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TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 [Générique]
00:02 - Ludovic, c'est un témoin dans l'affaire Coé, un témoin qui a témoigné auprès de la justice.
00:07 Donc c'est pas, voilà, il a témoigné auprès de la justice, donc c'est pas quelqu'un qui a déjà témoigné auprès de la justice qui va témoigner ce soir médiatiquement.
00:14 Merci Ludovic d'être avec nous.
00:16 - Vous en prie, bonsoir.
00:17 - Merci beaucoup. Quel est votre lien avec Julie qui est celle qui accuse Coé notamment ?
00:24 - Mon lien c'est une ex, voilà, c'est une ex copine à moi qui date de 2017.
00:32 - Julie ?
00:33 - Oui, oui, Julie. On s'est fréquentés plusieurs fois.
00:37 - D'accord.
00:38 - Voilà. C'est un peu compliqué, c'est une histoire qui part un peu dans tous les sens, médiatiquement, judiciairement.
00:45 - D'accord. Donc je rappelle que vous avez témoigné auprès de la justice, donc vous avez été entendu par la justice dans cette affaire.
00:53 Donc votre témoignage, bien entendu, va être pris en compte dans l'affaire. Vous la connaissez donc depuis 2017, c'est ça ?
01:01 - Je la connais depuis 2017. Ma première rencontre avec Julie, c'est 2017.
01:05 - D'accord. Vous l'avez connue comment ?
01:07 - Je l'ai connue à l'émission "J'ai un ami" dont je tairai le nom pour l'enquête, qui travaillait avec Sébastien Coé pendant de nombreuses années.
01:18 Cette fille venait dans le public. Moi, j'ai assisté à plusieurs émissions. Je me suis rapproché, moi, personnellement, de cette fille, parce que je la trouvais physiquement attirante.
01:34 Voilà, je la trouvais belle. J'ai vu qu'elle avait un tatouage de micro, donc il y a eu une discussion.
01:39 Très vite, on a échangé notre Facebook. J'ai vu qu'elle était très fanatique de Sébastien Coé, donc on en a parlé.
01:50 Et ce jour-là, elle m'a annoncé avoir pris une chambre d'hôtel, donc on est en 2017, pour que Coé puisse la rejoindre derrière, à la fin de l'émission.
02:05 À cette époque-là, Coé finissait les émissions vers 21h-22h, c'était un peu plus tard, sur NRJ.
02:12 Et voilà, elle me dit "Coé va venir me rejoindre à l'hôtel". J'ai pris une chambre d'hôtel.
02:18 Vous allez nous raconter toute l'histoire, parce que vous avez entendu des trucs de fous. Pourquoi vous avez décidé de témoigner auprès de la justice ? C'est vous qui avez demandé de témoigner ?
02:24 Non, ce n'est pas moi qui ai demandé de témoigner. Moi, j'ai suivi l'affaire de loin. Je n'ai plus de réseau social. Je suis extérieur à tout ça.
02:34 J'ai des comptes qui existent, mais avec pas du tout d'amis, et je suis vraiment loin de tout ça.
02:38 Et c'est lors d'une soirée, il n'y a pas si longtemps que ça, il y a à peu près un mois, un ami me dit "Oh là, tu as vu ce qui se passe avec Coé ?"
02:46 Je regarde sur les réseaux, je vais sur Google, je tape juste "Coé" et je vois une fille, Julie, il n'y avait pas le nom, le nom de famille encore, de Saint-Laurent-sur-Saône, porte-plainte pour viol.
02:59 Je l'ai reconnue directe et je l'ai appelée.
03:02 Ah d'accord, vous avez appelé Julie vous-même ?
03:03 Je l'ai appelée.
03:04 Ah oui, c'est bon.
03:05 Je l'ai appelée.
03:06 Et donc, vous l'avez appelée ?
03:07 Je l'ai appelée pour essayer d'en savoir un peu plus, parce qu'il faut savoir que lors de notre rencontre, je refais un petit point.
03:17 Allez-y avec plaisir.
03:18 Il n'y a pas eu de... Coé ne l'a pas suivie du moins à la chambre d'hôtel ce jour-là. C'était un mytho qu'elle s'est inventée et tout, parce que c'est moi qui suis allé à cette chambre d'hôtel.
03:31 Il s'est passé ce qui s'est passé, on s'est rapproché. Moi, je ne dis pas que je suis tombé amoureux, mais je me suis accroché à cette fille.
03:39 Je me suis assez vite rendu compte qu'elle était là uniquement pour pouvoir se rapprocher de Coé.
03:45 Voilà, c'était vraiment une... Elle était vraiment hystérique de Coé.
03:50 C'est ce que vous avez dit à la justice ?
03:53 C'est en cours, voilà.
03:56 Tout ce qui est affaire vraiment justice, je ne veux pas en parler parce qu'il y a une enquête qui est longue.
04:00 Je sais qu'il y a une partie médiatique qui avance beaucoup plus vite que la justice.
04:04 Maintenant, tout ce qui est de l'ordre judiciaire, je ne peux pas...
04:08 Vous avez été entendu ou pas ?
04:10 J'ai une petite... Je ne peux pas répondre sur ce sujet-là.
04:13 Maintenant, je sais que les preuves, et je remets la petite parenthèse que je voulais dire, tous les enregistrements dernièrement, quand j'ai repris contact avec elle, toutes les conversations ont été enregistrées.
04:23 J'ai fait des captures d'écran, des enregistrements audios.
04:27 Pourquoi vous avez fait ça ? Pourquoi ?
04:29 J'ai fait ça parce que je sais très bien qu'elle mentait. C'est un stratagème qu'elle a monté avec plusieurs personnes.
04:35 Depuis déjà 2017, elle en parlait.
04:37 C'était quoi ce stratagème pour vous ?
04:39 Ce stratagème, c'est... Il y a un aspect extrêmement financier derrière tout ça.
04:44 C'est juste une histoire d'argent. Voilà, c'est ce que je rends compte.
04:47 Et une histoire d'ego.
04:49 Elle est jalouse, maladive. Je pense que... J'ai vu l'émission de...
04:54 Moi, je ne l'ai jamais rencontrée. Je ne l'ai jamais vue, Nathalie d'Artois, parce que Coé n'était pas...
04:59 -Femme. -Voilà, la femme de Coé.
05:03 Je me suis... Du moment où il a annoncé son couple, elle a été extrêmement jalouse.
05:12 Voilà, extrêmement jalouse de sa situation.
05:14 Elle a un ego. Mais il faut savoir que je ne peux pas donner de nom.
05:19 Ça sortira un jour, tout ce que je dis.
05:21 Mais ça ne vient pas forcément d'elle. Il n'y a pas que elle.
05:26 À savoir qu'elle a posé... Parce qu'elle l'a fait avec Sébastien Coé.
05:30 Mais je sais aussi, et j'en ai les preuves, qu'elle l'a fait avec d'autres personnes.
05:34 Elle a déposé plainte aussi contre d'autres personnes pour viol.
05:38 Voilà, des personnes qui ont de l'argent.
05:41 -D'accord. Qu'est-ce que vous lui avez dit quand vous l'avez appelée ?
05:45 -Alors, moi, j'ai joué la carte de rentrer dans son jeu, de dire "c'est bien ce que t'as fait".
05:52 Moi, je voulais absolument qu'elle crache le morceau.
05:56 Mon but, c'était de contacter... Ça a été compliqué, ça a été difficile,
05:59 mais de contacter Sébastien Coé. Parce que je ne suis pas un fanatique de Coé,
06:04 mais c'est quelqu'un qui m'a toujours touché quand j'allais à ses émissions.
06:08 C'est quelqu'un qui m'a extrêmement touché parce qu'il est parti de rien.
06:11 Tout ce qu'il a construit, il l'a construit jeune, tout seul et sans l'aide de personne.
06:16 Donc, lui flinguer, parce qu'il n'y a pas d'autre mot, sa carrière, à cet homme-là,
06:21 j'ai trouvé ça extrêmement dégueulasse. Donc là, j'étais entre deux parties, Yamaf.
06:25 -Donc vous vous êtes dit, même si vous ne connaissiez pas Coé personnellement,
06:28 vous vous êtes dit "je vais essayer d'intervenir dans cette affaire,
06:35 d'essayer d'avoir des informations", c'est ça ?
06:37 -Voilà. Moi, j'ai voulu essayer de... J'ai envoyé déjà un premier message
06:44 à des connaissances de Coé, des personnes qui ont eu travaillé avec lui en tant que stagiaire.
06:51 Et de fil en aiguille, j'ai pu... Une personne travaillant avec Coé m'a rappelé,
06:56 une personne proche de Coé pour avoir des informations.
06:59 À ce moment-là, on m'a demandé de savoir si je pouvais en avoir plus, plus d'informations.
07:06 Et c'est ce que j'ai fait. Donc c'est pour ça que j'ai prêché le faux pour avoir le vrai,
07:10 de rentrer en contact avec Julie ainsi que d'autres personnes.
07:13 Parce qu'il y a d'autres personnes, c'est pour ça qu'on appelle bien de la bande organisée.
07:16 Il y a d'autres personnes qui sont là pour le nuire et lui piquer la...
07:20 Ça ne s'est pas passé du tout comme prévu.
07:22 -Qu'est-ce qu'elle vous a dit quand vous l'avez eue au téléphone ?
07:24 Vous l'avez eue le jour où elle est venue ici, d'ailleurs ?
07:26 -Elle était dans le train. La première fois que je l'ai eue au téléphone,
07:29 c'était en route le premier jour où elle est venue masquer avec sa capuche ici.
07:36 Et je lui fais avouer très vite le fait qu'il y a de l'argent à la clé.
07:46 Je rentre dans son jeu, je lui dis "Tu sais, en parlant d'elle et d'autres personnes,
07:50 ils sont prêts à tout pour te faire tomber.
07:52 Si tu veux que je fasse partie pour t'aider du stratagème, je peux".
07:56 Et elle m'a répondu "C'est clair, je vais tout donner".
07:59 Maintenant, je ne rentrerai pas plus dans les détails des conversations.
08:03 -Vous avez dit, apparemment, qu'elle voulait le faire tomber depuis 2017.
08:08 -Depuis 2017, elle en parle.
08:10 -Elle dit quoi ?
08:11 -Depuis 2017, elle veut mettre en place, je dis bien avec d'autres personnes,
08:17 parce qu'elle n'est pas toute seule et il est prévu de faire tomber Coé.
08:23 -C'est quoi le plan de base ?
08:26 -Agression sexuelle, viol.
08:29 -Pour faire de l'extorsion de fonds, selon vous ?
08:32 -Il y a eu une rumeur qu'elle m'a sortie un jour,
08:36 comme quoi c'est facile de mettre des messages sur les réseaux sociaux.
08:42 Les avocats des personnes connues appellent très vite pour faire effacer contre de l'argent.
08:48 Donc ça a été son but.
08:50 Sauf que ça ne s'est pas passé comme prévu.
08:52 -Vous n'êtes pas sans savoir qu'elle n'est pas la seule à avoir porté plainte.
08:56 -Elle n'est pas la seule.
08:58 -Et les autres, il n'y a pas de problème d'extorsion ?
09:01 -Les autres, je les connais tous.
09:03 Je n'en sais rien.
09:04 Mais avec le temps, je sais qu'il y avait d'autres personnes.
09:07 -Il y a trois plaintes.
09:08 Il y a Julie qui a déposé plainte, mais il y a aussi deux autres plaintes,
09:11 dont une pour viol et agression sexuelle,
09:13 même si l'agression sexuelle, dans ce cas-là, c'est prescrit.
09:16 Dans ce cas-là, vous n'avez rien à dire sur ces deux autres plaintes.
09:20 Vous ne vous parlez que du cas de Julie.
09:22 -Je parle du cas de Julie parce que j'ai des preuves qui sont concrètes.
09:25 Les autres personnes, je ne dis pas que je ne les connais pas,
09:27 je dis juste que je ne veux pas en parler.
09:29 -Est-ce que c'est extrêmement grave ce que vous dites ce soir ?
09:31 -Oui.
09:32 -C'est un témoignage clé.
09:33 C'est pour ça que je vous ai demandé.
09:35 Je sais que vous avez été entendus, mine de rien.
09:37 Vous avez été entendus par...
09:39 Et vous allez être entendus encore par la justice,
09:41 parce que forcément, on ne peut pas faire des affirmations comme ça
09:44 et affirmer des choses comme ça sans être entendu derrière par la justice,
09:47 c'est quand même clé dans l'affaire.
09:50 -Bien sûr, c'est clé pour la plainte de Sébastien Coé,
09:52 qui est cette plainte pour tentative d'extorsion de fonds.
09:56 Et moi, je voulais savoir, est-ce qu'il a déposé plainte
09:59 parce que vous lui avez apporté des éléments ?
10:01 Est-ce que c'est avec votre témoignage,
10:04 les éléments que vous apportez,
10:05 que Sébastien Coé a déposé cette plainte pour extorsion ?
10:08 -Je ne suis pas à la place de Sébastien Coé.
10:14 D'ailleurs, je ne lui ai même pas parlé une seule fois.
10:16 Je pense qu'il est très prudent.
10:18 Je ne suis rentré en contact qu'avec des personnes autour
10:20 qui sont de confiance, je pense, d'ailleurs, que je ne connais pas.
10:24 Mais non, lui, je sais de toute manière pertinemment qu'il est,
10:28 pour le cas de Julie, du moins, qu'il est innocent.
10:31 Donc, il a porté plainte avant.
10:32 Moi, je lui ai amené les éléments.
10:34 -Pardonnez-moi, monsieur, mais vous dites
10:35 "je sais pertinemment qu'il est innocent".
10:37 On ne préjuge en rien de l'affaire.
10:38 D'abord, on ne commente pas une affaire en cours
10:40 et le témoignage d'une jeune femme.
10:42 Vous ne savez rien, si ce n'est que peut-être
10:44 qu'il y aurait eu une tentative d'extorsion,
10:46 mais rien, l'un n'empêcherait éventuellement pas l'autre.
10:48 Donc, vous ne pouvez pas dire aujourd'hui,
10:50 de façon affirmative, comme ça, et péremptoire,
10:52 "je sais que".
10:53 Vous savez un élément d'un dossier
10:55 qui est extrêmement visiblement complexe
10:57 et un bout du caléidoscope, éventuellement.
10:59 -Pour l'instant, il n'y a que Julie
11:02 où son identité est révélée.
11:05 C'est pour ça qu'aujourd'hui, je parle de Julie,
11:08 parce que j'ai très bien connu Julie.
11:10 Maintenant, les autres personnes, je n'en parlerai pas.
11:13 -Et vous pensez les connaître ?
11:15 -Je ne répondrai pas à cette question.
11:17 Il y a une justice qui est en cours.
11:19 Je sais très bien qu'il y a les médias dessus,
11:22 mais il y a aussi une justice.
11:24 Il faut faire confiance aussi à la justice.
11:26 -Mais pardon, monsieur, qu'est-ce qui vous pousse
11:28 aujourd'hui à prendre la parole
11:30 et à raconter ce que vous dites ?
11:32 -Je l'ai expliqué.
11:33 -C'est quoi votre moteur ?
11:35 -Mon moteur, il y a...
11:36 Alors, on m'a posé la question, bien entendu,
11:38 de savoir s'il n'y avait pas un intérêt financier derrière.
11:41 Je dirais que non, si c'est dans ce sens-là
11:43 que vous voulez aller.
11:44 C'est uniquement parce que je trouve ça dégueulasse,
11:47 la façon d'avoir fait tomber.
11:49 Voilà, c'est tout.
11:50 Il n'y a pas non plus de vengeance envers Julie.
11:53 Elle a foutu aussi le bordel dans mon couple.
11:56 -Justement, parce que moi, je peux vous dire aussi...
11:58 -On peut imaginer...
11:59 -Vous étiez très amoureux de Julie,
12:01 et vous essayez de vous venger de lui.
12:03 C'est ce que je peux dire aussi.
12:04 -Bien sûr.
12:05 -On peut se dire ça.
12:06 -Et de lui nuire.
12:07 -Vous avez dit que vous aviez une aventure avec elle.
12:09 Vous avez dit que vous étiez amoureux d'elle,
12:11 que Julie, apparemment, était amoureuse de quelqu'un d'autre.
12:14 Je vous dis toutes les possibilités.
12:16 Les gens se posent la même question que moi.
12:18 Ils se disent peut-être que c'est pour vous
12:20 une manière de vous venger de Julie
12:22 parce qu'elle vous a fait du mal,
12:24 et parce que vous êtes encore peut-être amoureux d'elle,
12:26 ce qui est tout à fait votre droit.
12:28 Et peut-être que vous êtes un amoureux et conduit.
12:31 -Il y a des gens qui essaient de fragiliser un témoignage.
12:34 -Je vais essayer de fragiliser Julie.
12:36 Vous vous posez cette question ?
12:38 -Je ne suis pas un amoureux de Julie.
12:40 Je n'ai jamais été amoureux de Julie.
12:42 Ça a été très vite.
12:43 Maintenant, il y a une affaire qui est en cours.
12:45 Je ne peux pas rentrer non plus dans les détails.
12:47 On avait des amis en commun.
12:49 On a des amis en commun qui ont fait une image très dure d'elle
12:54 parce qu'il s'est avéré que le monde est petit.
12:57 À ce moment-là, on habitait dans le même village
12:59 à côté de Mâcon.
13:01 Voilà. À cette époque-là.
13:03 -Alors, parce qu'aujourd'hui, votre témoignage,
13:07 vous vous rendez compte que votre témoignage,
13:09 il faut être sûr de vous parce que vous vous rendez compte
13:11 que devant la justice, ça va être un témoignage qui va être clé.
13:13 Et que si le témoignage ne correspond pas à la réalité...
13:16 -Il faut qu'il y ait des preuves.
13:17 -Exactement. Là, c'est vrai que ça peut être extrêmement grave aussi pour vous.
13:20 -Donc pourquoi elle n'a jamais été violée ?
13:22 Tout ça, c'est de la mythomanie. C'est une invention de sa part.
13:25 -Par rapport à Koé, par rapport à ce que j'en sais...
13:27 -Il n'y a jamais eu de viol.
13:28 -Et je reviens sur ce que je disais.
13:30 Je ne serais pas là si je n'avais pas des preuves concrètes.
13:32 -C'est quoi, vos preuves concrètes ?
13:33 -Ah oui, ses preuves.
13:34 -C'est des enregistrements audios avec son numéro de téléphone
13:38 et des échanges de SMS.
13:41 Sachant que c'est des SMS...
13:42 Moi, j'ai un iPhone, j'ai changé plusieurs fois d'iPhone,
13:45 j'ai toujours le même cloud.
13:46 Il y a plus de 70 000 messages.
13:49 -70 000 ?
13:50 -En tout. Parce qu'il y a plusieurs personnes.
13:52 Je reviens, il n'y a pas que Julie.
13:53 -70 000 messages dans cette histoire ?
13:55 -Dans cette histoire.
13:56 -Vous avez tout fourni à la justice, à la police ?
13:59 -Tout a été fourni.
14:00 -Ah d'accord, vous avez tout fourni à la police.
14:03 -Je ne suis pas là.
14:04 -C'est important qu'ils le disent.
14:05 Vous avez tout fourni à la police.
14:06 -Tout à l'heure, vous ne l'aviez pas dit clairement.
14:08 -Donc là, la police a tous les éléments ?
14:10 -Il y a une aille à...
14:12 -Cela ne vous dit plus rien.
14:14 -Par rapport à mes éléments à moi, oui.
14:16 Mais non, est-ce qu'ils ont tous les éléments de toute l'enquête ?
14:18 -Ils ont vos 70 000 messages.
14:19 -Parce qu'il y a deux affaires.
14:21 Il y a d'une part une affaire d'extorsion de fonds
14:24 et d'une autre part, une affaire de viol.
14:26 Est-ce que vos preuves disculpent Coé ?
14:29 -C'est ça, viol.
14:30 -Des valets de viol, également.
14:32 -Parce que l'un n'empêche pas l'autre.
14:34 -Est-ce que Julie a écrit "je n'ai jamais été violée,
14:36 j'invente tout ça" ?
14:37 -Cela, je ne peux pas y répondre.
14:38 -OK.
14:39 -Mais est-ce qu'il est disculpé de...
14:41 Pour moi, oui.
14:43 -Pour vous ?
14:44 -Pour moi, oui.
14:45 Par rapport aux preuves que j'ai, oui.
14:47 -Pardonnez-moi, monsieur,
14:48 mais moi, ça me semble toujours étonnant
14:49 quand on appelle quelqu'un qui a été une ex-maîtresse
14:52 ou quelqu'un de très proche, en tout cas,
14:54 d'avoir le réflexe d'enregistrer la conversation.
14:56 Pour quelle raison, quand vous avez eu cette première conversation ?
14:59 -Il l'a dit, il l'a dit.
15:00 -Ca me semble quand même...
15:01 -Il l'a fait sciemment.
15:02 -Ca me semble quand même...
15:03 -Mais Benaim, là, tu débarques.
15:04 -Non, non, j'aimerais comprendre.
15:05 -Il l'a dit depuis le début, ça.
15:06 -Il l'a dit tout à l'heure.
15:07 -Il l'a dit tout à l'heure.
15:08 Non, mais les mecs, écoutez ce qu'il a dit.
15:09 Excusez-moi, là, en tournant rond,
15:11 on pédale dans la choucroute.
15:12 -Ca est étonnant.
15:13 -Non, non, je te le dis.
15:14 Il l'a fait exprès parce qu'il a dit qu'il voulait aider Chloé
15:17 et qu'il avait l'intention de piéger Julie pour...
15:20 C'est ça ?
15:21 -Oui, oui, tout simplement.
15:22 Je suis rentré dans son jeu, comme je l'ai dit.
15:24 -Donc vous saviez qu'il y avait un jeu ?
15:26 -Je savais, oui, que je savais de toute manière...
15:28 -Avant de l'appeler, vous saviez qu'il y avait un...
15:30 -Avant de l'appeler, de toute manière,
15:33 j'avais mis en place, j'ai essayé de réfléchir un peu.
15:36 Bon, je l'ai appelé quand même assez vite.
15:38 Et quand j'ai su...
15:39 -Elle s'est doutée de rien, elle vous a tout dit ?
15:41 -Et elle s'est doutée de rien, voilà.
15:44 Elle m'a même dit...
15:45 Après, il y a eu des conversations.
15:47 Je veux pas rentrer trop dans les détails,
15:49 mais j'ai réussi à la mettre en confiance.
15:51 C'est peut-être malsain, c'est peut-être mal,
15:53 mais j'ai eu exactement ce que je voulais.
15:55 -Très vite, très vite.
15:56 -Quand Sébastien Coe a dit l'autre jour sur BFM
15:58 qu'ils avaient des preuves, des preuves implacables
16:00 et incroyables...
16:01 -On lui a déjà posé la question.
16:02 -C'est vous ?
16:03 -Il y a des preuves à moi, j'en fais partie,
16:06 mais non, je pense qu'il a d'autres preuves.
16:08 Comme je vous dis, je connais pas Sébastien Coe personnellement
16:11 et je ne sais pas...
16:12 -Vous êtes en contact avec lui maintenant ?
16:13 -Pas du tout.
16:14 -Pas du tout, d'accord.
16:15 -Non, pas du tout.
16:16 Je pense qu'il est très prudent.
16:17 J'ai demandé, je vous le cache pas,
16:18 pas dans un intérêt, juste de le rencontrer
16:20 parce que je suis sur Paris.
16:21 J'habite pas du tout ici.
16:22 J'habite loin.
16:23 -Mais au bout de tant d'années,
16:24 elle vous a répondu normal, Julie ?
16:26 Elle est redevenue pote avec vous direct ?
16:29 -La dernière fois que j'ai eu contact avec elle,
16:32 ça date d'il y a à peu près un an et demi.
16:34 Voilà.
16:35 On s'est croisés à l'hôpital.
16:38 Elle était à l'hôpital.
16:40 Alors, je reste quand même prudent sur ce que je vais dire.
16:43 Mais quand je l'ai croisée à l'hôpital, aux urgences,
16:47 moi, j'avais un rendez-vous.
16:48 Elle était allongée dans un brancard.
16:50 Elle était mal.
16:51 Et quand on a discuté,
16:52 j'étais avec ma compagne à ce moment-là,
16:54 donc qui est ma femme maintenant,
16:56 et on a discuté.
16:57 Et elle me dit "Oui, je suis en pleine dépression.
16:59 Je suis pas bien parce que je viens de perdre ma grand-mère."
17:02 -D'accord.
17:03 -Et je veux pas rentrer plus sur le sujet.
17:05 -En tout cas, merci d'avoir été avec nous ce soir.
17:07 Merci de votre témoignage.
17:08 Et ce témoignage va être...
17:09 De toute façon, toutes les preuves apparemment ont été fournies
17:12 à la police, donc on verra tout ça.
17:14 Merci, en tout cas, d'avoir été avec nous.
17:16 Tout de suite, il n'y a que la vérité qui compte sur C8.
17:18 (Applaudissements)
17:19 [Musique]

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