• l’année dernière
Dans le cadre de leur campagne Tête la première de @nightlinefrance , nous avons reçu @garyflorimont, ancien #basketteur professionnel et #entrepreneur. Aujourd’hui, il témoigne de son expérience de sportif de haut niveau et de son rapport avec la santé mentale, notamment suite à une blessure qui a transformé sa carrière.

POUR RAPPEL : Une activité physique régulière peut permettre d’améliorer le sommeil et l’humeur, de réduire le stress et l’anxiété, d’augmenter l’estime de soi, de lutter contre la solitude ou encore de diminuer les risques de dépression.

Si vous avez besoin d’aide, nous vous conseillons de contacter le @3114_appel, @nightlinefrance ou encore @filsantejeunes.

Découvrez la campagne Tête la Première sur @nightlinetalks et https://www.nightline.fr/tete-la-premiere, un site pensé pour les jeunes afin d’encourager et faciliter l’accès gratuit à l’activité physique pendant la période charnière des études. Le site têtelapremière.fr offre également à chacun·e un espace de parole pour témoigner par écrit sur le sujet et s’interroger sur son rapport à la santé mentale, à son corps et à l’activité physique de manière générale.

Direction : @nightlinefrance
Journaliste : @christelle_tissot
Production et vidéo : Marion Jacquin @nightlinefrance
DA by : @musaetomorrow @_siobhankeane_
Motion design : @adrienlopes
Sous-titres : @Eya Labiadh

#santementale #santémentale #sport #basket #basketball #sportdehautniveau #championnat #jo #coupedumonde #blessure #psy #bienêtre #mentalhealth #developpementpersonnel

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Sport
Transcription
00:00 Comment avez-vous pu vous rétablir dans votre carrière ?
00:05 Bonjour, je suis Gary Florimoux.
00:08 J'étais basketeur professionnel.
00:10 J'ai évolué en première et seconde division pendant 18 ans.
00:14 Je suis tout fraîchement retraité,
00:16 ce qui me permet d'avoir beaucoup de recul sur les exigences de cette activité,
00:22 les points positifs mais aussi les points négatifs,
00:25 ce qui me permet de parler du stress, de la pression qu'on peut vivre au quotidien dans ce secteur d'activité.
00:34 Quelle est votre question d'aujourd'hui ?
00:37 J'ai envie de prendre la parole aujourd'hui parce que la santé mentale,
00:40 c'est quelque chose qui me concerne directement.
00:43 J'ai envie de me mettre à nu parce que je sais qu'on est plusieurs dans mon sport,
00:50 à avoir ces problématiques et peu osent ou ont l'occasion d'en parler.
00:55 C'est pour ça que je suis ici avec vous.
00:57 Comment avez-vous pu vous rétablir dans votre carrière ?
01:01 Je dirais qu'il y a plusieurs étapes.
01:03 Quand on est un jeune sportif, un jeune athlète et qu'on commence sa carrière,
01:07 il y a beaucoup de pression, bien évidemment, parce que c'est un élément qu'on ne maîtrise pas.
01:13 On a un rapport avec le public qui est différent.
01:16 On a un rapport aussi avec l'échéance parce que quand on est un jeune athlète,
01:19 on doit prouver chaque match qu'on en mérite la place,
01:22 qu'on mérite la confiance qui nous a été accordée par les dirigeants, par l'entraîneur.
01:26 Donc, en fait, on a beaucoup de pression.
01:28 C'est de la pression familiale aussi parce que bien souvent,
01:30 on parle d'un projet individuel, mais c'est souvent un projet familial
01:32 parce qu'on a de la famille qui est accompagnée.
01:34 Moi, je viens d'une petite ville de la Guadeloupe
01:37 et je suis le seul sportif professionnel à être sorti de ma ville.
01:40 Donc, souvent, quand il y avait des échéances,
01:42 je sais que la famille a tendance à rameuter un petit peu le quartier, la ville.
01:46 Et indirectement, c'est une forme de pression qui s'installe
01:49 parce qu'on a envie de bien faire.
01:51 Et le sport, c'est quelque chose d'instinctif.
01:53 On a besoin d'être libre de toute chaîne mentale.
01:57 Et souvent, on se risque à sous-performer
02:00 parce qu'on réfléchit trop, on veut trop bien faire.
02:02 Je n'arrive pas à mettre un mot précis
02:08 qui pourrait identifier clairement le passage que j'ai eu,
02:11 mais c'est survenu suite à une rupture du tournoi d'Achilles
02:15 parce qu'il y a toute une remise en question qui est faite.
02:18 Parce que finalement, j'ai été immobilisé.
02:20 Ça m'a pris 11 mois pour revenir de cette blessure.
02:22 Et j'ai une période où j'ai été immobilisé chez moi,
02:24 en plein questionnement.
02:26 Et voilà, j'étais accompagné de ma famille.
02:29 Mais en fait, on perd quelque part une identité sociale
02:34 parce que j'ai toujours eu une vie collective.
02:38 Je me suis toujours servi du retour d'image du groupe
02:44 pour pouvoir me valoriser à titre personnel.
02:47 Est-ce que j'étais là pour mon équipe ?
02:49 Est-ce que je faisais bien pour mes coéquipiers ?
02:50 Est-ce que je respectais le plan de jeu ?
02:52 Est-ce que le coach était content de moi ?
02:54 Et finalement, on se retrouve face à une espèce de...
02:59 Si je devais mettre un nom, je dirais qu'à un moment donné,
03:03 mon corps "m'a trahi".
03:06 Parce que pendant toute ma carrière, mon corps a toujours répondu présent.
03:10 Je n'ai jamais même réfléchi ou même osé réfléchir
03:13 à ce que mon corps ne réponde pas présent.
03:15 Et en fait, en une fraction de seconde,
03:19 sur un mouvement anodin répété des centaines, voire des milliers de fois,
03:23 il y a une rupture physique d'abord,
03:27 et ensuite, il y a une rupture psychologique
03:29 parce que c'était impossible que je me blesse.
03:32 Donc, même si je savais que cette possibilité était présente
03:36 parce que tous les sportifs dealent avec cette épée de la Moclès,
03:40 mais pas moi.
03:42 En fait, justement, c'est ce retour à la réalité
03:45 entre le rapport mon corps et moi,
03:48 parce que finalement, je n'ai jamais eu de discussion avec mon corps.
03:50 Je n'ai jamais demandé d'autorisation pour pouvoir le pousser dans ses retranchements.
03:53 Je n'ai jamais demandé d'autorisation pour pouvoir l'utiliser à tort et à travers.
03:57 Et c'était la première fois qu'il me disait non, qu'il me disait stop.
04:01 Donc, dans un premier temps, c'est assez difficile à croire, à accepter,
04:07 parce que finalement, on doit tout de suite partir dans un processus de guérison.
04:11 Et on se pose des questions.
04:13 Est-ce qu'il va réagir comme avant?
04:16 Est-ce que j'ai toujours le dessus sur lui?
04:18 Parce que finalement, c'est lui qui a le dessus sur moi.
04:20 Et en fait, c'est très perturbant parce que c'est quelque chose qui se passe en interne
04:24 où on a la crainte de la douleur,
04:26 on a la crainte de l'abandon de soi envers soi-même.
04:29 Et c'est vraiment très particulier.
04:31 J'avais imaginé un retour au bout de six mois.
04:33 Et finalement, ça m'a pris onze mois parce que Forté constatait
04:36 que je devais regagner confiance en mon corps
04:40 et mon corps devrait regagner confiance aussi en moi
04:42 en disant que j'accepte de te donner du temps.
04:44 À partir de maintenant, je vais te réécouter un peu mieux.
04:47 Je vais mettre aussi des choses en place pour toi.
04:50 Donc, c'est là où on grandit en tant qu'athlète.
04:52 Finalement, on met des protocoles d'étirement,
05:00 des façons différentes de manger, de dormir.
05:03 On investit un peu plus sur sa santé.
05:06 On investit un peu plus aussi sur son bien-être psychologique.
05:09 Donc, on se redécouvre.
05:11 On devient un nouveau joueur parce que j'ai dû changer mon jeu,
05:16 parce que je n'avais plus les mêmes aptitudes qu'avant.
05:18 Ça aussi, c'est une grosse période d'acceptation
05:21 parce que je fais un sport où je suis un salarié.
05:23 Donc, on me paye pour faire quelque chose que je fais très bien,
05:25 et non pas quelque chose que j'aime faire.
05:27 C'est la nuance entre le sport professionnel et le sport amateur.
05:30 Et finalement, c'est repartir dans la conquête des employeurs potentiels
05:36 en leur montrant que je me suis blessé,
05:39 je ne suis plus le joueur que vous avez pu connaître,
05:41 mais je peux être un joueur différent,
05:43 non pas meilleur, mais différent.
05:45 Je suis parti dans un centre de rééducation qui s'appelle le CERS de Cap-Breton,
05:49 qui est très connu des sportifs de haut niveau.
05:51 Et au CERS de Cap-Breton, il y a une cellule d'accompagnement psychologique.
05:54 Et quand j'y étais en post-opération,
05:57 avec mes béquilles, où je galérais, j'avais mal, je ne dormais pas,
06:00 certains sportifs y allaient.
06:03 Donc, ça faisait partie de mon programme, où je devais aller pour une heure,
06:06 et je n'y ai pas été.
06:07 Parce que pour moi, c'était déjà trop tôt,
06:09 et ils me parlaient d'accompagnement psychologique.
06:13 Ma réaction, c'est de dire, mais je n'ai pas de problème psychologique,
06:16 je n'ai pas besoin de voir un MC.
06:18 Et c'était pour montrer le rapport que j'avais encore à ce moment-là
06:22 avec l'accompagnement psychologique, qui pour moi,
06:24 j'avais un rapport où c'est les gens malades,
06:27 psychologiquement, qui vont voir un psy.
06:30 Parce que c'était culturellement, intellectuellement,
06:33 c'est le rapport que j'avais, moi, avec cette typologie d'accompagnement.
06:36 Et donc, du coup, je n'y ai pas été.
06:38 Je suis retourné chez moi après une période de trois mois,
06:41 on va dire, de rééducation post-opératoire,
06:44 et je sentais bien qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas.
06:46 J'avais peur, je faisais des cauchemars,
06:49 où je me voyais me re-blesser à mon retour.
06:53 Donc, en fait, quand je suis retourné à Cap-Breton
06:56 pour ma période de réathlétisation,
06:58 donc retour sur la course, etc.,
07:00 je suis parti en cachette voir la psy,
07:03 parce que j'avais le sentiment que j'avais tout essayé,
07:06 que j'avais tout mis à disposition pour pouvoir revenir.
07:10 Et elle m'a donné les clés.
07:12 Elle m'a donné les clés, déjà,
07:14 parce que non pas dans ce qu'elle m'a dit,
07:17 mais le fait de pouvoir me recevoir
07:20 et de normaliser, en fait, l'échange
07:22 où elle n'avait pas un comportement que j'avais anticipé.
07:24 Je pensais qu'elle allait me traiter comme quelqu'un de malade.
07:26 Et non, en fait, elle m'a écouté comme une pote,
07:29 comme quelqu'un que j'aurais pu croiser en soirée, dans un bar.
07:33 Et en fait, ça m'a réconcilié avec cette période,
07:37 en me disant que finalement, il n'y a rien de complexe,
07:40 il n'y a rien de grave,
07:42 que ça peut arriver à n'importe qui.
07:44 Parce que si elle en a fait son métier,
07:45 donc forcément, il y a des gens qui viennent la voir.
07:47 Donc, en fait, ça touche beaucoup plus de personnes que je le crois.
07:50 Et en fait, elle m'a donné une clé de moi envers moi-même.
07:55 Écoute, je dirais...
07:59 De l'amour envers soi-même.
08:05 Je pense que c'est hyper important.
08:07 Je dirais de la valorisation personnelle.
08:10 Parce que, comme je te le disais,
08:11 j'ai toujours fait un sport individuel.
08:13 Et moi, mon indicateur, c'était les autres.
08:16 À aucun moment, mon indicateur de bien-être, de performance,
08:20 ça n'a été moi.
08:21 Et je pense que c'est hyper important
08:23 qu'on puisse soi-même se féliciter, en fait,
08:26 de ce qu'on accomplit chaque jour.
08:28 Et de ne pas attendre que ce soit fait par les autres.
08:30 Quand je discute avec des jeunes joueurs,
08:32 je leur dis que c'est la blessure.
08:34 Et cette période de difficulté mentale,
08:36 c'est ce qui m'est arrivé de mieux,
08:37 parce que ça m'a permis de me découvrir
08:39 dans une autre forme de difficulté.
08:41 C'est-à-dire que, finalement,
08:42 j'ai toujours connu l'adversité face à un adversaire,
08:45 à une équipe,
08:46 à un adversaire qui était un peu plus fort que moi.
08:49 Et finalement, j'ai jamais eu l'occasion
08:52 de me prouver des choses à moi-même.
08:54 Et en fait, de me mettre à disposition de mon corps,
08:59 de me mettre moi-même à ma propre disposition,
09:02 parce que je fais un sport collectif,
09:04 ça m'a permis de comprendre
09:06 que j'avais les ressources en interne nécessaires
09:08 pour pouvoir affronter beaucoup de choses.
09:10 Je ne veux pas dire tout affronter,
09:11 parce que je n'ai pas encore tout connu,
09:12 mais je dis qu'aujourd'hui,
09:13 j'ai développé une méthodologie de compréhension de ma personne
09:17 qui me permet aujourd'hui de prendre de la hauteur,
09:21 de relativiser et surtout d'anticiper des comportements internes.
09:25 C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
09:26 je suis beaucoup plus à l'écoute
09:27 de ce qui se passe dans ma tête et dans mon corps.
09:29 La reconversion, c'est un moment hyper important pour un sportif,
09:35 parce que, comme je disais,
09:37 tant les sports individuels que les sports collectifs,
09:38 on a toujours fait partie d'une organisation,
09:40 que ce soit une fédération,
09:41 que ce soit un staff avec un entraîneur.
09:44 On a toujours eu un rapport avec le temps hyper bien défini.
09:51 C'est-à-dire qu'on connaît les échéances,
09:53 on connaît le prochain match,
09:54 la prochaine Coupe d'Europe,
09:55 le premier champion du monde,
09:56 les prochains JO.
09:57 Et on arrive toujours à se projeter
09:59 et à se mettre en mouvement dans le temps.
10:01 Quand la reconversion,
10:03 en tout cas la fin de carrière, arrive,
10:05 c'est un moment de latence qui s'installe.
10:08 Donc, certains sportifs ne le choisissent pas,
10:09 d'autres le choisissent,
10:10 parce que financièrement,
10:11 ils sont dans d'autres dispositions
10:13 et peuvent voir venir que les choses peuvent les organiser.
10:16 Mais d'autres sportifs, en fait,
10:17 qui ont des carrières sportives hyper importantes,
10:20 mais dans des sports mineurs, peu médiatisés,
10:23 n'ont pas ce luxe.
10:24 Et en fait, il y a une pression qui s'installe,
10:26 parce que finalement,
10:27 on est reconnu, adulé par tous.
10:30 Et du jour au lendemain,
10:31 en fait, on tombe dans un anonymat
10:33 qui peut être brutal,
10:35 parce que finalement, encore une fois,
10:38 c'est le regard des autres.
10:39 C'est toujours le regard des autres, en fait,
10:40 le catalyseur.
10:44 C'est toujours le regard des autres,
10:45 en fait, le point de départ.
10:47 Et une fois qu'on perd ce regard,
10:49 finalement, certains sportifs ont du mal,
10:52 en fait, à trouver un retour positif
10:55 dans ce qu'ils font.
10:56 Donc, beaucoup de sportifs vont tomber dans le tabagisme,
10:58 dans l'alcoolisme, dans les jeux d'argent, la drogue,
11:01 parce que justement, en fait,
11:03 cette reconversion, c'est le match qu'on sait,
11:06 tous on le sait,
11:07 que c'est un match qui est perdu d'avance,
11:08 parce qu'il faut l'organiser.
11:10 Et souvent, en fait, on appelle ça la petite mort.
11:13 Il y a quelque chose d'hyper noir, dark,
11:16 tragique, en fait, dans ce terme-là.
11:19 Je préfère parler, en fait, de renaissance,
11:21 parce qu'on souvent parle de reconversion.
11:24 Je préfère parler de conversion,
11:25 parce qu'en fait, on converge d'une chose vers une autre.
11:29 On prend des compétences
11:30 qui ont été développées dans le temps
11:32 et on les met à profit d'autres choses.
11:34 Mais le plus important, c'est de trouver, en fait,
11:36 au profit de quoi ?
11:37 Et c'est souvent, en fait,
11:38 là où il y a une rupture pour les athlètes.
11:41 Je prends beaucoup de temps, pour moi,
11:47 non pas dans des activités,
11:50 mais pour me féliciter, en fait,
11:52 de ce que je fais au quotidien,
11:53 parce que les choses passent hyper vite
11:55 et, en fait, on n'a pas le temps de se dire merci
11:58 pour celui qu'on est ou ce qu'on a pu faire.
12:01 Il y a toujours mieux.
12:02 On essaie toujours de se comparer.
12:03 Les réseaux sociaux nous font nous comparer aux autres.
12:05 Et je pense que prendre le temps
12:07 pour regarder d'où on vient, ce qu'on a pu faire
12:09 et où on va, c'est hyper important,
12:11 parce qu'on voit que, finalement,
12:13 on a progressé, en fait, depuis hier.
12:15 Et je pense qu'il y a quelque chose de très rassurant
12:17 dans le fait de progresser
12:19 et d'être une meilleure version de nous-mêmes.
12:22 Ça fait très cliché de dire ça,
12:24 mais c'est une réalité.
12:25 Je pense que c'est rassurant,
12:26 parce que souvent, on a tendance à dramatiser notre vie,
12:30 mais on se rend compte souvent
12:31 qu'on fait un peu le bilan,
12:34 que c'est plutôt pas mal comparé à un an, deux ans, trois ans,
12:38 et qu'on a progressé.
12:39 J'aurais peut-être deux messages.
12:45 Un message pour les sportifs,
12:47 en leur disant que rien n'est blanc, rien n'est noir,
12:52 et qu'il y a du bon dans tout ce qu'on peut faire au quotidien,
12:56 et que chaque pas, aussi petit soit-il,
12:59 est toujours un pas vers l'avant.
13:00 Donc ça, c'est hyper important de le garder en tête.
13:02 Et puis, peut-être un mot aussi pour les amateurs de sport,
13:06 dans le sens où vous pensez que les personnes que vous regardez,
13:10 même si vous avez payé pour voir un match,
13:13 vous avez payé pour voir souvent une prestation,
13:16 qu'en face de vous, vous avez des personnes humaines
13:18 avec des difficultés, avec aussi des peurs, des craintes,
13:23 et que garder ça en tête,
13:26 parce que tout comme vous,
13:27 elle peut avoir des périodes de moins bien,
13:29 donc ne soyez pas trop durs dans votre jugement.
13:31 Essayez de comprendre pourquoi les choses se passent comme ça.
13:34 Et le sport, c'est quelque chose de vivant.
13:36 Donc il n'y a pas de science exacte,
13:38 et encore moins pour celui qui en est l'acteur.
13:40 qui en est l'acteur.
13:41 ♪ ♪ ♪

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