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Un club accueillant du Midwest américain, est le théâtre d'un double homicide crapuleux. Deux hommes sont trouvés morts et un coffre fort rempli d'argent liquide a disparu. Au Michigan, un homme âgé est trouvé battu à mort chez lui.

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00:11 Un club accueillant du Midwest américain et le théâtre d'un double homicide crapuleux.
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00:18 Deux hommes sont trouvés morts et un coffre-fort rempli d'argent liquide a disparu.
00:22 [Musique]
00:23 L'enquête piétine jusqu'à ce que les policiers ouvrent à nouveau le dossier,
00:26 après avoir reçu d'importantes informations et obtenu des résultats d'analyse concluantes du labo.
00:32 Au Michigan, un homme âgé est trouvé battu à mort chez lui.
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00:40 Les enquêteurs se posent plus de questions qu'ils ne trouvent de réponses,
00:44 en suivant une piste parsemée de mensonges qui les mènent à un suspect improbable.
00:50 [Musique]
00:57 Deux crimes différents et pourtant deux meurtriers qui ont quelque chose en commun,
01:04 une rage meurtrière qui se nourrit d'une avidité à l'état brut.
01:09 [Musique]
01:38 Dans cet épisode, certains noms ont été changés.
01:42 Dayton, en Ohio, est situé au cœur du Midwest américain.
01:45 Ici, les anciennes valeurs sont toujours vivantes et un crime grave peut ébranler toute la communauté.
01:53 D'habitude, la Saint-Patrick est un jour de réjouissance,
01:56 mais en mars 1994, la fête prit une tournure dramatique.
02:02 [Musique]
02:07 Frank, le mari de Mary Pickett, était en retard, ce qui était inhabituel.
02:12 Tôt le matin, il était retourné au club pour y faire le ménage après la Saint-Patrick.
02:19 N'ayant pas eu de ces nouvelles de la journée, Mary décida de se rendre au club pour voir s'il avait eu des ennuis.
02:26 [Musique]
02:30 Le véhicule de Frank était garé devant le club, dont la porte de côté était grande ouverte.
02:36 [Musique]
02:39 Craignant le pire, Mary appela la police.
02:42 [Musique]
02:46 Les agents de Dayton furent dépêchés sur les lieux.
02:49 [Musique]
03:04 Mary attendit anxieusement pendant que l'agent entrait dans le club.
03:10 Fait troublant, les décorations de la Saint-Patrick n'avaient pas été enlevées.
03:17 Et il régnait un silence inquiétant.
03:20 [Musique]
03:24 Sur le sol de la cuisine, l'agent trouva alors un corps sans vie.
03:29 [Musique]
03:37 Comme l'assaillant se trouvait peut-être toujours à l'intérieur, les policiers fouillèrent les lieux avec la plus grande prudence.
03:44 [Musique]
03:46 L'auteur du crime était parti depuis longtemps, mais avant de partir, il avait laissé une autre carte de visite.
03:53 Une seconde victime.
03:55 [Musique]
03:57 Un autre homme gisait par terre sur le sol de la toilette pour en rentrer.
04:01 Les policiers n'avaient plus qu'à ouvrir une enquête pour meurtre.
04:05 [Musique]
04:08 Mary Pickett confirma l'identité de son mari et celle de son collègue, Boyd Walker, également assigné à l'entretien.
04:15 Elle déclara que Frank et Boyd faisaient partie du comité d'entretien du club,
04:20 et qu'ils devaient nettoyer les lieux en vue de la réunion hebdomadaire.
04:24 [Musique]
04:26 L'enquêteur Doyle Burke, de la police de Dayton, examina la scène du crime
04:30 et tenta de reconstituer les événements qui avaient mené au meurtre.
04:34 La première chose que j'ai remarqué, c'est que les portes étaient bien verrouillées.
04:39 Elles ne semblaient pas avoir été forcées.
04:41 Je me suis donc dit qu'il ne s'agissait pas d'une entrée par effraction.
04:45 L'enquêteur Burke fit le tour du club pour trouver d'autres indices
04:50 et aperçut une distributrice de cigarettes qui avait été forcée et vidée de presque tout l'argent qu'elle contenait.
04:58 Il trouva ensuite un marteau taché de sang par terre dans le bureau.
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05:06 Les experts en scène de crime photographièrent cette arme potentielle du crime.
05:12 Elle fut ensuite envoyée au labo pour analyse.
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05:18 L'étape suivante consista à reconstituer le crime.
05:22 [Musique]
05:25 L'homme dans les toilettes semblait avoir d'abord reçu un coup solide avant de tomber et d'être battu à mort.
05:32 Il n'avait pas simplement été pris par surprise, contrairement à l'autre victime dans la cuisine.
05:39 Il semble bien que cet homme-là avait d'abord été pris au dépourvu avant d'être battu.
05:44 J'ai cru que c'était peut-être lui qui avait ouvert la porte au meurtrier.
05:49 [Musique]
05:52 On recueillit des échantillons de sang dans les deux pièces
05:55 et on les envoya au labo avec les autres indices recueillis sur la scène du crime.
06:01 L'enquêteur Burke nota soigneusement comment les taches de sang étaient dispersées sur les murs et le sol,
06:07 car cela pourrait lui fournir un indice sur la façon dont les deux hommes étaient morts.
06:12 Les médecins légistes firent enlever les corps des victimes
06:16 pendant que Burke se posait des questions sur l'auteur du crime.
06:21 Il était persuadé que non seulement les hommes connaissaient le meurtrier, mais qu'il lui avait ouvert la porte.
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06:31 C'est Russell Updegrove qui pratiqua les autopsies au bureau du coroner de Montgomery County.
06:37 [Musique]
06:42 Son analyse préliminaire lui permit de conclure que Frank Pickett avait reçu 19 coups à la tête.
06:48 Quant à Boyd Walker, il avait été frappé à 18 reprises.
06:53 Les deux victimes avaient donc des blessures à la tête.
06:56 [Musique]
07:04 Selon Updegrove, l'arme du crime avait laissé des blessures en forme de croissant sur la nuque des victimes.
07:11 J'ai examiné les individus et leurs blessures.
07:18 J'ai pu estimer que ces blessures pouvaient avoir été infligées avec un marteau.
07:25 La spécialiste judiciaire Denise Rankin analysa le marteau au laboratoire régional de Miami Valley.
07:32 Sur le marteau, je me suis concentrée sur les taches de sang et les cheveux.
07:38 En prélevant ses cheveux, j'ai constaté qu'il y avait des taches rouges.
07:41 J'ai alors pratiqué quelques analyses et vu qu'il s'agissait bien de sang.
07:45 De fait, c'était un mélange du sang des deux victimes.
07:49 L'analyse du marteau ne donna pas les résultats escomptés.
07:53 L'enquête se buta à un mur.
07:57 On constitua une escouade pour rétablir les prochaines étapes.
08:01 On a mis des hoppies, mais à ce moment-là, on n'a rien.
08:04 Vous êtes les principaux de la ville.
08:06 L'enquêteur Tom Larson se joignait alors à un enquêteur Burke.
08:10 Ensemble, ils dirigeèrent l'escouade.
08:15 Un agent de police apprit qu'un vagabond du nom de Timothy Clifford
08:18 avait tenté de voler de l'argent dans une église le jour du meurtre.
08:22 C'était la première piste prometteuse dont on disposait.
08:27 Timothy Clifford était notre premier suspect pour ces crimes.
08:31 La première chose qu'on a faite, c'est de se mettre à sa recherche.
08:37 Les enquêteurs trouvèrent Timothy Clifford dans un refuge pour itinérants,
08:41 non loin du club.
08:44 Clifford déclara qu'il avait émandé de l'argent à l'église ce jour-là,
08:48 mais il dit aussi qu'il était resté au refuge toute la matinée.
08:53 Il ajouta que le refuge tenait un registre des allées et venues des résidents.
08:59 C'est un établissement dont l'accessibilité est surveillée.
09:03 Au moment des meurtres, Clifford était bien sur place.
09:08 Les enquêteurs étaient dans un cul-de-sac.
09:11 Burke espérait que le gérant du club pourrait lui fournir des informations
09:14 qui donneraient un coup d'envoi à l'enquête.
09:18 Celui-ci déclara à l'enquêteur que le coffre-fort
09:20 qui contenait la recette de la soirée de la Saint-Patrick avait disparu.
09:25 De plus, il manquait un diable dans le bureau.
09:31 Selon le gérant, Frank Pickett avait l'habitude de fermer les sacs d'argent
09:35 avec du ruban adhésif avant d'aller les déposer à la banque.
09:41 Comme les enquêteurs croyaient que les victimes connaissaient vraisemblablement le meurtrier,
09:45 ils demandèrent au gérant de leur fournir une liste des employés et de tous les membres du club.
09:51 J'étais persuadé que le coupable était quelqu'un qui connaissait bien cette entreprise.
09:55 La première chose que je voulais examiner, c'était la liste des employés et des ex-employés.
10:00 Il faudrait ensuite suivre à la trace ceux qui pouvaient savoir pourquoi Frank Pickett
10:05 et Boyd Walker avaient été assassinés.
10:09 Après avoir interrogé des dizaines de personnes, les policiers revinrent bredouilles.
10:14 Les employés et les membres du club avaient de solides alibis.
10:18 En outre, rien ne permettait de soupçonner qu'ils avaient commis ces meurtres.
10:23 Aux postes de police ont reçu toutefois de nombreux tuyaux dont certains semblaient prometteurs.
10:29 Les enquêteurs ne tardèrent pas à y relever des constantes.
10:33 La plupart des informations reçues mettaient en cause un certain Edmund Emrick.
10:39 Il s'est rendu compte que l'employé avait été un homme de la classe moyenne.
10:44 Il s'est rendu compte que l'employé avait été un homme de la classe moyenne.
10:49 Il s'est rendu compte que l'employé avait été un homme de la classe moyenne.
10:54 Il s'est rendu compte que l'employé avait été un homme de la classe moyenne.
10:59 Il s'est rendu compte que l'employé avait été un homme de la classe moyenne.
11:04 Il s'est rendu compte que l'employé avait été un homme de la classe moyenne.
11:09 Il s'est rendu compte que l'employé avait été un homme de la classe moyenne.
11:14 Il s'est rendu compte que l'employé avait été un homme de la classe moyenne.
11:19 Il s'est rendu compte que l'employé avait été un homme de la classe moyenne.
11:24 Il s'est rendu compte que l'employé avait été un homme de la classe moyenne.
11:29 Il déclara qu'Emeric avait la réputation de battre ses clients.
11:34 Ensuite, il appelait à la police et prétendait que ses clients étaient tombés sous l'effet de l'alcool.
11:40 Il avait vu Emeric aller chercher de la monnaie dans un autre bar parce qu'il n'en avait plus.
11:47 Il déclara qu'Edmund Emeric pouvait être intimidant.
11:52 En outre, il connaissait les bars du quartier comme le fond de sa poche.
11:59 Selon l'informateur, Emeric s'était vanté de savoir où se trouvait le coffre-fort du Rapide.
12:06 On a appris qu'Emeric avait perdu son emploi et qu'il avait besoin d'argent.
12:11 Or, peu de temps après les meurtres, il avait subitement recommencé à en avoir.
12:15 Tous ces morceaux s'agençaient bien ensemble, même s'ils ne constituaient pas d'épreuves formelles.
12:20 C'est pourquoi on s'est penchés sur son cas.
12:24 Les policiers désiraient obtenir le plus d'informations possibles sur Edmund Emeric.
12:30 Ils se rendirent rapidement compte qu'il avait un casier judiciaire,
12:34 notamment pour avoir omis de payer des contraventions,
12:37 mais surtout pour avoir forcé la porte d'un coffre-fort en Ohio.
12:44 Après que le nom d'Emeric eût été transmis à tous les enquêteurs, ceux-ci le gardèrent à l'œil.
12:51 Ils purent bientôt aller le cueillir à cause de contraventions qu'ils n'avaient pas payées.
12:57 Le mandat d'arrêt fournit aux policiers le prétexte rêvé pour interroger Emeric sur un crime bien plus perfide,
13:10 un double homicide.
13:13 Au cours de l'enquête, on a remonté de nombreuses pistes, et toutes semblaient nous ramener vers Emeric.
13:20 Pour la première fois depuis le début de cette enquête décourageante sur deux meurtres particulièrement violents,
13:26 les enquêteurs Burke et Lawson tenaient enfin une piste solide et disposaient d'un suspect potentiel.
13:33 À Dayton, en Ohio, des enquêteurs avaient fait quelques progrès pour élucider un double meurtre sordide
13:42 commis dans un club le lendemain de la Saint-Patrick.
13:45 Il disposait de quelques indices, dont un marteau taché de sang.
13:49 En outre, un coffre-fort avait été volé et un diable avait disparu,
13:53 mais aucun de ces indices ne se recoupait avec les autres.
13:57 Après s'être retrouvé dans plusieurs impasses, les enquêteurs détenaient maintenant un nom qui revenait constamment,
14:03 Edmund Emeric.
14:05 Emeric travaillait dans plusieurs bars du secteur où se trouvait le club en question,
14:09 et il avait la réputation d'avoir une tête forte et d'être violent.
14:13 Grâce au mandat d'arrêt dont disposaient les policiers contre lui, ils purent l'emmener avec eux.
14:18 Doyle Burke croyait être sur la bonne voie.
14:22 On savait qu'Emeric était un individu très brutal, très violent physiquement.
14:27 À la suite de l'arrestation d'Emeric, son nom fut mis tout en haut de la liste des suspects
14:32 après que les enquêteurs eurent remarqué des taches de sang sur ses vêtements.
14:37 Il déclara qu'il s'était coupé en se rasant, mais les enquêteurs en doutaient.
14:42 Quand on a arrêté Emeric, il y avait du sang sur son chandail, sur ses chaussures et également sur sa veste.
14:52 Il fut gardé en cellule pendant toute une nuit, le temps qu'on envoie ses vêtements au labo pour analyse.
15:00 Les enquêteurs espéraient que le sang sur les vêtements du suspect correspondrait à celui des victimes.
15:06 Les indices furent analysés au laboratoire régional de Miami Valley.
15:10 Denise Rankin nous raconte.
15:12 Il y avait du sang sur les vêtements du suspect, mais c'était le sien.
15:18 Comme pour le marteau, le sang sur les vêtements n'avait pas permis aux enquêteurs de découvrir l'identité du meurtrier.
15:26 De fait, les taches sur la veste du suspect corroboraient sa version selon laquelle il s'était coupé en se rasant.
15:34 Mais les enquêteurs Burke et Larson refusaient d'abandonner l'enquête sur Edwin Emerick.
15:40 Ils obtinrent un mandat pour fouiller sa maison.
15:44 Ils y trouvèrent un sac de dépôt collé avec du ruban adhésif.
15:51 Or, quelqu'un avait révélé aux enquêteurs que l'une des victimes collait toujours ses sacs de dépôt de cette façon.
16:01 Des techniciens photographièrent l'indice et ils l'apportèrent au labo avec certains vêtements d'Emerick pour les soumettre à des analyses.
16:08 Sans preuve formelle de la culpabilité d'Emerick, on dut le remettre en liberté.
16:15 Mais Burke et Larson étaient convaincus que c'était le coupable.
16:24 Il ne leur restait plus qu'à le prouver.
16:29 Le lendemain de la remise en liberté d'Emerick, les enquêteurs saisirent sa voiture.
16:33 Les techniciens passèrent tout le véhicule au peigne fin.
16:38 À l'intérieur, ils trouvèrent un autre marteau et un démonte-pneus.
16:44 Ils les recueillirent et les envoyèrent au labo.
16:47 À partir des marques laissées à l'intérieur de l'auto, les techniciens prélevèrent des échantillons de peinture grise.
16:59 Les enquêteurs croyaient qu'il s'agissait peut-être de la peinture du coffre-fort volé au club.
17:04 Les enquêteurs Burke et Larson vérifièrent ensuite la libido d'Emerick, en commençant par rencontrer sa famille.
17:12 Emerick avait déclaré avoir passé la matinée du 19 mars chez son père avant de se rendre à une buanderie.
17:24 Les enquêteurs ne furent pas surpris d'entendre le père d'Emerick confirmer son alibi, ni convaincus non plus qu'il disait la vérité.
17:31 Une employée de la buanderie permit toutefois au policier de créer quelques brèches dans l'alibi d'Emerick.
17:38 Elle avait trouvé son comportement étrange ce jour-là.
17:43 Il s'était garé très loin de la porte d'entrée.
17:47 C'était d'autant plus étrange qu'il avait apporté une énorme quantité de vêtements à nettoyer.
17:54 Mais l'élément le plus révélateur dont se souvenait l'employée, c'était qu'Emerick avait laissé un diable dans l'air de stationnement.
18:02 Un diable semblable à celui qui avait disparu du club.
18:08 En fin de compte, c'est son alibi qui a causé sa perte.
18:15 Parce que cela nous a permis de constater qu'Emerick, peu de temps après le double meurtre, avait en sa possession le chariot disparu de la scène du crime.
18:24 Le service de police de Dayton reçut alors un appel déterminant.
18:30 C'était le coup de chance qu'espéraient les enquêteurs.
18:34 On avait trouvé un coffre-fort abandonné près de l'endroit sur lequel reposait l'alibi d'Emerick.
18:41 Un coffre-fort si lourd que même un homme costaud comme lui aurait dû utiliser un diable pour le transporter.
18:48 Les policiers examinèrent le coffre-fort trouvé près d'une quincaillerie.
18:56 La porte avant en avait été arrachée.
19:04 La caissière de la quincaillerie avait vu un homme blanc correspondant à la description d'Emerick transporter le coffre-fort dans la rue à l'aide du diable.
19:12 C'était comme si tout débloquait en même temps.
19:17 Et le coffre-fort et le diable n'étaient que le début.
19:23 Les résultats du labo furent transmis aux policiers.
19:27 Le sang sur l'un des t-shirts d'Emerick correspondait à celui de l'une des victimes.
19:34 Comme le sang provenait de la scène du crime, on a pu prouver qu'il s'y était bien trouvé.
19:40 Ken Betts, le directeur du laboratoire judiciaire de l'État, compara les marques de peinture laissées dans la voiture à la peinture du coffre-fort abandonné.
19:50 On a pu établir que la peinture trouvée dans le véhicule était identique à la peinture grise du coffre-fort.
19:57 Par conséquent, ces résultats ont représenté un atout de plus pour la police de Dayton.
20:03 Après avoir suivi plusieurs pistes infructueuses pendant des semaines, les enquêteurs Burke et Lawson purent enfin mettre la dernière touche au dossier de l'affaire Edmund-Emerick.
20:15 Mais il restait encore un indice à recueillir.
20:18 Un témoin se manifesta.
20:22 Il s'appelait Brian Towns. C'était un sans-abri qui avait aperçu Emerick entrer dans le club le matin des meurtres.
20:29 En l'interrogeant, on a pu déterminer qu'il avait vu Emerick sur la scène du crime ce jour-là.
20:36 En outre, il avait vu par quelle porte il était entré, il l'avait vu ressortir et il lui avait même parlé durant cette période de temps au cours de laquelle les meurtres avaient eu lieu.
20:50 Quand Emerick était sorti du bar, Towns lui avait emprunté 20 dollars et l'avait regardé s'en aller.
20:56 Burke montra à Towns des photos. Le sans-abri identifia sans mal Emerick.
21:03 Ainsi donc, un témoin oculaire affirmait qu'Emerick était sur la scène du crime au moment des meurtres.
21:12 Mais les enquêteurs ne voulaient rien laisser au hasard avant d'arrêter le suspect de nouveau.
21:19 Au labo, on était sur le point de prouver qu'Edmund Emerick était le meurtrier à l'aide d'un dernier indice.
21:26 L'expert en marques d'outils Tim Dewar fit des empreintes à partir du démonte-pneus trouvé dans la voiture d'Emerick.
21:34 Identifier un outil qui a servi à tuer en analysant les marques qu'il a laissées équivaut à identifier une empreinte digitale du meurtrier sur une scène de crime.
21:45 Les marques laissées sur la clé furent comparées aux traces trouvées sur la distributrice de cigarettes et le coffre-fort du club.
21:51 Elles étaient identiques.
21:55 On a comparé au microscope les marques sur la distributrice de cigarettes au moulage des marques faites avec le démonte-pneus.
22:07 Les nombreuses caractéristiques communes entre les deux nous ont permis de conclure que ces marques ne pouvaient avoir été faites que par cet outil.
22:16 Cette analyse de marques d'outils constituait le dernier morceau du puzzle.
22:23 Non seulement les policiers avaient-ils trouvé un témoin ayant vu Emerick sur la scène du crime, mais ils disposaient également de preuves concrètes.
22:31 Le suspect avait forcé la distributrice de cigarettes et le coffre-fort.
22:37 Les policiers se rendirent chez Emerick pour l'arrêter.
22:42 Même si celui-ci tenta de leur échapper, les agents avaient cerné la maison.
22:47 Emerick ne pouvait pas leur échapper.
23:00 Puis, après plusieurs semaines à le rechercher, les enquêteurs mirent enfin la main au collet de leur suspect.
23:07 Et ils s'apprêtaient à connaître en détail ce qui s'était passé au club lors de cette tragique matinée.
23:15 Comme on l'avait présumé, Brodwalker connaissait son meurtrier et lui avait naïvement ouvert la porte.
23:26 Il ne pouvait pas savoir qu'Emerick était venu avec l'intention de le tuer et de cambrioler le club.
23:32 Dès que Walker eut le dos tourné, Emerick s'emparada marteau et il le tua brutalement.
23:40 Avec la même rage aveugle, il tua Frank Pickett.
23:53 En quelques minutes à peine, les hommes étaient morts.
23:56 Emerick prit à toute vitesse le diable et il sortit le coffre-fort du club.
24:01 Plus tard, il laissa le diable dans l'aire de stationnement de la Buandrée.
24:07 Emerick avait besoin d'argent et il a profité de l'occasion que lui fournissait deux individus qui lui faisaient confiance.
24:14 Edmund Emerick a été trouvé coupable de deux chefs d'accusation de meurtre qualifiés.
24:22 Ainsi que de vol.
24:24 Il a été condamné à deux peines d'emprisonnement à vie.
24:28 Certains meurtriers profitent de victimes sans méfiance.
24:33 Il leur est ainsi plus facile de cacher leur identité.
24:37 D'autres tueurs frappent plus près de là où ils habitent et laissent ainsi des traces de leur avidité.
24:48 Le canton d'Emmet, où vivent 12 000 personnes, connaît une croissance rapide.
24:52 Il est situé sur la limite est de Battle Creek, au Michigan.
24:56 Ici, les gens sont fiers de vivre en sécurité et ils forment une communauté étroite.
25:02 Aussi furent-ils ébranlés le 26 avril 1996.
25:15 En fin de matinée, Sharon Zachary s'était rendue chez Bob Rogers pour voir si tout allait bien.
25:20 Elle prenait soin de l'homme de 81 ans.
25:24 Elle avait loué une maison au bout de la rue.
25:27 Sharon était inquiète car elle n'avait pas eu de nouvelles de Bob de toute la matinée.
25:32 Quand elle a perçu sa voiture garée à côté de la maison, elle fut particulièrement inquiète.
25:42 Il ne la garait jamais à cet endroit. De plus, il n'avait pas répondu à ses nombreux appels téléphoniques.
25:47 Son inquiétude monta encore d'un cran quand elle vit qu'on avait brisé le verre de la porte coulissante sur le côté de la maison.
25:54 Elle courut chercher de l'aide.
25:59 Sharon Zachary était en proie à la panique.
26:05 Son ami Bob avait été victime de plusieurs vols au cours des derniers mois.
26:10 Il semblait que c'était encore une fois le cas.
26:12 Les policiers connaissaient bien Bob Rogers car ce n'était pas la première fois qu'ils allaient chez lui.
26:27 Cet homme conservait toutes sortes de choses et avait toujours d'importantes sommes d'argent dans la maison.
26:37 Les policiers entrèrent prudemment, veillant à ne pas détruire d'indices.
26:41 Mais cette fois-ci, le crime était bien plus grave.
26:49 Bob Rogers gisait sur le dos dans la salle familiale.
26:54 Il était mort.
26:56 La police d'Emmett était aux prises avec ce qui semblait être un homicide.
27:03 Le lieutenant Thomas Headley arriva sur les lieux, prêt à commencer l'enquête.
27:07 Il interrogea tout d'abord Sharon Zachary, la femme qui avait signalé l'entrée par effraction.
27:13 Après avoir demandé à la femme de se rendre au poste pour y faire une déposition, il examina la scène du crime.
27:23 Dès le départ, le lieutenant Headley sut que ce crime n'était pas comme les délits antérieurs.
27:30 Cette scène de crime m'a semblé un peu bizarre.
27:33 Il y avait là trop d'éléments qui ne cadraient pas avec le comportement habituel de M. Rogers.
27:38 Le fait que la porte coulissante sur le côté de la maison ait été fracassée rendait ce crime très différent des autres délits commis au même endroit.
27:45 Les voleurs n'avaient jamais déployé autant d'efforts pour entrer dans la maison.
27:50 Les techniciens prirent des mesures, des photos des vêtements éparpillés et des échantillons d'étages de sang.
27:58 Il s'agissait là d'indices potentiels.
28:01 Les experts judiciaires accordèrent une attention particulière à la ceinture retournée de la victime.
28:11 On photographia des éclats de verre et on les recueillit, car il pouvait y avoir des empreintes de mains ou de semaines.
28:19 Le lieutenant Headley ne fut pas surpris de trouver d'importantes sommes d'argent cachées un peu partout dans la pièce.
28:28 C'était un homme âgé qui avait vécu au moment de la Grande Dépression.
28:32 Il aimait avoir son argent sur lui. Ça lui donnait sans doute un sentiment de sécurité.
28:37 Une chose était sûre, l'argent était le mobile du crime.
28:43 Maintenant, Headley devait découvrir qui avait commis ce meurtre.
28:49 L'autopsie de Bob Rogers fut pratiquée à la morgue de l'hôpital Sparrow.
28:57 Joyce De Jong prit les empreintes digitales de la victime.
29:00 Elle devrait déterminer par la suite quelles empreintes de la scène du crime provenaient de la victime
29:07 et quelles étaient celles qui avaient été laissées là par son ou ses meurtriers.
29:11 De Jong releva des blessures sévères infligées avec un objet contondant sur la tête et le corps de Rogers.
29:17 Monsieur Rogers avait reçu entre 25 et 30 coups à la tête.
29:23 La plupart de ses blessures étaient à l'arrière de la tête et du côté gauche.
29:27 Cela laissait résumer que la personne qui lui avait infligé ces coups se trouvait derrière lui.
29:33 À en juger par la position du corps de Rogers et son degré de décomposition,
29:38 De Jong conclut qu'il avait sans doute été déplacé après avoir été atteint de multiples coups.
29:44 Elle appela le lieutenant Geigel pour lui faire part de ses conclusions.
29:51 Il y avait une mare de sang près du corps.
29:54 Il semblait que le corps avait d'abord été face contre terre,
29:57 puis qu'on l'avait ensuite retourné et qu'on avait soulevé les avant-bras et les mains
30:01 après que l'arrêteur catamérique se fût installé.
30:04 Grâce aux empreintes digitales de la victime, les experts commencèrent à reconstituer le meurtre de Bob Rogers.
30:13 À l'aide d'une technique qui permet de relever les empreintes digitales sur les surfaces poreuses,
30:19 ils examinèrent la ceinture.
30:21 Ils y trouvèrent de nombreuses empreintes,
30:28 la plupart de Rogers,
30:31 sauf une.
30:33 De fait, s'il y avait une empreinte de quelqu'un d'autre sur les pantalons,
30:39 c'était que quelqu'un d'autre que lui avait mis sa main là.
30:42 Et l'empreinte sur la ceinture ne serait pas restée aussi nette
30:46 s'il n'était rien arrivé d'anormal à la victime.
30:49 Les experts découvrirent également des indices prometteurs sur les éclats de verre de la porte coulissante.
30:58 Il s'agissait d'une trace de semelle de chaussure de course.
31:03 En marchant sur le verre, le coupable y avait laissé le motif de sa semelle avec énormément de détails.
31:14 On pouvait non seulement déceler le motif de la semelle,
31:16 mais également voir les traces d'usure,
31:19 identifier la pointure et les caractéristiques particulières
31:22 qui nous permettraient d'identifier formellement cette chaussure.
31:25 Cet indice était effectivement prometteur, mais pour le moment, il ne menait nulle part.
31:34 Le lieutenant Headley prépara un plan d'attaque.
31:39 Les indices dont il disposait l'aideraient sans aucun doute à faire condamner le suspect.
31:44 La police d'Emmett mit sur pied une escouade spéciale dont les membres examineraient ensemble les pistes disponibles.
31:50 C'est alors qu'ils firent une découverte troublante.
31:54 Sharon Zachary avait une procuration pour s'occuper des affaires financières de Bob Rogers.
32:00 Comme c'était elle qui avait signalé le crime et qu'elle avait un accès complet à sa maison,
32:05 les policiers devaient étudier son cas avant de rayer son nom de la liste des suspects.
32:10 Après avoir obtenu un mandat de perquisition, ils examinèrent ses antécédents.
32:15 C'est après avoir interrogé les membres de sa famille qu'on a commencé à la considérer comme une suspecte.
32:21 La première étape consistait à retourner sur la scène du crime.
32:28 On trouva des milliers de dollars dans la résidence.
32:32 Il y avait de l'argent liquide dans chacune des pièces.
32:37 Les enquêteurs partirent avec des dossiers et des relevés trouvés chez Rogers.
32:41 En les examinant, les lieutenants Geigel et Headley s'aperçurent que Sharon Zachary utilisait les cartes de crédit de Rogers.
32:51 Les enquêteurs commençaient à croire que leur intuition ne les avait peut-être pas trompées.
32:57 On avait également tenu les relevés bancaires et on a découvert qu'elle avait effectué des retraits de ses comptes.
33:05 Cela nous fournissait ainsi le mobile du crime.
33:08 On pouvait en déduire que c'était l'argent de la victime qui avait été en cause dans ce crime.
33:12 Pour en savoir encore davantage sur les affaires de Rogers, les enquêteurs décidèrent d'interroger son avocat.
33:19 Celui-ci expliqua au policier que Sharon Zachary avait reçu cette procuration quatre mois avant le meurtre.
33:26 Toutefois, seulement deux semaines avant qu'on ne trouve l'homme mort, celui-ci avait subitement changé d'avis.
33:34 Dix mille dollars avaient disparu de ses comptes bancaires et il était furieux.
33:38 L'enquête a encore progressé quand on a appris que M. Rogers avait légué tous ses biens à Sharon Zachary à sa mort.
33:51 Maintenant qu'on tenait un mobile solide, les lieutenants Geigel et Headley envoyèrent un enquêteur à la banque de Rogers.
34:04 La gérante déclara que Sharon Zachary était venue avec Bob Rogers environ un an avant sa mort pour devenir signataire du compte bancaire du vieil homme.
34:13 Rogers était assis à côté, mal à l'aise, pendant qu'on remplissait les documents.
34:20 Il était toutefois revenu le jour suivant pour demander que le nom de Sharon soit rayé.
34:28 Il ne voulait plus qu'elle ait cette procuration. Il voulait s'occuper de ses propres affaires car il ne faisait plus confiance à Sharon Zachary.
34:35 M. Rogers n'avait pas encore pu faire modifier son testament. Malheureusement, il a été assassiné avant de pouvoir le faire.
34:42 Finalement, les enquêteurs interrogèrent le gardien de sécurité d'un magasin de vente au rabais.
34:49 Zachary était venu s'acheter des chaussures et voulait payer avec la carte de crédit.
34:56 La transaction ne fut pas autorisée et l'on demanda au gardien de venir au comptoir.
35:00 Les employés téléphonaient à Rogers et celui-ci leur dit qu'il n'avait en aucune façon autorisé Zachary à utiliser sa carte de crédit.
35:08 Cette dernière se défendit en disant qu'il s'agissait d'une erreur.
35:13 C'est suite à cet incident que Rogers a commencé à avoir des soupçons à l'égard de Sharon Zachary.
35:21 Parce qu'il s'est alors senti arnaqué par elle.
35:24 Cela constitua une importante percée dans l'enquête.
35:29 Les enquêteurs Geigel et Headley avaient enfin la confirmation que Sharon Zachary tentait désespérément de profiter de Bob Rogers.
35:39 Ils étaient de plus en plus convaincus que Zachary avait tué l'homme de 81 ans par cupidite.
35:47 Mais ils devaient trouver des preuves.
35:51 S'ils prouvaient sa culpabilité, ils auraient alors leur meurtrier.
35:58 Les lieutenants Geigel et Headley étaient sur la piste du meurtrier de Bob Rogers âgé de 81 ans.
36:07 L'homme avait reçu des coups violents de la tête et de la tête.
36:13 Les indices préliminaires laissaient supposer que la coupable était Sharon Zachary, la jeune femme qui prenait soin de lui.
36:19 Elle avait tiré profit de la procuration qui lui donnait le droit de s'occuper des affaires financières de Rogers.
36:25 Il semblait évident que le vieillard n'appréciait pas que Zachary dépense son argent.
36:31 On a tenté par tous les moyens de démontrer que Zachary avait fait des manœuvres financières frôluleuses.
36:37 On voit bien que les gens ne sont pas d'accord avec ce qu'on dit.
36:42 On voulait ainsi reconstituer tous les éléments du crime.
36:45 Mais on n'avait pas encore trouvé l'arme.
36:48 Les policiers firent alors une autre découverte.
36:51 Le lieutenant Headley apprit qu'elle avait tenté d'obtenir les plans des terrains de Rogers.
36:56 Ils en examinèrent des photos en se demandant pourquoi Sharon Zachary, qui avait loué une des maisons de Rogers,
37:03 aurait voulu obtenir une copie des plans de ces terrains.
37:09 Ils remarquèrent alors la présence de plusieurs plans d'eau sur les terrains du vieillard.
37:13 Un des étangs pouvait être l'endroit idéal pour cacher l'arme d'un crime.
37:18 Trois étangs jouxtaient la maison de M. Rogers.
37:23 On s'est dit qu'on y avait peut-être jeté l'arme du crime.
37:33 On a également constaté qu'un sentier menait de cet étang derrière la maison de Rogers à la maison de Sharon Zachary.
37:40 Des plongeurs furent envoyés sur les lieux pour vérifier les plans d'eau.
37:47 L'intuition des enquêteurs porte à fruit car les plongeurs ont sorti un morceau de tuyau mesurant un mètre.
37:54 Au laboratoire, les experts examinèrent ce tuyau.
37:57 Même si les champs étaient minces, il pouvait y avoir encore du sang dessus.
38:02 Voici l'expert en sciences judiciaires Marjorie Harris.
38:06 Il y a des petits trous et des fissures qui permettent au sang de pénétrer dans l'arme elle-même.
38:14 Si l'on trouve des crevasses sur un objet de métal, on peut parfois y trouver du sang accumulé et séché.
38:27 Malgré le fait que le tuyau ait été submergé dans l'étang, on y trouva des traces de sang humain.
38:32 J'étais très heureux qu'on en découvre. Je ne crois pas qu'on ait déjà trouvé cela dans le passé.
38:40 Une arme qui avait été immergée et qui avait encore sur elle des cellules génétiques identifiables.
38:54 Les experts reproduisirent la dispersion des éclaboussures de sang de la scène du crime.
38:59 A l'aide d'un tuyau semblable à celui trouvé dans l'étang, ils frappèrent un melon comme s'il s'était agi d'un crâne.
39:06 En comparant les photos de la scène du crime à celles de leur reconstitution,
39:11 ils conclurent que le tuyau trouvé dans l'étang était celui qui avait tué Bob Rogers.
39:19 On aime procéder à une reconstitution, car cela nous permet d'illustrer la séquence des événements,
39:25 de montrer ce qui est arrivé exactement et dans quel ordre cela s'est produit.
39:29 Les enquêteurs croyaient maintenant disposer de toutes les munitions requises pour faire condamner Sharon Zachary.
39:37 Un mandat de perquisition en main, ils entrèrent chez elle.
39:43 On a saisi les relevés financiers de Sharon Zachary et constaté qu'elle avait un intérêt marqué pour les affaires de M. Rogers.
39:50 Apparemment, elle voulait en savoir plus sur l'argent dont il disposait.
39:56 Sharon Zachary se montra coopérative en permettant à la police de prendre les relevés financiers de Bob Rogers qui se trouvait chez elle.
40:08 Les policiers lui demandèrent de leur remettre ses chaussures de course pour les comparer à l'empreinte trouvée sur la scène du crime.
40:14 Dès qu'elle les leur remit, ils s'empressèrent de les mettre dans un sac de plastique.
40:20 Au labo, on compara les motifs des semelles des chaussures de Sharon Zachary aux traces trouvées sur les éclats de verre de la scène du crime.
40:35 Même si elle avait insisté sur le fait qu'elle n'était pas entrée dans la maison ce matin-là, la trace de pas correspondait en tout point à la semelle d'une de ses chaussures.
40:44 Les caractéristiques particulières de la chaussure étaient les mêmes.
40:49 Conséquemment, la trace de pas sur la scène du crime et l'empreinte produite avec le soulier provenait d'une même source, la chaussure de la suspecte.
40:57 Cette empreinte permit de procéder à l'arrestation de Sharon Zachary.
41:04 Elle démontrait qu'elle s'était bien trouvée sur la scène du crime.
41:07 La femme qui prétendait s'occuper de Bob Rogers fut arrêtée pour le meurtre du vieil homme.
41:14 Les indices judiciaires que nous avons trouvés établissaient hors de tout doute qu'elle se trouvait sur la scène du crime.
41:23 Ainsi donc, Sharon Zachary nous avait menti. Nous croyons qu'elle avait assassiné M. Rogers.
41:30 Au labo, les experts comparèrent l'empreinte trouvée sur la ceinture de Bob Rogers à celle de Zachary.
41:36 Elles étaient identiques.
41:40 On a trouvé l'empreinte de Zachary sur le dos de la ceinture de M. Rogers, ce qui prouvait qu'elle avait été en contact avec son corps.
41:49 Cela contredisait pourtant ce qu'elle avait affirmé aux policiers.
41:55 Zachary se défendit en déclarant qu'il était tout naturel qu'ils aient trouvé des indices de sa présence sur les lieux.
42:01 Elle passait beaucoup de temps avec le vieil homme et il n'était donc pas étonnant, selon ses dires, qu'on ait trouvé son empreinte sur la ceinture.
42:08 Mais les analyses judiciaires prouvaient le contraire.
42:12 Une empreinte est très fragile et l'on peut vraisemblablement la détruire juste en passant la ceinture dans les gants du pantalon.
42:23 Si la victime avait porté cette ceinture depuis un certain temps, il était peu probable qu'une empreinte serait restée là sur le revers.
42:30 Il était trop tard pour Sharon Zachary.
42:36 Les preuves contre elle étaient accablantes.
42:39 Tout démontrait sa culpabilité.
42:42 Les indices qu'on a recueillis sur la scène du meurtre ont été déterminants dans la résolution de cette enquête.
42:50 Tout, de l'empreinte du pouce à celle de la chaussure, de même que l'arme du crime qu'on a trouvé dans l'un des étangs.
42:59 Tous ces éléments donnaient du corps à notre hypothèse et nous a permis de résoudre ce crime.
43:07 Sharon Zachary ne pouvait plus cacher la vérité mise au jour par les enquêteurs.
43:13 Parce qu'elles en voulaient un remède.
43:17 Parce qu'elles en voulaient un remède.
43:20 Parce qu'elles en voulaient un remède.
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43:59 Parce qu'elles en voulaient un remède.
44:02 Parce qu'elles en voulaient un remède.
44:05 Parce qu'elles en voulaient un remède.
44:08 Parce qu'elles en voulaient un remède.
44:11 Parce qu'elles en voulaient un remède.
44:15 Pour que ce meurtre prémédité ressemble à un vol qui avait mal tourné,
44:20 elle se rendit à l'extérieur et fracassa la vitre de la porte collissante.
44:25 Après coup, elle a tout fait pour que cela ressemble à une entrée par effraction typique,
44:31 mais elle a omis certains détails importants, et je crois que c'est ce qui a causé sa perte.
44:36 Le travail consciencieux des lieutenants Headley et Geiger a porté fruit en cours.
44:43 Sharon Zachary a été trouvée coupable de meurtre au premier degré et de vol à main armée.
44:49 Elle a été condamnée à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle.
44:55 Certaines personnes sont victimes des circonstances.
44:59 Elles meurent parce qu'elles ont été au mauvais endroit au mauvais moment.
45:03 D'autres se croient en sécurité, sauf qu'elles ne sont pas à l'abri de meurtriers éventuels,
45:12 mues par une avidité à l'état brut.
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