Antisémitisme : 10% des Français considèrent les actes commis par le Hamas comme des actes de résistance

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Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la hausse de l'antisémitisme en France et du regard des Français sur la situation actuelle en Israël et le Hamas.
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Transcript
00:00 En France, le CRIF, Yannath Anarfi, a commandé un sondage à l'institut IFOP, un sondage extrêmement intéressant.
00:07 Il montre que 71% des Français interrogés considèrent que l'augmentation des actes antisémites en France
00:12 représente une menace sérieuse non seulement pour les Français de confession juive, mais aussi pour la société dans son ensemble.
00:18 Il y a un soutien, quand même, qui est très clair, et à Israël, et à cette protestation contre les actes antisémites.
00:26 Oui, parfaitement, il y a les deux dimensions. Il y a une majorité silencieuse de notre pays qui est loin du tumulte des réseaux sociaux,
00:32 qui est loin des agitateurs professionnels de l'IFI, et qui sait exprimer sa solidarité aux Français juifs menacés par l'antisémitisme.
00:41 Ils le font non seulement par solidarité, mais aussi en comprenant que cet antisémitisme menace les Juifs, mais il menace aussi la société française.
00:48 On dit souvent, d'ailleurs, que l'antisémitisme commence avec les Juifs, mais qu'il ne s'arrête jamais aux Juifs, et qu'il est une menace évidemment beaucoup plus large.
00:55 Ça se retrouve dans ce sondage, comme on retrouve d'ailleurs un soutien des Français à l'objectif d'élimination du Hamas.
01:02 62% d'entre eux le trouvent justifié, cet objectif d'élimination du Hamas, c'est-à-dire une majorité confortable.
01:09 Mais il y a en revanche un chiffre qui est plus inquiétant à mes yeux, et vous allez me dire si vous pensez la même chose.
01:14 10% des Français considèrent les actes commis pour le Hamas comme des actes de résistance, et non pas des actes terroristes.
01:20 Et quand on regarde bien l'âge de personnes interrogées, sur les 18-24 ans, il y a 22% des jeunes qui pensent que ce sont des actes de résistance.
01:27 Il y a un véritable travail d'éducation, d'histoire à refaire pour ces jeunes.
01:32 Oui, on a un fossé générationnel incontestablement sur les sujets d'antisémitisme, sur les sujets aussi de lecture de ce qui se passe au Proche-Orient.
01:39 Vous le disiez, 22% des 18-24 ans considèrent que ce qu'a fait le Hamas ce sont des actes de résistance, c'est seulement 6% des plus de 65 ans.
01:48 Donc on a là vraiment l'écart entre les générations dans la lecture de ce qui se passe.
01:53 Alors peut-être qu'une partie d'entre eux changeront d'avis en mûrissant, c'est possible.
01:58 Ou peut-être en se renseignant, en étudiant.
02:00 Mais je crains qu'il y ait aussi un impact qui soit celui précisément des réseaux sociaux,
02:04 l'impact aussi de la propagande, notamment de l'islam politique, qui sur les réseaux sociaux est très présent,
02:10 et sur les jeunes générations peut toucher peut-être plus fortement.
02:13 Donc on a la responsabilité de se battre pour expliquer, parce que ces générations, comme toutes les précédentes,
02:19 quand on leur explique, peut-être qu'elles pourront évoluer.
02:21 Et il faut faire cet effort de pédagogie, Franck Tapiero ?
02:24 De pédagogie et fuir l'opinion pour aller vers, pour gagner la bataille de la vérité,
02:28 il faut aller vraiment vers les arguments historiques, parce que l'histoire joue pour Israël et le peuple juif.
02:33 Et encore une fois, très peu de gens, même au sein de la communauté, connaissent les faits historiques.
02:37 Donc même si certains se permettent, bien entendu, de détourner certains faits historiques,
02:41 ce que j'appelle le néga-sionisme, en inventant une autre histoire du sionisme d'Israël et du peuple juif,
02:46 il suffit de se renseigner, il suffit de s'informer et d'apprendre.
02:49 L'éducation a une faille terrible là-dessus.
02:52 On peut se demander pourquoi est-ce que, quand on est justement moins de 18 ans,
02:55 on pense qu'il y avait un État palestinien en 1948, que les Israéliens sont venus coloniser ce pays.
03:00 Tout est totalement faux, mais si on ne sait pas, ça ne fait pas cette histoire.
03:02 On ne leur apprend peut-être pas.
03:04 On ne leur apprend pas, on a peur, je pense qu'il y a une faille.
03:06 On a peur d'enseigner la Shoah dans notre pays.
03:08 Bien sûr, la Shoah et puis tout ce qui découle derrière.
03:10 Parce que trois ans après la Shoah, il y a eu la création de l'État d'Israël.
03:13 Donc je pense que par rémanence, on a peur de parler de l'histoire du peuple juif à l'école,
03:17 on a peur de parler d'Israël, et voilà pourquoi aujourd'hui, il y a des gens qui pensent encore
03:20 qu'il y avait un État palestinien en 1948 et qu'Israël, nouvel État, l'a colonisé.
03:25 Ce qui est faux, mais faux de A à Z.
03:27 Il n'y a rien de vrai là-dedans. Il faut juste que les gens apprennent.
03:30 Eric Tolleau, sur ce sondage.
03:31 Il faut essayer de déterminer d'où viennent ces 10 %.
03:35 Il y a une part d'ignorance, alors d'ignorance générale,
03:37 parce que vous avez vu, quand on fait des tests d'histoire,
03:39 il y a quand même une proportion très importante, par exemple,
03:42 qui ne peuvent pas dire si Louis XIV était avant ou après Napoléon.
03:45 Donc il y a une part d'ignorance.
03:47 Mais il y a quand même un travail intellectuel de désinformation
03:50 qui est fait par des gens qui ont pignon sur rue.
03:52 Il y a eu l'affaire de ces universités américaines
03:55 où en fait, le génocide juif, ça se discute.
03:58 Le contexte.
03:59 Ça dépend du contexte.
04:01 C'est quand même une phrase gigantesque.
04:02 Et il y a quand même, Jean-Bret, "Et les filles essayent de rétropédaler."
04:05 Enfin, j'ai entendu Madame Pannot dire que le Hamas était un mouvement de résistance.
04:09 J'ai entendu M. Mélenchon dire que le Hamas avait commis des actes terroristes,
04:13 mais ça n'en faisait pas pour autant un mouvement terroriste.
04:15 Quand vous pouvez dire tout et le contraire dans la même phrase,
04:18 il y a une confusion intellectuelle et même une confusion morale
04:22 qui agit sur des jeunes cervelles qui, par ailleurs,
04:24 sont souvent enclines à la radicalisation.
04:26 On les a vus tomber dans d'autres panneaux que celui du Hamas.
04:28 On les a vus tomber dans le panneau du stalinisme et du maoïsme
04:31 pour d'autres générations.
04:32 Donc, tout ce mélange fait que je pense que ça se joue à nouveau,
04:36 j'en reviens toujours là, à l'école.
04:38 Je pense qu'il y a un travail en effet de reprendre les bases
04:42 parce que ces bases ne sont pas acquises.
04:44 Julien Drêche, vous le vois pensif.
04:45 Je pense qu'il y a un travail qu'on a sous-estimé.
04:48 Parce que c'est quelque chose qui vient de loin.
04:50 Il y a un travail de déconstruction historique qui a été mené
04:53 et qu'on a sous-estimé.
04:54 C'est-à-dire, on n'enchaîne plus la choix parce qu'on ne veut plus avoir de problèmes.
04:57 On laisse passer un certain nombre de choses qui sont fausses sur l'État d'Israël,
05:00 n'est que la création, la bonne conscience des États occidentaux face à la Shoah,
05:05 ce qui n'est pas vrai.
05:06 C'est complètement faux historiquement.
05:07 Vous voyez, il y a des tas de choses comme ça.
05:09 Et c'est vrai que la société, par faiblesse, a laissé passer,
05:12 n'a pas mené la bataille idéologique dans les écoles, dans les universités,
05:15 et même dans la société en général.
05:16 Et il y a une remobilisation qui est nécessaire
05:18 parce que les jeunes générations reprennent ce qui est facile.
05:21 Ce qui est sur les réseaux sociaux, comme les deuxièmes parties.
05:23 Et comme l'écriture de l'histoire s'écrit entre les bons et les méchants,
05:25 on a laissé s'installer l'idée qu'il y avait d'un côté les méchants,
05:29 c'était forcément les Israéliens,
05:30 et de l'autre côté, les gentils, c'était forcément les Palestiniens.
05:33 C'est les dominants, les dominés.
05:34 Et ça, c'est un problème qui est posé.
05:36 Je trouve que c'est vraiment très inquiétant,
05:39 s'agissant de la jeunesse.
05:40 Et le phénomène n'est pas nouveau, ça avait été documenté,
05:42 je me souviens, une première fois,
05:43 c'était l'Institut Montaigne qui avait commandé un sondage auprès du même institut,
05:47 c'était l'IFOP, c'était en 2016.
05:49 Et ça avait donné des résultats assez étonnants, assez surprenants.
05:53 Et vous aviez notamment 50% des musulmans,
05:56 en tout cas qui avaient été sondés,
05:57 c'était un échantillon qui était énorme, je crois que c'était 45 000 personnes,
06:00 50% des mineurs musulmans se définissaient d'abord et avant tout
06:04 dans leur identité comme musulmans avant d'être français.
06:07 Et vous aviez 30% d'entre eux, donc de ces mineurs,
06:10 qui considéraient que la charia se situait au-dessus de la loi.
06:13 Moi, si vous voulez, quand je vois qu'en 2016,
06:16 ça donnait ce type de résultats, je ne suis pas tellement surpris,
06:19 même si je trouve ça extrêmement inquiétant,
06:21 de voir les résultats de l'enquête de l'IFOP aujourd'hui.
06:24 Et je pense que, certes, et Julie André a raison,
06:27 c'est une somme de plein de petits renoncements
06:30 qui donne en fait un gigantesque abandon.
06:32 Et à force de ne rien enseigner, en fait, ça laisse prospérer,
06:35 comme il y a le vide, ça laisse forcément prospérer
06:38 l'absence de récits, les récits contestataires, négationnistes,
06:41 tout ce que vous voulez.
06:42 Donc ça, c'est vraiment le sujet majeur.
06:44 Et le deuxième, c'est que ces enfants ne s'informent pas tout seuls,
06:47 ça ne vient pas de nulle part.
06:49 Donc ça veut dire qu'on leur a transmis,
06:51 c'est-à-dire qu'ils ont aussi des parents,
06:53 des parents qui n'ont pas voulu assumer cette responsabilité
06:55 de pallier peut-être les absences, les carences de l'école.
06:58 Donc je pense qu'il y a vraiment quelque chose de très profond à explorer.
07:01 - Mais il y a une autre chose... - Attends, tu me parles de...
07:03 - Il y a aussi une responsabilité des politiques,
07:05 parce que, ma génération, il y avait ce qu'on appelait
07:07 les écoles de formation.
07:09 Les écoles de formation qui étaient quasiment obligatoires.
07:11 Et dans les écoles de formation, c'était à côté de ce qu'on apprenait à l'école,
07:15 mais il y avait la formation historique, la connaissance des choses.
07:17 Maintenant, il n'y a plus d'écoles de formation.
07:19 Les seules écoles de formation que vous avez dans les partis politiques,
07:21 c'est comment porter une cravate et comment serrer la main.
07:23 - Et alors, toute cette formation historique... - Pour parler dans les médias.
07:25 - Pour parler dans les médias. - Pour parler à n'importe quoi.
07:27 - Donc toute cette formation historique qu'il y avait dans les partis, dans les syndicats,
07:29 elle était très importante, parce que ça fabriquait des leaders d'opinion
07:31 qui, après eux-mêmes, étaient des relais.
07:33 Or, il n'y a plus tout ça.
07:35 - M. Harfi, pourquoi est-ce que vous avez commandé ce sondage aujourd'hui,
07:37 deux mois pile, après les massacres du 7 octobre ?
07:39 C'était important pour vous de comprendre où en est la société française.
07:43 - Oui, exactement, parce qu'on était beaucoup à craindre
07:45 le grand retournement de l'opinion publique,
07:47 à craindre qu'après deux mois d'opérations militaires israéliennes
07:51 nécessaires face au terroriste du Hamas,
07:53 avec son lot d'images de populations civiles de Gaza...
07:55 - De morts palestiniens.
07:57 - De morts palestiniens, que deux mois d'activisme sur les réseaux sociaux,
08:03 de LFI, d'activistes aussi pro-palestiniens,
08:07 et un impact sur l'opinion.
08:09 En fait, les Français ont de la hauteur de vue,
08:11 beaucoup plus qu'on imagine, ils ont du bon sens,
08:13 ils sont capables de garder le cap,
08:15 et ils ne se laissent pas berner par ce qu'ils peuvent lire ou entendre.
08:19 Et ils ont cette capacité à comprendre
08:21 que ce qui se joue en Israël les concerne aussi.
08:23 Donc cette identification, elle joue à plein,
08:25 et j'ai été rassuré, je vais le dire,
08:27 de retourner par ce résultat,
08:29 parce que ce grand retournement de l'opinion publique,
08:31 il n'a pas eu lieu.
08:33 - Il y a un chiffre aussi qui intéresse,
08:35 c'est que 62% des Français soutiennent Israël
08:37 dans sa nécessité d'éliminer le Hamas.
08:41 On était au lendemain du 7 octobre à 65%,
08:43 c'est-à-dire 3% d'érosion.
08:45 Franchement, quand on connaît les mouvements d'opinion,
08:47 je trouve que c'est une résistance réelle de l'opinion française,
08:49 par rapport à tout ce qui s'est passé,
08:51 parce qu'il y a vraiment un soutien maximum des Français,
08:55 derrière ce besoin impérieux d'avoir une coalition,
08:57 j'aurais entendu parler d'une coalition internationale
08:59 pour combattre le Hamas.
09:01 On n'en entend plus parler,
09:03 on va dire qu'il y a une coalition d'Israël et d'Ottawa
09:05 pour combattre le Hamas, ça suffira.
09:07 - Je pense qu'il y a une autre chose,
09:09 vous allez demander un entrevue au président de la République,
09:11 et vous lui allez apporter le sondage.
09:13 - Écoutez, il fait passer à l'Élysée le sondage,
09:15 je pense qu'il lise la presse aussi.
09:17 - Et il écoute Europe 1 et il regarde CNews.
09:19 J'aimerais juste qu'on écoute les réactions
09:21 de Français juifs,
09:23 qui disent quand même leur inquiétude,
09:25 parce que c'est la fête de Hanoukka, c'est la fête de la lumière,
09:27 mais elles sont quand même teintées de cette inquiétude
09:29 face aux actes antisémites.
09:31 On parlait des tags antisémites,
09:33 c'est des menaces, c'est un regard,
09:35 c'est différent.
09:37 Ecoutez ce que disent nos amis.
09:39 - On a forcément
09:41 un petit sentiment d'insécurité,
09:43 comparé aux années précédentes.
09:45 J'ai rentré ma Mézouza à l'intérieur.
09:47 Je suis le seul habitant juif de l'immeuble.
09:49 Je ne voulais pas qu'on m'identifie
09:51 comme foyer juif,
09:53 ou comme seul foyer juif.
09:55 - Pour que je n'aurais peur,
09:57 ici c'est un état de droit,
09:59 je s'espérais que...
10:01 Que voulez-vous que je vous dise ?
10:03 C'est vrai que l'ambiance n'est pas...
10:05 ...
10:07 ...comme on dit dans l'augure.
10:09 - Cette année je vais me méfier un peu plus,
10:11 et je ne mettrai pas mes bougies,
10:13 enfin mon chandelier,
10:15 devant la fenêtre.
10:17 Je ne veux pas prendre de risque,
10:19 ce sera vraiment dans l'intimité de ma famille.
10:21 - Yonathan Arfi, vous êtes le président du CRIF,
10:23 vous dites "on n'offrira pas notre peur
10:25 à ceux qui nous menacent", néanmoins,
10:27 il est là, elle est présente, qu'est-ce qu'on peut leur dire ?
10:29 - Oui, d'abord, les réflexes individuels,
10:31 de prudence, de vigilance,
10:33 on les comprend,
10:35 parce que chacun est le seul
10:37 à même d'évaluer ce qu'il doit faire ou ne pas faire.
10:39 Pour moi, le visage de cette inquiétude,
10:41 c'est celui d'une amie qui m'a appelé, qui m'a dit
10:43 qu'elle a demandé à ses enfants d'une dizaine d'années
10:45 de retirer leur étoile de David qu'ils portaient autour du cou,
10:47 et elle n'a pas osé leur dire
10:49 qu'elle craignait pour eux, et elle leur a dit
10:51 que c'était pour nettoyer ses étoiles de David chez le bijoutier.
10:53 Les enfants ont très bien compris pourquoi leur mère
10:55 leur demandait de les retirer,
10:57 mais c'est ça, ce que ça produit.
10:59 Ce que ça produit, au fond, pour moi, c'est
11:01 le risque qu'à terme, il y ait une forme
11:03 d'effacement, d'invisibilisation
11:05 des Juifs dans l'espace public.
11:07 - Je parlais tout à l'heure... - Je vais vous donner un petit message d'espoir.
11:09 - Oui, allez-y. - Pour les deux petites nièces,
11:11 qui vont aller à l'école, c'est leurs amis
11:13 qui viennent les chercher, on leur dit "on ne veut pas te laisser y aller toute seule,
11:15 et on t'accompagne maintenant à l'école".
11:17 - Il faut quand même quelqu'un pour les accompagner.
11:19 J'évoquais tout à l'heure, dans mon sommaire,
11:21 le fait qu'il n'y ait pas eu de commémoration,
11:23 de date de commémoration pour nos 40 compatriotes
11:25 qui sont morts dans les actes du 7 octobre.
11:27 Ça vous choque ? Vous le réclamez au président de la République.
11:29 - Oui, on l'a réclamé.
11:31 Il rappelle sans cesse qu'ils attendent
11:33 que les otages soient libérés pour pouvoir fixer une date
11:35 parce que ce serait la demande des familles.
11:37 Je pense qu'il y a besoin de fixer cette date,
11:39 même lointaine, mais que ça doit
11:41 d'ores et déjà être fixé,
11:43 parce que c'est un cap, c'est aussi une manière pour la société française
11:45 de faire son deuil. Ce sont des morts
11:47 qui appartiennent à tous les Français.
11:49 40 compatriotes,
11:51 c'est l'attentat qui a fait
11:53 le plus de victimes françaises depuis Nice.
11:55 Je pense que ce temps-là est nécessaire.
11:57 - Absolument. Vous restez avec nous, M. Harfi.
11:59 Je vous passe la parole dans un instant, Franck Tapierreau.
12:01 Juste le temps de faire le rappel des titres de l'actualité
12:03 de 18h31 sur Europe 1 et sur CNews
12:05 avec Simon Guylain. Simon.
12:07 *Musique épique*

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