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DB - 04-12-2023

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00:00 ...
00:28 -Si j'ai bien compris,
00:30 les agriculteurs veulent vivre comme dans l'ancien temps.
00:34 Aujourd'hui, l'union fait la force, même pour produire des pommes et des bois.
00:39 Jean-Yves nous l'a bien expliqué.
00:42 Son père a mis au défi de réunir des paysans pour tenir tête aux acheteurs.
00:47 Emilien Faure est une maladie. Nous attendons le retour de Jean-Yves.
00:52 Julien Tarbes a signé le papier pour parler d'égal à égal avec la conserverie.
00:58 -Je veux qu'il ait réussi. -Si Tarbes signe, je signe.
01:02 -Elle est belle, l'agriculture française.
01:05 Si elle attend après vous... -Je serai plus belle dans la main de Jean-Yves ?
01:09 -Au moins, le jour où. -Je vais discuter pour ce qu'il signe.
01:14 -Le directeur de la conserverie sait que son père ne marche pas avec lui.
01:18 Tu fais tout pour lui relier les ailes. -Pourquoi me défendre ainsi ?
01:23 -Il m'a fait que je l'aime bien. -Tu te rends compte ?
01:26 -Je signe, Emilien répond. Si Tarbes signe, je signe.
01:30 -C'est une histoire de fou. Il faut décider en premier.
01:33 Retourne lui parler. -Parle.
01:36 -On a déjà envoyé sur les roses. -Papa a signé.
01:40 -C'est pas vrai. -Regarde. J'ai eu à l'usure.
01:43 -Jean-Yves, annonce à la nouvelle patronne. -Non.
01:52 -Françoise. Faut qu'elle triomphe jusqu'au bout.
01:55 -Bon, j'y vais ? -Cours, vole.
01:57 Il est dans sa chambre. Françoise.
01:59 -Oui ? -Non, rien.
02:02 -Même si je signais, il n'aurait pas le droit de discuter.
02:05 Il a ni force ni abondance.
02:08 Il faut une autorité pour une affaire pareille.
02:11 Il faut savoir de quoi on parle. -Jean-Yves n'est pas de simple...
02:14 -Il ne sait pas de quoi, je te dis. -Il faudrait pour ça...
02:18 Je sais pas, moi. -Un vrai homme.
02:20 -Parfaitement. -Toi, par exemple.
02:23 -Tourne-toi. -Je t'en supplie, fais bien attention.
02:26 Je ne me sens plus les fesses. J'ai une sainte horreur des piqures.
02:30 -Il est beau, l'homme intrépide.
02:32 -Raphaël. -Je te mets.
02:34 Je vous demande pardon. -Reste, Françoise.
02:37 J'ai bien le temps de souffrir.
02:39 Que se passe-t-il ? Julien a passé la main gauche ?
02:43 -Non. Il m'a demandé de lui apporter le papier.
02:46 -Il a accepté de signer ? -Oui. Il a réfléchi.
02:52 Il a compris que Jean-Yves avait raison.
02:55 -Merci.
02:56 -Bon, je m'en vais. Bonne journée.
02:58 -Hm.
02:59 -Eh bien ?
03:03 -Quoi ? Eh bien ?
03:05 -Si Tarbet se signe, je signe.
03:07 Alors, tu signes ?
03:08 Bon, tourne-toi, que je te fasse cette piqûre.
03:12 -Une seconde.
03:13 Appelle Jean-Yves.
03:17 -Jean-Yves ?
03:18 Jean-Yves ? -Oui ?
03:20 -Monte de ton père, je veux te parler.
03:23 -Andre ?
03:34 Où étais-tu ? -Dans ton bureau.
03:38 -Non.
03:39 -Je suis allé te voir.
03:41 -Je suis allé te voir.
03:44 -Je suis allé te voir.
03:46 -Non. Un broche.
03:47 Combien de vous doit faire pour conserver ?
03:53 Avec Tarbet, c'est 13.
03:54 -13 ? Mais ça porte malheur.
03:56 -On n'est pas là pour rire.
03:58 -Si tu signes, ça fera 14. J'aimerais mieux ça.
04:02 -Jean-Yves, tu entends pas une chose difficile.
04:05 Si tu la rates, tu perdras la confiance de tout le monde.
04:09 -Mais s'il réussit... -Il se trompera pas.
04:13 -Jean-Yves, je vais signer moi aussi.
04:16 Voilà. J'ai gagné.
04:31 Maintenant, prends son rendez-vous.
04:33 Si le directeur t'en saura, je lui dirai de bon.
04:37 -T'en fais pas.
04:38 T'en fais pas.
04:42 -Je vais te dire. -Dépêche-toi.
04:44 Et bonne chance.
04:45 Voilà.
04:49 On s'est allé te voir. Qu'il se débrouille.
04:52 -Et toi, tourne-toi.
04:53 Allez.
04:54 -Aaah !
04:58 -Alors ?
05:08 -Demain, je serai chez le directeur.
05:11 -Ca se passera bien. Tout le monde a confiance en toi.
05:14 C'est vrai.
05:16 -Merci. Sans toi, ton père n'aurait jamais signé.
05:19 Et moi non plus. Ils sont difficiles à remuer.
05:22 -Ils étaient endormis.
05:24 Quand tu débarques, ils râlent.
05:26 -Quand je pense qu'il fallait que je vienne ici,
05:29 je vais plus entendre parler d'agriculture.
05:32 C'est marrant, la vie.
05:34 -Oui.
05:35 Faut que je rentre.
05:38 -Souhaitez.
05:40 -Ca se fait bientôt ?
05:42 -Oui. Demain.
05:43 Je viendrai avec papa pour connaître le résultat de ta démarche.
05:47 -Bonne journée.
05:49 -Merci.
05:50 -Merci.
05:51 -Bonjour, Elise. Bon boulot.
06:13 T'accompagnes un camion. -Bon, j'y vais.
06:17 -Dis donc.
06:19 Elle a l'air super, la petite Françoise.
06:21 -C'est pas fou ?
06:23 -Je ne lui donne pas 3 jours pour que je l'aie.
06:26 -C'est pas du tout son genre.
06:28 -C'est pour ça qu'elle est dans le trône.
06:31 -Tu crois que j'ai le temps de songer la Bégatelle ?
06:35 -J'ai des responsabilités.
06:37 -J'ai Anne Cétrac.
06:38 -On ne lui vendra pas grand-chose à sa conserverie.
06:48 -C'est comme je te le dis, Bertrand.
06:51 Ils ont fait de Jean-Yves comme leur député.
06:54 Ils voient le directeur de la conserverie demain.
06:57 Il paraît qu'il n'est pas commode.
06:59 En fait, tu vas bien ?
07:01 Tant mieux.
07:02 Et Christine ?
07:03 Bon, tant mieux.
07:05 Je vous embrasse, mes enfants.
07:07 Au revoir, mon petit.
07:09 -Allez, au revoir, Marie-Claire.
07:11 Tu vas voir que Jean-Yves va mettre la révolution dans la plaine.
07:15 -C'est bien possible.
07:17 -Si il s'intéresse au domaine, Emilien ne vend plus
07:20 et Georges reste régisseur.
07:23 C'est formidable.
07:24 Le domaine Carmaux est sauvé.
07:26 -Oui.
07:27 -Tu trouves quoi ?
07:30 -Je suis très heureuse que tout s'arrange en bas.
07:33 -Mais on dirait pas.
07:35 -Je serais tellement plus heureuse si...
07:39 -Si quoi ?
07:41 -Si le masque Cournebosque était sauvé, lui aussi.
07:45 -La maison n'est pas en danger.
07:47 Ici, on est à l'abri de tout.
07:50 Et on n'a pas les soucis de ceux de la plaine.
07:53 -Crois-tu ?
07:54 -Bien sûr.
07:55 On n'est pas noyé dans les fruits.
07:58 On n'est pas victime de la surproduction.
08:00 On n'est pas endetté.
08:02 Tu trouves ça inquiétant ?
08:04 Je te comprends pas.
08:05 -Bertrand, il y a longtemps que je voulais te poser une question.
08:10 Comment envisages-tu l'avenir ?
08:12 -Tout simplement.
08:13 Nous nous marierons, nous serons très heureux,
08:16 nous aurons beaucoup d'enfants.
08:19 Voilà ton avenir.
08:20 -Tu crois que le masque Cournebosque nous offre tous ces bonheurs ?
08:24 -Bien sûr.
08:26 -Tu répètes que les terres sont épuisées.
08:28 -Que veux-tu que j'y fasse ?
08:30 -En lieu d'admirer les autres, tu cherches une solution.
08:34 -On voit bien que tu n'y connais rien.
08:37 Par ici, c'est fichu.
08:38 -Que deviendront nos enfants ?
08:40 S'ils ne peuvent pas vivre ici,
08:43 comment vont-ils faire leurs études ?
08:45 Comment les paierons-nous si le domaine n'est pas rentable ?
08:49 Comment vivrons-nous, toi et moi ?
08:51 -Nous partirons.
08:54 -Tu serais malheureux partout ailleurs.
08:58 -Tu sais bien que ta vie est ici, que je suis décidée à la partager.
09:03 Mais il faut que nous fassions quelque chose pour nous permettre de rester.
09:08 Tu l'aimes, ton pays ?
09:10 -Oui.
09:12 -Il est presque mort.
09:14 Mais il y a une façon de le sauver.
09:16 Tu as vu ce qu'ils ont fait en Corrèze ? Un parc national.
09:20 La région commence à attirer des touristes.
09:22 Pourquoi pas ici ? -C'est impossible.
09:25 -C'est bon pour la Corrèze et les Cévennes. -Tu n'y connais rien.
09:29 -Je répète ce que M. le maire nous a dit à propos des gîtruaux.
09:33 Le crédit agricole pourra nous aider.
09:35 Tu avais l'air emballé. Tu voulais faire des relais de chevaux.
09:39 Tu m'as même dit... -Je t'ai dit des bêtises.
09:42 -C'est pas possible. C'est trop risqué.
09:45 En fond, on ne meurt pas de faim ici.
09:50 Alors on ne joue pas les préchevisaires, tu veux ?
09:53 Tu m'aimes ?
09:56 -Oui, je t'aime, Bertrand.
10:01 -C'est tout ce qui compte pour maman.
10:06 -Tu devrais réfléchir à ce que je t'ai dit.
10:12 -A quoi penses-tu ?
10:13 -Rien.
10:15 Bertrand...
10:19 Par moments, j'ai peur.
10:22 Pour nous deux.
10:25 Pour nous deux.
10:27 Musique douce
10:30 ...
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12:37 ...
12:48 -Jean-Yves a gagné.
12:50 Il a réuni assez de signatures pour dire deux mots au directeur.
12:54 Je le savais bien qu'il valait de l'or.
12:57 Son père ne revient pas. Il ne veut pas l'avouer, mais c'est ainsi.
13:01 Je me languis de mon masque en nebosque que j'ai laissé à Bertrand.
13:05 Quelque chose me dit qu'il est soucieux.
13:07 La petite Christine me tue l'épine. Elle n'est pas faite pour la vie.
13:12 Si mon Bertrand est malheureux, il saura toujours pour le consoler
13:16 sa vieille Marie-Paisance.
13:18 ...
13:39 ...
13:48 ...
13:50 -Pas celle-là. Je te parle de la jupe écossaise.
13:53 Celle avec une broche à taille.
13:55 Non, non. Pas la bleue, la rouge.
13:58 Oui.
13:59 -Monsieur ?
14:00 -Jean-Yves Carmeau. J'ai rendez-vous avec M. le directeur.
14:04 -Attends une seconde.
14:06 ...
14:12 -M. Jean-Yves Carmeau est là.
14:14 Bon, très bien.
14:16 M. le directeur vous attend dans le couloir, 1re porte à droite.
14:20 ...
14:29 -Je suis ravi de faire votre connaissance.
14:32 J'estime infiniment M. votre père.
14:34 Il a eu un accident cardiaque.
14:36 -Oui, oui.
14:37 -Asseyez-vous donc.
14:39 Un petit cigare ?
14:44 -Non, merci.
14:45 -Asseyez-vous.
14:48 Alors, vous êtes en vacances au domaine Carmeau ?
14:55 -Non, je reste le temps que mon père se rétablisse.
14:58 -Bien.
14:59 Puis-je savoir ce qui me vaut le plaisir de votre visite ?
15:04 -Je suis venu vous parler contrat.
15:06 -De celui que j'ai avec votre père ?
15:08 Je le reconduis, comme tous les ans.
15:10 -Non, je parlais d'un contrat collectif
15:13 que plusieurs agriculteurs voudraient passer avec votre société.
15:16 Je suis leur délégué.
15:18 -Ah.
15:19 Continuez, je vous en prie.
15:21 -On aurait dû accompagner Jean-Yves à son rendez-vous.
15:24 -On coutait plein de conneries.
15:26 -Si je t'écoutais, je croyais que je ne suis plus bon à rien.
15:30 -Mais n'écoute pas.
15:31 -Elle aura toujours le dernier mot.
15:34 -Bonjour, mon hyperieur.
15:35 -Bonjour, Françoise.
15:36 -Bonjour, Marie-Plaisance.
15:38 -Adieu, toi.
15:39 -Euh...
15:41 J'arrive et pas de retour.
15:42 -T'as vu l'heure ?
15:44 Il avait rendez-vous à 5h30.
15:46 C'était rapide, mais quand même.
15:48 -Pourvu que tout se passe bien.
15:50 -Qu'est-ce qu'on risque ?
15:52 Le directeur accepte et on y gagne, ou il refuse et on y perd rien.
15:56 -Toi et ta logique.
15:58 -Quelle est le compte des pommes ?
16:00 -Zéro et demi.
16:01 -Gros fadelou.
16:03 -J'ai bien vendu aux Allemands, mais ils veulent que de l'extra-saurice.
16:07 -Ils parlent de payer le retrait.
16:09 -C'est pas trop tôt.
16:11 -Ils ont peur à Paris.
16:13 Un commande et ça commence à remuer dans la région.
16:16 -Tu es un con.
16:17 -Oui, oui.
16:19 -On boit de bon coup, mais ils sont forts.
16:21 -Marie-Plaisance, tu nous serviras un petit pastis ?
16:25 -Servirai le pastis à Julien, mais tu auras de la cuisine à la nuit.
16:29 -Ne t'énerve pas.
16:31 -Je ne m'énerve pas quand le gamin est à un rendez-vous important.
16:35 -Il ne va plus tarder.
16:37 -Il sera là dans 2 secondes.
16:39 -Le contrat collectif est indispensable.
16:42 Il garantira un prix que vous ne pourrez pas baisser.
16:45 Il permettra de prévoir la récolte.
16:48 Il évitera de mauvaises surprises.
16:51 -C'est une théorie qui ne séduit pas ma société.
16:54 -Celle que vous habitez en ce moment, elle séduit les agriculteurs.
16:59 -Le contrat individuel vous permet de peser sur eux.
17:02 -Je ne suis pas un contrat collectif.
17:05 Cela me simplifierait la vie.
17:07 Je n'ai pas inventé le contrat individuel.
17:10 Vos amis ont tenu. Ils préféraient cette formule.
17:14 -Avouez qu'elle vous arrangerait.
17:16 Je vous propose d'envisager autre chose.
17:19 -Le fameux contrat collectif.
17:21 Je ne dis pas que je refuserais d'en discuter si j'y croyais.
17:25 Les agriculteurs parlent beaucoup,
17:28 mais ils se méfient les uns des autres.
17:31 Ils s'adapteront à cette formule. Un jour.
17:34 Mais pour l'instant, ils ne sont pas mûrs.
17:37 -Vous croyez ? -J'en suis certain.
17:39 Si vous m'amenez une délégation de pouvoirs de seulement 10 agriculteurs,
17:44 je commencerai à réfléchir.
17:46 -J'en ai une de 14. -Pardon ?
17:48 -Tenez. J'ai ici Marty,
17:55 la famille Chauty, père et fils, Tergal, la veuve Cazot, etc.
17:59 Vous pouvez commencer à réfléchir, je crois.
18:03 Bien. Mais qu'en pense votre père ?
18:14 Il était le premier à être contre ce genre d'association.
18:19 -Il a signé lui aussi. Il a réfléchi.
18:22 Et Julien Tarbes, Calda, Servat, Lorrain, même Barthélémy et Leclerc.
18:26 Nous présentons pas mal d'hectares.
18:29 Calculez le tonnage d'asperges, de tomates, etc.
18:32 Vous n'aurez pas l'approvisionnement nécessaire.
18:35 -Quelle fougue !
18:36 Vous êtes un véritable meuleur d'ordre, dites-moi.
18:40 -Non. Mais quand je crois en quelque chose, je m'y donne à fond.
18:44 -Votre père a ployé sous la tornade.
18:47 S'il avait été en bonne santé, il aurait résisté.
18:50 Et ce château de cartes se serait effondré.
18:53 Vous permettez ?
18:56 Madeleine, passez-moi le domaine Carmaux.
19:01 -Les enfants, vous allez nous sentir la Carmagnol.
19:04 -Au revoir.
19:06 -Au revoir.
19:07 -Au revoir.
19:08 -Ne bougez pas.
19:10 -Vivez.
19:11 -Bonjour.
19:14 -C'est moi, petit Pastis.
19:16 -Non, c'est pas sérieux.
19:18 ...
19:22 ...
19:23 -Allô ?
19:25 Oui, c'est ici.
19:26 C'est toi, Bertrand ?
19:28 Pardon, M. le directeur.
19:31 Oui, M. le directeur.
19:34 Oui, il est ici.
19:36 Ne quittez pas, M. le directeur.
19:39 ...
19:40 -M. le directeur de la Conciergerie veut te parler.
19:44 ...
19:46 -Je savais bien que je devrais m'en mêler.
19:48 -Cours pas.
19:49 ...
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20:00 ...
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20:07 -Allô ?
20:09 Oui, c'est moi.
20:10 -Il paraît que vous allez mieux.
20:12 J'en suis ravi, cher ami.
20:14 Voilà ce qui m'amène.
20:16 Votre fils est à côté de moi et il me parle d'un certain contrat collectif.
20:21 -Vous êtes au courant ? -Bien sûr.
20:23 -Et vous êtes d'accord ?
20:25 -Si j'ai signé, c'est que je suis d'accord.
20:27 -Votre décision est définitive ?
20:29 -Oui, elle est définitive.
20:31 -Pardonnez-moi de vous demander cette confirmation,
20:34 mais comme c'est la 1re fois que j'ai affaire à votre fils...
20:37 -M. le directeur, un carmot est un carmot.
20:40 Qu'il s'appelle Emilien ou Jean-Yves.
20:43 Vous pouvez donc traiter avec mon fils, il est assez grand pour ça.
20:46 Au revoir, M. le directeur.
20:48 -Au revoir, M. le carmot.
20:50 Si je signe ce contrat collectif avec vos amis,
20:56 tout le monde dans la région voudra la même chose.
20:59 Faut que je réfléchisse.
21:01 Je ne voudrais pas vous retenir.
21:04 -C'est qu'après, j'ai rendez-vous avec la conservatrice.
21:08 -Mais...
21:09 ...vous faites du chantage.
21:12 -Non, je fais des affaires.
21:14 -Il est 8h30.
21:17 Je vous dis que ça s'est mal passé, j'arrive, je ne veux pas rentrer.
21:21 -T'as fini, non ? -Je le sens.
21:23 -Oh, le zague !
21:24 -On va le savoir tout de suite.
21:27 Alors ?
21:37 -Ca n'a pas marché, je le savais. -Ca a marché.
21:40 Ils ont téléphoné au siège social pour lui demander son avis.
21:44 Ils m'ont impressionné, mais je leur ai fait croire que j'avais des contacts.
21:48 -S'ils l'avaient téléphoné... -J'y serais déjà allé.
21:51 -C'est formidable. -On le signe quand, ce contrat ?
21:54 -Il nous envoie le protocole demain. -C'est drôle, mais je le sentais.
21:59 -Oh, la la !
22:00 -Allez-y, un petit pastis. Tu l'as bien mérité.
22:03 -Ca dure une de ces prétoches.
22:05 -Oh, la la, quand je suis entré, j'avais la gorge desséchée.
22:09 -Tu vois, j'ai la gorge desséchée. -Oh, le pastis !
22:12 Alcoolique, va !
22:13 -Je lui ai téléphoné à Bertrand pour lui annoncer la bonne nouvelle.
22:18 -Ah, la tienne !
22:19 -Je suis irritement content pour eux.
22:21 Ces carriers, ils vont en faire une tête.
22:24 Ce soir, je peux pas. Je peux pas descendre.
22:29 J'ai trop de boulot.
22:31 Christine ?
22:33 Elle va bien ?
22:36 D'accord.
22:37 Au revoir.
22:41 Au revoir.
22:43 Au revoir.
23:12 -Bertrand, trop de choses nous séparent.
23:15 Je ne voudrais pas que nous soyons malheureux ensemble.
23:19 Ne cherche pas à me retrouver.
23:21 Je vais essayer de faire le point.
23:24 Je t'aime.
23:26 Christine.
23:28 Musique douce
23:32 ...
24:01 ...
24:27 ...
24:36 [SILENCE]

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