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TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 La femme humoriste est remontée sur scène après avoir été accusée de vol par une jeune femme.
00:03 Là, aujourd'hui, son affaire, elle en est où ?
00:06 Elle a été classée sans suite.
00:08 Il n'y a plus d'histoire parce que la justice a estimé qu'il n'y avait pas assez d'indices concordants pouvant accuser Harry Habitant.
00:15 Donc là, il a repris sa carrière. Il est en tournée avec un spectacle qui s'appelle "Enrodage".
00:22 Exactement. Et son nouveau spectacle décrit comme "entremêlant du rire, de la folie et une bonne dose d'émotion".
00:26 Et ce retour sur scène fait s'élever des voix de mécontentement comme celle de Florence Mendès,
00:30 comédienne et chroniqueuse belge qui a notamment partagé une publication sur son compte en solidarité avec la victime.
00:35 "Je vous annonce que je refuserai catéroriquement de jouer, rejouer mon spectacle dans les salles qui programment Harry Habitant."
00:40 On vous voit. C'est fou. Alors qu'est-ce que vous comprenez ?
00:43 Mais qu'est-ce qu'on s'en fout ? Elle punit qui d'autre qu'elle-même en fait ? C'est quoi le deal ?
00:47 Non mais c'est quelqu'un qui est très féministe. Elle avait déjà des problèmes sur TF1.
00:51 Oui mais elle se punit elle-même. C'est-à-dire que les gens, qu'est-ce que ça va changer pour eux ?
00:55 En quoi lui, Harry Habitant, il va se dire "Oh merde, elle m'a fait chier, putain, elle se produit pas dans la salle de spectacle".
01:01 Non mais on a des coïncidences avec ses concours.
01:03 C'est ça. C'est la symbolique.
01:05 C'est la symbolique. C'est comme les gens qui font des grèves de la fin.
01:07 C'est la symbolique. C'est-à-dire qu'il revient avec une certaine arrogance. Il a publié des messages sur les réseaux.
01:13 Il revient. Il est fier de revenir. Il y a eu des féministes qui voulaient interrompre ses spectacles à La Rochelle, on en a parlé.
01:20 Et là, elle, elle dit "Moi, je ne veux pas jouer dans une salle dans laquelle Harry Habitant joue.
01:24 Moi, je trouve que c'est très bien, elle va au bout de ses convictions. Elle a tout à fait le droit, c'est la démocratie.
01:29 Elle a le droit, et après, aux salles de se déterminer".
01:31 Et elle est un peu plus loin que ça, puisqu'elle demande aux artistes de faire pencher la balance et de le boycotter.
01:37 Qui ne comprend pas ? Jean-Michel.
01:39 Moi, je comprends. Il y a quand même un problème.
01:41 Il est accusé, enfin suspecté. Tout le monde lui tombe dessus. Il y a un non-lieu. On continue à lui tomber dessus.
01:47 La justice, c'est Harry, en fait.
01:49 Elle lui tombe dessus, mais c'est pas au nom de la justice.
01:51 Donc, en fait, t'es condamné au départ. À vie, t'es condamné, même si la justice dit que t'as rien fait.
01:56 Elle affiche ses convictions.
01:58 Mais il n'y a pas de convictions, c'est que la justice dit qu'il n'a rien fait.
02:00 Non, la justice dit "C'est pas possible de conclure", etc.
02:02 Non, mais aujourd'hui, il y a un non-lieu. Il y a un non-lieu total. On est d'accord.
02:07 Mais moi, je trouve...
02:09 Ça n'a pas de sens.
02:11 Non, non, mais attends, attends.
02:13 Après, elle fait ce qu'elle veut, cette humoriste.
02:15 Et elle a le droit de... Voilà.
02:17 Elle a pris sa décision, elle a le droit de le faire.
02:19 Maintenant, sur l'affaire à réhabitants, il y a eu un non-lieu.
02:21 Donc lui, il ne peut pas...
02:23 Il ne peut pas se laisser empêcher.
02:25 Après, elle, Florence, on peut la comprendre.
02:27 Après, voilà, elle fait ce qu'elle veut. C'est elle qui décide.
02:29 Et quand vous dites... Qui a dit "Elle punit qu'elle" ?
02:32 Non, mais elle ne punit pas qu'elle.
02:34 Je suis entendu Moune dire "C'est comme une personne qui fait la grève de la faim".
02:37 Rien, c'est pour montrer son...
02:39 Non, mais dans deux jours, on n'en parle plus.
02:41 Quand tu fais la grève de la faim, tu te punis de toi-même.
02:43 La grève de la faim, ça marque les gens. C'est pour des choses.
02:45 Tu es méchant avec elle.
02:47 Elle veut lancer un mouvement.
02:49 Elle veut lancer un appel. Elle veut lancer un mouvement.
02:51 Elle insiste tout le monde à faire la même chose.
02:53 Comme ça, on va parler d'elle. Au moins, on va savoir qui c'est.
02:55 Ce qui vous dérange, c'est qu'elle incite les autres à faire ça.
02:57 Moi, ça me dérange. Si elle le fait en son nom, moi, je trouve ça hyper courageux.
02:59 Parce que tout ce qui est en lien avec un réhabitant,
03:02 elle refuse l'argent, elle refuse tout.
03:04 C'est mes principes.
03:06 Si un jour, il y a un film avec une production, elle n'ira peut-être pas.
03:09 Si il y a un théâtre où un réhabitant a joué, elle n'ira pas.
03:11 Ça, c'est super. C'est honorable. C'est vachement bien.
03:13 Ce qui me dérange, c'est qu'elle dit,
03:15 "Oui, on vous voit." Et elle met le truc à vomir, machin.
03:18 Et j'incite les autres à faire comme moi.
03:20 Si tu veux le faire toi, fais-le toi. Laisse les autres tranquilles.
03:22 - Il y a une amie qui me dit... - Elle a eu un non-lieu.
03:24 - Les salles programment les artistes au moins un an avant.
03:26 Ils ont donc programmé Harry Piton quand il était encore en jugement.
03:29 - Oui, c'est ça. C'est ce que j'ai vu aussi.
03:31 - Je trouve qu'elle a raison. - Moi, je trouve qu'elle se réveille un peu tard.
03:34 - Là, effectivement, il y a eu un non-lieu.
03:36 Moi, je suis assez d'accord avec Hugo.
03:38 En fait, on ne la connaissait pas, cette jeune femme, cette jeune humeuse.
03:41 En tout cas, moi, je ne la connaissais pas.
03:43 Et c'est vrai qu'avec un peu un coup de pub aussi, elle se met en avant.
03:46 - Non, non, non. - Arrêtez.
03:48 - Elle a des convictions. - Je vous dis pourquoi elle le fait.
03:51 - On parlait de lui ce soir. - On la met en avant.
03:54 - C'est pour ça que Florence ne veut pas soutenir ces salles
03:57 qui ont programmé une personne qui était encore condamnée.
04:01 - C'est horrible. - Il faut que tes chroniqueurs se renseignent.
04:04 Apparemment, c'est une personne qui vous aime bien.
04:06 - Pas encore condamnée, Cyril. Pas encore condamnée.
04:08 Encore mise en examen. Vous avez dit encore condamnée.
04:11 Il a été mis en examen. - Il a pas été condamné.
04:14 - Je rappelle, à Réhabitant, aujourd'hui, il y a un non-lieu.
04:18 - Même si la justice a quand même reconnu que la jeune femme
04:23 avait été très traumatisée par cette expérience.
04:26 - Moune. - Déjà, de un, ce non-lieu,
04:28 il est hyper flou, je trouve.
04:30 Après, c'est que mon avis à moi.
04:32 Il y a quand même des choses qui sont floues dans cette histoire.
04:34 - Vous ne direz pas pourquoi. - C'est un non-lieu, au moins.
04:37 - C'est mon avis. Je n'ai pas rentré là-dedans.
04:40 Mais là-dessus, je ne suis pas totalement d'accord.
04:43 Peu importe. Ensuite, cette jeune femme,
04:45 peut-être qu'avant, elle n'a pas ouvert sa bouche
04:47 parce qu'elle n'avait pas été proposée à aller dans ce spectacle,
04:50 dans cette salle de théâtre, au moment où lui aussi avait été programmé.
04:54 - C'est sa conviction, mais après, qu'elle enjoigne les autres à le faire.
04:57 - Je ne pense pas que ce soit un coup de coup.
04:59 - C'est un gardin qui dit "attention, on ne va pas faire lol,
05:01 c'est naze, ne prends pas l'argent, etc."
05:03 Elle fait ce qu'elle veut, mais ça la regarde elle.
05:05 - Elle l'a fait, après, en son nom, je comprends tout à fait.
05:08 Après, il faut voir ce qu'on veut à les autres.
05:10 Et Harry Habitant, il a le droit de jouer aujourd'hui.
05:12 Il a eu un non-lieu, donc il a le droit d'exercer son travail,
05:15 Harry Habitant, et de remonter sur scène.
05:17 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

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