TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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TVTranscription
00:00 Merci Roland, merci Benjamin.
00:01 On va revenir, on va passer à l'invité du soir.
00:03 On va revenir sur Sébastien Coé,
00:06 pour rappel l'animateur est visé par trois plaintes
00:08 pour agression sexuelle et viol.
00:09 Il a fait une interview sur BFM TV.
00:12 On va revenir là-dessus et on va revenir sur...
00:15 C'est la première fois que Sébastien Coé s'est exprimé sur BFM TV
00:18 et sa femme Nathalie d'Artois, la femme de Coé,
00:20 sera avec nous dans un instant pour une interview exclusive également.
00:23 On va revenir d'abord sur son interview d'hier à Coé sur BFM.
00:28 Il était sur BFM TV dimanche 18h avec Benjamin Duhamel,
00:34 le petit génie des stagiaires.
00:38 Regardez.
00:38 Ce petit génie.
00:40 À l'intérieur, je suis en morceaux.
00:42 Je suis dévasté.
00:43 Je subis ces attaques et ces accusations
00:45 pour lesquelles je suis évidemment complètement innocent.
00:47 Je suis accusé de choses que je n'ai pas fait.
00:50 Viol, ce n'est pas rien.
00:52 Je suis accusé de viol ou agression sexuelle, ça n'est pas rien.
00:56 Vous êtes présumé innocent ?
00:57 Oui, je suis présumé innocent.
00:59 Il y a une petite différence entre le procès médiatique,
01:02 qui va très, très vite, et la justice,
01:05 à laquelle nous avons donné beaucoup de choses.
01:07 Alors, moi, je suis sur le plateau en direct.
01:11 Et je découvre l'interview parce que je ne l'ai pas vu hier.
01:14 Je ne regarde jamais ce jeune homme qui est insupportable pour moi.
01:18 Et il le sait.
01:19 Et il a dit, comme il est venu avec un garçon que je connaissais hier à l'interview,
01:25 il a dit oui, tu pourras dire à Cyril,
01:26 il y en a qui n'est jamais été son stagiaire.
01:28 Oui, son père m'a demandé, mais je ne l'ai jamais pris, je crois.
01:31 Il faudrait que je revoie dans mes fiches.
01:32 Mais je crois que j'ai bien fait de ne pas le prendre.
01:34 Voilà, son père qui était très sympathique, sa mère aussi.
01:37 Mais c'est vrai que c'est vraiment un fils à papa et à maman.
01:40 Donc, on va revenir sur l'interview.
01:42 Sébastien Coé a tenu à rappeler qu'il avait été le premier à porter plainte dans cette affaire.
01:45 Regardez.
01:46 Je suis le premier plaignant dans cette histoire.
01:49 Je suis le premier à avoir porté plainte.
01:52 J'ai subi pendant un mois des horreurs, des montages, des faux sur Twitter,
01:57 que mes enfants ont vus, que tout le monde a vus.
01:59 Je suis allé déposer plainte pour harcèlement.
02:02 Deux jours plus tard, arrive une plainte avec quelque chose
02:07 qui n'avait jamais été dit jusque-là, qui était le mot viol.
02:10 Il ne se passait rien dans 51 ans de ma vie.
02:13 Je dépose une plainte pour harcèlement.
02:15 Deux jours après, arrive une plainte pour un motif qui n'avait jamais existé.
02:20 Oui.
02:21 C'est toute la question.
02:22 C'est vrai qu'il a été le premier à porter plainte pour cyberharcèlement.
02:25 Ça, c'est factuellement vrai.
02:26 Après, est-ce qu'il a porté plainte parce qu'il savait que les plaintes pour viol allaient arriver ?
02:30 Lui, il dit qu'il savait qu'il y avait un complot autour de lui.
02:32 Il voyait le truc arriver.
02:33 Alors, il a également évoqué sa plainte pour extorsion de fonds,
02:36 indiquant avoir des preuves irréfutables.
02:38 Regardez.
02:39 Monsieur Duhamel, tout est faux, tout est mensonger.
02:43 J'ai entre les mains, et nous avons avec mes avocats entre les mains,
02:46 des documents qui ont permis de déposer plainte
02:49 pour montrer qu'il y avait tentatives d'extorsion de fonds en bande organisée.
02:52 Ces documents ont été remis à la police.
02:56 Et l'enquête est en cours.
02:57 Et l'enquête est en cours.
02:58 Je crève d'envie, j'en chiale le soir, si c'est ça que vous voulez savoir,
03:03 de ne pas pouvoir vous montrer, ni à vous, ni à d'autres,
03:07 les preuves irréfutables qu'on a données à la police.
03:09 Oui, lui, il prétend, il dit qu'il a les documents qui vont attester,
03:15 devant les enquêteurs et devant la justice, d'un complot qu'il dénonce,
03:18 qui serait ourdi depuis plusieurs mois,
03:20 à un moment, il a même dit plusieurs années potentiellement.
03:22 Mais il ne veut pas encore nommer les comploteurs présumés
03:25 parce qu'il réserve ça à la justice.
03:26 Oui, tout a été remis à la justice.
03:28 C'est pour ça qu'il les préserve pour le moment.
03:30 Alors, il est également venu sur sa mise en retrait des antennes d'Energie.
03:33 Regardez.
03:35 Pour faire rire les gens, il faut un minimum être bien.
03:38 Je pense que j'aurais été incapable de faire 4 heures de direct tous les jours
03:41 pour 2 millions de gens.
03:43 Ça fait 20 ans que je travaille avec Energie,
03:45 13 ans que l'on fait cette émission.
03:47 On a fabriqué des succès incroyables.
03:49 J'aime cette marque, j'aime la relation qu'on a installée ensemble.
03:51 On a une confiance.
03:53 On se connaît depuis 20 ans, on ne sait pas rien dans les médias.
03:56 J'espère aujourd'hui reprendre le micro,
03:59 parce que le micro, c'est ma vie.
04:02 Quand on le décidera et quand Energie le décidera,
04:06 je n'ai qu'une hâte, vous savez, moi,
04:08 je ne sais faire que du divertissement depuis que je suis gamin.
04:13 Oui, l'envie de revenir, elle est là, on le sent.
04:15 Ça brûle, voilà, tout à fait.
04:16 Alors après, est-ce qu'Energie va devoir attendre
04:19 ou va vouloir attendre la fin de toute la procédure,
04:22 ce qui serait très long ?
04:23 – Est-ce que vous ne pensez pas qu'Energie doit le remettre à l'antenne avant
04:27 ou ils doivent attendre la procédure ?
04:29 Parce que, non, regardez, dans les autres procédures,
04:32 normalement, les mecs restent à l'antenne.
04:33 – Oui, ça va durer des années.
04:34 – Oui, donc Energie, il faut qu'il le remette à l'antenne.
04:36 – Je pense que là, il commence à réfléchir.
04:37 – Ah oui ?
04:38 – Et je pense que Sébastien Coé leur dit
04:42 "Tendez-moi à la paire, je suis prêt à reprendre".
04:44 Parce que, comme il le dit, un humoriste, il ne pouvait pas faire rire.
04:47 Là, il se sent galvanisé par ses plaintes.
04:49 Il y a trois plaintes d'un côté, trois plaintes de l'autre.
04:51 Et je pense qu'il a envie de reprendre.
04:52 C'est possible, Cyril, qu'à la rentrée,
04:54 il y ait des discussions vraiment avancées pour qu'il puisse reprendre.
04:57 – En tout cas, c'était d'un commun accord des deux, Energie et lui.
05:01 – Non mais, ce n'est jamais d'un commun accord.
05:03 – Ben si, c'est ce qu'il a dit.
05:04 – Mais toi, tu crois tout ce qu'on te dit.
05:05 – Oui, je crois tout ce qu'on me dit.
05:06 – Tu me vireras de BFM, tu me donneras ce d'un commun accord
05:08 et tu viendras pleurer ici.
05:09 Donc, arrête.
05:10 Sur les déclarations de la chanteuse Yel,
05:13 qu'il accuse d'agression sexuelle, il s'est exprimé également.
05:15 Non mais… s'il vous plaît.
05:18 – La chanteuse Yel explique qu'en 2008, invité de votre émission sur Energie,
05:22 je la cite "il me tend la joue pour un bisou,
05:24 je me sens obligé de m'exécuter, puis au dernier moment,
05:26 il se retourne et m'embrasse sur la bouche".
05:29 – Rien ne va dans ce que dit Yel.
05:31 La seule fois où elle a été invitée, c'est dans la méthode Coé.
05:35 – Donc, c'est-à-dire qu'elle ment ?
05:36 Elle n'a jamais voulu…
05:37 – Non, ce n'est pas mentir, je vous invite à regarder la séquence,
05:40 elle est disponible partout sur internet, c'est une séquence sous le gui,
05:45 c'est une séquence de 31 décembre, méthode Coé, diffusée.
05:48 C'est le baiser le plus consenti de la terre et qui est demandé
05:52 et qui est fait le plus naturellement du monde.
05:54 Les émissions étaient enregistrées le lundi, elles étaient diffusées le jeudi.
05:57 Elle avait toute la possibilité d'enlever une séquence qu'elle aurait trouvé gênante.
06:02 – Oui, alors oui, c'est compliqué sur cette question, Cyril, sur le baiser,
06:06 parce que la question du consentement qui se pose,
06:09 il dit qu'elle aurait eu 4 jours pour se retourner.
06:11 Est-ce que, par exemple, si on est en état de sidération,
06:14 on est capable de se retourner ?
06:15 Voilà, là c'est une question vraiment complexe.
06:17 – On va voir la séquence, vous avez vu la séquence ?
06:18 – Moi j'ai vu les images.
06:19 – Ah non, il en a parlé, on n'a pas vu.
06:20 – Elle est sur Twitter, elle est partout.
06:22 – Sur Twitter, lui, il a un bipop.
06:24 – Attention, regardez.
06:25 [Applaudissements]
06:27 – Attention !
06:28 [Applaudissements]
06:29 Comment on fait bisou en début d'année ?
06:31 Quand il y a du gui, on fait bisou sur la bouche quand il y a du gui.
06:34 On se place sous le gui et on fait bisou.
06:36 – Il n'y a pas de gui ?
06:37 – Le gui !
06:38 [Rires]
06:39 – Ah ben ça va, oh !
06:40 Tu ne peux pas lui mettre la branche sur la gueule aussi, t'enculé !
06:42 Alors accuse-le, hein !
06:44 Bon ben, c'est la tradition.
06:45 – Ouais.
06:46 [Applaudissements]
06:55 – C'est pas trop chialo.
06:56 – JJ, qu'est-ce que t'as ?
06:57 – Moi, je suis super gênée parce qu'en fait,
06:58 j'ai lu l'article de Libé et je crois tout ce qui est écrit dans l'article.
07:02 Et j'ai écouté Sébastien Coé et j'ai cru tout ce qu'il m'a dit.
07:04 – Ah c'est ça ?
07:05 – Je l'ai trouvé, en fait, je trouvais qu'il y avait un avant et un après.
07:07 Moi, je n'avais jamais vu quelqu'un qui arrivait comme ça à la télévision
07:10 pendant 30 minutes et qui s'exprimait frontalement.
07:13 Franchement, j'ai trouvé que c'était une sorte de machine de guerre médiatique.
07:16 Et je l'ai trouvé, en fait, je l'ai crue.
07:19 Donc je ne sais pas.
07:20 Et quant à cette image, 2008, ça se passe en 2008.
07:23 Elle considère que c'est une agression sexuelle.
07:26 Je respecte évidemment sa sensation.
07:29 Mais moi, effectivement, aujourd'hui, avec mes lunettes de 2023,
07:32 même de 2023, pour moi, ça n'est pas une agression sexuelle.
07:35 Mais avec moi, Géraldine Maillet, avec ma sensibilité.
07:37 Donc effectivement, c'est très compliqué de juger en 2023
07:40 une image qui s'est passée en 2008 parce que la télévision n'était pas la même.
07:42 Et il l'explique très bien, Coé.
07:44 – Alors, vous l'avez dit, hier, Coé était sur BFM.
07:47 Il n'était pas face à un journaliste,
07:50 mais il s'est retrouvé face à la 10e chambre du tribunal judiciaire de Paris.
07:54 Regardez le plan.
07:56 – Les postes clés de mon entreprise sont des femmes.
07:58 – Mais pardon, ça ne vous intéresse pas ?
08:00 – Mais ça ne me…
08:01 – Pour prendre les choses dans l'ordre, et pour qu'on reste sur les faits,
08:05 j'aimerais qu'on commence avec les faits.
08:07 Ce sont des accusations très graves.
08:08 Je rappelle évidemment que vous êtes présumé innocent.
08:11 Est-ce que vous reconnaissez le récit qui est fait par Julien Olivier ?
08:13 Ou est-ce que vous contestez les faits ?
08:15 – Monsieur Duhamel, tout est faux et tout est mensonge.
08:17 – Un mot encore sur cette tentative d'excercement de foi en bande organisée.
08:19 De quand date-t-elle ?
08:21 Comme si dans sa tête, il était venu juste pour ça.
08:24 Comme si j'étais un être sans aucune importance.
08:26 Je termine Sébastien Coé si vous le voulez bien.
08:28 – Donc croyez-vous vraiment que c'est l'ambiance qui est décrite ?
08:31 – C'est en tout cas ces témoignages-là qui sont décrits,
08:34 qui montrent une forme d'abri de pouvoir.
08:36 Je rappelle Sébastien Coé que vous êtes présumé innocent
08:39 et que évidemment la justice fera un travail.
08:41 – Nous n'en avons contesté pas.
08:42 – La loi c'est moi !
08:44 – Il a aussi parlé de sa femme et de ses enfants Sébastien Coé.
08:47 Et d'ailleurs, juste après, Nathalie sera avec nous.
08:50 Nathalie d'Artois, la femme de Sébastien Coé.
08:52 C'est une interview exclusive en direct
08:55 qu'elle nous offre ce soir.
08:56 En plus, elle n'a pas l'habitude de faire de la télé.
08:58 Nathalie, c'est un gros truc pour elle.
09:02 – Un événement.
09:03 – On est en direct, je le rappelle.
09:04 C'est la première fois qu'elle parle, qu'elle s'exprime sur cette affaire.
09:07 Et je pense qu'elle va être très émue de venir sur le plateau,
09:11 extrêmement stressée.
09:13 En tout cas, c'est incroyable qu'elle ait bien voulu venir ce soir
09:17 pour nous parler de cette affaire.
09:19 Et regardez, Coé a parlé de sa femme et de ses enfants d'ailleurs.
09:23 – Nathalie, pour moi, c'est ma partenaire.
09:26 C'est un rock, cette femme, elle est incroyable.
09:28 Je pleure sur son épaule tous les jours.
09:30 C'est bizarre de dire ça pour un humoriste qui fait de la radio.
09:33 Je suis dans un rôle particulier aujourd'hui devant vous.
09:35 Quand j'ai mon fils qui lit des attaques terribles sur Internet,
09:39 à qui je dois dire, voilà, papa a subi des attaques,
09:44 mais tout est faux.
09:46 Et qui me dit, papa, t'inquiète pas, je sais.
09:48 J'ai ma belle-fille et je pleure dans ses bras.
09:54 C'est quelque chose qui n'est pas normal.
09:56 Ça devrait être l'inverse.
09:58 Les enfants doivent pleurer dans les bras des parents.
10:01 – Ça, c'était un moment très fort de l'interview.
10:06 Merci Nathalie d'être avec nous.
10:07 Merci beaucoup.
10:08 Alors, on est en direct, je sais que ce n'est pas votre métier, vous.
10:11 – Le direct, non.
10:13 – Mais voilà, je sais, c'est le direct.
10:15 En tout cas, merci d'être là.
10:16 Comment vous allez déjà, vous ?
10:18 – Comment je vais ?
10:20 On fait aller, on va dire.
10:23 Ce n'est pas évident.
10:24 – Ce n'est pas évident.
10:25 Ça fait combien de temps que ça dure ?
10:27 – Ça me paraît tellement long.
10:29 Je dirais un mois, un mois et demi.
10:32 – Alors, on va revenir sur ce qui s'est passé.
10:36 Est-ce que vous pouvez nous rappeler de quoi votre mari est accusé ?
10:39 Moi, j'ai envie de me dire comment ça s'est passé,
10:43 comment les événements se sont succédés pour vous en tant que femme de Sébastien.
10:48 C'est vrai, comment vous avez appris les choses
10:51 et comment vous avez réagi à chaque fois ?
10:54 – Alors déjà, je voudrais rappeler une chose,
10:56 c'est que Sébastien, c'est quand même le premier plaignant.
10:58 – C'est ça.
10:59 – Donc, c'est le premier à avoir déposé plainte.
11:01 Donc, c'est la victime.
11:02 – Voilà.
11:03 – Et après, il a d'abord déposé plainte pour cyberharcèlement,
11:07 suite à des tweets.
11:09 – Exactement.
11:10 – Après, l'accusation de viol est arrivée.
11:14 – Oui.
11:15 – C'est quand même très grave.
11:17 – Oui.
11:18 – Donc là, il avait toutes les preuves de tentative d'extorsion en bande organisée.
11:27 Il est allé à la police, il a déposé plainte pour dénonciation calomnieuse,
11:31 faux usage de faux et tentative d'extorsion en bande organisée.
11:36 En bande organisée.
11:37 C'est-à-dire qu'il a prévenu la police qu'il y aurait d'autres plaignants derrière,
11:43 puisqu'il avait toutes les preuves matérielles.
11:46 Voilà.
11:47 Alors, comment on vit ça ?
11:49 – Comment c'est passé ?
11:52 C'est Sébastien qui est venu vous voir, qui vous a dit "il y a un complot contre moi" ?
11:57 – Alors, non.
11:59 En fait, j'ai pas Twitter, je suis un peu déconnectée des réseaux,
12:02 j'ai que Instagram, j'étais en shooting photo
12:04 et j'ai reçu des messages de followers, bêtement.
12:09 Je suis rentrée le soir, il m'a dit "écoute, je ne comprends pas".
12:15 Presque qu'on croit une blague au début, une mauvaise blague.
12:19 – Au début, vous vous dites "c'est juste un truc sur Twitter, ça va vite passer,
12:24 ça va vite s'estomper" ou bien vous sentez tout de suite que ça va prendre une ampleur ?
12:28 – Non, c'est pas ça.
12:29 C'est que quand on voit l'importance des tweets, on ne peut pas laisser faire ça.
12:34 C'est-à-dire que tout de suite, il y a du cyberharcèlement, donc on le dénonce.
12:38 On va à la police, on dépose clinte.
12:40 Évidemment, on ne peut pas laisser n'importe qui tolérer de telles accusations.
12:45 – Alors, est-ce que votre mari, vous avez déjà parlé de ce complot avant ou pas du tout ?
12:53 Ou il l'a découvert comme vous ?
12:55 – Ah ben, on l'a découvert ensemble.
12:57 – Vous avez déposé combien de plaintes ?
13:00 – Deux, mais la deuxième est rassemblée en faux usage de faux,
13:05 tentatives d'extorsion en bande organisée et dénonciation calomnieuse.
13:10 – Oui, la dénonciation calomnieuse, c'est contre une des plaignantes,
13:13 Julie, que nous avons reçues.
13:15 Et quand vous dites que vous avez découvert,
13:18 c'est-à-dire qu'il ne sait pas, lui, qui pouvait lui en vouloir ?
13:22 – Pas du tout.
13:24 – Vous étiez avec lui au moment des faits,
13:27 au moment où il apprend tout ça tout de suite ?
13:30 – Alors, au moment où il apprend tout ça, oui, on est ensemble.
13:35 – Au début, on sentait qu'il allait…
13:40 il disait "voilà, c'est un complot",
13:43 et à un moment, on sent que plus ça dure,
13:46 et plus on a l'impression que moralement,
13:48 ce qu'il disait, c'est que ça le touche vraiment énormément.
13:51 – Mais Cyril, si on vous porte des accusations mensongères à votre rencontre,
13:57 de telles accusations, vous réagissez comment ?
14:00 – Non mais moi, je veux dire, ils ont dit que j'avais un bateau
14:02 alors que j'en avais deux, ça a été un drame.
14:05 – Non mais là, l'accusation qui lui est portée est quand même grave.
14:09 C'est pas quelque chose à prendre avec légèreté.
14:11 – C'est grave, bien sûr, c'est très grave.
14:13 – Je ne sais pas, c'est…
14:15 Donc évidemment, comment il est ?
14:16 Il est déjà anéanti, dévasté.
14:19 Moi, j'ai rencontré Sébastien,
14:22 c'est quelqu'un de solaire, qui se lève le matin et toujours de bonne humeur.
14:25 Là, quand on a appris ça,
14:29 Séb m'a dit, je vais vous le dire,
14:33 "Si tu n'es pas là, Nad', je me fous en l'air", clairement.
14:36 Mais c'est tellement grave, on touche à l'honneur d'un homme, Cyril.
14:39 – Et je pense surtout à ce qu'il a dit à ses enfants, aussi, il a parlé de ses enfants.
14:42 – Les enfants, déjà, c'est horrible,
14:45 parce que tous les commentaires qu'on a pu lire sur les réseaux,
14:50 c'est d'une violence.
14:53 Je me dis, mes enfants, ses enfants,
14:55 parce qu'on a quatre enfants à deux,
14:58 qui lisent ça, c'est horrible.
15:01 Alors, moi, je suis une louve, j'ai envie de protéger mon foyer,
15:05 je fais au mieux pour combattre ça.
15:08 – Comment vous faites pour vivre actuellement, vous-même ?
15:11 Est-ce que les gens vous en parlent tout le temps ?
15:13 Ou est-ce que vous essayez de faire abstraction ?
15:16 – Alors, les gens, on a énormément de messages de soutien.
15:20 Moi, je m'efforce, je ne dors pas la nuit,
15:23 je ne dors presque plus la nuit, parce que je veille sur Seb,
15:27 j'ai tellement peur qu'il…
15:30 Je me réveille la nuit, je regarde s'il est à côté de moi,
15:33 je suis sur les nerfs, donc voilà.
15:36 Comment on vit ça ?
15:41 – Excusez-moi, je suis…
15:43 – Ce n'est même pas la question, je comprends,
15:45 toute la journée, vous vivez avec ça,
15:47 mais on ne peut pas vivre normalement.
15:49 – Non, on ne peut pas vivre normalement,
15:51 on a énormément de messages de soutien,
15:53 moi, je m'efforce à répondre à chaque message de soutien.
15:55 Je prends le temps, ça me prend du temps,
15:57 mais c'est tellement important, chaque personne qui prend le temps
16:00 d'écrire un long message, voilà.
16:02 Et vous savez, à chaque fois que je lui lis un message,
16:05 il se met à pleurer.
16:07 Ça, c'est dur.
16:09 – Il vous dit quoi au quotidien ?
16:11 – Il me dit quoi au quotidien ?
16:13 Qu'il est détruit, qu'on a touché à son honneur,
16:17 qu'il se lève le matin, il pleure,
16:20 il se couche le soir, il pleure, il est angoissé,
16:23 voilà, on a détruit un homme.
16:25 Qu'est-ce que vous voulez que je lui dise ?
16:27 – Il s'est exprimé hier sur BFM, comme on l'a vu,
16:32 il a décidé, et vous avez décidé,
16:35 vos avocats ont annoncé aujourd'hui saisir l'Arkham,
16:38 donc le gendarme de l'audiovisuel, pourquoi ?
16:41 – Parce qu'ils ont diffusé hier des pièces totalement fausses,
16:48 ils étaient prévenus, et ils ont fait le choix de les diffuser.
16:54 Donc les avocats ont décidé de saisir l'Arkham, tout simplement,
16:57 et je pense sincèrement que ces pièces,
17:00 c'était uniquement pour nuire à Sébastien.
17:02 – Je vous le confirme, oui.
17:05 Après, je sais qu'ils se sont vus avant l'interview,
17:09 puisque l'interview a été préparée avec Coé,
17:12 les communicants, les avocats et Benjamin Duhamel,
17:15 puisque j'ai même des photos,
17:18 d'ailleurs, ça a été préparé avec le journaliste de BFM,
17:25 donc le journaliste de BFM avait tout préparé,
17:28 donc est-ce qu'il lui a fait un coup dans le dos ?
17:33 – Je n'ai pas envie de commenter, je n'ai pas envie de donner mon avis.
17:37 – En tout cas, vous avez saisi l'Arkham, donc ça va tout dire.
17:39 – Je laisse les avocats.
17:40 – Exactement, vous avez bien raison.
17:41 Mais en tout cas, vous avez saisi l'Arkham, donc ça veut dire ce que ça veut dire.
17:46 Nathalie, je le sais, vous êtes en plus, je vous connais un peu,
17:51 Nathalie, elle est tout le temps en train de rigoler.
17:55 – Oui, le clown dans "Coupe", c'est moi.
17:57 – Non mais c'est ça, c'est vrai.
17:59 Aujourd'hui, vous êtes sûre, et c'est important pour nos téléspectateurs,
18:04 vous le disiez, vous êtes sûre que votre mari est innocent.
18:06 – Ah mais évidemment, deux choses.
18:09 Déjà, la première, les preuves que j'ai vues, tellement accablantes,
18:15 il est innocent.
18:18 Après, il y a le Sébastien que je connais,
18:20 il y a le Sébastien que je rencontrais, l'homme qu'il est.
18:24 Je sais que Sébastien, je l'ai dit à Gilles,
18:26 il n'a jamais été comme ça, il n'est pas comme ça,
18:28 il ne sera jamais comme ça.
18:30 Donc je connais ses valeurs, je connais ses principes,
18:33 je sais qu'il est gentleman, on s'est rencontrés,
18:36 on a pris le temps, il n'a jamais forcé aucune femme,
18:39 d'ailleurs il ne pourrait pas forcer une femme,
18:41 il n'a jamais violenté une femme.
18:43 – Combien de temps vous avez été avec lui, Nathalie ?
18:44 – Cinq ans. – Cinq ans, d'accord.
18:45 – Sébastien, il a besoin de voir le plaisir dans les yeux d'une femme,
18:48 il ne peut pas, enfin, c'est… non, il est innocent.
18:53 – Juste, Nathalie, j'entends beaucoup de gens de l'entourage de Sébastien
18:58 qui disent qu'on a des preuves accablantes,
19:00 et c'est vrai qu'on a l'impression que ces preuves,
19:03 chaque jour qu'il passe, est-ce que vous vous rendez compte
19:06 que c'est un supplice pour lui s'il est innocent,
19:11 et que chaque jour qu'il passe, le fait qu'il ne soit plus,
19:15 qu'il n'exerce plus son métier, pour lui, c'est le procès médiatique
19:20 qui se met en place tous les jours encore un peu plus.
19:22 Pourquoi les preuves ne sortent pas ?
19:25 On a l'impression que vous les avez depuis des semaines et que ça ne sort pas.
19:29 – Oui, j'aimerais bien que ça sorte, mais le problème,
19:31 c'est qu'il y a une enquête en cours, ça prend du temps,
19:33 la police fait très bien son travail, les enquêteurs font très bien leur travail,
19:37 ça prend du temps d'interroger, de rassembler, mais les preuves sont là,
19:41 et voilà, encore un peu de patience.
19:45 Il va mieux depuis qu'on a les preuves et qu'on sait que, voilà,
19:50 les preuves sont accablantes, donc il commence à reprendre du poil de la bête, on va dire.
19:57 – C'est l'épreuve la plus dure de votre vie avec qui vous avez subi ?
20:00 – Alors, lui, il a connu la perte de ses parents, il a perdu sa maman,
20:04 sa maman est tombée malade à 9 ans, il a perdu sa maman à 10 ans,
20:07 et son papa à 20 ans.
20:08 Quand vous vous retrouvez orphelin à 20 ans, je peux vous dire que ça, c'est une épreuve.
20:13 Moi, heureusement, j'ai encore mes parents.
20:15 Je pense que là, le drame que je vis, c'est une tempête,
20:18 je ne peux pas vous expliquer, c'est un cauchemar.
20:20 On se dit "on va se réveiller", mais lui m'a quand même dit
20:24 que c'est presque pire que d'avoir perdu ses parents.
20:28 Tellement, c'est… je me dis "mais c'est pas possible, à 51 ans, c'est pas possible".
20:34 – Qu'est-ce qui lui fait le plus de mal ?
20:38 – Qu'on puisse dire des choses fausses sur lui, totalement fausses.
20:46 Tout est faux.
20:48 On puisse lui donner… moi, j'ai lu des choses horribles.
20:52 On a décrit un pervers sexuel.
20:55 Attendez, mais c'est grave.
20:59 J'ai envie d'hurler, en fait.
21:02 – En tant que femme, Nathalie, est-ce que…
21:08 vous avez dit, pour vous, il n'y a aucun doute, il est innocent.
21:12 Est-ce que vous vous êtes mise, à un moment, aussi à la place de ces jeunes femmes ?
21:18 – Bien sûr.
21:20 – Est-ce que vous avez essayé, même peut-être, de les joindre, de leur parler ?
21:24 – Non, je ne m'abaisserai pas à ça.
21:27 – Vous avez essayé de vous mettre…
21:29 – Non, j'ai essayé de voir, avec l'équipe, on a essayé d'identifier la personne.
21:36 Comme tout le monde, moi, j'ai vu, je me suis aperçue qu'elle m'avait écrit sur Instagram.
21:42 Déjà, là, j'ai trouvé ça… – Ah oui ?
21:44 – Je crois que j'ai relu à deux fois.
21:46 Je me suis dit… je ne sais pas, c'est tellement…
21:50 je n'ai pas de mots, en fait.
21:52 Et après, l'équipe la connaissait, puisqu'elle a envoyé à plusieurs membres de l'équipe
21:58 des messages, photos, vidéos, plutôt… voilà.
22:05 – D'accord.
22:07 Quand vous l'entendez dire qu'il lui a ruiné sa vie…
22:11 – Elle lui a ruiné sa vie ? – Non, quand vous l'entendez…
22:13 – Ah, il lui a ruiné sa vie ?
22:15 – Quand vous l'entendez dire ça sur notre plateau, vous dites quoi ?
22:19 – Alors, je vais vous dire, moi, je suis féministe et je défendrais toujours une femme
22:26 qui dit avoir subi des violences, viols.
22:29 Je trouve que la parole des femmes est importante, ça c'est sûr.
22:32 Mais parfois, on a affaire à des mensonges.
22:36 Et là, il ne faut pas se tromper, dans ce cas présent, c'est Sébastien la victime.
22:41 Tout est mensonge.
22:42 – Elle vous a dit quoi sur Insta ?
22:44 – La première fois, "tu es très belle", et la deuxième fois,
22:49 elle a dû répondre à une story, certainement j'étais avec Sébastien,
22:52 et c'était "dommage, je n'y suis pas".
22:55 Alors moi, j'ai un peu bloqué, accepté…
22:58 Bon voilà, moi je n'avais jamais accepté, donc c'est resté comme ça.
23:02 Mais je me suis dit quand même, c'est bizarre.
23:06 – Aujourd'hui, donc il n'est plus sur NRJ actuellement,
23:11 est-ce qu'il y a des gens du métier qui l'ont déjà lâché ou pas du tout ?
23:15 Ou il a un gros soutien ?
23:17 – Ah non, il a un gros soutien, un gros gros soutien.
23:20 – Ah oui, oui.
23:21 – D'accord ?
23:22 – Un gros soutien, vraiment.
23:25 – Et aujourd'hui, il se dit quoi ?
23:28 Il se dit qu'il va reprendre le plus vite possible ?
23:30 – Là, il a hâte de reprendre, effectivement.
23:32 Par contre, c'est vrai que quand toutes ces accusations sont tombées,
23:36 c'était un…
23:38 – Quand vous avez vu l'article de libération avec les différentes plaintes,
23:41 vous êtes dit quoi ?
23:44 – Je dois citer Libération ?
23:47 – Non, c'est vrai que personne ne le lit, donc non.
23:50 – En fait, l'article de Libération, on n'apprenait rien,
23:54 parce que nous on le savait…
23:55 – On n'apprenait rarement quelque chose dans Libération.
23:57 – Non, mais on le savait de toute façon, on le savait, déjà bien avant,
24:00 trois semaines avant, quand on avait les preuves,
24:03 on savait qu'ils allaient faire du neuf avec du vieux.
24:06 – Vous savez pourquoi on les appelle Libération ?
24:08 Parce qu'ils ont libéré tellement de lecteurs qu'ils n'en ont plus.
24:11 – Et vous allez porter plainte contre Libération pour diffamation ?
24:14 – Oui, bah…
24:15 – Alors, moi, je laisse faire les avocats.
24:16 – Oui, mais les avocats vont porter plainte ?
24:18 – Je n'ai pas abordé ce sujet avec eux.
24:20 Je vous avoue qu'entre les enfants et tout ce que j'ai à gérer,
24:24 ce n'est pas…
24:26 – Aujourd'hui, Nathalie, vous aimeriez que ça aille le plus vite possible ?
24:30 – Évidemment, évidemment, et que Seb reprenne l'émission,
24:33 parce que là, comme je disais, il a hâte.
24:35 Effectivement, il fait une émission de divertissement, quatre heures en direct,
24:38 il n'y a pas beaucoup de personnes qui font ça aujourd'hui.
24:42 Quand on fait du divertissement, on doit être bien…
24:45 C'est une émission d'humour, il n'était pas en état.
24:49 Là, ça va mieux, il a hâte de reprendre,
24:52 et j'espère qu'il le reprendra vite.
24:56 – Vous, aujourd'hui, il y a plein de gens qui réagissent sur les réseaux,
24:59 qui disent que c'est magnifique de voir une femme défendre corps et âme son homme.
25:06 – Parce que je le connais, tout simplement.
25:08 Je connais ses valeurs, ses principes, je sais quel père il est,
25:11 quel beau père il est.
25:13 Seb, c'est quelqu'un de génial, et je l'aime infiniment,
25:18 je l'aime plus que tout.
25:21 Moi, je n'ai aucun doute, mais aucun doute.
25:24 Je sais l'homme qu'il est, je le sais.
25:26 – On a tous aucun doute.
25:28 – Pourquoi vous avez envie de témoigner de soi ?
25:32 – Peut-être aussi, alors j'aurais pu être un peu plus virulente,
25:35 parce que j'ai beaucoup de tristesse en moi,
25:40 mais j'ai aussi beaucoup de colère.
25:43 J'ai envie de hurler, j'ai envie d'exploser, mais on ne peut pas.
25:46 On se retient, et on fait bonne figure, quoi qu'il se passe.
25:51 – Vous faites bonne figure même dans la vie de tous les jours actuellement ?
25:54 – Oui, évidemment, déjà pour les enfants, on est obligés.
25:58 Et puis pour Seb, parce qu'en fait, moi je ne m'écroule pas,
26:01 parce que lui il va tellement mal, que moi je tiens, je suis obligée.
26:08 – Merci Nathalie d'avoir été avec nous, merci beaucoup.
26:10 Merci à tous.
26:12 [Applaudissements]
26:13 [Musique]