Vendredi 15 décembre 2023, SMART ÉDUCATION reçoit Manon Oskian (Cofondatrice, Wiloki) et Romain Morvant (Cofondateur, Corolair)
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00:00 [Musique]
00:08 Bonjour à toutes et à tous, je suis ravie de vous retrouver dans Smart Education,
00:12 votre magazine hebdomadaire dédié aux nouveaux métiers, nouvelles formations, nouvelles pédagogies,
00:17 également aux nouvelles technologies de l'éducation.
00:20 Ce sera le cas aujourd'hui, puisque nous ferons un focus sur deux solutions,
00:24 toutes deux basées sur l'intelligence artificielle.
00:26 D'abord, une plateforme de soutien scolaire, et si on laissait l'IA gérer l'apprentissage des fondamentaux,
00:32 les enseignants pourraient alors se concentrer sur leur rôle, éveiller l'esprit critique et la créativité.
00:36 C'est en tout cas la vision et l'ambition de OuiLoki.
00:40 La deuxième solution, elle s'appelle Corolair, un outil qui permet aux professeurs ou formateurs
00:45 de créer des tuteurs virtuels à partir de leur support de cours.
00:49 L'idée, identifier les notions incomprises et s'adapter donc aux besoins spécifiques
00:55 des étudiants, ce sera en deuxième partie d'émission.
00:58 Smart Education, c'est parti !
01:00 Avec plus d'un million d'inscrits, la plateforme OuiLoki commence à faire sa place dans le secteur du soutien scolaire.
01:10 On en parle aujourd'hui avec sa CEO Manon Oskian. Bonjour.
01:13 Bonjour.
01:14 Bienvenue dans Smart Education, merci beaucoup de nous accompagner.
01:17 De quel constat est né OuiLoki ?
01:19 Un constat simple qu'on a tous, je pense. Chaque enfant est différent, leur éducation devrait l'être aussi.
01:26 Aujourd'hui, le système éducatif tel qu'il est, il ne peut pas s'adapter aux besoins spécifiques de chaque enfant.
01:31 Et nous, on en est convaincus, c'est ce que peuvent apporter les nouvelles technologies.
01:34 Et c'est ce qu'on a voulu créer avec OuiLoki.
01:36 Il ne peut pas s'adapter pourquoi ? Parce qu'il y a 30 élèves par classe, parce que le professeur n'a pas le temps, c'est ça ?
01:39 Exactement. Un enseignant face à 30 élèves, ça aura beau être le meilleur enseignant du monde,
01:44 il ne pourra pas répondre aux besoins spécifiques de chaque enfant.
01:47 Et c'est vraiment là que les nouvelles technologies peuvent venir compléter l'enseignement d'un enseignant.
01:52 On pourrait dire une énième plateforme de soutien scolaire, vous êtes beaucoup aujourd'hui sur ce secteur-là.
01:57 Qu'est-ce qui fait que dans votre modèle, vous vous démarquez aujourd'hui ?
02:00 Alors d'ailleurs, nous, on se considère, oui, comme un soutien scolaire, mais pas que.
02:03 On va vraiment accompagner l'enfant tout au long de sa scolarité.
02:06 En fait, OuiLoki, sa spécificité, c'est que, pour moi, c'est un soutien scolaire nouvelle génération.
02:12 L'enfant entre dans un univers ultra riche, basé sur notre technologie d'intelligence artificielle,
02:18 qui nous permet de détecter le profil pédagogique de l'enfant.
02:20 C'est le levier de motivation aussi, c'est super important, pour lui construire un parcours d'apprentissage sur mesure.
02:25 Nous, vraiment, notre objectif avec OuiLoki, c'est de lui faire apprendre les savoirs fondamentaux le plus efficacement possible,
02:32 et lui donner le goût d'apprendre.
02:34 Et comment on lui donne ce goût d'apprendre, justement ? Vous utilisez des codes, on voit des images qui apparaissent à l'écran,
02:38 des codes qui plaisent, c'est ça, aux plus jeunes ?
02:41 Exactement, on est dans un univers ultra ludique, motivant, fun, sympa.
02:45 Et puis, surtout, on s'appuie sur tout un tas de leviers de motivation qu'on a définis avec des experts sur le sujet,
02:50 qui vont, en fonction de chaque enfant, leur parler plus ou moins.
02:53 Pour les enfants les plus compétitifs, on a évidemment le système de gamification, de points, de classement, de concours.
02:58 Pour les enfants les plus sociaux, on a des défis en ligne entre amis, on a des lives qu'on organise chaque semaine,
03:02 soit des lives dictés, soit des lives généraux.
03:04 Pour les plus curieux, on a des podcasts interactifs, on a aussi des avatars pour les plus joueurs,
03:08 on a des systèmes de mini-jeux, en fait, il faut qu'ils finissent leur leçon de maths pour aller finir leur mini-jeu, etc.
03:13 On a vraiment défini tout un tas de leviers de motivation bien spécifiques,
03:17 qui, en fonction de chaque enfant, vont leur parler plus ou moins.
03:19 Donc ça, c'est grâce à l'intelligence artificielle, et c'est aussi elle qui vous permet d'adapter le contenu,
03:23 en fonction de la progression de l'élève aussi, c'est ça ?
03:25 Exactement, exactement.
03:27 C'est un contenu évolutif ?
03:28 Oui, tout à fait. En fait, on a une fonctionnalité qui s'appelle le coach.
03:31 On prend l'enfant en main de A à Z pour lui construire sa session de travail quotidienne,
03:35 de 7 à 15 minutes, en fonction de l'âge de l'enfant.
03:37 Et on va tout gérer pour lui.
03:39 Si l'enfant a plus de difficultés, par exemple, j'espère en géométrie,
03:42 on va s'adapter à les plus lents moments, même détecter les prérequis qu'il faudrait d'abord réviser
03:46 avant d'aller apprendre une nouvelle notion.
03:48 S'il est plus à l'aise en conjugaison, là, on va aller plus vite, plus loin.
03:50 On gère même les temps de pause, à nouveau, des mini-jeux, des blagues, des temps de culture générale,
03:55 tout ça dans sa session de travail 100% sur mesure.
03:58 Vous dites tout au long de sa scolarité, et vous dites un soutien scolaire un peu pas comme les autres,
04:02 c'est-à-dire que, oui, Loki, on l'utilise chez soi, on peut aussi l'utiliser en classe ?
04:06 D'ailleurs, je précise tout au long de sa scolarité, on s'arrête à la fin du collège.
04:11 On se concentre vraiment sur ces enfants-là, sur les enfants de primaire collège,
04:15 qui ont des besoins d'apprentissage de savoirs fondamentaux bien particuliers.
04:18 Et, alors attendez, la question était ?
04:21 Oui, c'est-à-dire, est-ce qu'on l'utilise chez soi, à la maison, à l'école ?
04:27 On est beaucoup avant tout utilisé chez soi, à la maison.
04:30 C'est les parents et les enfants qui décident de s'inscrire à Wii Loki
04:33 pour compléter ce qu'ils apprennent à l'école.
04:35 Mais, de plus en plus, on est aussi utilisé à l'école.
04:37 On a des enseignants, je parlais notamment à un professeur de CM2,
04:41 qui utilise Wii Loki entièrement pour tout l'apprentissage de toutes les matières.
04:44 Et les enfants le travaillent, du coup, pendant leur temps de travail autonome en classe,
04:48 aussi en complément, en devoir à la maison.
04:51 Et ça les accompagne pendant toute leur année scolaire.
04:53 Et le professeur, lui, suit avec les tableaux de suivi qu'on lui fournit dans Wii Loki en temps réel,
04:57 le progrès de ses élèves individuels.
04:59 Et donc, comme je le disais en préambule de cette émission,
05:01 selon vous, ce n'est plus à l'enseignant aujourd'hui d'apprendre ses savoirs fondamentaux.
05:05 L'enseignant, il a d'autres choses à faire ?
05:07 Oui, l'enseignant, évidemment, c'est son travail,
05:10 mais je dirais que c'est presque plus un travail de coach.
05:12 C'est-à-dire que le cours magistral d'apprentissage des savoirs mentaux,
05:15 c'est intéressant, je pense, ni pour l'enseignant, ni pour l'élève.
05:18 Là, les nouvelles technologies, elles peuvent vraiment prendre le relais
05:21 et permettre d'apprendre de manière ultra efficace et rapidement,
05:24 parce qu'elles s'adaptent vraiment à l'élève en particulier,
05:26 les savoirs fondamentaux.
05:27 Et ça dégage du temps pour le professeur,
05:29 pour qu'il se consacre à ce que la machine ne pourra jamais remplacer.
05:32 Inspirer les enfants, leur faire développer leur esprit critique,
05:36 leur réflexion, faire des travails de groupe plus pratiques,
05:38 les aider à comprendre les enjeux complexes du monde dans lequel on est.
05:41 C'était très clair.
05:42 Une question, Manon Ossian, que je pose à tous mes invités cette année.
05:45 Quel est, selon vous, le modèle éducatif idéal,
05:48 peut-être que vous allez me répondre aussi avec Will O'Kee en toile de fond ?
05:51 Évidemment que quand on a conçu Will O'Kee,
05:54 c'était en imaginant ce que pour nous allait être l'éducation de 2030, de plus tard.
05:58 Je l'ai un peu dit, pour moi déjà, c'est de mettre l'élève au cœur,
06:02 au centre de l'apprentissage.
06:03 Et ça, on peut l'imaginer, c'est plus qu'un rêve aujourd'hui,
06:06 on peut l'imaginer grâce aux technologies, aux nouvelles technologies
06:09 qui permettent de s'adapter entièrement à l'élève
06:12 et de faire de l'école un lieu de vie
06:14 où on va se concentrer sur tout le reste qui est déjà énorme.
06:17 Merci beaucoup, Manon Ossian, d'avoir répondu à nos questions aujourd'hui.
06:20 Je rappelle, vous êtes la CEO de Will O'Kee.
06:22 Merci beaucoup de nous avoir accompagnés dans Smart Education.
06:24 On passe tout de suite à la deuxième start-up.
06:27 Créer des tuteurs virtuels à partir des cours des professeurs,
06:30 c'est une idée de la start-up Corollaire.
06:32 On en parle aujourd'hui avec son CEO, Romain Morvan.
06:34 Bonjour.
06:35 Oui, bonjour.
06:36 Bienvenue dans Smart Education, merci beaucoup de nous accompagner.
06:38 Comment est née cette envie d'accompagner les enseignants,
06:41 mais aussi les étudiants, en fait, ça accompagne tout le monde, ça ?
06:44 Oui, c'est ça.
06:45 Déjà, c'est l'histoire d'une rencontre, je dirais, avec Wassim, mon associé.
06:49 Tous les deux passionnés d'éducation, moi plus pour des raisons politiques,
06:53 la question de mobilité sociale.
06:55 Wassim, fils de prof, prof lui-même.
06:57 Puis aussi, on est tous les deux des ingénieurs en machine learning à la base.
07:01 Très vite, on a vu qu'il y avait des questions à répondre là-dessus,
07:04 des problèmes assez anciens, nous, en l'occurrence,
07:07 les problèmes de personnalisation de l'éducation.
07:09 Ça date des années 84, les recherches, donc voilà.
07:12 Pourquoi passer par l'IA ?
07:14 C'est l'IA aujourd'hui qui vous permet justement cette personnalisation ?
07:17 Oui, je crois qu'on a fait un bond en avant.
07:19 Ça a été très visible fin novembre 2022 avec l'arrivée de cette GPT.
07:24 Et nous, en l'occurrence, on a vu très vite ce bond en avant.
07:28 On s'est dit, c'est peut-être le moment de craquer le sujet une bonne fois pour toutes.
07:32 Et donc, la question de la personnalisation de l'éducation,
07:34 c'est quelque chose que nous, on prend au sens large.
07:36 L'éducation plus au sens anglais, "education",
07:38 donc l'éducation, la formation.
07:40 Et on veut pouvoir personnaliser l'éducation,
07:43 que ce soit à l'école, au travail, à l'école,
07:46 que ce soit à l'école, au travail,
07:49 tout au long de la vie, et puis en ligne.
07:51 Donc une formation assez hybride, finalement.
07:54 Alors expliquez-nous à quoi ils ressemblent ces tuteurs virtuels ?
07:57 C'est assez simple.
07:59 Concrètement, vous avez vu, je vous ai parlé de digital learning,
08:03 de formation en ligne.
08:05 Concrètement, on a un prof, un formateur, un concepteur pédagogique
08:08 qui a déjà du contenu, en principe,
08:10 qui va venir déposer ce qu'il a,
08:12 donc des PDF, des Word.
08:14 Quand c'est bien implémenté dans sa plateforme LMS,
08:18 on appelle ça les LMS,
08:20 on va pouvoir directement récupérer le contenu ici,
08:22 donc même potentiellement des vidéos.
08:24 Et à partir de là, en fait, ça entraîne,
08:26 je vulgarise, ça entraîne un tuteur virtuel
08:29 à même de répondre à toutes les interrogations des apprenants
08:32 liées à ces sujets, et puis surtout de sourcer ces réponses-là,
08:36 ce qui est quelque chose qui rassure énormément,
08:38 et le formateur, évidemment, mais surtout...
08:40 Un peu comme ChatGBT, en fait.
08:42 Qui commence à pouvoir sourcer en allant puisant sur le web,
08:45 mais nous, je dirais, par rapport à ChatGBT,
08:47 bon, évidemment, il y a la question de l'embarquer au bon endroit,
08:49 ça, c'est certain.
08:51 Puis surtout, vous prenez ChatGBT,
08:53 vous gardez sa capacité à comprendre le langage
08:55 et à générer du langage,
08:57 mais surtout, vous débranchez sa base de connaissances,
08:59 même si ce n'est pas une réelle base de connaissances,
09:01 vous vous en doutez, c'est les statistiques derrière,
09:03 mais à la place, vous branchez le contenu de formation.
09:05 Et ça, c'est hyper clé.
09:07 - Parce que ça peut être un contenu assez long,
09:09 c'est ça aussi l'idée, c'est-à-dire que quand il y a un prof
09:11 qui a, je ne sais pas, 40 pages,
09:13 ça simplifie aussi la tâche de l'étudiant derrière.
09:15 - Oui, totalement.
09:17 Et puis, en fait, on va pouvoir même entraîner le tuteur au fur et à mesure.
09:21 On le voit, le tuteur peut être disponible au niveau d'un cours,
09:24 mais un cours, c'est plusieurs séances, c'est plusieurs contenus,
09:26 et puis on va pouvoir l'alimenter au fur et à mesure.
09:29 Et là, je vous ai dit, on prend des vidéos,
09:31 ça peut être des vidéos assez longues, on prend des cours,
09:33 ça peut être 12 chapitres. En fait, ce n'est pas un problème pour nous,
09:35 on sait où aller chercher précisément la réponse ensuite.
09:38 - Donc, le contenu, c'est le professeur qui le donne,
09:40 et ensuite, l'étudiant, l'élève,
09:43 il peut poser globalement toutes les questions qu'il a envie de poser ?
09:46 - C'est ça. Il n'aura pas toujours la réponse.
09:48 Si ce n'est pas dans le contenu, évidemment, on va lui dire que ça n'y est pas.
09:53 Et puis, surtout, le tuteur va se comporter de la façon dont,
09:57 je dirais, le formateur, le professeur l'a paramétré.
09:59 C'est-à-dire que si on souhaite que le tuteur donne une réponse immédiate
10:03 et assez brève, il n'y a pas de souci, il va le faire.
10:05 Et si on souhaite qu'à la place, on aille pousser l'apprenant dans ses retranchements,
10:09 il pose une question, je lui pose une question,
10:11 afin qu'il trouve la réponse par lui-même, c'est aussi possible.
10:15 - Vous travaillez avec qui aujourd'hui ? Parce que vous avez parlé de formation,
10:18 vous avez parlé d'école, donc ça peut être des étudiants,
10:21 mais ça peut être aussi des adultes qui suivent des formations ?
10:25 - Oui, exactement. En fait, on va être à partir du supérieur,
10:29 plutôt le supérieur privé aujourd'hui, je ne vous le cache pas.
10:32 Et puis ensuite, ça va être la formation continue,
10:35 donc les organismes de formation, les plateformes d'e-learning.
10:38 Et puis la formation pro.
10:40 Aujourd'hui, on est en phase d'intégration et de conception
10:44 avec, je vous le dis, les plus gros organismes de formation,
10:47 privés, para-publics, et puis sur les écoles du supérieur,
10:56 ça va être les très gros groupes que vous connaissez,
10:58 que vous avez peut-être déjà reçus sur votre plateau d'ailleurs.
11:00 - Pourquoi pas le public ? Désolé, je me permets de rebondir sur ce que vous dites,
11:03 c'est plus difficile de travailler aujourd'hui avec les écoles publiques ?
11:06 - En fait, oui, et puis même dans le supérieur, j'ai envie de vous dire,
11:10 il va falloir, si on va aller voir les universités,
11:14 c'est quand même des contrats globaux, puis ça prend du temps.
11:17 Et nous, on ne peut pas se le permettre aujourd'hui.
11:19 Je ne l'ai pas précisé, mais ça fait un an qu'on existe.
11:22 On ne peut pas se permettre d'avoir un cycle de vente d'un an et demi
11:25 pour un potentiel contrat, même si je le vois.
11:29 Et même hier soir, quand j'ai fermé mon ordinateur,
11:31 je vous l'avoue que j'étais en train de répondre,
11:33 c'est hyper étonnant, à un prof dans le secondaire,
11:36 à l'académie de Créteil, qui était épaté par ce qu'on avait fait.
11:39 Je ne sais même pas comment il a eu accès à la version d'essai.
11:42 Et qui justement, là, c'était plutôt ces inspecteurs qui disaient,
11:46 bon, ok, on va pousser un peu le truc, là, on va maintenant regarder
11:49 les questions de données de nos élèves, où est-ce que ça passe.
11:52 Et voilà, donc c'est assez étonnant, mais ça prendrait beaucoup plus de temps
11:55 que dans le privé, oui.
11:56 - C'est quoi la suite pour vous, là ?
11:58 On continue d'entraîner cette intelligence artificielle
12:00 pour qu'elle soit capable de faire toujours plus de choses.
12:02 Est-ce qu'on étend la cible ?
12:05 Là, on parlait en effet des institutions publiques,
12:08 mais enfin voilà, c'est quoi la suite pour Corollaire ?
12:10 - Oui, c'est ça. Bon, c'est déjà une solution toujours plus robuste.
12:13 Nous, on ne repose pas aveuglément sur l'IA,
12:16 donc il y a cette question d'entraînement.
12:17 Tout à l'heure, j'ai vulgarisé l'entraînement.
12:19 En réalité, on n'entraîne pas à partir de contenu.
12:22 On va chercher, c'est des solutions de recherche, c'est menti,
12:25 que c'est des choses très puissantes, mais on n'entraîne pas.
12:27 En revanche, il y a la possibilité d'entraîner.
12:29 Là, c'est plutôt ce qu'on appelle le fine tuning en intelligence artificielle.
12:33 C'est les questions de le rendre toujours plus pertinent pédagogiquement,
12:37 si vous voulez. Donc ça, c'est un point.
12:39 Et puis ensuite, il y a la question de l'interface.
12:41 Nous, sur lequel le produit, c'est quelque chose qui compte beaucoup.
12:43 C'est ce qui fera la différence d'ailleurs sur l'ensemble des startups,
12:46 IA, pas IA, mais qui permet de mettre un produit vraiment fini
12:49 qui convainc et ceux à qui on vend,
12:51 donc les organismes, les institutions,
12:54 et puis aussi les formateurs, une solution assez simple,
12:56 bien embarquée, puis à la fin, quand même, des apprenants,
12:58 une solution assez légère.
12:59 Vous voyez, on est en concurrence avec leur téléphone
13:02 ou plutôt une autre fenêtre de navigation ouverte, tout simplement.
13:06 Comme vous le dites, vous n'avez qu'un an,
13:08 donc vous avez encore plein de belles choses à faire.
13:10 Merci beaucoup, Romain Morvan, d'avoir été avec nous aujourd'hui dans Smart Education.
13:13 Je rappelle, vous êtes le CEO de la startup Corollaire.
13:16 Merci beaucoup d'avoir accompagné.
13:17 Merci beaucoup.
13:18 Merci à vous de nous avoir suivis.
13:19 On se retrouve évidemment très vite pour un nouveau numéro de Smart Education.
13:23 À très vite sur Bsmart. Ciao.
13:25 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]