TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 - C'est la première fois que t'as pas un visage découvert ?
00:01 - C'est la première fois, oui.
00:02 - C'est fou, oui.
00:03 C'est vrai que la dernière fois, t'avais choisi de garder l'anonymat.
00:06 Pourquoi t'as pas un visage découvert aujourd'hui ?
00:09 - Parce que je me suis beaucoup fait attaquer sur les réseaux.
00:12 C'est vrai qu'il y a les photos qui ont circulé sur moi.
00:13 Et finalement, un visage découvert, je trouve que le témoignage aussi, il parle plus qu'un
00:20 visage couvert.
00:21 - C'est sûr.
00:22 C'est sûr.
00:23 On va rappeler l'affaire.
00:27 Juste, qu'est-ce que tu réponds à l'avocat ?
00:31 - J'ai pas forcément quelque chose à répondre à l'avocat.
00:34 Je trouve juste l'accusation ignoble.
00:38 Innoble parce que tentative d'extorsion de fonds, je n'ai jamais demandé un centime.
00:43 Donc c'est vraiment ignoble.
00:46 Je ne comprends pas du tout, même.
00:48 - Julie, on va revenir sur ton histoire et tu vas nous dire pourquoi aujourd'hui, il
00:54 y a cette riposte.
00:55 Juste, Myriam Pannomba, on en est où de cette affaire ?
00:58 - Alors, on en est…
00:59 C'est assez troublant parce que donc hier, deux nouvelles plaintes de deux personnes,
01:05 de deux jeunes femmes différentes auraient été déposées.
01:08 Alors, je ne vous cache pas que j'ai appelé le parquet, que ce n'est pas très clair
01:11 cette histoire parce qu'il parle de deux plaintes qui ont été déposées à Bourg-en-Bresse.
01:15 Et en mon avis…
01:16 - Alors, de ce que je sais, il paraît qu'il y a peut-être des erreurs là-dessus.
01:21 - Alors, il y a peut-être des erreurs.
01:22 Je pense que ça fait…
01:23 - Il y a des infos, mais apparemment, Gilles, vous avez enquêté, apparemment…
01:26 - Je vais vous dire…
01:27 - Il y a des approximations.
01:28 - Il y a des approximations.
01:29 C'est-à-dire que je pense que les deux plaintes à Bourg-en-Bresse, effectivement,
01:33 ce sont les tiennes, Julie.
01:35 Et selon mes informations, il y aurait juste une nouvelle plainte.
01:39 - Qui serait, apparemment, Gilles, voilà, qui ne serait pas recevable, apparemment.
01:44 - Pour le moment, on n'a ni l'identité ni la provenance.
01:49 Voilà, ce qu'on sait, c'est que c'est la brigade des mineurs qui est très compétente,
01:52 qui se charge du dossier.
01:53 Tout est regroupé chez eux parce que Julie, dans sa plainte de viol, cite un viol alors
02:02 qu'elle était mineure.
02:03 Donc, cette brigade-là, Cyril, qui est spécialisée, va enquêter.
02:06 Mais effectivement, il y a encore aujourd'hui, à cette heure-là, un aspect flou sur les
02:10 autres plaintes.
02:11 C'est vrai.
02:12 - Oui, c'est assez flou parce qu'en fait, il parle de trois plaintes, dont deux déposées
02:15 à Bourg-en-Bresse.
02:16 Donc, il n'y a pas 10 000 victimes de coé qui ont pu déposer à Bourg-en-Bresse.
02:20 Donc, c'est là où c'est flou et c'est pour ça qu'on demande, en tant que journaliste,
02:23 je pense que je ne suis pas la seule, à demander des renseignements, des exclairs, mais moi,
02:27 selon mes infos, il y a quand même une plainte qui a été posée en plus.
02:30 - Et selon nos infos, je vous le dis, apparemment, il y aurait un problème au niveau de ces
02:36 plaintes et qu'elles ne seraient pas recevables.
02:38 Apparemment, je dis ça avec des pensées.
02:39 - Oui, on se prend le conditionnel, mais vous avez raison de démettre ce doute.
02:42 - Le conditionnel, oui.
02:43 - C'est ça.
02:44 - Une erreur du parquet de Bourg-en-Bresse qui devrait dire qu'il s'est trompé dans
02:48 un cerner à Gordes.
02:49 - Exactement.
02:50 Apparemment, il y aurait une erreur du parquet de Bourg-en-Bresse.
02:52 - Si c'est le cas, c'est grave parce que tous les médias l'ont annoncé.
02:54 - Oui, partout.
02:55 - On va avoir les infos demain, mais a priori, de la petite enquête qu'on a faite, ce serait
03:02 ça.
03:03 Alors, Julie, ça tombe bien que vous soyez là.
03:05 Je vous sens énervée par ce que vous voyez.
03:09 - Je ne suis pas vraiment...
03:12 Je ne dirais pas que je suis énervée.
03:15 Je suis plutôt...
03:16 Je suis outrée, presque.
03:17 C'est que je trouve que ce n'est pas logique.
03:20 Rien que l'avocat, je trouve ce qu'il dit, ce n'est pas logique.
03:22 - Quand il parle d'extorsion de fonds, est-ce que vous, vous avez réclamé de l'argent
03:25 à un moment ou à un autre ?
03:26 - Absolument pas.
03:27 - Jamais ?
03:28 - Jamais un centime.
03:29 Je n'ai absolument pas parlé d'argent, ne serait-ce qu'avec mon avocat.
03:32 - Ils disent apparemment, Gilles, qu'ils auraient même des preuves.
03:36 - Oui, c'est ça qui est troublant, Julie.
03:39 C'est qu'ils disent qu'ils ont des éléments concrets selon lesquels une bande organisée,
03:44 plusieurs personnes auraient...
03:45 Non, mais je vous pose la question.
03:47 Aurait manipulé, vous aussi sans doute, pour obtenir de l'argent, en quelque sorte,
03:53 faire un chantage.
03:54 Ils ne prononcent pas les mots, mais c'est ça.
03:55 Donc, est-ce qu'il y a une quelconque réalité ?
03:57 Et d'où ça sort, cette théorie des avocats de M. Coet ?
04:02 - Après, moi, je vais répondre.
04:04 Moi, ça, c'est la justice qui pourra éclaircir l'histoire.
04:06 Mais moi, les preuves, je ne les ai pas inventées.
04:08 La justice, elle va le montrer que les preuves ne sont pas inventées.
04:11 Puisque les preuves, ce sont vraiment les faits et ils les ont.
04:15 Ils ont absolument tout.
04:16 Donc, eux, ils sauront faire la lumière là-dessus.
04:19 Mais j'ai jamais demandé un centime.
04:20 Et j'aimerais bien voir les preuves qu'ils ont.
04:23 Parce qu'absolument, j'ai demandé 0 euro.
04:25 C'est...
04:26 Je suis allée à mon avocat.
04:28 J'en ai fait d'ailleurs 2 avant de choisir le mien.
04:30 Enfin, je veux dire, j'en ai pas...
04:32 J'ai pas peur de le dire.
04:34 J'ai pas parlé d'argent.
04:35 J'ai pas parlé d'argent.
04:36 Et c'est pas dans des histoires comme ça qu'on gagne de l'argent.
04:38 Ça, il faut bien être clair là-dessus aussi.
04:40 - Vous, vous tombez des nus quand...
04:43 - Moi, je tombe des nus parce qu'on se rend compte que...
04:46 Alors après, je sais pas si c'est moi qui ai visé personnellement.
04:49 Mais je tombe des nus parce que je suis pas du tout à la tête d'un réseau
04:52 pour une extorsion de fonds en bande organisée.
04:55 - C'est parce qu'on parle de réseaux en bande organisée.
04:56 - Mais c'est ça, d'une entreprise de je sais trop quoi,
04:59 ce qu'ils mettent sur ces réseaux.
05:00 Mais c'est absolument pas le cas.
05:02 Enfin, pas de...
05:03 Moi, pour moi, j'ai demandé aucun centime.
05:05 Et d'ailleurs, même s'il devait y avoir des fonds qui seraient versés, des dommages,
05:12 moi, je l'invite, ces fonds-là, à les donner à des associations
05:15 qui d'ailleurs, parce que ça libérerait beaucoup la parole,
05:18 parce que ça nous coûte une fortune.
05:19 Et moi, son argent, ça coûte une fortune.
05:23 En frais d'avocat, ça coûte une fortune.
05:24 - Donc vous n'avez personne...
05:25 - Qui les donne à ces associations-là.
05:27 Ça servira à ces femmes.
05:29 - On a l'impression que quand ils en parlent, que...
05:31 C'est vrai que c'est une discothèque en bande organisée.
05:35 Il y a quelqu'un derrière vous, Julie, qui a une...
05:37 Voilà, il y a des personnes qui vous influencent
05:40 et qui essaient d'extorquer des fonds à cohé.
05:43 Ça, pour vous, c'est vraiment exclure ?
05:46 - C'est complètement faux.
05:47 Parce que pour dire, moi, le samedi où j'ai été portée plainte,
05:51 c'est...
05:52 Je l'ai fait...
05:53 Je l'ai fait...
05:54 J'étais même pas sûre d'aller porter plainte ce jour-là.
05:57 C'est que je marchais dans la rue.
06:01 Et je me suis retrouvée devant la porte de la gendarmerie.
06:03 Je me suis dit, c'est maintenant ou jamais que tu le fais.
06:05 C'est-à-dire que...
06:06 Moi, j'y suis allée, j'avais pas d'avocat
06:09 quand je suis partie porter plainte.
06:10 J'y suis allée...
06:11 J'y suis allée comme ça.
06:13 Et j'avais pas d'avocat bien avant, après la plainte.
06:17 J'en ai trouvé un là, maintenant, qui saura défendre l'affaire.
06:21 Mais sinon, non.
06:22 Donc il y a pas d'extorsion de fonds.
06:24 Moi, j'y suis allée comme ça,
06:25 sans même savoir ce qui allait m'attendre.
06:27 - Quand est-ce que tu as été en contact pour la dernière fois
06:29 avec Sébastien Kohé ?
06:30 - Cet été.
06:31 - Cet été ?
06:32 - Oui.
06:33 - Et on dit, je te dis tout,
06:36 que tu aurais proposé de le rejoindre.
06:38 - Alors ça, c'est ce que Gilles Berdez...
06:41 - C'est lui, c'est ce que l'entourage de Sébastien Kohé
06:45 m'avait rapporté, effectivement.
06:47 - Alors ça, il y a encore les preuves,
06:49 parce que heureusement que je garde tout.
06:51 Absolument pas.
06:52 C'est lui qui m'a dit qu'il mixait dans le 38.
06:53 - D'accord.
06:54 - C'est quoi ?
06:55 - Donc c'est vous qui lui avez proposé de venir ou c'est lui ?
06:57 - Il avait même pas une intention de se rejoindre.
07:00 Il m'a dit, je mixe dans le 38.
07:03 Je lui dis, ah bon, ça ?
07:04 Et c'est là qu'il m'envoie vers un plan d'eau,
07:07 vers la vallée du plan d'eau, je sais trop quoi.
07:08 - Vous y êtes allée ?
07:09 - Non, je n'y suis pas allée.
07:10 - Ah d'accord, c'est le dernier contact.
07:11 - Non, je n'y suis pas allée.
07:12 - D'accord.
07:13 Et la dernière fois que vous l'avez vue ?
07:14 - La dernière fois que je l'ai vue, c'était en mars.
07:17 - En mars, pourquoi ?
07:18 - 2022.
07:19 - C'était pour quelle occasion ?
07:20 - C'était les fées.
07:21 - D'accord.
07:22 Les fées, les 2e fées que vous relataient.
07:25 - Oui.
07:26 - Parce que c'est quoi, les 2e fées ?
07:28 Parce que c'est vrai qu'on avait parlé que des 1ers fées la dernière fois.
07:32 - Oui, c'est vrai.
07:33 - C'est quoi, les 2e fées, Julie ?
07:34 - Les 2e fées, c'est la même chose que les 1ers, finalement.
07:42 - C'est-à-dire, vous vous voyez où, en fait ?
07:46 - En fait, on se rejoint devant les studios d'énergie.
07:50 Parce que j'étais sur Paris pour un séminaire du travail.
07:54 On se rejoint, en fait, vers Energy, 22 rue Boileau.
07:58 Et c'est à ce moment-là qu'il me dit "je te ramène à ton hôtel, c'est mal fréquenté".
08:05 Donc je monte dans sa voiture et finalement, je me retrouve chez lui.
08:09 - Là, vous dites quoi ?
08:12 Vous lui dites "non, j'ai envie de rentrer chez moi",
08:14 ou bien vous lui dites "bon, on va prendre un verre".
08:16 Comment ça se passe ?
08:17 - Bah, non, il propose pas de prendre un verre.
08:19 Je lui dis simplement que je souhaite sortir de la voiture.
08:23 Il me dit "de toute façon, pour remonter, non, il faut un badge".
08:26 Et c'est à ce moment-là qu'il se repasse les mêmes faits.
08:31 Je vais pas les expliquer parce que ça me...
08:36 ça me touche encore beaucoup et je me sens encore vachement coupable.
08:39 Donc je veux pas trop en parler.
08:40 Ça, la justice fera sa lumière aussi.
08:42 - Pourquoi vous vous sentez coupable, Julie ?
08:43 - Parce que j'y suis retournée.
08:47 - C'est ça, coupable d'être revenue le voir ?
08:49 - D'être revenue, d'avoir gardé ce contact.
08:52 Parce qu'on a gardé malgré tout contact.
08:56 Malgré tout...
08:58 Et c'est ça que les gens arrivent pas à comprendre.
09:01 Ça s'appelle l'emprise, ça.
09:02 C'est ça, l'emprise.
09:03 C'est ça, l'emprise.
09:06 - J'ai une question, Julie.
09:11 Vous avez dit que ça ne vous étonnait pas qu'il y ait d'autres plaintes
09:15 parce que des femmes, des jeunes femmes avaient pris contact avec vous,
09:20 sans doute sur les réseaux sociaux.
09:21 Pour apporter leurs témoignages.
09:24 Est-ce que vous avez reçu des témoignages qui ressemblent aux vôtres ?
09:28 - Qui ressemblent aux miens, oui, j'en ai reçu.
09:31 J'en ai reçu, après je peux pas parler à leur place.
09:34 - Non, bien sûr.
09:35 - J'ai eu énormément.
09:36 J'ai eu quand même plusieurs témoignages de jeunes femmes.
09:41 Les processus sont toujours décrits de la même façon.
09:44 Alors, il n'y a pas eu forcément viol.
09:46 Mais ce qu'essaye de décrire Julie, c'est qu'il y aurait une espèce d'emprise.
09:50 Il y aurait une espèce d'emprise qui fait qu'on se sent forcé d'agir ainsi
09:56 avec la menace de soit perdre son emploi,
10:00 de soit pas pouvoir y parvenir dans le milieu, etc.
10:04 - Guillaume ?
10:05 - Oui, il y a un des avocats, vous l'avez dit,
10:07 vous avez consulté plusieurs avocats avant de choisir le vôtre.
10:09 Il y a un des avocats qui dit que,
10:11 premièrement, vous ne saviez pas où il habitait
10:13 au moment où vous l'avez vu, cet avocat.
10:15 Et deuxièmement, que vous vous aurez posé la question à l'avocat,
10:17 combien est-ce qu'on peut lui prendre pour cette affaire ?
10:19 Est-ce que c'est vrai ou pas ?
10:20 C'est les propos de la personne, non ?
10:22 - Eh bien, qui donne le nom de cet avocat que j'ai été voir ?
10:25 Parce que les avocats, ils ne sont déjà pas médiatiques
10:28 et j'ai donné absolument le nom à personne.
10:31 Donc, si vraiment il l'a retrouvé...
10:32 - Ah, mais moi, je l'ai eu, je ne vais pas le dire parce que voilà,
10:34 mais moi, c'est des propos que j'ai recueillis.
10:36 - Non, mais de l'avocat ?
10:37 - Oui.
10:38 - Ben, donnez le nom de l'avocat.
10:41 C'est maître ?
10:42 - Je ne peux pas le donner parce que...
10:43 - Ben, si.
10:44 - On ne va pas citer nos sources.
10:45 - Ben, si, c'est maître.
10:46 - Non, je ne vous dirai pas qui,
10:47 mais je vous dis que j'ai eu un avocat qui m'a dit ça.
10:50 - C'est une femme ou c'est un homme ?
10:52 - C'est un avocat.
10:54 - C'est un homme ?
10:55 - C'est un avocat.
10:56 - Tu peux dire c'est une femme ou un homme ?
10:57 - C'est un homme.
11:00 - Eh ben, ça prouve que c'est complètement faux
11:02 parce que c'est juste des femmes.
11:03 - Ah oui ?
11:04 - Ben, ouais.
11:05 - Moi, j'ai vu un mail où vous l'avez contacté en disant bonjour, je souhaite...
11:09 - Un mail ?
11:09 - Oui.
11:10 - Je n'ai pas échangé de mail, je l'ai appelé directement.
11:13 J'appelle que les avocats directement.
11:15 - Vous avez le mail ?
11:16 - Je fais le repro...
11:16 - Malisez-le nous, on va voir si...
11:18 - Mais c'est que des filles.
11:18 - Je crois qu'il me l'a envoyé en photo, mais je l'ai vu de mes propres yeux.
11:21 - C'est une avocate que j'ai vue.
11:23 Je vois que des femmes.
11:24 - Donc jamais vous n'avez demandé d'argent à Julie ?
11:26 - Absolument jamais.
11:27 Et ça, j'en suis certaine.
11:29 Parce que j'en veux pas.
11:30 - Vous voulez pas d'argent, c'est pas votre but ?
11:32 - C'est pas mon but.
11:33 Moi, mon but aujourd'hui, c'est de pouvoir me reconstruire et de pouvoir faire entendre...
11:37 Moi, ma seule victoire, ce serait de vraiment être considérée comme une victime,
11:40 mais de pouvoir m'en sortir.
11:41 Parce que je vous assure que d'être sous antidépresseur, on ressent plus rien, on vit plus, en fait.
11:46 Je suis à 300 mg par jour.
11:49 C'est en fait...
11:50 On est comme ça.
11:51 On est linéaire.
11:52 - Et toute la médiatisation de cette affaire et le fait qu'ils aient porté plainte contre vous,
11:57 est-ce que...
11:58 Vous dites quoi ?
12:00 Vous le saviez, vous redoutiez ça ?
12:01 Vous saviez que ça allait prendre...
12:03 - Je le redoutais pas parce que je me suis jamais dit "bah oui, il va avouer tout de suite".
12:07 Je me suis pas dit "bah oui, il va y aller, il va s'avouer coupable".
12:11 Pas du tout.
12:12 Je le savais que j'allais avoir une plainte de lui, je savais qu'il allait faire des démentis, etc.
12:16 Après, moi, j'ai absolument tout en ma possession et la justice a aussi les choses.
12:21 Donc après, à voir...
12:24 À voir.
12:24 - Alors, il y a la chaîne qui dit "bien sûr, on peut pas montrer le mail à l'écran".
12:27 "Ils ont pris pour des épuisés".
12:29 On peut pas dire le nom de l'avocat, mais on va pas montrer le mail à l'écran.
12:31 On le comprenne vraiment pour des cons dans la chaîne.
12:33 C'est bien de le savoir.
12:35 C'est important de savoir qu'on est pris pour des cons dans sa propre chaîne.
12:37 Ça fait toujours plaisir.
12:40 - Pourquoi il y a des gens qui disent que t'es pas clair sur ton âge, Julie ?
12:44 Je te pose toutes les questions comme je t'avais dit.
12:46 Qu'est-ce que tu réponds à ces gens-là ?
12:47 Parce que tu dis que la première fois qu'il y a eu ce drame dans la chambre d'hôtel,
12:56 tu dis que t'avais 15 ans et il y a pas mal de gens qui disent que t'avais pas 15 ans,
13:01 que tu mentais sur ton âge, etc.
13:03 C'est ça, Gilles ?
13:03 - Oui, des approximations sur l'âge.
13:05 Ça, on en a parlé aussi ensemble.
13:07 Est-ce que vous pouvez remettre, effectivement...
13:09 - Je suis née en fin d'année, je suis née en septembre.
13:12 Donc, en fait, ma première rencontre, c'était à 15 ans.
13:14 Quand les faits se sont passés, j'avais 16 ans révolu.
13:18 Donc, en fait, ça, c'est pareil.
13:20 Sur la plainte, c'est marqué.
13:23 C'est marqué.
13:24 Et sur les âges aussi, je peux pas mentir sur mon identité.
13:26 - La justice est prononcée d'une certaine façon.
13:28 - Elle a rencontré Coé à 15 ans,
13:30 mais le premier acte supposé aurait eu lieu à 16 ans.
13:34 - C'est ça.
13:34 - C'est meilleur de plus de 15 ans.
13:36 - C'est ça.
13:38 - Je trouve qu'on est quand même assez durs avec Julie.
13:40 - Qui, nous ?
13:42 - Non, pas vous, mais je trouve Guillaume...
13:44 Voilà, je trouve que malgré tout, en fait...
13:46 - Non, mais on relatait...
13:48 - Vous relatez rien.
13:49 - Je trouve que c'est très gênant.
13:51 - Laissez-la parler, là.
13:53 - Il y a une plaignante et il y a une mise en cause.
13:55 Donc, on va laisser faire la justice.
13:56 D'ailleurs, Julie l'a dit dès le début,
13:57 quand elle est venue la première fois sur le plateau masqué,
13:59 on va laisser faire la justice.
14:01 Mais malgré tout, il faut quand même comprendre
14:03 que globalement, les femmes qui parlent,
14:04 même si ça nous met mal à l'aise,
14:07 globalement, les femmes qui parlent,
14:09 elles disent souvent la vérité.
14:11 Donc, il faut quand même le dire.
14:13 Je ne vois pas ce que Julie a à gagner.
14:15 - Justement, qu'est-ce que ça t'a apporté depuis Julie ?
14:17 - Qu'est-ce que Julie a à gagner,
14:18 à part énormément d'emmerdes, en fait ?
14:19 - Qu'est-ce que ça t'a apporté depuis Julie ?
14:21 - Une libération.
14:23 Une libération parce que ça fait 10 ans que je dis rien.
14:25 Ça fait 10 ans que je me suis persuadée
14:27 que c'était presque moi la coupable.
14:29 Je me suis mis...
14:31 Ma famille presque...
14:33 Je dirais ma famille ado...
14:35 - Ils se sentent coupables.
14:37 - Ah oui ?
14:38 - Maintenant, ils se sentent coupables
14:39 parce que ma sœur a prévenu
14:40 et malheureusement, bah, moi, je...
14:43 Je ne l'ai pas écoutée. J'ai continué.
14:45 Elle a alerté mes parents qui m'ont fait confiance et...
14:49 - Parce que, Céri, pardonnez-moi,
14:50 mais dans ce genre de fonctionnement,
14:52 évidemment qu'il y a de la fascination pour la vedette,
14:54 évidemment qu'il y a de l'assidération,
14:55 évidemment qu'il y a de l'emprise,
14:57 évidemment qu'après, on dit
14:58 "Ah, mais peut-être qu'il faut faire ça
14:59 "pour être connu, pour travailler à la télé
15:01 "ou pour travailler à la radio."
15:02 Donc peut-être qu'il y a aussi tout ça.
15:03 Je ne sais pas. Je ne connais pas le dossier.
15:05 Donc je pense que aussi, quand on est regardé, nous,
15:07 par aussi des jeunes qui écrivent à des gens qui sont connus,
15:09 à des gens qui sont dans le spectacle et tout ça,
15:12 il faut aussi leur dire ça, que voilà,
15:14 elle peut aussi, je ne sais pas si vous dites la vérité
15:17 ou vous mentez, mais ça peut aussi participer
15:20 à un système de prédation et tout ça.
15:22 Donc il faut quand même faire très attention aussi.
15:24 Et pas tout de suite la câbler en disant
15:25 "En gros, tu veux quoi ? La notoriété ? Tu veux de la thune ?
15:27 "Ouais, mais attends..."
15:28 - Et on la câble pas.
15:29 Il y a deux versions contradictoires.
15:30 - Non, mais après...
15:31 - Non, mais tu as bien cherché.
15:32 - Je n'ai absolument pas donné mon avis.
15:33 - Tu as bien cherché.
15:34 - Je n'ai rien dit. Je n'ai pas donné mon avis.
15:35 - Non, mais un petit peu, Jean.
15:36 En gros, mais pourquoi tu es retourné...
15:37 C'est quand même bizarre.
15:38 - J'ai jamais posé cette question.
15:39 - Non, mais il y a un truc un peu comme ça.
15:40 - J'ai dit que j'étais contacté par un avocat qui a dit
15:42 que 1, vous ne connaissiez pas son adresse
15:43 et 2, que vous lui auriez demandé
15:46 combien vous pouviez récupérer d'argent.
15:48 A vous de me dire si c'est vrai ou faux.
15:49 Il y a deux versions contradictoires.
15:50 - Elle a dit que c'était faux.
15:51 - Voilà.
15:52 - Après, le téléphone de Julie, tu me dis que si je me trompe,
15:55 il a été perquisitionné.
15:56 Donc, il y a tout un tas d'éléments aussi
15:58 que la police a en sa possession sur des échanges
16:00 qui pourraient être aussi délictueux.
16:03 Donc, ça, c'est la police de faire son travail.
16:06 Moi, je sais que j'ai vu quelques échanges.
16:08 C'est à la police de voir si ces échanges à l'âge
16:11 que tu avais sont délictueux.
16:13 - Gilles, tu as eu les avocats et le...
16:17 - L'entourage de quoi ? J'ai pas eu les avocats.
16:18 - C'est vrai qu'ils ont l'air sur deux.
16:20 - Sur deux.
16:21 - Et c'est pour ça...
16:22 - Même l'avocat hier, il a l'air vraiment...
16:23 - Extrêmement.
16:24 - Sur deux.
16:25 - Et c'est pour ça que c'est très bien que Julie soit là
16:26 pour répondre point par point sur bande organisée, extorsion,
16:30 je ne veux pas d'argent.
16:31 C'est pour ça que c'est très clair et qu'elle a tout à fait
16:33 la latitude et que Julie a toujours voulu,
16:36 accepté, même pas voulu, que les deux versions
16:39 puissent être présentées.
16:40 Et là, c'est très bien parce que Julie présente la vôtre.
16:43 - Caroline, en fait, ce que font Gilles et Guillaume...
16:44 - Mais bien sûr, oui, mais j'entends, c'est l'autre partie.
16:46 - Voilà.
16:47 - Gilles et Guillaume, ils sont obligés aussi de demander à Julie...
16:50 - Je ne relate rien du tout.
16:51 Tu dis un mail que tu as vaguement reçu d'un avocat.
16:53 - Ce n'est pas vaguement, j'ai reçu.
16:54 - C'est quoi tes sources, en fait ?
16:55 - C'est quand même un peu léger.
16:57 - Est-ce que le mail, il est sérieux ?
16:59 - Est-ce que c'est un vrai mail ?
17:00 - C'est un avocat sérieux, c'est un avocat sérieux.
17:02 - Un avocat sérieux.
17:03 - Bien sûr, un avocat que je connais, qui est très sérieux.
17:05 - OK, donc ton avocat, il est sérieux et Julie n'est pas sérieuse.
17:07 - Ce n'est pas bien ce que tu dis, Géraldine.
17:09 - Il y a un truc un peu comme ça.
17:11 - Géraldine, tu vois bien qu'il y a deux versions contradictoires.
17:14 Donc Julie est là pour donner sa version des faits et c'est très bien.
17:16 On l'écoute et Julie elle-même l'a dit.
17:18 Il y a la prévention d'innocence.
17:19 Il faut écouter la version de Coé et de ses avocats.
17:21 Ce n'est pas bien le procès que tu es en train de nous faire, Géraldine.
17:23 Ça n'a rien à voir.
17:24 Et moi, j'avais une autre question.
17:25 Hier, l'avocat de Coé a sous-entendu, n'était pas très clair là-dessus,
17:29 d'ailleurs, sur les conversations, sur les SMS, soit qu'ils étaient faux,
17:31 soit qu'ils auraient été modifiés.
17:33 Vous, vous maintenez que ces conversations sont réelles,
17:35 qu'elles n'ont pas été tronquées, qu'il n'y a pas eu de message supprimé ?
17:37 - Elles n'ont pas été truquées, ces messages-là.
17:41 Et de toute façon, comme tu as pu le dire,
17:45 quand on se fait perquisitionner son téléphone,
17:47 il retrouve absolument tous les échanges et tous les messages supprimés.
17:50 Donc même si tout le monde suppose que j'en ai supprimé, ils se sont retrouvés.
17:55 Donc moi, j'ai donné mon téléphone en toute tranquillité.
17:57 - OK.
17:58 - Moi, j'ai pu visionner des choses.
18:00 - Oui, mais il n'y a rien de supprimé.
18:02 Effectivement, quand on voit une capture d'écran,
18:04 on peut se dire qu'il y a quelque chose qui a été supprimé.
18:06 Moi, j'ai vu les textos, il n'y a pas de choses supprimées.
18:09 - Il n'y a rien de... D'accord.
18:11 - Julie, au fil de l'enquête, vous serez auditionnée
18:14 et puis il y aura une confrontation avec Sébastien Coët.
18:16 Est-ce que vous êtes prête à cette confrontation ?
18:19 - Je ne me suis pas posée encore la question.
18:21 Je commence à me préparer doucement parce que je sais que ça arrivera.
18:26 - Oui.
18:27 - Mais c'est vrai que je suis assez sensible encore à tout ça
18:32 et j'ai un petit peu peur.
18:34 C'est vrai sur l'idée de la confrontation.
18:36 - C'est pour ça que je demandais, oui.
18:38 - Après, on est représentés, je suppose.
18:41 - Julie, vous étiez fan de ce métier.
18:47 Vous vouliez absolument devenir animatrice en radio.
18:51 Vous avez côtoyé d'autres animateurs que vous avez été voir dans le public
18:56 - Oui.
18:58 - Il n'y a jamais eu de problème ?
19:01 - Non, absolument pas.
19:03 J'ai fait plein de plateaux, comme je l'avais déjà dit.
19:05 J'étais venue vous voir sur Europe 1.
19:07 J'avais fait plein d'émissions.
19:12 - Vous étiez venue nous voir, vous étiez venue dans le clip aussi avec nous.
19:15 - C'est ça.
19:16 - Et d'autres animateurs aussi. Jamais de...
19:18 - Non, il n'y avait pas que Monsieur Coët. Absolument pas.
19:21 - Mais en fait, vous étiez fan de beaucoup d'animateurs.
19:25 Vous étiez surtout fan de Coët.
19:27 - J'étais fan de l'émission, de ce qu'il faisait.
19:31 Après, lui, il était beaucoup plus accessible, puisqu'on discutait.
19:35 Donc, bien sûr que j'allais le voir assez souvent.
19:38 - Oui.
19:39 - Bien sûr. Parce que lui, en fait, il donnait l'impression que...
19:42 - Il était plus accessible que moi, par exemple ?
19:44 - Non, mais oui. Oui, bien sûr.
19:46 Puisque lui, après, quand il donne son numéro, quand il donne son Snap,
19:49 enfin, je veux dire, c'est...
19:51 Qu'il discute, "Viens me voir, je vais t'aider",
19:53 et puis il me conseille, etc.
19:55 On a plus la facilité d'aller sur l'énergie.
19:57 - Oui. Aujourd'hui, vous êtes déçue de ce métier ?
20:00 - Je dirais pas que tout le monde est comme ça,
20:03 mais oui, ça m'a beaucoup déçue.
20:05 Ça m'a beaucoup déçue, et maintenant, je travaille dans le médical,
20:08 et je sais ce que je fais.
20:10 Ca aide vraiment les gens.
20:12 - Vous êtes plus heureuse avant ou maintenant que vous avez parlé ?
20:17 - Alors, je dirais pas que je suis plus heureuse,
20:20 parce que, bon, maintenant, mon travail est au courant.
20:23 Je veux dire que ça m'a mis un peu...
20:25 Comme le dit si bien Géraldine, j'ai tout à y perdre.
20:27 Bon, pour ne pas mentir, j'ai tout à y perdre.
20:29 - Bien sûr. - Donc j'ai absolument aucune raison de le dire.
20:31 - Votre entourage, et même vos collègues, ils disent quoi ?
20:34 Ils vous soutiennent ? Ils disent quoi ?
20:36 - Mes collègues me soutiennent, mon entourage aussi.
20:38 Après, c'est quand même très difficile,
20:40 parce que dans le milieu médical, on voit beaucoup de monde.
20:43 Donc c'est vrai que...
20:45 - Aujourd'hui, vous avez montré votre visage à énormément de monde.
20:47 - C'est la 1re fois que je le fais.
20:49 - Vous avez montré votre visage à des réseaux sociaux,
20:51 mais jamais aussi exposé.
20:53 Demain, il y a encore des gens qui vont vous en reparler.
20:57 Vous l'avez fait aussi. Pourquoi ?
20:59 - Pour montrer que la parole, en fait, on ne doit plus avoir peur
21:03 et que c'est important de parler.
21:05 Alors, je ne dis pas d'aller parler dans les médias.
21:07 Si ces personnes-là ne veulent pas le faire,
21:09 elles peuvent le faire directement en gendarmerie ou à la police.
21:12 Appelez le parquet, elles peuvent se rendre en gendarmerie.
21:14 Mais il faut montrer que, en fait,
21:16 toutes ces accusations, là, c'est...
21:19 Enfin, pour moi, c'est pour faire peur.
21:21 Et j'ai plus peur. Et je ne veux plus avoir peur.
21:24 J'ai eu assez peur. Je veux dire, avant même
21:26 que ce soit révélé sur Twitter en mon nom propre,
21:30 j'étais passée par un compte anonyme,
21:33 j'ai reçu quand même un appel d'une fausse avocate.
21:36 Et ça, je pense que... C'est bizarre, personne n'en parle.
21:39 Mais j'ai reçu un appel d'une fausse avocate.
21:41 - Vous l'avez dit sur Twitter. - Oui.
21:43 Mais personne ne revient là-dessus.
21:45 Mais j'ai été intimidée. - D'accord.
21:47 - J'ai été intimidée. Et il ne faut plus avoir peur.
21:49 - Vous ne nous l'aviez pas dit, ça. - Non.
21:51 Mais j'ai eu très peur au départ.
21:53 Je me suis dit, jamais je ne pourrais aller porter plainte.
21:55 Je me suis dit, mais ce n'est pas possible.
21:57 J'ai trop peur, ils vont venir chez moi.
21:59 J'ai commencé à flipper.
22:01 Et finalement, je me suis dit, mais pourquoi ?
22:03 Pourquoi ? Pourquoi avoir peur ?
22:05 Tu vas te rendre en gendarmerie, et justement,
22:07 c'est eux qui vont faire la lumière sur cette histoire.
22:10 Et je leur fais entièrement confiance,
22:12 parce que j'aurais donné mon téléphone,
22:14 et qu'ils l'ont extrait.
22:16 Donc pour moi, il y a absolument...