L'uniforme à l'école : une bonne idée ?

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 Kit d'une valeur de 200 euros, sanctions au cas de refus.

00:02 Le point sur le retour de l'uniforme à l'école.

00:05 Est-ce une bonne idée ou pas ?

00:07 Dites-nous, regardez cette petite vidéo.

00:09 L'uniforme à l'école, c'est ce que souhaiterait le...

00:12 Donc c'est pareil.

00:13 Oui, alors dites-moi.

00:14 Oui, c'est le génie ça.

00:16 Non mais c'est délirant votre truc.

00:17 Et maintenant on a un kit.

00:20 Et vous savez, le pire, Cyril, le pire,

00:23 c'est que ça va être valable pour les sorties à l'extérieur

00:26 si on les met dans le règlement intérieur.

00:27 Alors maintenant, Valérie Bélen,

00:29 non mais pour une fois, il est la décence de m'écouter.

00:31 Parce que j'en ai ras-le-bol, moi.

00:32 J'en ai ras-le-bol.

00:33 Voilà, voilà.

00:34 Après de beaux exercices.

00:35 Voilà.

00:36 Cyril, il va y avoir des lycéens de 17 ans

00:40 qui vont sortir de l'école en activité scolaire,

00:42 tous en uniforme, mais vous délirez totalement.

00:44 Ta copine, elle revient de Londres et ils sont comme ça à Londres.

00:47 Ta copine revient de Londres et ils sont comme ça à Londres.

00:49 Bah oui.

00:49 C'est extraordinaire et c'est génial.

00:51 Pas vous, Kelly, pas vous.

00:52 Mais laissez les réactionnaires, mais pas vous.

00:55 Là, t'as des élèves.

00:56 Si vous voulez, laissez-la parler.

00:57 Parlez de lui parce que je ne peux plus.

00:59 Là, t'as des élèves où il n'y a plus de combat de se dire

01:02 "Là, lui, il a une meilleure marque que moi."

01:04 De mettre la pression aux parents pour la rentrée,

01:06 de dire "Ouais, mais lui, il aura ses baskets-là,

01:07 moi, je ne les aurai pas."

01:08 Il n'y a pas cette distinction-là déjà au niveau social.

01:11 Après, il y a une question aussi de praticité.

01:13 C'est-à-dire que tu te réveilles le matin,

01:15 t'es habillé tous les jours de la même manière

01:16 et tu es égal à tes coéquipiers, tes collègues.

01:20 Et moi, je trouve que c'est super.

01:22 Et en plus, je trouve ça très joli.

01:24 – Et tu n'es pas un écolo, tu es un écolo.

01:26 À chaque fois, tu nous vends ton écologie.

01:29 – Regarde-le comme il est écolo.

01:30 – Tu sais que les vêtements, c'est des choses…

01:31 – Il faut qu'on lui ait évité de pointer le doigt sur lui.

01:32 – On dirait du pollen, regarde.

01:34 – Les vêtements, c'est celui le plus.

01:36 C'est bien pour ça que vous en changez rarement.

01:37 – La fast fashion.

01:39 – Et bien là, pour le coup, ils auront moins de vêtements

01:41 parce que là, les jeunes qui ont dans leur placard…

01:43 – Ils n'auront jamais d'uniforme.

01:44 – Non, ils auront quatre modèles, ils le changeront.

01:46 Mais ça fait clairement un économie de vêtements.

01:50 Donc pour un écologiste, ça a un aspect écologique.

01:52 – Au-delà de ça, est-ce qu'on peut parler du harcèlement ?

01:54 Tu n'as pas l'impression qu'il y aura un petit peu moins d'harcèlement

01:57 avec ces uniformes-là ?

01:58 – C'est un bidon qui devient…

01:59 – Déjà, il n'y aura pas de harcèlement sur le physique,

02:03 le physique vestimentaire, et en plus de ça, ça fait une cohésion de groupe.

02:06 Ça veut dire que là, ils se retrouvent dans une espèce de confrérie

02:10 où ils vont se sentir solidaires entre eux.

02:12 C'est con, mais c'est l'apparence.

02:14 Ils vont se dire "on est tous ensemble"

02:16 et en fait, ça va créer un truc social, je trouve important.

02:19 – Moi, je me suis fait harceler quand j'avais 13 ans

02:23 parce que je m'habillais d'une façon spéciale.

02:24 Je ne m'en rendais pas compte, moi.

02:25 Je mettais de l'eau de javel sur mes jeans, j'avais des looks…

02:28 Parfois, vous voyez, même la veste aujourd'hui, ça continue.

02:30 Mais bref, si j'avais un uniforme, peut-être que j'aurais eu moins de raisons

02:33 de me faire harceler.

02:34 Donc ça, c'est quand même quelque chose de positif, non ?

02:35 – Absolument.

02:36 – Non mais c'est la seule chose positive dans un océan.

02:39 [Rires]

02:40 – Et le coût financier ?

02:42 – Je suis toujours dit non.

02:43 – Bravo Raymond.

02:44 – Non, non, je suis toujours dit non.

02:45 – Depuis que le gouvernement d'enquête a dit que c'était le côté fort, le droit…

02:49 [Rires]

02:50 – Et le copilote ?

02:51 [Rires et applaudissements]

02:52 – Pas d'accord.

02:53 – Allez.

02:54 – Moi, j'ai toujours été contre et je vais rester contre l'uniforme.

03:06 Parce que là, vous me faites voir une photo,

03:08 j'ai l'impression que c'est une école privée, ils sont beaux,

03:10 j'ai pas l'impression que ce soit payé.

03:12 On parle de 200 euros, il y a 10 millions d'élèves.

03:14 On va trouver où l'argent ?

03:15 – C'est la collectivité qui va payer.

03:18 – Mais elle le trouve où la collectivité ?

03:19 Dans les impôts des Français ?

03:20 La collectivité, c'est pas une société qui se tombe en chute.

03:22 – Dans l'argent qu'ils ont, qu'ils recoltent déjà,

03:23 ça va pas faire augmenter les impôts.

03:24 – Qui paye la collectivité ?

03:25 Et vous me parlez de deux pulls, j'ai regardé,

03:27 parce que moi, comme je suis contre l'uniforme, j'ai regardé.

03:28 Deux pulls, cinq polos, deux pantalons, il y a cinq jours dans la semaine.

03:33 Donc, si ils perdent un pantalon, on fait comment ?

03:34 Et Kelly, elle a fait le bon exemple.

03:36 Elle a dit les baskets, Kelly.

03:37 Les baskets, ils seront comment ?

03:38 Il n'y a pas de discrimination ?

03:39 Il n'y a pas de basket.

03:40 Dans vos 200 euros, il n'y a pas de basket.

03:41 – D'accord.

03:42 – Le manteau, quand il fait froid.

03:43 Le mec, il va venir avec une doudoune d'une grande marque,

03:45 et l'autre, il va venir avec une doudoune de Carrefour ou Tex ou Kiabi.

03:48 Il n'y aura pas de discrimination.

03:49 – C'est de la paramé, franchement.

03:50 – Il n'y aura pas de discrimination.

03:51 Vous ne tournez pas en haut dans un collège.

03:52 – Ça va faire des économies, le moment où c'est tiré par les douches.

03:53 – Non, vous cherchez des trucs dans les autres pays.

03:55 Regardez, lui, Steven, il est beau, mais qui ne sait qu'à payer, ça, Steven.

03:59 Je ne pense pas que ce soit l'État.

04:01 On a des gens ici qui viennent.

04:03 Ils ne peuvent pas se soigner parce qu'ils ont des cancers.

04:05 On a des gens ici qui…

04:06 – Non mais là, tu fais de la démagogie, vraiment.

04:07 – Ça coûte une blinde.

04:08 – Attends, attends, attends.

04:09 Tu préfères, tu ne crois pas que la baronne, elle va préférer acheter une tenue dans l'année,

04:10 même si elle n'a pas cher, que 15 paires de baskets que le petit va demander parce

04:11 qu'il ne fait pas comme les autres ?

04:12 – Pour le plaisir de ses enfants.

04:13 – Pour le plaisir de ses enfants.

04:14 – Bien sûr que oui.

04:15 Le jour où tu as un enfant, on verra comment tu vas l'habiller.

04:26 Pour le plaisir de ton enfant, Kelly, c'est faux.

04:29 Kelly, tu le sais très bien.

04:30 Les parents, le plaisir d'habiller leurs enfants, qu'ils soient bien habillés à

04:34 l'école.

04:35 – Mais ça coûte cher.

04:36 – Là, on parle de 10 à 12 millions.

04:37 – Mais ça va faire des économies.

04:38 – 10 à 12 millions d'élèves.

04:39 Arrêtez, pourquoi ?

04:40 – Ça fait des économies pour les familles.

04:41 – À 12 millions d'élèves, à 200 balles.

04:42 Faites le calcul.

04:43 Prenez des éléments.

04:44 Prenez une calculatrice, faites 12 millions fois 200 euros.

04:48 – On a fait le calcul, c'est dit.

04:49 – Moi, je sors d'un mot exceptionnel.

04:50 – Ce n'est pas compliqué.

04:51 – Vous entendez, vous me faites chier.

04:52 Ça ne marchera pas, leur truc.

04:53 – Je vous jure.

04:54 – Je suis pressé qu'ils le fassent.

04:55 – Tu m'entends, là ?

04:56 – Non, parce que vous êtes fous.

04:57 – Vous êtes fous.

04:58 – 5 polos, 2 pulls pour faire la semaine, 2 pulls.

04:59 – Tu devrais me le dire.

05:00 – Mais moi, j'étais bien à l'école, sans ces déformes.

05:01 Je mettais 5 fois le même T-shirt.

05:02 – Mais c'est normal, tu ne te faisais pas harceler.

05:03 – Mais non, comment tu sais ? T'étais là ?

05:14 – C'est toi qui m'as dit la dernière fois, t'as dit que c'était toi qui harcelais les gens.

05:15 – T'étais là ?

05:16 – Non, t'étais pas là.

05:17 – C'est vrai, c'est pas assez.

05:18 – Mais c'est toi qui as dit ça.

05:19 – Non, mais toi, tu mets de l'eau de javel sur ton gilet, tu fais des trucs.

05:20 C'est normal que les gens viennent te chercher.

05:21 – C'est bon, les gars, c'est bon.

05:22 Stop.

05:23 Vous avez maillé foulé, on dirait qu'on parle d'un truc de ouf.

05:24 Maille gonflée.

05:25 – Non, mais sans rien dire, c'est bon.

05:26 – Alors, moi, je me souviens, on en avait déjà parlé, j'étais contre, j'en ai parlé avec ma femme.

05:30 – Il faut que tu regardes la week-end.

05:31 – Oui, oui, oui, en rechangeant.

05:33 – Je vais dire, non, et je pense que moi, d'abord…

05:35 – Est-ce qu'il y a une fois où tu vas garder ton avis ?

05:37 [Rires et applaudissements]

05:40 – Aujourd'hui, non, je vais te dire pourquoi.

05:42 – Bah, il n'est pas borné.

05:44 – Attends, pour le dire, moi, je te kiffe, moi, je te kiffe, c'est gentil.

05:47 – Il n'est pas borné, il écoute les arguments des autres.

05:49 – Non, non, mais parce qu'il asserre à ça les débats.

05:51 – Non, mais moi, je suis vrai, tu vois.

05:52 Donc, pour le coup, pour moi, actuellement, il y a une priorité pour l'école,

05:55 c'est de remettre l'école dans les normes, c'est-à-dire de les réparer,

05:59 de protéger les professeurs, d'améliorer les conditions des élèves.

06:02 Et une fois qu'il y aura tout ça, bah, habillez-les comme vous voulez,

06:05 avec une cravate, avec une mousse.

06:07 – Voilà, lui, il est cool.

06:08 – Allez voir ce qu'il mange à la cantine, après, il vous parlera de l'uniforme.

06:11 – Calme-toi, calme-toi, on est en début de 102 minutes.

06:13 – Non, mais tu nous as saoulés, on dirait que c'est le débat,

06:15 mais ça m'était aussi au top.

06:16 – Parce que c'est des débats, rien d'important.

06:18 – Non, mais c'est bon, c'est bon.

06:19 – C'est idéal contre les discriminations et comme l'a dit Kelly,

06:21 pour la cohésion du groupe, c'est parfait.

06:22 – Arrêtez de sucer Kelly.

06:23 – Il y en a un besoin.

06:24 – Ah oui, ça encore, ça me fâche pas.

06:26 – Non, non, non.

06:27 [Rires]

06:28 – Allez, tu sors, tu sors.

06:29 – Ah quoi, j'ai rien dit.

06:30 – Tu sors, tu sors, tu sors, tu sors, tu sors, tu sors, tu sors, tu sors, tu sors.

06:37 – Là, sors, là, sors.

06:38 – C'est bien, hein.

06:40 – Ah, ah, vas-y, va contrôler des billets, là.

06:42 [Rires]

06:43 – Ah, je ne peux plus les voir, oui.

06:45 – On va les punir, Cyril.

06:46 Ceux qui ne mettent pas trop de ligne de fond vont être punis, vous vous rendez compte ?

06:49 Ça fait du bien de punir les enfants.

06:51 – Mais non, mais non, mais non.

06:52 – Mais c'est ici, c'est dans le projet de loi.

06:54 Cyril, punition.

06:55 – Mais tais-toi, c'est pas bien.

06:56 – Ça marche en Nouvelle-Calédonie, ça marche en Martinique,

06:58 pourquoi ça ne marche pas en Maître Charles ?

06:59 – C'est le gars qui ne va pas le mettre, et alors ?

07:00 – Oui, c'est pareil.

07:01 – Mais je ne voulais pas cosmopolite comme ici.

07:02 – Chut, chut, chut.

07:03 – Rémon, Rémon, c'est pas…

07:04 – Non, mais la Nouvelle-Calédonie…

07:05 – C'est pas cosmopolite comme ici.

07:06 – On n'a même pas parlé de la question de la religion.

07:07 La religion, c'est aussi hyper important.

07:08 Là, vu tout ce qui se passe aujourd'hui, ça me semblerait normal que,

07:11 quand je regarde une classe entière, je vois des élèves qui sont tous pareils,

07:14 que je ne me dise pas, elle, elle porte ça,

07:15 donc ça veut dire que potentiellement, elle est musulmane.

07:17 Lui, il porte ça, donc je me dis que peut-être qu'il est catholique.

07:19 Lui, il est athée.

07:20 Là, je vois une bande d'enfants…

07:21 – Si il oublie son pull, on fait quoi ?

07:22 – Ça réunit les gens.

07:23 – Je ne sais rien.

07:24 – Arrête, parce qu'on parle de punir.

07:25 S'il oublie son pull, il sera puni.

07:27 C'est marqué dans le truc.

07:28 Vous pleurez parce qu'on ne met pas les enfants là.

07:30 Là, on va punir un enfant parce qu'il n'a pas mis son pull.

07:32 – Il n'a pas mis son polo.

07:33 – Non, c'est vous qui n'avez pas lu le truc.

07:34 – Mais tu connais rien.

07:35 Tais-toi, tais-toi deux secondes.

07:36 – Vous ne l'avez pas lu.

07:37 – Tu me fatigues, là.

07:38 – Rémon, même s'il oublie son pull, il aura un polo.

07:41 Il ne va pas venir à poil, le gosse.

07:42 Donc il aura un polo.

07:43 Qu'est-ce que tu racontes ?

07:44 – Mon fils, il est dans une école.

07:45 Il a une uniforme.

07:46 Mais ce n'est pas trop mal que tu aies.

07:47 – Qui sait qui paye l'uniforme ?

07:48 – Tu crois que quand il oublie son pull…

07:49 Mais non, mais tais-toi.

07:50 Dans la règle mode…

07:51 – Qui sait qui paye l'uniforme ?

07:52 C'est la base.

07:53 – Mais tais-toi.

07:54 – Mais c'est la collectivité.

07:55 – Mais tais-toi un peu.

07:56 – Il fera moins cher que les marques.

07:57 – Mais ne dis pas n'importe quoi.

07:58 Ça ne coûte pas trop moins cher.

07:59 – Ça ne va leur faire pas des économies.

08:00 Qu'est-ce que tu racontes ?

08:01 – Ça me coûte moins cher l'uniforme, moi, que de gagner des trucs à mon fils.

08:04 – Il n'a pas à acheter chez Zara.

08:06 – Il est d'accord avec nous.

08:07 – Mais qu'est-ce que tu racontes comme connerie ?

08:08 Et je vais vous dire, quand ils oublient l'uniforme, tu crois que mon fils, ils lui disent quoi ?

08:13 – Ils ne sont pas à poil.

08:14 – Ils ne sont pas à poil.

08:15 Tu crois que mon fils, il étorche le poil à la merde ?

08:16 – Mais non.

08:17 – Tu crois qu'il y a des élèves en pucelie comme ça ?

08:21 Oui, l'élève en pucelie, là, ben oui.

08:26 Non mais frère, vous êtes cons, quoi.

08:28 – Il ne faut pas prendre ton fils en exemple.

08:29 – Mais il y a une tolérance.

08:30 – Arrête de prendre ton fils en exemple.

08:31 – Mais tu dis des conneries à l'élève.

08:32 – Ce n'est pas dans tous les mails.

08:33 – Tu dis des conneries.

08:34 – Mais non, je ne dis pas de conneries.

08:35 – T'es complètement à ton exemple.

08:36 – Ton fils, il ne sera pas son cul au vert.

08:37 – Mais tu dis de moi quand tu me parles.

08:38 – Mais il n'a pas ton fils en exemple.

08:39 – Mais les mecs, quand ils vont dire l'uniforme, le gars, il y a une tolérance comme dans tout.

08:45 Si il va mettre un truc bleu qui ressemble à un uniforme, ça va passer.

08:50 Croyez-le.

08:51 – Ils disent qu'ils vont venir en truc bleu alors qu'ils disent élève.

08:53 J'ai oublié.

08:54 – Mais bien sûr, ça arrive.

08:55 – Ils disent qu'ils vont oublier.

08:56 Donc il n'y a pas d'uniforme, c'est ce que vous voulez.

08:57 – Redescend, frère.

08:58 – Je ne suis pas monté, moi.

08:59 – Je te dis, là, tu prends la tête pour rien.

09:00 Tu dis des conneries.

09:01 – C'est votre débat, là, Kévin.

09:02 – Je vous laisse, vous allez voir.

09:03 Allez faire des UV tous les deux, vous me faites chier.

09:04 [Rires]

09:05 – Parce qu'on a raison, ce ne sont pas les bons mots.

09:11 – Honnêtement, depuis tout à l'heure, tu n'as pas dit un seul argument

09:14 qui valait quoi que ce soit.

09:15 D'habitude, tu arrives à argumenter, mais là, tu es à la ramasse.

09:17 – Oui, c'est vrai, il a raison.

09:18 – C'est complètement dingue.

09:19 On a l'impression qu'on est les seuls censés, avec Raymond,

09:22 dans l'impression d'être bons les accusés.

09:23 – Mais donne les arguments, lui, il a dit que c'était censé.

09:24 – Vous allez créer des enfants robots.

09:25 – Déjà, tu as changé de cible.

09:26 Remets ta coupe pourrie, là.

09:27 [Rires]

09:28 – Vous allez créer des enfants robots.

09:30 – On a déjà dit des enfants robots.

09:32 – Mais Benaim, laissez-moi répondre à Hugo Mâle.

09:34 – Mais non, ça va, chérie.

09:35 – Vous ramenez votre truc, vous dites 100 fois la même chose,

09:37 avec votre air content, j'en ai ras-le-bol, moi.

09:39 – Parce que ce qui me navre, c'est qu'il faut te dire 100 fois les choses

09:42 pour que tu les comprennes une fois.

09:44 C'est compliqué, quand même.

09:45 – Il a pas envie de les comprendre.

09:46 – En tout cas, Gilles, t'as dit un truc grave, quand même.

09:48 T'as dit "la seule chose qui est vraie dans ce que vous dites,

09:50 c'est pour le harcèlement".

09:51 – Mais rien que pour ça, c'est pas vrai.

09:52 – C'est pas juste pour ça.

09:53 – C'est pas juste pour ça.

09:54 – C'est pas juste pour ça.

09:55 – C'est pas juste pour ça.

09:57 – Est-ce que je gueule sur les jambes ?

09:59 – Ouais.

10:00 [Rires]

10:04 – On reprend, les gars.

10:05 – C'est le...

10:06 – L'uniforme.

10:07 – Frère, sans j'arrierai là, j'arrête là deux minutes.

10:09 – En stay ?

10:10 – Non, frère, je te dis la vérité.

10:11 Je sais pas si t'as fait ce week-end, frère.

10:13 Vraiment, t'as l'air très gaitif.

10:15 [Rires]

10:16 – C'est ma clame.

10:17 – T'as l'air vraiment très bâti.

10:18 Là, j'ai goleri avec vous, on a...

10:20 Mais là, frère, je suis quand même un peu inquiet.

10:22 – Ah bon ?

10:23 – Non, frère, sur la tête.

10:24 Là, avec ce remonté de la cave, j'ai rien fait d'extraordinaire.

10:26 [Rires]

10:28 [Applaudissements]

10:34 – Frère, regarde dans le plan, on est à côté.

10:37 Frère, c'est un truc de ouf, frère.

10:39 On dirait vraiment...

10:40 – Le gang et le gang.

10:41 – C'est pas les mêmes origines non plus.

10:42 – Oui, mais je pense que là, tu restes vraiment...

10:44 Je pense que maxi...

10:45 – Un dix-cinq jours.

10:46 – Maxi quinze jours.

10:47 [Rires]

10:49 Maxi quinze jours.

10:50 Fais Noël avant.

10:52 – Merci.

10:53 – Non, à mon avis, tu passes Noël.

10:55 – Ah, merci, c'est génial.

10:57 Super.

10:58 – Je pense, 26 décembre, je vais devoir revenir d'urgence à Paris.

11:02 [Rires]

11:04 Je vais devoir annuler mes vacances avec tes conneries.

11:06 [Rires]

11:08 C'est la fin de Noël Approche, d'ailleurs.

11:09 Pour ça, c'était la transition.

11:10 – C'est pas vrai.

11:11 – C'était pour la transition, les chéris.

11:12 On va voir ce qu'en pensent les téléspectateurs, déjà.

11:14 – Ah oui.

11:15 – Alors voilà.

11:16 – C'est la plébiscite.

11:17 – Merci, je vous aime, les chéris.

11:18 – Merci de vite.

11:19 – Merci beaucoup.

11:20 Merci.

11:21 – De toute façon, il ne faut jamais suivre Gilles Verdez.

11:23 [Rires]

11:24 Ça va, mon gilou ?

11:25 – Ça va très bien.

11:26 [Rires]

11:27 [Musique]

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