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00:00 battu à domicile ce soir par Lorient, défait de 3 buts à 1, énormément de choses à dire.
00:05 Forcément, on va d'abord écouter Luis Campos si vous le voulez bien,
00:08 parce que ce soir on a eu un PSG la tête à l'envers et Luis Campos effectue plus ou moins le même constat.
00:15 - Je comprends les critiques et surtout les critiques comme ça arrivent quand on perd.
00:20 - C'est normal. - C'est normal, c'est que c'est normal.
00:23 Ce que je veux vous dire c'est que personne ici est content avec le résultat, pour le contraire on est très déçus.
00:31 C'est ce que je vois dans le vestiaire et surtout je pense que c'est un moment extraordinaire pour le club d'être ensemble
00:40 parce qu'on a besoin de tous, on a besoin de les supporters, on a besoin de les joueurs, on a besoin de le coach, de tout staff,
00:46 tout le monde qui est autour de nous pour terminer bien la saison et on va le faire je suis sûr.
00:50 - Et vos joueurs sont toujours derrière le coach ?
00:53 - Je suis sûr que oui parce qu'on a fait un travail difficile dans une année très difficile
00:59 et on est tous ensemble d'ici au final du championnat pour gagner ce titre.
01:04 - Habib, vous étiez au match, au commentaire, il réclame on l'a bien compris l'union sacrée.
01:10 - Oui mais il n'a pas le choix, dans son rôle il prend la parole pour essayer un petit peu de désamorcer ce que tout le monde a vu.
01:15 Le PSG est en roue libre parce qu'ils savent de toute façon au vu de leur qualité qu'ils vont être champions,
01:20 qu'ils soient champions avec 7 points d'avance, 8 points d'avance, 1 point d'avance, ils seront champions.
01:24 Mais je pense que malheureusement encore une fois et on en a parlé, au Paris Saint-Germain on ne fait pas les réels constats.
01:30 C'est-à-dire qu'on fait des constats et c'est ce qu'il y a de plus facile à faire dans la vie.
01:33 De dire vous êtes bon, vous êtes pas bon, c'est comme ci, c'est comme ça, c'est ce qu'il y a de plus facile à faire.
01:37 Une fois que vous avez fait ces constats il faut trouver des solutions.
01:39 Et je trouve que ces solutions-là pour l'instant ne sont pas trouvées par le club,
01:42 par les différentes directions qui ont été au sein de ce Paris Saint-Germain,
01:45 dans plein d'éléments, dans le management, dans le statut de certains joueurs au sein de ce club.
01:49 Et moi je parle de statut, des statuts il y en a toujours eu dans tous les clubs du monde,
01:53 dans les clubs dans lesquels on a joué, mais le statut c'est une performance.
01:56 C'est pas un nom, c'est pas qui vous êtes, c'est qui vous êtes, un nom, mais la performance corrélée à tout ça.
02:03 Et aujourd'hui, je l'ai vu à travers les changements, je l'ai vu à travers les attitudes,
02:07 il y a certains statuts qui sont indéboulonnables, qui sont intouchables,
02:10 et qui font que ce PSG, dans les constats qui sont posés, les solutions ne sont pas trouvées.
02:15 Et si ça ne change pas, ça continuera comme ça.
02:18 Et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui le PSG, en étant presque champion, nous propose ce type de match.
02:23 Où il n'y a pas d'âme, il ne se passe rien, il y a des gens qui viennent au stade,
02:27 il y a des gamins qui sont là, il y a peut-être 10 000, 15 000 enfants qui viennent voir des stars,
02:31 et ils ne voient rien, ils ne repartent pas d'ici avec les yeux pleins d'étoiles,
02:35 parce que vous avez le droit de perdre. Mais pas comme ça.
02:38 - On a compris le message, des constats qui ne sont pas suivis des faits.
02:41 On a un club sans âme. Nous dit Habib, ils ont lâché. Ils ont lâché complet.
02:45 - Oui, clairement, depuis qu'ils sont éliminés de la Ligue des champions, c'était leur objectif.
02:48 C'est comme ça, ce club il est fait comme ça, et ça, début de championnat,
02:52 ils vont quasiment sûr d'être champions. Et que des champions c'est un objectif.
02:55 - C'est quand même terrible, Sidney, de nous dire que ça fonctionne comme ça à Paris, finalement.
02:59 C'est presque, c'est ancré, c'est accepté de tous.
03:02 - On donne aussi les moyens, enfin on ne donne pas les moyens à un coach de faire ce qu'il veut.
03:05 Moi, j'ai l'impression, à un moment donné, Galtier, il doit faire jouer tel ou tel joueur,
03:09 il ne peut pas le sortir. Mais c'est l'ADN de ce club-là depuis un certain temps.
03:13 On additionne des joueurs, des grands joueurs, des stars, et en fait, il ne se passe rien.
03:17 Alors de temps en temps, il va peut-être faire un exploit individuel,
03:19 ça va gommer tout ce qui se passe autour.
03:21 - Mais ça, c'est le même CD depuis 10 ans.
03:22 - Mais à un moment donné, il va falloir faire des vrais choix.
03:24 Est-ce que le club a vraiment envie de changer ? C'est vraiment la question qu'il faut se poser aussi.
03:28 - C'est le calendrier rapidement qui attend le Paris Saint-Germain,
03:30 parce que ce n'est pas le calendrier qui va forcément booster le club et les joueurs.
03:33 - Oui, mais il y a pas mal d'équipes qui luttent encore pour le maintien.
03:37 Il y aura un déplacement à Troyes, à Ausserre, à Strasbourg,
03:39 des équipes qui ne sont pas maintenues en Ligue 1.
03:41 Il y aura une réception d'Ajaccio.
03:43 Oui, sur le papier, ce sont des matchs faciles,
03:45 mais quand on voit les performances depuis plusieurs semaines du Paris Saint-Germain,
03:49 aucun match aujourd'hui n'est facile.
03:51 - Quel sens, là aussi c'est le même CD,
03:53 quel sens Robert a donné à cette fin de saison, quand on voit le match d'aujourd'hui
03:57 et qu'on découvre le calendrier à venir ?
03:59 - Après, moi je suis un peu comme Mbappé,
04:03 mais en fait ce qui me dérange c'est l'attitude de tous les joueurs.
04:06 Galtier, peut-être qu'il est prisonnier par rapport à certains choix,
04:11 mais après quand tu es joueur, tu as un devoir, tu dois montrer irréprochable.
04:18 Alors, ce qui s'est passé aujourd'hui, ça peut être dans le sens où c'est un accident,
04:23 quand tu as des joueurs qui ne font pas les efforts sur ce qu'on appelle le repli défensif,
04:29 c'est qu'il y a vraiment un souci.
04:31 On sait pertinemment que l'objectif du PSG c'était la Champions League,
04:34 mais quand il joue comme ça, par rapport à ce qu'il nous montre,
04:37 honnêtement c'est impossible.
04:38 - Mais Robert, vous avez été dans des clubs, une institution, Arsenal,
04:42 vous tous, Lyon, Sydney à l'époque du Grand Lyon.
04:44 - Oui, mais ça le message il vient du président, c'est là où c'est lui qui décide,
04:49 c'est lui qui dicte un petit peu ce qu'il faut faire, comment il faut être,
04:53 l'attitude qu'il faut avoir et surtout le club que tu représentes.
04:56 Aujourd'hui, quand on parle de Paris, en fait, on ne parle que de trois joueurs,
04:59 parce que c'est marketing, il n'y a pas de problème.
05:01 Si moi, dès le départ, tu me dis, voilà, la question c'est PSG et marketing, ok, bref, top.
05:06 Mais il faut savoir ce que tu veux.
05:08 Si tu veux gagner la Champions League, il faut tout mettre en œuvre pour que tu gagnes la Champions League.
05:13 Aujourd'hui, il y a deux exemples.
05:15 Tu as le PSG et Man City qui ont financièrement les mêmes moyens.
05:22 Mais après, c'est le casting qui est important et le casting, pour moi, du PSG, il est important.
05:27 - C'est parce que City a mis le ballon au centre, Paris le balance et on peut perdre du côté.
05:33 - Oui, mais c'est ça, le casting il est hyper important et Man City, en fait,
05:37 Man City s'en fout du marketing.
05:39 Eux, ce qu'ils veulent, ils le disent, c'est la Champions League.
05:41 Aujourd'hui, ils sont capables d'aller la chercher.
05:43 - 20 secondes chacun, Abib, Sidney, Philippe et après on a Van.
05:46 - Je vais laisser Sidney parce qu'il est là, Paris, c'est pas grave.
05:48 - Je pense qu'aujourd'hui, on a un joueur qui est exceptionnel, c'est Bappé,
05:50 et de l'avoir mis trop haut, je pense que ça déséquilibre.
05:53 - Mais une fois de plus, c'est se répète ça.
05:55 Ça fait des mois qu'on effectue les mêmes contrats.
05:58 - Un joueur ne peut pas avoir autant de pouvoir dans un club.
06:01 Pour moi, ce n'est pas possible parce qu'à côté, il y a des bons joueurs de football
06:03 et à un moment donné, en fin de saison, ils vont se confronter,
06:06 les mecs vont moins faire les efforts pour lui et ça, c'est indéniable.
06:09 - Il a quasiment fait 20 secondes, alors à vous de fermer.
06:11 - Je sais que je suis en boucle, mais prenez l'exemple de Marco Verratti.
06:14 Il est arrivé en 2012, ça fait plus de 10 ans qu'il est là,
06:17 ils l'ont re-signé jusqu'en 2027.
06:19 Pour moi, c'est ce qui montre qu'aujourd'hui, ce club-là ne prend pas les bonnes décisions,
06:24 pas par rapport à Marco Verratti, par rapport à la logique de performance.
06:28 Quand vous montrez ça, vous dites à Danilo Pereira, vous dites à Vitinha, vous dites à Soler,
06:33 ben écoute, il y a des statuts qui sont plus importants que la performance en elle-même.
06:37 Donc c'est des éléments qui, pour moi, doivent être jugés et mieux jugés par le Paris Saint-Germain.
06:41 - On termine avec Galtier, avenir définitivement à 100% scellé ce soir et après, on passe à autre chose.
06:46 - Non, pas forcément, Galtier ne sait pas aujourd'hui de quoi son avenir sera fait.
06:50 Ce qu'il sait, c'est qu'on lui a demandé de faire comme s'il devait se projeter en vue de la saison prochaine.
06:55 On lui a précisé qu'un bilan sera fait d'ici la fin de saison.
06:58 On attend le titre pour prendre les décisions.
07:00 - Paris battu en tous les cas aujourd'hui à domicile face à Lorient et dans quelques semaines, messieurs,
07:04 il faudra gérer un autre souci puisque le club va récupérer des joueurs, des joueurs qui étaient prêtés cette saison.
07:10 Résultat, nouveau casse-tête en perspective. Clément Crépu.
07:16 - Le 10 juin 2023, ce sera l'ouverture du mercato estival et comme chaque année au PSG, ce sera le grand chasse et croisée.
07:23 On vous explique pourquoi.
07:25 - Vendredi, en conférence de presse, Christophe Galtier a évoqué le futur mercato du PSG.
07:32 - Quand on aura le bilan et quand on aura ciblé, même si c'est quand même déjà le cas, ciblé les postes et les profils,
07:39 on verra si le Paris Saint-Germain va s'orienter sur la Ligue 1 ou sur un regard plus international.
07:45 - Mais avant d'acheter, il faudra vendre. Et là, attention, vous les pensiez par qui ? Grave erreur ! Ils vont tous revenir.
07:53 Keylor Navas, Levin Kurzawa, Abdou Diallo, Leandro Paredes, Julian Raxler, Jorginho Weynaldoon, Mauro Icardi.
08:04 Point commun, ils sont tous en prêt et il leur reste un an de contrat avec Paris, sauf si bien sûr les clubs dans lesquels ils évoluent font une offre.
08:12 Et c'est là que ça se complique. Par exemple, Leandro Paredes, le milieu argentin prêté à la Juventus,
08:17 dont le dernier match contre Sassuolo a été moyennement apprécié par les supporters turinois.
08:22 Quant à ses rapports avec son entraîneur, on serait tenté de dire bof bof, comme ici contre le Sporting Portugal,
08:27 il devait rentrer mais il ne pouvait pas puisqu'il venait de donner son maillot à un supporter.
08:31 - 40 millions d'euros achetés au Zenith Saint-Pétersbourg, Leandro Paredes. Aujourd'hui, c'est un joueur au mieux moyen.
08:41 Et les autres alors ? Eh bien, soit ils se sont blessés, soit ils ont peu joué, soit de toute façon, ils sont trop chers.
08:48 - Soldat à camp argentin, Mauro Icardi avec 13 buts et 7 passes décisives en 18 matchs avec Galatasaray,
08:53 à son bloc il réussit son prêt et en plus il s'est vachement amélioré en cuisine.
08:57 Ce qui lui permet de passer dans le Masterchef argentin où sa femme est présentatrice.
09:04 Si vous ajoutez ceux qui sont arrivés cette saison et qui n'ont pas non plus brillé de mille feux,
09:11 le mercato s'annonce complexe mais rassurez-vous.
09:13 - Croyez-moi qu'il y a beaucoup, beaucoup de joueurs qui veulent venir rejoindre le Paris Saint-Germain.
09:16 Et qui du coup aussi ne veulent plus partir.
09:18 Avec des salaires autour du million d'euros par mois, pour certains, forcément, ça fait réfléchir.
09:23 Mais Paris devra trouver une solution pour respecter les conditions du fair play financier.
09:27 Il va falloir bien vendre cet été et ça tombe bien puisqu'il y avait ce jeudi un potentiel acheteur au camp des loges.
09:33 L'ancien parisien David Beckham, propriétaire de la franchise américaine de l'Inter Miami,
09:37 qui serait intéressé par Lionel Messi.
09:40 Alors oui, mais il y a aussi plein d'autres super joueurs qui peuvent venir.
09:45 - Encore un bon gros sujet à traiter dans les semaines à venir pour le Paris Saint-Germain.
09:51 Avant de vous écouter, je vous redonne les différents joueurs prêtés de retour à Paris.
09:55 Navas, Paredes, Draxler, Vignell Duhm, Kurzawa, Dagba, Diallo, Sidney Gauvou.
10:01 Vous tentez de relancer lequel ou lesquels ?
10:05 - Aucun.
10:06 - Alors on va passer au sujet suivant. Aucun pour Sidney. Argument.
10:09 - Non, c'est clair parce qu'à un moment donné, il faut se poser la vraie question.
10:12 Les joueurs moyens très payés, c'est le problème de Paris. Trop payés. Et il y en a trop.
10:17 Donc à un moment donné, il faut tout arrêter.
10:19 - Là aussi, le même constat.
10:21 - Ce sont des joueurs qui ne jouaient pas à Paris avant d'être prêtés et qui cette saison,
10:25 pour la plupart, on l'a vu là sur le tableau, n'ont quasiment pas joué et ont pour la plupart été blessés dans leur club.
10:29 - Vous dites qu'on dit ça depuis 10 ans, mais le résultat c'est ça.
10:33 - Allez, c'est un peu moins sur les joueurs prêtés.
10:35 - Non mais c'est ce boulet astronomique, économique que doit gérer Paris.
10:41 C'est une équation très, très, très complexe.
10:43 - Vous relancez personne aussi ?
10:45 - Personne, mais c'est que des joueurs moyens.
10:50 - Ok, on les redécouvre ensemble et on peut les observer parce que des joueurs moyens,
10:54 mais qui ont quand même un passé intéressant.
10:57 - Abdou Diallo aurait pu servir en défense centrale cette saison.
10:59 - Je pensais effectivement à lui.
11:01 - Détail important, il faut que les gens comprennent que tous ces joueurs-là,
11:04 c'est le Paris Saint-Germain actuellement encore, qui en paye une partie, une majorité,
11:10 doivent avoir la quasi-totalité des salaires, bien que prêtés.
11:13 - Vous vous êtes à la place de Luis Campos, du coup, Abib, vous vous y prenez comment ?
11:17 Comment vous faites pour proposer des clubs aux joueurs et pour donner aux joueurs envie de partir ?
11:21 - Vous avez vu le film où quelqu'un dit "bonne chance" ?
11:25 C'est un petit peu le problème.
11:28 C'est-à-dire que ces joueurs-là ne partiront pas parce que personne ne va assumer les salaires.
11:32 Ça c'est une certitude.
11:34 Et quand Luis Campos dit "celui qui ne sera pas investi sur la fin de saison sera sur la liste des transferts",
11:38 oui, ok, mais quand vous êtes au-dessus du million d'euros par mois
11:41 et que vous gagnez 12-13 millions d'euros par an, qui est capable de payer ces salaires
11:45 quand vous n'êtes pas un joueur performant, même lorsque vous êtes prêté ?
11:48 - Oui.
11:50 [SILENCE]