Vendredi 27 octobre 2023, SMART ÉDUCATION reçoit Amina Khelil (Fondatrice, D-PhiAlpha) et Théo Duhem (CEO, Tenors)
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00:00 Bonjour à toutes et à tous, je suis ravie de vous retrouver dans Smart Education, votre
00:12 magazine hebdomadaire dédié aux nouveaux métiers, nouvelles pédagogies, nouvelles
00:16 formations, également nouvelles technologies de l'éducation.
00:19 Ce sera le cas aujourd'hui puisque nous ferons un focus sur deux solutions.
00:23 D'abord celle de la fondatrice de Diffi Alpha, Amina Kélil, qu'on surnomme la bosse des
00:27 maths.
00:28 Elle propose sa méthode pour se réconcilier avec les mathématiques dans son ouvrage « Tout
00:32 le monde peut être bon en maths », on en parle dans une minute, mais également une
00:37 plateforme qui facilite le recrutement des intervenants dans l'enseignement supérieur.
00:42 D'un côté, les universités peinent à trouver les bons profils et de l'autre, la plupart
00:47 des intervenants ne savent même pas que les écoles les cherchent.
00:50 Il s'agit alors de les faire communiquer.
00:52 Ça se sera dans un second temps.
00:54 Smart Education commence donc avec les mathématiques.
00:57 C'est parti !
00:58 Nous sommes d'abord avec l'auteur d'un ouvrage qui va casser vos idées reçues sur
01:05 les mathématiques.
01:06 Beaucoup ont déjà prononcé cette phrase « Les maths, ce n'est pas pour moi ». Elle
01:10 vient nous dire aujourd'hui que tout le monde peut au contraire s'en sortir et même
01:12 bien s'en sortir.
01:14 Amina Kélil, fondatrice également de Diffi Alpha est avec nous.
01:17 Bonjour Amina.
01:18 Bonjour.
01:19 Merci beaucoup de nous accompagner.
01:20 Donc je le disais, tout le monde peut être bon en maths.
01:21 C'est votre ouvrage.
01:22 Ma question est simple, quelle est votre histoire avec les mathématiques Amina ?
01:26 Alors moi c'est assez simple.
01:28 Moi je suis à la base ingénieure de formation, je suis diplômée des arts et métiers, je
01:31 suis de la physique fondamentale et à l'issue de ma formation, je n'aimais pas forcément
01:35 les métiers qu'on me proposait et j'ai commencé donc du coup à enseigner les maths
01:38 et la physique chimie aux collégiens et aux lycéens.
01:41 J'ai adoré, j'ai vraiment adoré.
01:44 Seulement je me suis rendu compte que beaucoup d'élèves avaient peur des mathématiques.
01:47 Beaucoup d'élèves s'interdisaient de croire et de viser un certain métier parce
01:53 que justement ils n'avaient pas le niveau soi-disant mathématique.
01:56 Comment vous l'expliquez cette peur ? C'est fort ce mot.
01:59 Bah écoutez, en fait si vous voulez, je pense que déjà dans la société il y a cette
02:03 idée de dire "les maths c'est dur".
02:05 C'est-à-dire que partout on dit "les maths c'est dur, les maths c'est dur, les maths
02:08 c'est dur".
02:09 Donc c'est-à-dire qu'à un moment donné quand les élèves commencent leur apprentissage
02:11 avec les mathématiques, eh bien ils partent avec cette idée que les maths c'est dur.
02:14 Donc forcément si on se conditionne en se disant que c'est dur, forcément ça va être
02:18 dur.
02:19 Et donc la première étape c'est vraiment de montrer que c'est réellement accessible.
02:21 Et donc ça a été tout l'objet de mon travail.
02:25 L'idée ça a été en fait dans l'enseignement, dans la manière d'enseigner, dans la pédagogie,
02:31 c'est un art.
02:32 On va parler de votre méthode 1.
02:34 Évidemment vous dites vous aussi que les mathématiques sont un formidable outil de
02:37 réussite et d'épanouissement personnel.
02:40 Pourquoi ? C'est fondamental parce que, encore une fois,
02:43 il y a beaucoup d'élèves qui s'interdisent un certain nombre de métiers parce qu'ils
02:47 n'ont pas le niveau en mathématiques.
02:48 Pour moi la réussite scolaire, vous savez, c'est pas avoir un métier où on gagne beaucoup
02:52 d'argent.
02:53 Ce serait bon.
02:54 Pour moi la réussite scolaire c'est réellement quand un élève il est en position de choisir
02:57 sa voie.
02:58 Et comment on est en position de choisir sa voie ?
02:59 Quand on a finalement devant nous toutes les options possibles.
03:02 A partir du moment où on s'interdit beaucoup de filières, beaucoup de voies parce qu'on
03:07 n'a pas le niveau en mathématiques, forcément parfois on se rend même compte chez des adultes
03:11 que ça a été une blessure.
03:12 Donc l'idée c'est de ne pas reproduire les mêmes schémas et de proposer à tous les
03:16 élèves cette capacité, cette possibilité de choisir leur voie.
03:19 Et donc oui forcément c'est une voie en tout cas d'épanouissement personnel, professionnel,
03:26 tout ce qu'on veut.
03:27 Alors Amina expliquez-nous en quoi consiste votre méthode, déjà dans un premier temps,
03:30 pour apprendre à faire aimer les maths, à se les approprier et puis ensuite à bien
03:35 s'en sortir en mathématiques.
03:36 Vous savez, il n'y a pas de secret.
03:37 Je pense qu'on aime une discipline quand on se rend compte qu'on est capable de la comprendre.
03:41 Souvent, c'est-à-dire que certaines personnes vont aimer quelque chose parce qu'elles savent
03:44 qu'elles sont capables de le faire.
03:46 La première étape c'est d'être capable de montrer aux élèves, alors ok, ils ne
03:49 feront peut-être pas des trucs extraordinaires en mathématiques, mais de leur montrer que
03:52 finalement c'est jouable.
03:53 Et c'est vraiment ça l'objet, on va dire, même de Défi Alpha.
03:57 C'est en fait apporter des outils, c'est-à-dire que cette méthode ce n'est pas uniquement
04:01 en fait de la théorie basée sur des grands principes pédagogiques.
04:06 C'est-à-dire que nous aujourd'hui, on apporte des outils réellement pour permettre à tous
04:10 les élèves qui le souhaitent.
04:11 Et on est obligé de préciser qui le souhaitent parce qu'à un moment donné, si un élève
04:14 ne veut pas, on ne peut pas faire grand-chose.
04:15 Mais au moins qu'il le souhaite d'améliorer son niveau en mathématiques.
04:18 Et donc pour ça, on a donc nos outils, les livres, la plateforme pédagogique.
04:22 L'objectif c'était d'avoir des outils qui soient financièrement accessibles parce
04:27 qu'aujourd'hui, le milieu du cours particulier explose.
04:32 Pourquoi ? Parce qu'il y a une demande, enfin il y a un souci, il y a une demande.
04:35 Donc voilà, la seule solution aujourd'hui c'est le cours particulier.
04:37 Je trouve que ce n'est juste pas normal qu'aujourd'hui la réussite se joue en fait sur les moyens
04:42 financiers.
04:43 Ceux qui vont être capables de payer des cours.
04:44 Ceux qui auront les moyens de se payer des cours particuliers et les autres.
04:48 Complètement.
04:49 Donc d'où l'idée d'avoir nous développer des outils qui vont permettre, mais encore
04:52 une fois vraiment à tous les élèves qui le souhaitent, à partir du moment où ils
04:56 sont prêts à peu à se retrousser les manches.
04:58 Parce que voilà, il n'y a pas de secret.
05:00 À un moment donné, il faut travailler, on n'a rien sans rien.
05:02 Mais en tout cas, il y a accès.
05:03 Mais donc un exemple concret, est-ce qu'on lit les maths, je ne sais pas, des cas pratiques
05:08 à la vie réelle, à la vie quotidienne ? Qu'est-ce qui parle aujourd'hui aux jeunes
05:11 justement ?
05:12 C'est un peu tout.
05:13 Il faut comprendre que parfois en mathématiques, il faut quand même avoir des outils de base
05:18 pour pouvoir ensuite les comprendre dans la vie quotidienne.
05:20 Moi souvent, je dis à mes élèves, il va falloir être un petit peu patient.
05:22 Parce qu'à un moment donné, c'est comme ça.
05:25 Il y a quelques formules, quelques bases qu'il faut avoir.
05:26 C'est un peu comme quand on veut cuisiner.
05:27 C'est-à-dire qu'on ne va pas aller se lancer dans un fraisier si on ne sait pas faire une
05:32 crème pâtissière.
05:33 Donc à un moment donné, il y a des strates à passer pour être capable ensuite de faire
05:37 un truc un peu sympa.
05:38 Donc l'idée, c'est ça.
05:39 C'est vraiment d'aller étape par étape.
05:41 Vous voulez aujourd'hui en maths, pour moi j'ai l'impression qu'il y a deux mondes.
05:43 Il y a le langage un peu oral et puis il y a le langage du formalisme officiel.
05:48 Il y a beaucoup d'élèves qui ont l'impression qu'on leur cache des choses.
05:51 Comme si on voulait garder ça entre nous.
05:53 On ne dit pas ce qui se cache derrière les mathématiques.
05:55 L'idée dans un premier temps, c'est vraiment de parler les maths, comme en tout cas moi
06:00 je les ai comprises.
06:01 Mais vraiment, mais de manière complètement décontractée.
06:04 C'est-à-dire que vous savez, pour un prof de maths, parfois c'est délicat de se dire
06:07 "C'est pas grave, je vais utiliser un langage devant tout le monde, tant pis si ça ne fait
06:10 pas math.
06:11 En fait, je suis plutôt sereine avec mon image.
06:13 Donc du coup, si je ne fais pas math, ce n'est pas si grave que ça à partir du moment où
06:16 mes élèves comprennent.
06:17 Et l'idée c'est vraiment de les accompagner.
06:20 C'est-à-dire qu'il y a plusieurs points, si vous voulez, dans la manière dont on enseigne
06:24 les maths, où c'est problématique.
06:26 Et moi, toute la méthode, elle a été vraiment construite sur le terrain.
06:30 C'est-à-dire que je l'ai suivie des milliers d'élèves.
06:32 On a une petite école où on continue de suivre nos élèves pour pouvoir justement améliorer
06:36 systématiquement nos outils.
06:38 Pour que ces outils...
06:39 Et la faire évoluer cette méthode sans cesse.
06:40 Et elle va évoluer avec les élèves.
06:42 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il faut se rendre compte que l'apprentissage, la manière
06:45 dont les élèves apprennent aujourd'hui, ce n'est pas la même chose que hier et ce
06:48 ne sera pas la même chose demain.
06:49 Donc on est constamment obligé finalement d'être connecté au terrain pour écouter
06:54 en tout cas la voix des élèves et savoir ce qu'ils ont besoin.
06:56 Merci beaucoup Amina Khalil d'avoir répondu à nos questions.
06:59 Je rappelle, vous êtes l'auteur de cet ouvrage "Tout le monde peut être bon en math" aux
07:03 éditions Marabout.
07:04 Vous êtes également la fondatrice de Défi Alpha.
07:06 Je l'ai mal prononcé tout à l'heure, je m'excuse.
07:08 Merci beaucoup Amina d'avoir été avec nous.
07:10 Tout de suite, une deuxième solution dans Smart Education.
07:12 Théo Duhem, CEO de Tenors, est avec nous.
07:18 Bonjour Théo.
07:19 Bonjour.
07:20 Merci beaucoup de nous accompagner.
07:21 Une plateforme, je le disais, qui veut simplifier le recrutement d'intervenants dans l'enseignement
07:24 supérieur.
07:25 On va faire le constat avec vous Théo.
07:27 Qu'est-ce qu'il y a de si compliqué dans leur recrutement ? Pourquoi cette population
07:30 et ces institutions n'arrivent pas à se trouver ?
07:32 D'une part, les intervenants, ça peut être une population assez large.
07:37 Ce sont des personnes qui sont souvent en cadre et qui vont avoir cette envie, qui
07:42 très souvent va être donnée au cours d'une discussion.
07:45 Mais en revanche, à côté, trouver le bon réseau pour savoir quand est-ce qu'on va
07:48 recruter un intervenant, sur quel domaine d'expertise et à quel moment, c'est déjà
07:52 beaucoup plus complexe.
07:53 Parce que les établissements de l'enseignement supérieur, eux en face, ne vont pas avoir
07:58 de réseau spécifique pour parler des interventions.
08:01 Aujourd'hui, en France et même dans le monde, on va avoir plein de plateformes pour du recrutement,
08:06 pour essayer d'aider.
08:07 Il y en a des très bonnes et notamment LinkedIn qui va être un des réseaux sociaux le plus
08:11 utilisé là-dessus.
08:12 Mais LinkedIn n'est pas du tout adapté sur ce côté intervention.
08:15 On ne peut pas parler de ce qu'on a fait en intervention, des domaines d'expertise,
08:18 de notre disponibilité sur des petits moments de la journée, de la semaine.
08:22 Oui, parce que là, il s'agit d'interventions ponctuelles, c'est ça ?
08:25 Oui, une intervention, ça peut être une heure et demie sur un jour de la semaine,
08:30 comme ça peut être une vingtaine d'heures, comme ça peut être une centaine d'heures
08:32 sur un trimestre.
08:33 Et donc en fait, cette particularité horaire n'est pas adaptée aux plateformes.
08:39 Donc ça fait que les intervenants ne savent pas où chercher, ne savent pas quoi donner.
08:42 Et les établissements doivent déformer des plateformes désexistantes pour parler de
08:46 leurs besoins.
08:47 Donc il y a un mismatch qui a été créé.
08:49 Et de là, on a pensé que Tenors pouvait avoir une utilité à la fois pour les intervenants
08:54 et à la fois pour les établissements.
08:55 On va voir comment ça marche.
08:56 Là, vous parliez de domaine d'expertise.
08:57 Quels sont les besoins aujourd'hui des écoles, justement, actuellement sur ces profils ?
09:01 Les besoins, ils sont extrêmement nombreux.
09:03 Aujourd'hui, on a 25 domaines d'expertise qui vont aller de l'immobilier, de la ressource
09:08 humaine, même des domaines beaucoup plus techniques comme l'informatique qui est très
09:12 demandé en ce moment.
09:13 Donc ça peut aller aussi sur les langues, donc les fondamentaux.
09:17 Les besoins, ils sont sur des technologies nouvelles comme des institutions qui vont
09:23 être fondamentales et qui vont être là depuis longtemps.
09:25 Et on va dire que les besoins vont aller du petit besoin très ponctuel au besoin beaucoup
09:32 plus long avec des centaines, voire des milliers d'heures pour certains modules qui ne vont
09:37 pas être trouvés à la fin de l'année.
09:39 Et quel est le profil de ces intervenants ?
09:40 Les intervenants, on va avoir trois typologies de profils différentes.
09:45 Il va y avoir les personnes qui sont formateurs indépendantes.
09:47 C'est leur métier.
09:48 Eux, aujourd'hui, ils voient Tenors comme une possibilité de trouver plus de missions.
09:52 Donc, ils ont l'habitude de faire ça.
09:53 Ils ont des cours qui sont prêts.
09:54 Ils savent comment ça marche.
09:55 De l'autre côté, il va y avoir des personnes qui ont déjà fait l'expérience d'être intervenants.
09:59 Donc, je sais un peu comment ça marche.
10:01 J'ai apprécié l'expérience.
10:02 C'est très bien.
10:03 Et le troisième type de profil qui va être notre grosse valeur ajoutée, c'est les personnes
10:06 qui ont eu l'idée, qui ont eu envie, qui en ont discuté avec des amis.
10:09 On leur a dit « tiens, je pense que tu seras un bon intervenant », mais qui ne savaient
10:11 pas où le dire et où se mettre.
10:13 Et aujourd'hui, avec Tenors, on leur propose de mettre leur profil visible auprès de ces
10:18 écoles et donc d'être sollicité, d'être trouvable par les établissements.
10:21 Alors, comment fonctionne cette plateforme ? Comment fonctionne Tenors ? Qu'est-ce qu'on
10:24 fait quand on est intervenant ? Qu'est-ce qu'on fait quand on est une école ?
10:26 Quand on est intervenant, on s'inscrit pour donner des indications qui ne sont pas demandées
10:33 dans les sites classiques, comme j'ai pu le dire avant.
10:34 Ça va être des domaines d'expertise, ça va être la localisation géographique, sa
10:39 mobilité, sa disponibilité aussi temporelle, combien d'heures par semaine je vais pouvoir
10:44 octroyer au cours et également un peu de quelques mots sur mon parcours professionnel,
10:49 sur ce que j'ai déjà pu faire en tant qu'intervenant.
10:50 Ça peut être aussi des formations en entreprise.
10:53 Donc, si j'ai déjà eu cette expérience, je vais le donner.
10:55 Et pas mal de petites informations sur le diplôme, le parcours, etc.
10:58 De l'autre côté, une fois que l'intervenant a rempli toutes ces infos, il va être visible
11:04 sur la plateforme et il aura deux possibilités.
11:06 Soit il est contacté directement par les écoles, par mail, par téléphone ou sur son
11:10 profil LinkedIn.
11:11 Soit il va recevoir des mails d'alerte comme quoi il y a une recherche sur un domaine d'expertise
11:17 et une localisation qui le correspond.
11:18 Là, sur le mail, il y a toutes les infos, il arrivera sur Tenors et il pourra candidater
11:22 comme un site de recrutement assez classique.
11:24 Et donc, de l'autre côté, les écoles vont avoir aussi ces deux possibilités-là.
11:27 Soit ils parcourent une base de données enrichie d'intervenants, soit ils créent des offres
11:31 d'intervention et les personnes vont pouvoir postuler à ces offres.
11:35 Ils recevront une alerte et eux, ils pourront faire leur recrutement sur la même plateforme
11:39 et avoir tous les échanges directement au même endroit.
11:42 Vous faites la mise en relation, mais après…
11:44 Exactement.
11:45 Je ne m'occupe pas du recrutement, je ne prends pas de commission entre les deux,
11:50 ce qui est plutôt pratique pour les écoles, ils s'arrangent en direct.
11:52 Et surtout, en aucun cas, je ne valide le recrutement.
11:56 Si le recrutement se passe bien, j'en suis ravi.
11:59 Si le recrutement se passe mal, pour x ou y raison, ça reste l'école qui va décider
12:03 de ça.
12:04 Donc, moi, je suis incapable aujourd'hui de recruter quelqu'un en chimie organique
12:07 et pourtant, j'ai une école dans l'écologie et dans toute cette partie-là de chimie.
12:13 Donc, moi, je leur donne des profils, mais en aucun cas, je les recrute.
12:16 Combien d'écoles travaillent actuellement avec vous ?
12:18 On a 300 écoles partout en France qui vont nous solliciter quasi quotidiennement pour
12:23 leur recrutement d'intervenants.
12:24 Et votre objectif pour la suite ?
12:25 Notre objectif, ça va être de pouvoir continuer à avoir de plus en plus d'écoles sur un
12:33 scope de plus en plus large pour pouvoir donner la possibilité à tous nos intervenants inscrits
12:37 sur la plateforme d'intervenir.
12:39 On n'a pas d'objectif chiffré très exact.
12:42 Il y a aujourd'hui plus de 3000 écoles dans l'enseignement supérieur en France
12:46 qui sont atteignables pour ténors parce qu'il y a beaucoup plus d'établissements de formation.
12:50 Vous avez estimé que ces établissements avaient des besoins ?
12:54 Oui, sur 3000 établissements qui auront des besoins sur qui on pourrait avoir une valeur
13:00 ajoutée.
13:01 Donc, ça va être notre objectif aujourd'hui.
13:02 Et puis après, pourquoi pas partir sur des établissements francophones, sur nos voisins
13:06 belges et suisses et sur l'Europe qui va avoir des tendances et des similarités sur
13:12 le recrutement d'intervenants vraiment partout en Europe.
13:15 C'est les mêmes au-dessus du Bac +3.
13:17 Dès qu'on arrive sur cette année de bachelors et licences 3, on va avoir des recrutements
13:21 d'intervenants qui vont être de plus en plus fréquents et de plus en plus importants
13:25 pour faire en sorte que l'étudiant puisse avoir une transition simple entre le monde
13:30 de l'école et le monde professionnel.
13:31 Merci beaucoup Théo Duhem d'être venu nous présenter votre plateforme.
13:35 Je rappelle que vous êtes le CEO de Ténors.
13:36 Merci beaucoup d'être venu nous voir dans Smart Education.
13:38 Merci à vous de nous avoir suivis.
13:40 On se retrouve évidemment très vite pour un nouveau numéro de Smart Education.
13:43 A très vite sur BeSmart.
13:44 Ciao.
13:45 [Musique]