
03:22 Ah oui, ça coule...
03:23 Ça coule vite, mais t'inquiète, c'est OK.
03:24 On est à 1700 sur l'échelle de Scoville.
03:26 1700.
03:27 OK.
03:32 Ça, c'est facile.
03:33 Non, c'est facile.
03:34 Non, arrête, c'est facile.
03:35 Attends, attends...
03:36 C'est facile, mais ça travaille la langue.
03:38 Nouveau spectacle, origami...
03:39 Ouais.
03:40 Sold out.
03:41 Dans toute la France, c'est plein et tout !
03:42 Tellement content.
03:43 Mec, c'est trop cool,
03:44 quand tu vas aller au Zénith de Nantes,
03:45 est-ce que tu crois qu'il y a un jeune gars
03:46 qui va se faufiler pour pas payer ?
03:47 Qui va faire croire qu'il fait partie du famille du maire ?
03:49 Est-ce que tu crois que ça va se passer comme ça,
03:51 ou pas, quand tu feras ton spectacle ?
03:53 Les anecdotes que t'as sur moi,
03:54 c'est les meilleures que t'as eues
03:55 depuis que tu fais Outwants.
03:56 J'ai regardé les autres, hein !
03:58 C'était pas aussi pointu, hein !
03:59 Merci.
04:00 Qui c'est, ce jeune ?
04:02 Écoute, en tout cas, ce jeune,
04:03 j'espère qu'il aura le culot de le faire.
04:04 C'est ce que j'ai fait pour aller voir Jamel,
04:05 au Zénith de Nantes.
04:06 Je me voyais pas demander à papa
04:07 est-ce que je peux aller voir quelqu'un
04:08 qui fait rire pour 40 euros.
04:09 Ouais.
04:10 Et donc, j'appelle le Zénith,
04:11 et je me fais passer pour le cabinet du maire,
04:12 je te promets.
04:13 Au pire, ça marche pas.
04:14 Ouais.
04:15 Ça marche, elle me dit "Bah y a pas de souci,
04:16 donnez-nous le nom de la personne
04:17 et puis on va l'accueillir comme il se doit."
04:18 En fait, j'avais dit que c'était un jeune
04:20 qui avait participé à la vie de la vie,
04:22 donc pour le récompenser,
04:23 on s'y est pris un peu tard, etc.
04:24 Et donc, j'ai obtenu deux places,
04:25 j'étais au milieu, comme ça,
04:26 carré VIP.
04:27 Jamel, en face de moi, pour 0 euros.
04:30 J'ai bien rigolé, hein !
04:32 Tu sais, quand tu rigoles gratuitement,
04:33 c'est trop bien !
04:34 Ah ouais, j'avoue, ouais.
04:35 Je te jure, c'est vrai !
04:36 4 Mandoux !
04:39 4 Mandoux, là, on est à 6 200
04:41 sur l'échelle de Scoville.
04:42 Ça coule pas mal.
04:44 Celle-là, elle est assez délicieuse.
04:45 Elle est délicieuse, ça, là.
04:46 Elles sont toutes plutôt bonnes.
04:47 Gentil myrtille, plutôt bonne.
04:48 Non, j'aime bien, il y a du poivron dedans.
04:50 Ah oui, clairement.
04:51 Il y a un petit côté oriental qui me déplaît.
04:52 Il y a un côté un peu curry.
04:53 Hum, c'est très bon.
04:54 Eh, je mélange les deux.
04:55 Vas-y, go !
04:56 Myrtille, 4 Mandoux.
04:57 T'es un ouf, t'es un ouf.
04:58 Je t'emmène sur Google Earth
05:00 et on arrive à cette adresse.
05:01 Ça te dit quelque chose ?
05:02 Oh !
05:03 Eh, quand même, j'ai envie de...
05:05 Attends, je suis venu faire une maison
05:06 ou je suis venu faire des câlins, moi,
05:07 à un moment donné ?
05:08 Oh là là !
05:09 Après, je t'emmène sur une barque,
05:10 on va kiffer.
05:11 Mais s'il te plaît !
05:12 Ça, ça me fait kiffer de fou, par contre.
05:13 Alors, dis-moi.
05:14 C'est le 22 rue Ernest de Messonnier,
05:15 à Nantes, au Dervalière.
05:16 Ah ouais ?
05:17 C'est là que j'ai grandi.
05:18 Fais voir.
05:19 Il y a la strie.
05:20 Mais il y a ma fenêtre !
05:21 J'étais là !
05:22 Là, là, là.
05:23 Ça, c'était ma chambre.
05:24 Ça, c'était la chambre de mon grand frère
05:25 et là, la chambre de ma petite soeur.
05:26 On t'appelait le pacificateur, à l'époque ?
05:27 Oui.
05:28 Ça se voit pas sur la photo,
05:29 mais c'est une cité sensible.
05:30 Ouais, c'est gang.
05:31 Ça se voit pas parce que l'immeuble
05:32 est un peu violet, comme ça.
05:33 Ouais, ouais.
05:34 Mais faut pas se fier aux apparences.
05:37 Je veux dire, on savait se battre.
05:38 Là, ça va.
05:39 Ça envoyait du pâté, comme on dit.
05:40 Non, les Dervalières, c'était sensible,
05:42 on se battait contre les autres quartiers.
05:44 Et moi, comme j'étais pas apte à la bagarre,
05:46 je me suis dit, pour pas me prendre
05:47 des coups dans la gueule,
05:48 je vais essayer de séparer les gens, tu vois.
05:49 Du coup, j'étais le pacificateur.
05:50 Déjà, la blague...
05:51 Et ils me disaient,
05:52 "Eh, tu es trop pacificateur, toi !
05:53 Est-ce que tu veux pas te battre ? Reste chez toi !"
05:54 Juste, ça casse leur délire, limite.
05:56 Ouais, mais après, moi, j'ai plus de copains, les gars.
05:58 Tu sais, je monte sur scène maintenant
05:59 avec mon grand frère,
06:00 qui est en première partie
06:01 parce qu'il a décidé de kiffer son rêve.
06:02 Ouais, trop bien, c'est gentil.
06:03 Et c'est ce qu'on se dit avant de monter sur scène.
06:05 On se dit, "Eh, 22, rappelle-toi le 22,
06:07 et on y va."
06:08 Et en gros, y a rien qui peut nous arrêter, quoi.
06:11 Coco Dingo !
06:14 Exactement.
06:15 J'aime bien parce qu'il y a toujours un jingle.
06:16 Avec Ahmed, il y a toujours un petit jingle.
06:17 Tchikitchik, tchikitchik, tchink, tchink, tchink.
06:19 Ahmed, c'est le vendeur des sauces.
06:20 Coco Dingo, Coco Dingo, Coco Dingo, tchink, tchink.
06:23 Tu sais quoi ? J'ai envie de la prendre comme ça, Coco Dingo.
06:24 Vas-y, chaud.
06:25 Ça va.
06:31 En fait, c'est juste que...
06:36 Elle est passée trop vite dans la gorge
06:38 et j'ai pas eu le temps d'habituer mes deux parois.
06:41 Attends, ça, c'est la 3, hein ?
06:44 C'est la 3.
06:45 3.
06:46 OK.
06:47 Non, juste...
06:48 Coco Dingo, Coco Dingo, Coco...
06:51 En fait, je suis content d'être là, du coup...
06:53 C'est juste que c'est passé trop vite.
06:55 Mais en vrai, ça va.
06:56 Mais on sait, y a deux étapes.
06:57 Y a la bouche, y a la gorge.
06:58 C'est pas pareil, le piment.
06:59 Tu veux que j'aille te chercher une serviette ?
07:01 Moi, ça va.
07:03 Toi, ça va ?
07:04 Moi, c'est OK.
07:05 OK.
07:06 Je vais prendre un peu de poulet, quand même.
07:09 Vas-y, elle est bonne, hein ?
07:10 Ouais.
07:11 En fait, j'ai senti la sauce freiner dans ma gorge.
07:13 Tu vois ou pas ?
07:14 Ça m'a raclé.
07:15 Tout le larynx.
07:16 Ta voix, c'est OK.
07:17 T'as pas besoin de t'échauffer pour ce soir.
07:18 Je vais jouer à Aubert-Millier, ce soir.
07:20 Ça va être une belle soirée.
07:21 Je sais pas si ça va être la meilleure date.
07:23 Ça sera mémorable.
07:24 Et c'est ça, le plus important.
07:25 C'est les souvenirs qu'on garde.
07:26 Ça va.
07:27 Un jour, y a un mec qui t'a dit...
07:28 Y a de l'argent qui est trop cher à prendre.
07:30 Ouais, Stéphane Scellerier,
07:31 qui était le distributeur de l'Ascension.
07:33 Et...
07:34 OK, prochaine question.
07:39 Tranquille, frère.
07:40 T'es pressé, toi.
07:41 Non, juste, ça coule un peu dans mon nez.
07:43 Et j'ai une larme qui commence à dire "Bonjour."
07:46 C'est ici, l'émission Hot Ones ?
07:48 OK.
07:51 Y a de l'argent qui est trop cher à prendre.
07:52 Ouais.
07:53 Suite à quoi ?
07:54 Y a un mec, ça...
07:55 C'est ça qui me ramouve dans t'a l'émission.
07:58 C'est que t'es trop sérieux.
07:59 C'est mes yeux qui disent ça.
08:00 "Cocodingo, cocodingo !"
08:02 Et...
08:03 Sacré Stéphane, hein.
08:04 Non, il m'a pas dit "cocodingo".
08:06 C'est le premier qui m'a accompagné sur mon premier film,
08:08 au-delà de...
08:09 Ludovic Bernard, le réalisateur,
08:11 Laurence Lascaret, la productrice.
08:12 Il m'a accompagné vraiment comme son neveu.
08:14 Et il m'a donné plein de conseils sur la suite de ma carrière.
08:16 Moi, dans ma tête, je savais même pas si j'allais faire d'autres films.
08:18 Mais en gros, il m'a dit "Voilà, fais attention,
08:20 ce film-là va sortir, j'y crois beaucoup,
08:22 je pense que ça va marcher."
08:23 Et effectivement, il avait raison, ça a marché.
08:25 On va te proposer plein d'autres films.
08:26 Pardon, j'ai roté.
08:28 T'es sourd.
08:30 Ça m'a chauffé l'index.
08:31 C'est une dinguerie.
08:33 Waouh !
08:34 Je pleure, frère.
08:36 Je pleure, frère.
08:37 T'as bu ça comme un sirop pour la toux.
08:38 C'est ça. Mais personne n'a fait ça déjà.
08:39 Non.
08:40 Et...
08:43 On parlait de quoi déjà, frère ?
08:44 L'argent trop cher.
08:45 Oui, c'est pas parce qu'on va te poser beaucoup d'argent
08:46 qu'il faut que t'acceptes.
08:47 T'as le droit de dire non.
08:48 Et heureusement qu'il m'a dit ça,
08:49 parce que j'aurais pu être très, très, très, très, très, très riche,
08:52 mais avoir une carrière éclatée.
08:53 Là, je suis pas riche et j'ai une carrière éclatée.
08:55 Non, je rigole.
08:56 J'ai fait moins de films, du coup,
08:58 mais que des films dont je suis fier.
08:59 En fait, j'ai envie que le jour où ça s'arrête,
09:01 je puisse regarder ma fille de mot en me disant
09:03 "ouais, j'aime bien ce qui s'est passé".
09:05 Pas "ah, celui-là, j'aime pas".
09:07 La prochaine sauce, c'est une sauce japonaise.
09:10 Alors, c'est marqué en japonais dessus.
09:12 Oui.
09:13 Guantanamera.
09:14 Ah !
09:15 Guantanamera.
09:17 Guarira Guantanamera.
09:21 Guantanamera.
09:25 Guarira Guantanamera.
09:29 Eh, compagnie secundo, frérot.
09:31 Allez, j'y vais.
09:33 Ça, c'est pour papa, celui-là.
09:34 Ouais, c'est pour papa.
09:35 Papa !
09:36 Guantanamera.
09:38 Qu'est-ce qu'il y a ?
09:43 J'ai senti, avant de manger.
09:44 Oui, mais t'inquiète, elle est cool.
09:45 "T'inquiète, elle est cool", ça me fait penser un peu,
09:47 tu sais, les gens qui ont des gros chiens
09:49 et qui disent "t'inquiète, il est gentil"
09:50 et après, ils t'arrachent le mollet.
09:52 J'ai cette confiance-là envers toi.
09:54 En tout cas, elle a jamais mort du personne.
09:56 Moi, c'est la première fois.
09:57 Ouais.
09:58 C'est bon, regarde comme c'est bon.
10:00 Elle est bonne, celle-là.
10:01 Elle est bonne de ouf.
10:02 Ah non, celle-là, elle est bonne.
10:03 Elle est bonne de ouf.
10:04 Coco Dingo, plus fort que Guantanamera.
10:10 Ah oui, bien sûr.
10:11 Eh, celle-là, il faut la mettre en premier.
10:12 La demandeuse, elle a été plus forte aussi.
10:13 Je vais te refaire le classement.
10:14 Vas-y.
10:15 Coco Dingo, je vais la mettre en 4-5.
10:16 Non, non, attends un peu.
10:17 Je vais la mettre là.
10:18 Ouais.
10:19 Histoire qu'on sache.
10:20 Alors, attends.
10:23 Vas-y, vas-y.
10:24 Je vais la remettre là.
10:26 Parce que ça commence comme une poésie.
10:28 Et ça finit en hard rock.
10:29 Il paraît que tu refuses les scènes de nu au cinéma.
10:36 Et on va voir jusqu'où t'es pudique.
10:37 Hein ?
10:38 En fait, je te lis un pitch de film.
10:39 C'est marrant, mais je commence à m'en baquer les couilles.
10:41 Je commence à…
10:44 Ah bah oui, mais mec, tu bois à la bouteille aussi, c'est normal.
10:46 Je commence à plus t'écouter.
10:47 Dis juste des mots.
10:48 Pudique.
10:49 Pudique.
10:50 Pitch de film.
10:51 Pitch de film.
10:52 Je te propose un film.
10:53 Ah, vas-y.
10:54 Tu fais le projet.
10:55 Le film s'appelle "Maman la Zizouille".
10:58 Tu fais le film ou pas ?
11:00 Est-ce que tu fais le film ou pas ?
11:02 "Maman la Zizouille".
11:05 Ça me pique plus !
11:08 T'es con, Guillaume.
11:12 Ancienne star du X.
11:13 Là, ça bloque.
11:15 Et entièrement nu devant sa piscine à débordement,
11:17 et il contemple la vue.
11:18 Ah, c'est fini là.
11:19 Je ne fais pas, là.
11:20 Et ton père, c'est Denzel Washington dans le film.
11:22 Ah, t'es un gamin.
11:23 C'est ça qui est marrant.
11:24 Il est au courant de ce que je fais ?
11:25 Bien sûr.
11:26 It's May-May, Zizouille.
11:27 OK.
11:28 All right, son.
11:30 You did the wrong choice, son.
11:32 You did the fucking wrong, son.
11:35 Maman.
11:38 Let's go, nigga, let's go.
11:42 Vous savez comment je l'ai ?
11:45 Je l'aime d'amour.
11:46 Je chiale, frère.
11:47 Tu l'as de ouf.
11:48 Attends.
11:49 Donc c'est Denzel qui joue ton père, là.
11:50 Tu fais le film ou pas ?
11:51 J'ai peut-être un autre argument.
11:52 Je suis toujours une star du X.
11:53 Tu ne peux pas changer juste ce truc-là ?
11:54 Non, je ne peux pas.
11:55 C'est le pitch.
11:56 C'est écrit et réalisé par Martin Scorsese.
11:58 Je ne peux pas changer ça.
11:59 Est-ce que tu le fais ou pas ?
12:01 Ah, Martin.
12:04 Honnêtement, non.
12:06 Franchement, je ne peux pas.
12:07 Alors, je n'ai pas fini.
12:08 Vas-y.
12:09 Tous les bénéfices du film sont reversés à une association que tu vas créer pour
12:12 défendre les enfants et les femmes.
12:14 Wow.
12:15 Maman, la Zizouille.
12:17 Pourquoi tu n'es pas gentil ?
12:19 Est-ce que tu fais le film ou pas ?
12:20 Écoutez, monsieur Cogendy.
12:21 Vous allez mesurer vos propos.
12:23 Parce que je n'aime pas trop le temps que vous employez avec moi, monsieur Cogendy.
12:27 Non, écoute.
12:28 Tu étais trop fort.
12:29 Je préfère donner toutes les recettes de mon spectacle à l'association, mais je n'ai
12:32 pas montré mon cul au cinéma.
12:34 Et c'est tout à ton honneur.
12:35 Tu as déjà montré tes fesses ?
12:36 Mon cul, oui, plein de fois.
12:37 Ah ouais ? Et comment tu l'as vécu ?
12:38 Les soeufs, ça va.
12:39 Mais comment les soeufs, ça va ?
12:40 Le tri-lili, je ne sais pas, mais…
12:41 C'est quoi le tri-lili ?
12:42 Les zigounettes.
12:43 Ils appellent ça le tri-lili ?
12:44 Ah, j'aime bien.
12:45 Les petits-tofs, je crois qu'ils appellent ça le tri-lili.
12:46 Oh, je peux boire ton tri-lili ?
12:48 Non, mais en tout cas, les fesses, je m'en fous.
12:51 Ok.
12:52 Fesses, on s'en fout.
12:53 On passe à la prochaine ?
12:54 Franchement, viens, on est bien là.
12:55 Non, non, non, non, Mamad.
12:56 Viens, on parle de Denzel.
12:57 Tu veux d'autres imitations ? Dis-moi.
12:58 Vas-y, t'inquiètes, on va voir.
12:59 On passe à E.T. 82.
13:00 E.T. 82.
13:06 E.T. 82.
13:09 Tu vois ?
13:10 Je kiffe.
13:11 Un peu en crooner, comme ça.
13:12 Tu peux taper un peu fort, là, pour…
13:14 Ouais, ouais.
13:15 Non, je vais le faire.
13:18 Je suis un compétiteur, moi.
13:19 Je sais.
13:20 Là, c'est plus compact.
13:21 Ouais, tu sens que c'est plus compact.
13:22 Il y a un gars qui est venu à ton spectacle,
13:25 tu lui as pris son tel,
13:26 et il s'est passé un truc.
13:27 S'il en est dans cet état-là, à la 5,
13:34 restez, parce que ça va être très prometteur pour la suite, je vous le dis.
13:37 Non, ça va, t'es sérieux ?
13:41 Attends, frère.
13:42 C'est un mangue.
13:43 Il la ramène quand, la mangue ?
13:44 Non, non, non.
13:45 C'était sur Avec un Grand A.
13:50 Sur la tête de ma mère.
13:52 On dirait qu'il y a un petit bonhomme,
13:54 sur ma langue,
13:55 en train de faire du marteau-piqueur.
13:57 Donc, c'était sur Avec un Grand A.
13:59 Et avant de monter sur scène,
14:00 j'avais une perruque,
14:01 et je faisais comme une attachée presse.
14:03 Ahmed, ça va ?
14:07 J'ai de l'arme aux yeux, frère.
14:08 Ça va ou pas ?
14:09 Et je suis pas ému d'être là.
14:11 Et donc, du coup, je récupère un téléphone.
14:13 Il y a un mec, il est avec une meuf dans la salle.
14:15 J'essaie d'aller très loin.
14:16 La tête de ma mère, j'arrive même plus à plier.
14:17 Mais c'est vrai ?
14:18 Après, ça fait longtemps que j'ai pas vu ma mère.
14:21 J'ai pas mangé depuis le moment, ça fait...
14:23 Ça fait un moment.
14:24 Et son téléphone sonne, je le récupère,
14:26 c'était une meuf au téléphone.
14:27 Elle me dit "Il est où, mon mec ?"
14:28 Et là, je tilte, je dis "Attends".
14:30 Mauvais délire !
14:33 Il est avec une meuf, et l'autre, elle m'appelle.
14:35 Et je suis là, je suis là,
14:36 je suis là, je suis là,
14:37 mauvais délire !
14:38 Il est avec une meuf, et l'autre, elle m'appelle.
14:40 Je raccroche, la meuf avec qui il était,
14:42 elle passe vraiment juste devant moi, en face de moi.
14:44 Elle passe devant moi, elle sort.
14:50 Là, il y a son mec qui passe devant moi,
14:52 je lui rends son téléphone,
14:53 je lui dis "Je suis désolé", elle me dit "T'inquiète, frérot".
14:56 Je lui dis "Waouh, il le prend hyper bien".
14:58 Il part.
14:59 Deux semaines après, je te jure que c'est vrai,
15:01 les deux reviennent.
15:02 Je dis à la fille, "Qu'est-ce qu'il s'est passé ?"
15:04 Elle me dit "Bah, pas vu, pas pris".
15:07 "Entendu, c'est pris, non ? Entendu ?"
15:09 "Non, toi, tu voulais les voir dans le lit !"
15:11 "Entendu, pas pris."
15:12 Elle m'a dit "Pas vu, pas pris".
15:13 Je fais "Waouh, chaud !"
15:15 Et bien !
15:16 Bien sûr, bien !
15:17 On passe à la Guadalajarache !
15:18 À partir de maintenant,
15:22 les sauces sont déjà sur les tendas.
15:23 Si jamais tu touches la sauce avec tes doigts,
15:25 ne te frotte pas les yeux.
15:26 Il nous reste cinq sauces.
15:28 On est à la Guadalajarache,
15:29 qui est à 71 000 sur l'échelle de Scoville.
15:31 Comment elle s'appelle déjà ?
15:32 Guadalajarache.
15:33 Guadalajarache, Guadalajarache.
15:37 Est-ce que ça arrache ?
15:40 Guadalajarache, Guadalajarache.
15:43 7, 8...
15:44 Attends.
15:46 Ça pique encore.
15:48 Ah, bon goût quand même.
15:54 Il paraît que t'as envoyé des DM à Will Smith.
15:57 Il y a Kevin Hart,
15:58 qui est un mémoriste américain très connu dessus.
16:00 Qui c'est qu'on DM aujourd'hui ?
16:01 Ça va ou pas ?
16:10 C'est trop cher ?
16:11 C'est trop cher, ça.
16:12 C'est trop cher, ça.
16:13 C'est trop cher, ça.
16:14 C'est trop cher, ça.
16:15 C'est trop cher, ça.
16:16 C'est trop cher, ça.
16:17 C'est trop cher, ça.
16:18 C'est trop cher, ça.
16:19 C'est trop cher, ça.
16:20 C'est trop cher, ça.
16:21 C'est trop cher, ça.
16:22 C'est trop cher ?
16:23 Tu respires.
16:28 C'est chargé ?
16:38 Yes !
16:39 On arrête ?
16:57 On arrête ?
16:58 Attends.
16:59 Tu peux arrêter si tu veux.
17:01 Trop bon.
17:04 La vache.
17:06 Attends, je te montre.
17:07 Je te montre.
17:08 Je te montre.
17:09 Super beau pantalon.
17:10 Je vais te frapper.
17:16 Il faut pas t'essuyer avec moi.
17:22 Tapis doucement.
17:25 Elle est forte.
17:29 Un peu.
17:32 Un peu.
17:33 Un peu.
17:34 Un peu.
17:35 Tu arrives à respirer ou pas ? Rassure-moi.
17:41 Voilà.
17:42 Oh la vie de ma mère.
17:45 Maman, je suis désolé.
17:46 Mec, ça va ?
18:03 Ça va pas ?
18:04 On arrête ?
18:05 On va continuer.
18:06 Mais juste, laisse-moi retrouver mon âme.
18:08 Ça pique dans les oreilles.
18:11 Je vois très très bien ce que ça fait.
18:13 Je vois très très bien ce que ça fait.
18:14 Yann, t'es une merde.
18:15 Merci.
18:16 Sa cheveux, t'es une merde.
18:17 Merci.
18:18 Je te déteste.
18:19 Pourquoi j'ai dit oui ?
18:23 Pourquoi j'ai dit oui ?
18:24 Il y a encore un petit peu de sauce qui arrive après derrière.
18:29 Ça va.
18:30 Ça va.
18:34 T'as DM Kevin Hart et Billy Smith.
18:38 On DM qui aujourd'hui ?
18:39 Taylor Swift.
18:40 On lui dit quoi ?
18:41 Elle dit "ça va ou quoi ?"
18:42 "Ça a été avec le Super Bowl."
18:43 T'as le rêve américain ou pas ?
18:44 Non.
18:45 Tu l'as eu ou pas ?
18:46 J'en ai rien à foutre de ce que tu me dis.
18:47 Attends.
18:51 Tu sais, moi je me suis déjà fait gazer par les CRS.
18:53 Les bombes lacrymogènes.
18:54 C'est pas vrai.
18:55 C'est pas vrai.
18:56 Je me suis déjà fait gazer par les CRS.
18:58 Les bombes lacrymogènes.
18:59 La tête de homme.
19:00 Ça va.
19:01 C'est plus petit.
19:03 Oh la la, elle m'a anéanti.
19:06 T'as le rêve américain ou pas ?
19:08 En fait, j'avais pas le rêve de faire ça.
19:10 Mon cerveau est en train de dire à ma langue "ta gueule".
19:20 Et à mon frère, là.
19:22 "On va te taper."
19:25 "Oh mon Dieu, je te menace."
19:26 "On te tape."
19:27 J'ai pas le rêve américain.
19:29 Parce que c'était pas mon rêve de faire ça.
19:31 Donc, tout ce qui arrive, c'est cool.
19:33 Si les States arrivent, ce sera cool.
19:36 On arrête là, Ahmed ?
19:39 Non, je suis un compétiteur.
19:40 Juste moi, je veux bien, mais plus de questions.
19:44 On se regarde, on mange.
19:45 Check.
19:53 Le docteur, son métier, c'est de soigner.
19:55 Nous, c'est de plaire à un maximum de gens.
19:57 Et c'est pas normal.
19:58 J'entends la voix de mon père dans ma bonne oreille.
20:03 Il est décédé.
20:05 Fais à son âme.
20:06 Je l'entends te parler.
20:07 Pourquoi tu fais ça ?
20:08 Eh ben, on le fait pas.
20:13 Est-ce que ça va ?
20:18 Est-ce que ça va, Ahmed ?
20:19 Ahmed ?
20:22 Tu respires ou pas ?
20:23 Vous savez que je me pub ?
20:25 On arrête, on arrête.
20:27 Eh, attends, attends.
20:30 Lille a Big D, comment elle a fait ?
20:31 Je sais pas, moi.
20:32 Je crois qu'elle a passé un an.
20:33 Pardon.
20:35 Non, mais il va me casser la gueule après,
20:39 parce qu'il faut que je sois gentil.
20:40 Tiens.
20:42 Allez, après.
20:43 Pose tes questions, viens, on finit.
20:45 Ça me brûle, mais pas tant que ça.
20:49 Ça y est, ça y est.
20:50 Ça y est, ça y est.
20:51 On l'a vu, là.
20:52 Ah, maman !
20:54 Maman, maman.
20:56 On arrête.
20:57 Putain, mais qu'est-ce qui se passe ?
21:00 Ça y est.
21:08 C'est bon, c'est la dernière.
21:10 C'est la dernière.
21:12 J'ai envie de te vomir dessus.
21:13 Ben, si tu veux.
21:14 Tiens, mon pote.
21:17 Pardon, pardon d'avoir sous-estimé.
21:19 Excuse-moi, excuse-moi, Kiel, excuse-moi.
21:22 Serge, t'en prie.
21:23 Excuse-moi.
21:24 Serge, t'en prie.
21:25 Tiens, essaie de mettre le micro dans ta poche.
21:30 Amel, c'est le vendeur des sauces.
21:37 Amel, c'est le vendeur des sauces.
21:38 Bonjour, Kianko, gentil.
22:05 Ça va ?
22:06 Ça va.
22:07 Finalement, la vie, qu'est-ce que c'est ?
22:08 Ben, la vie, c'est d'aller bien.
22:09 Je propose qu'on continue sur les questions.
22:12 Ah, ben, de toute façon, mon corps n'est plus apte.
22:15 Mais déjà, on peut l'applaudir très très fort d'être arrivé jusque là.
22:18 Merci.
22:20 J'aimerais faire une dédicace à Leila Bukti.
22:27 Ma sœur, je suis fier de toi.
22:29 En plus, elle en a repris en mode "Allez, c'est reparti, on y va", quoi.
22:31 Elle a refait.
22:32 Les femmes.
22:34 Ah.
22:35 Tu voulais faire un truc ?
22:41 Ouais, je voulais faire un petit truc avec toi, si tu veux.
22:42 J'attends que tu reprennes tes esprits.
22:43 Moi, je suis bien, là. T'auras pas plus.
22:45 T'es un vrai camélion.
22:46 Je propose qu'on fasse un petit jeu.
22:47 On crée un personnage ensemble.
22:48 Je te donne des informations sur le personnage.
22:50 Et tu le crées en direct.
22:52 OK.
22:53 Je vais essayer, frère.
22:54 Tu sais que ça, c'est une tentative de meurtre, dans le code pénal ?
22:56 Il y a non-assistance à personne.
22:58 C'est pas vrai, je t'ai donné des mouchoirs.
22:59 Tentative de meurtre.
23:00 Je t'ai donné des mouchoirs.
23:01 En réunion, en plus.
23:02 Parce que, regarde, il y a des circonstances aggravantes.
23:05 Diane, tu vas prendre perpète.
23:07 Le piment, il a changé.
23:09 Au cas où tu avais envie d'inviter Mbappé...
23:12 Le piment, il a changé.
23:14 Je te propose d'inventer le personnage de Suzanne Chalandon.
23:19 65 ans, et pourtant, on a des petits accessoires, si tu veux.
23:21 Suzanne Chalandon.
23:22 Elle est là pour faire la promotion, en porte-à-porte, des sauces d'Hot Ones.
23:26 Non, ça, c'est pas Chalandon, ça.
23:28 C'est quoi, ça ?
23:29 Ça, c'est Paul Mirabelle.
23:31 Ah non, pas Suzanne Chalandon, ça.
23:33 Elle est plus classique, Suzanne Chalandon.
23:34 Ouais, elle est plus classique.
23:35 Voilà, elle met des cours, c'est pratique.
23:37 Elle dit "oh bah c'est plus simple".
23:39 Suzanne, bonjour.
23:40 Comment ça va ?
23:41 Écoutez, je me porte à berceille.
23:43 Vous allez bien ?
23:44 Qu'est-ce que vous faites dans la vie, Suzanne ?
23:46 Vous faites quoi dans la vie, Suzanne ?
23:48 Vous faites quoi dans la vie, Suzanne ?
23:52 Euh... ça pique.
23:53 Diane, c'est pas bien.
23:56 Ah, tu as des ouffes.
23:57 J'ai dit... d'accord.
24:00 C'est plus...
24:02 Ok, allez.
24:03 Suzanne Chalandon, 65 ans, comment allez-vous ?
24:05 Bonsoir, Kyan.
24:06 Ça va bien ?
24:07 Écoutez, je suis ravie d'être avec vous aujourd'hui.
24:09 Vous m'avez posé une question très intéressante.
24:13 Oui, alors qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
24:15 J'aimerais vous faire plaisir, Kyan.
24:17 Sachez qu'à chaque fois que je parle,
24:22 ma langue émet des plis.
24:28 Vous avez une amie qui s'appelle Maryse.
24:30 Oui.
24:31 Vous avez une passion ensemble.
24:32 Qu'est-ce que c'est que cette passion ?
24:33 Ça me fait mal au cœur de voir comme ça à Ahmed.
24:40 J'imagine que tu m'as amené au point où j'arrive pas à faire des persos.
24:43 Je suis désolé.
24:44 Tu m'as pris mon talent.
24:45 Il reste deux questions.
24:50 Allez, deux questions, frérot, vas-y.
24:51 T'es sûr ?
24:52 En dos-dos.
24:53 C'est marrant, c'est toujours la pose de Suzanne.
24:54 Oui, pardon.
24:55 Tu peux enlever le foulard si tu veux.
24:56 Je l'ai oublié.
24:58 Je vais le garder.
24:59 Quand tu te transformes en autre personnage,
25:03 déjà, qu'est-ce qui se passe dans ta tête ?
25:04 Comment ça switche ?
25:05 Et est-ce que c'est une manière de disparaître aussi dans un personnage ?
25:07 Alors, quand je fais un personnage, je veux pas caricaturer.
25:10 Mais j'ai ce truc-là en moi.
25:11 C'est vrai que depuis tout petit, quand j'interprète quelqu'un,
25:13 les gens captent tout de suite qui c'est.
25:15 Ils ont le truc, ça, c'est en moi.
25:16 Et après, est-ce que c'est une manière de fuir une certaine réalité ?
25:20 Ouais, quelque part, forcément.
25:21 On fait rire parce qu'on a pas envie que les gens se disent
25:24 qu'on est malheureux.
25:25 T'es plus heureux quand t'es toi-même
25:27 ou est-ce que quand tu fais un personnage, c'est au-dessus ?
25:29 Non, je suis quand même très heureux à plein d'endroits.
25:32 Mais parce que j'ai réussi à accepter pas mal de choses.
25:34 J'ai vu une psychologue, d'ailleurs,
25:35 parce qu'on néglige trop souvent la santé mentale.
25:37 Mais tout ce qu'on reçoit comme amour, c'est irrationnel.
25:39 Non, c'est pas normal.
25:40 Toute la journée, on te dit "t'es super, t'es génial,
25:43 on aime ce que tu fais".
25:44 Ce qui fait qu'à un moment donné, quand tu reçois pas ça,
25:46 tu te dis "attends, y a quelque chose qui va pas".
25:48 Donc du coup, tu tombes dans un espèce de spleen.
25:50 Et en fait, y a pas de point d'équilibre.
25:52 C'est que tu passes de très triste à très heureux.
25:54 Donc j'ai vu une psychologue, et ça m'a fait énormément de bien.
25:56 Parce qu'en plus, y a pas mal de choses qui se sont arrivées en même temps.
25:59 Y a eu le décès de mon père, j'avais fait un déni.
26:02 Je me suis rendu compte tard qu'il était parti, tu vois.
26:04 Les succès au cinéma, les échecs aussi.
26:06 Tout ça mélangé faisait que j'étais pas hier, quoi.
26:08 Donc j'avais besoin de parler.
26:09 C'est hyper important.
26:10 - C'est un bon conseil. - Ouais, de ouf.
26:11 Quand on dit "psychologue", y a ce sentiment de honte associée.
26:13 Genre t'es fou, t'es pas bien, etc.
26:15 Moi, j'ai pris aucun médicament.
26:17 J'étais pas en dépression.
26:18 - T'as besoin de remettre de l'ordre dans ta tête. - Ouais, j'ai besoin de remettre de l'ordre.
26:20 Dans les émotions, dans ce que je ressentais.
26:22 Pour comprendre un peu plus ce qui m'arrivait.
26:24 Il devrait y avoir beaucoup plus de campagne
26:26 pour accompagner les gens à aller consulter, parler.
26:30 - C'est hyper important. - Et tu vois, j'ai dit,
26:32 je vais en parler dans le spectacle.
26:34 On passe à la dernière question.
26:39 - J'ai envie de tenter. - Non, je rigole.
26:41 Derrière, ils se sont... Non, non !
26:45 Ahmed, y a une phrase qui résonne beaucoup chez toi,
26:48 c'est "ce qu'on te reproche, cultive-le, car c'est toi-même".
26:51 - Ouais. - C'est pas Mossanto qui a dit cette phrase ?
26:53 - Non, c'est Jean Cocteau. - C'est Jean Cocteau.
26:55 Ouais, extraordinaire phrase, j'aime beaucoup.
26:57 Et tu sais qui me l'a dit ?
26:58 - Fabrice Ebboué. - Fabrice Ebboué ?
26:59 Euh... Alors... Dans le cul, quoi, tu vois.
27:03 C'est un mix entre Bigard et...
27:08 - "C'est pas possible, je vois !" - Ouais, c'est vrai.
27:10 - Il est un peu comme ça, en spectacle. - Ouais, c'est vrai.
27:12 Et cette phrase, elle m'accompagne encore aujourd'hui.
27:14 Les gens ont tendance à vouloir plaire aux autres en se dénaturant.
27:17 Alors que si tu pars de ce que t'es, et que t'arrives à...
27:19 pas l'imposer aux gens, mais à faire en sorte que les gens aiment ça de chez toi,
27:23 t'es à gagner, en fait. C'est toi.
27:25 Par exemple, ils me disaient, "tu fais trop de grimaces,
27:27 tu fais trop de machins, t'es relou avec tes personnages, machin, tout ça, tout ça."
27:31 Pas au début de ma carrière, hein, mais tu vois, quand j'étais plus jeune.
27:33 "Ah vas-y, tu saoules, toi, tu fais tout le personnage, là, tout, tout."
27:36 Mes potes ne parlaient pas comme ça, en plus.
27:38 - Je sais pas, j'avais envie de... - Ouais, c'est vrai.
27:40 Et en fait, ce qu'on me reprochait, je l'ai cultivé.
27:42 Et c'est moi-même.
27:44 Allez, frère, voilà.
27:46 - J'ai envie d'aller dormir. - Ah ouais ?
27:51 - Ouais, ça y est, là. - Faut qu'il fasse une petite sieste, là.
27:53 - Tu sais ce que je vais faire ? - Ouais.
27:54 - Parce que tu sais que là, je vais jouer sur scène, là. - Mais tu vas être bien.
27:56 Tu vas être bien.
27:57 En tout cas, t'embrasseras ton tri-lili de ma part.
28:01 Et je veux te dire merci pour cette émission.
28:03 Ahmed Silla dans Hot Ones !
28:05 J'espère que cette émission vous a plu.
28:07 N'hésitez pas à aller voir Ahmed Silla en tournée dans toute la francophonie,
28:12 le 17 avril, avec Hakim Djébili dans le film "Ici et là-bas".
28:15 Et on se retrouve bientôt sur Canal+, prenez soin de vous, c'était Hot Ones.
28:18 À zeler !
28:19 C'est extraordinaire.
28:21 C'est fou comme émission.
28:22 C'est génial.
28:23 Je n'ai jamais vu mon attaché presse dans cet état-là.
28:25 Elle était là.
28:27 Allez, on arrête.
28:30 - C'est pas possible.
28:31 *Bruit de dégâts*

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