• il y a 2 ans
C'est un peu "l'affaire dans l'affaire"... Hier, la société des journalistes de BFM TV a tenu à défendre son journaliste Benjamin Duhamel après son interview de Cauet, en dénonçant un "harcèlement" dont serait victime le présentateur, le tout alimenté par une émission de télé, qui n'a pas été citée, mais où chacun a pu reconnaître "Touche pas à mon poste".
Face à ces attaques, Cyril Hanouna est revenu sur le sujet hier soir sur C8 dans "TPMP", en revenant tout d'abord sur l'audience de cette interview sur la chaîne info:

"Seulement 469.000 personnes ont regardé cette interview sur BFM TV" a commencé Cyril Hanouna, en ironisant ensuite: "Tout ça pour ça ! Il aurait mieux fait d'aller chez Jordan Deluxe le matin sur C8 !"

Un chiffre d'audiences qui a visiblement étonné tous les chroniqueurs qui pensaient certainement à un résultat plus élevé, d'autant que la veille sur C8, la femme de Cauet avait attiré plus de 2 millions de personnes chez Cyril Hanouna.

Cyril Hanouna a ensuite révélé que l'émission de BFM TV avait été préparée lors d'une réunion entre Benjamin Duhamel et Cauet, où le contenu de l'interview semble avoir été calé d'un commun accord. Une photo de cette réunion a d'ailleurs été montrée à l'antenne. Selon Cyril Hanouna, "Cauet a donc le sentiment d'avoir été trahi par la chaîne et Benjamin Duhamel avec la diffusion de ces tweets, qu'ils estiment être des faux".

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Transcription
00:00 Il y a BFM aussi qui réagit au communiqué des avocats de Sébastien Coé sur l'interview qu'il a fait dimanche soir,
00:06 puisqu'il y a un nouveau rebondissement et ça nous concerne.
00:09 Hier on a évoqué l'interview qu'il a accordée à Benjamin Duhamel chez BFM TV.
00:13 Vous savez combien ça fait d'audience sur BFM TV, Coé ?
00:16 – 500 000. – 450 000.
00:17 – Ah bon, 450 000 ? – 450 000.
00:19 Pour vous dire, voilà, c'est pas lourd.
00:22 Franchement, tout ça pour ça, j'ai envie de vous dire, c'est une darcale.
00:26 450 000 téléspectateurs, tu fais plus d'empaf ma chérie.
00:30 Non mais c'est vrai, c'est un truc de fou.
00:34 Franchement, il aurait mieux fait d'aller chez Jordan Deluxe.
00:36 – C'est pas un bon choix.
00:38 – Non mais je veux dire, la vérité, c'est vrai.
00:39 – Mais pourquoi il a voulu faire cette élection ?
00:41 – Il aurait mieux fait la prochaine fois, je lui dirais à Coé, il fait Jordan Deluxe frérot.
00:44 C'est mieux, ça marche mieux.
00:45 – Ce qui est chiant, c'est qu'après ils ont refait un débat avec 6 chroniqueurs autour sur lui.
00:48 Ça fait du bien.
00:50 – Pour faire 450 000, écoutez, la vérité, il vaut mieux faire Jordan Deluxe.
00:55 – Oui mais il a choisi d'émettre de sa communication stratégique.
00:57 – Interview très bien, interview très bien Jordan Deluxe, interview très bien, je l'adore.
01:01 Donc, notre collègue Benjamin Duhamel qui a mené l'interview,
01:04 fait depuis lors l'objet d'une intense campagne d'intimidation
01:07 de la part de la défense de Sébastien Coé,
01:09 relayée entre autres par une émission de télévision.
01:13 J'ai l'impression que c'est nous.
01:15 Je le dis comme ça, j'ai l'impression qu'il s'adresse à nous.
01:18 Voilà, donc une émission de télévision, pour ne pas la citer, c'est nous.
01:21 Ils reviennent également sur le professionnalisme dont le journaliste aurait fait part.
01:25 Il a interrogé Monsieur Coé avec rigueur et professionnalisme,
01:27 rappelant à la fois la gravité des faits dénoncés par les plaignantes,
01:30 ainsi que le droit à la présomption d'innocence dont il bénéficie.
01:33 Il clôture en indiquant que la chaîne apporte tout son soutien aux journalistes.
01:38 Et ils ont fait un communiqué de presse de l'entourage de Coé pour répondre.
01:43 "Il est de notre devoir de défendre les intérêts de Sébastien Coé
01:46 et de veiller à ce que les informations diffusées à son sujet soient exactes et justes.
01:49 Il ne faut pas détourner l'attention du problème central,
01:51 la diffusion de faux documents préjudiciables à Sébastien Coé est choquante pour le public
01:54 et une heure de grande écoute. Les faux documents, Gilles, c'est pour eux les SMS."
01:58 – Les extraits des conversations, pour Sébastien Coé, il s'agit d'un faux.
02:02 Donc il n'a pas admis que la chaîne, qui selon lui savait qu'il considérait que c'était un faux
02:09 et qui sont attaqués en justice, Coé n'a pas admis que ces messages soient diffusés à l'antenne.
02:13 – Ça c'est parce qu'il considère que c'est un faux
02:15 que la chaîne n'est pas en droit de lui demander de lui poser la question.
02:18 – On donne le point de vue de Sébastien Coé.
02:20 – Oui, oui, oui, mais en fait ça ce n'est pas une bonne raison.
02:23 – "Il est primordial de rappeler que la confiance du public dans les médias
02:25 repose sur l'exactitude et la vérification des informations partagées.
02:29 Dans ce cas précis, notre intervention visait uniquement à corriger des inexactitudes
02:32 et des informations erronées diffusées par BFM TV concernant notre client
02:36 qui a constamment contesté ces faits, fausses informations toujours accessibles
02:40 en replay à ce jour."
02:41 Qu'est-ce que vous pensez du communiqué de BFM, Gilles ?
02:45 – Ils sont dans leur rôle, là, c'est les journalistes de BFM
02:47 qui soutiennent leurs collègues, ils ne peuvent pas faire autrement, je ne suis pas sûr…
02:50 – Est-ce qu'ils avaient besoin vraiment d'un communiqué, franchement ?
02:53 – Ah non, pas du tout, non, non, mais ils sont dans leur rôle, voilà.
02:56 C'est vrai que l'interview globalement a été jugée, encore une fois,
03:00 je ne me prononce pas sur le fond du dossier, catastrophique
03:03 dans la manière dont elle a été menée.
03:04 – Surtout que l'émission a été préparée avant, puisqu'on a vu les photos,
03:07 ils avaient déjà préparé l'émission avant.
03:09 Je pense qu'ils ont eu le sentiment d'être piégés
03:12 puisqu'ils avaient tout préparé avant et qu'ils ont sorti des SMS
03:16 qui n'étaient en fait pas prévus et qui étaient erronés d'après…
03:19 – Oui, et qui sont judiciarisés, c'est ça, c'est-à-dire que l'entourage de Coé dit
03:23 à partir du moment où la chaîne sait que nous avons porté plainte en justice
03:27 contre ces messages, ils ne devaient pas être diffusés.
03:30 – De toute façon, Julie a donné son téléphone aux autorités,
03:33 donc ces messages vont apparaître et on verra s'ils sont…
03:36 – Non mais là, on parle du communiqué de BFM,
03:38 il n'est pas en train de défendre le fond du dossier, c'est rien.
03:41 – Je ne défends personne, attention, j'expose la manière
03:44 dont l'entourage de Coé a vécu l'interview et pourquoi ils ont fait ce communiqué.
03:48 – Voilà, c'est tout, rien de plus.
03:50 – Oui, mais on peut demander aussi que les victimes ou les plaignantes,
03:53 elles ont ressenti comment cette interview, peut-être qu'elles, elles l'ont bien vécue aussi.
03:56 – Non mais en fait, ce n'est pas ça qu'ils disent,
03:58 en fait, eux, c'est une question judiciaire, c'est-à-dire qu'ils ont montré des SMS
04:02 qu'ils ne devaient pas montrer puisque pour eux, ils sont erronés et ils sont…
04:05 – Oui, mais c'est pour la partie adverse, enfin c'est pour la partie de Coé,
04:08 et les plaignants, eux, estiment que c'est vrai, donc…
04:10 – Non mais ils n'avaient pas le droit…
04:12 – Non mais l'eurojournaliste, c'est de te demander est-ce que c'est vrai ou c'est pas vrai, et après…
04:15 – Non, mais t'as pas le droit de montrer les SMS, en fait, le seul truc, il est là,
04:17 c'est ça que vous n'avez pas compris, on ne croise pas.
04:19 – Non mais c'est une atteinte à la vie privée.
04:21 – Voilà, c'est ça, donc on ne parle pas de, est-ce qu'il aurait, il n'avait pas le droit de le faire,
04:25 c'est tout, donc c'est ça qu'ils attaquent, les amis de Coé.

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