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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, Pascal Praud reçoit David Hallyday pour la sortie de son autobiographie "Meilleur Album" et pour sa tournée qui débutera en novembre 2024. Ensemble, ils évoquent l'enfance de David Hallyday, sa relation avec son père, les chansons qu'il lui a écrites et bien d'autres choses.

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Transcription
00:00 ♪ ♪ ♪
00:02 Europains, 11h, 13h,
00:05 Pascal Praud et vous.
00:07 ♪ Je n'étais qu'un fou ♪
00:11 ♪ Mais par amour ♪
00:15 ♪ Elle a fait de moi ♪
00:18 ♪ Un fou, un fou d'amour ♪
00:21 - David a l'idée avec cette reprise de "Requiem pour un fou"
00:24 en hommage à son père.
00:26 Cette chanson est sortie vendredi dernier.
00:29 La tournée "Evénement Requiem pour un fou"
00:31 commencera en novembre 2024
00:33 dans les plus grandes salles de France.
00:35 L'affiche est en noir et blanc.
00:36 Au fond, le visage de votre père
00:39 et des yeux bleus qui ressortent.
00:43 C'est vrai que Alidée est un nom magique
00:47 et on est heureux que vous soyez là.
00:49 Moi, j'ai lu ce livre, comme les gens le diront,
00:52 avec beaucoup d'envie, parce qu'on est curieux.
00:55 On a envie de savoir.
00:56 - Moi, je suis curieux aussi de savoir ce que vous en pensez.
00:59 - Mais on a envie de savoir comment vous viviez,
01:02 comment ça se passait, etc.
01:03 Et il y a des choses qui sont tout à fait extraordinaires.
01:07 Vous écrivez à la fin des soirées de tournée,
01:09 il entraînait avec lui une bande de musiciens éméchés
01:12 vers notre appartement.
01:13 On parle bien sûr de Johnny.
01:15 Ces types se retrouvaient ensuite à refaire le monde,
01:17 à vachir au fond de nos canapés
01:20 dans des valeurs comparables à celles des bar tabac.
01:24 Mon père prenait alors un malin plaisir
01:26 à faire éruption dans ma chambre.
01:27 Qu'importe l'heure, il s'en fichait.
01:29 Il vivait sur un autre fuseau horaire
01:31 parce qu'il voulait que je joue de la batterie
01:33 devant ses copains, etc.
01:35 - Pour ces dévies si particulières, David Hallyday.
01:39 - Ça, c'est sûr.
01:41 C'est une époque aussi,
01:43 c'est un témoin d'une époque complètement folle aussi,
01:46 où tous les excès étaient permis.
01:49 Il y avait...
01:50 Tout le monde était libre de parler de tout,
01:52 de tout dire, de tout faire.
01:54 C'était une époque assez joviale et gaie quelque part.
01:59 Donc, c'était très festif à la maison, ça c'est sûr.
02:03 Mais moi, ça me faisait rire.
02:06 Moi, ma mère et les voisins peut-être,
02:10 mais moi je trouvais ça très drôle finalement.
02:13 Donc, on avait les deux côtés de la famille,
02:15 on avait le côté un peu plus tempéré et rationnel,
02:17 et le côté un petit peu plus fou.
02:19 Voilà, donc c'était rigolo.
02:22 - Alors évidemment, je ne sais pas si c'est par pudeur,
02:24 ou par tempérament, ou également par la vie que vous avez eue,
02:27 mais j'ai le sentiment que dans cette jeunesse-là,
02:31 il n'y a pas de souffrance.
02:33 - Il y a beaucoup de souffrance.
02:34 Je parle beaucoup de mes insécurités dedans,
02:37 de ce que je pense qui m'a emmené ces insécurités,
02:40 comment je m'en suis débarrassé.
02:42 J'ai voulu traiter dans ce livre aussi,
02:43 pas simplement un livre de souvenirs,
02:44 parce que ça n'aurait pas été très profond.
02:48 Je raconte un petit peu notre vie un petit peu atypique.
02:51 Et comment un enfant se construit dans la musique,
02:54 et individuellement, au sein de cette famille un peu particulière,
02:59 et puis à travers des époques différentes
03:02 qui ont changé un petit peu la vie de tout le monde,
03:07 tout au long de...
03:09 Comment j'ai vécu ça psychologiquement, intellectuellement,
03:12 et c'est ça que j'ai voulu raconter en fait.
03:14 - Quand je dis qu'il n'y a pas de souffrance,
03:16 j'aurais dû dire qu'il n'y a pas forcément de séquelle,
03:18 ou il n'y a pas de plaie.
03:19 - Parce que j'ai bossé un petit peu,
03:21 j'ai un peu travaillé sur moi-même.
03:23 - Mon père était tout simplement moins présent dans ma vie
03:27 quand enfin il apparaissait.
03:29 Je voyais bien qu'il se donnait du mal
03:30 pour occuper la place paternelle.
03:32 Ça, vous le dites avec le regard de l'adulte que vous êtes,
03:36 ou déjà à 8, 9, 10 ans, vous vous dites
03:39 "Tiens, il a du mal à occuper la place paternelle."
03:41 - Non, on ne se dit pas ça quand on est très jeune.
03:44 C'est avec du recul et un peu d'expérience de vie
03:48 qu'on apprend un petit peu à se mettre à la place d'eux
03:51 et de comprendre le pourquoi du comment.
03:54 Mais non, à cette époque-là,
03:57 j'ai besoin de mon père, de ma mère, de ma famille.
04:01 Je pense qu'un enfant à cet âge-là,
04:02 il cherche sa place au sein d'une famille un peu différente
04:05 et cherche l'amour surtout,
04:07 parce que la vie est faite d'amour, heureusement.
04:10 Et c'est ce que je recherchais.
04:12 Moi, je cherchais qu'on officialise un petit peu...
04:17 que mes parents officialisent leur amour.
04:19 Pour moi, je cherchais ça.
04:20 Et sans doute parce qu'il y avait surtout des manques,
04:23 pas du côté de ma mère,
04:24 parce que ma mère a beaucoup sacrifié aussi pour moi,
04:28 mais j'avais besoin de mon père aussi.
04:30 Donc c'était ça un petit peu tout le dilemme.
04:33 C'était essayer de combler ce manque
04:34 qu'on ne peut pas combler quand on est petit, finalement,
04:37 sans recul, vraiment.
04:38 Donc voilà comment on fait, tout ça.
04:42 Donc c'était intéressant d'évoluer
04:45 et de voir comment je pouvais échapper un petit peu à des séquelles.
04:50 Mais bon, mon histoire, c'est l'histoire quelque part,
04:52 il y a beaucoup de gens dans mon cas aussi.
04:55 - Il n'y a pas beaucoup de stars comme vous avec...
05:00 Je disais, lorsque vous êtes entré dans le studio,
05:03 il y a trois grandes stars en France, masculines,
05:06 qui ont écrasé les années 60, 70, 80, 90,
05:09 qui sont Delon, Belmondo et Alidé.
05:12 Qui ont dominé dans le domaine artistique.
05:15 Et je pense qu'il n'y aura plus jamais de stars de ce niveau-là.
05:18 Parce que même d'autres noms qui sont très prestigieux,
05:20 Eddy Mitchell, ce n'est pas pareil.
05:22 Il y a autre chose chez Johnny Alidé,
05:24 chez Delon ou chez Belmondo.
05:26 - Eddy, c'est un grand quand même.
05:27 - Mais évidemment que c'est un grand, vous avez raison.
05:29 C'est un grand, mais ce n'est pas la même chose
05:31 que ces trois-là que je viens de citer.
05:34 Et on l'a vu lors des obsèques de Johnny Alidé.
05:37 C'est-à-dire qu'il y a un obsèque dont vous dites d'ailleurs,
05:39 on m'a volé la mort de mon père.
05:41 Mais ce qui s'est passé ce jour-là,
05:43 les gens étaient scotchés pendant six heures, sept heures,
05:48 à un écran de télévision.
05:50 Et je crois que ce n'était plus arrivé dans la France
05:52 depuis Victor Hugo, certains disent, Edith Piaf.
05:55 Mais c'est dire qu'il y a quelque chose d'autre
05:58 qui se passe ce moment-là.
05:59 - Oui, c'est sûr, de toute manière,
06:02 ce n'est pas quelque chose de normal.
06:03 C'est clair.
06:04 Et puis de toute manière, il y a une chose
06:06 qui nous relie tous les humains ensemble,
06:09 c'est la disparition d'un être qu'on a aimé.
06:12 Et ça, c'est pour tous les gens qui ont aimé
06:16 leurs parents ou leurs proches,
06:17 ça se passe de la même manière.
06:18 Ce qui est compliqué, c'est quand c'est mis sur la place publique
06:22 et qu'on ne peut pas, on va dire, se recueillir tranquillement.
06:27 Et qu'il y a des caméras partout,
06:28 ça, c'est l'impression d'être violé quelque part.
06:30 Parce que c'est un moment quand même très, très intime,
06:33 comme une naissance d'ailleurs.
06:34 Le début de vie comme la fin de vie,
06:36 c'est des choses très intimes.
06:38 Je vois mal les caméras
06:41 en train de filmer nos femmes en train d'accoucher.
06:45 C'est un petit peu le même genre de truc pour moi.
06:48 Donc c'est vrai qu'on s'est sentis, c'était très, très compliqué.
06:52 Mais bon, voilà ce qui est derrière et derrière.
06:55 Mais pour revenir à ce que vous disiez,
06:56 je pense que c'est un problème humain.
06:57 Je pense qu'on souffre tous de choses,
07:00 de manque de quelque chose.
07:02 Et la manque d'un des parents ou quelqu'un qui n'est pas un parent,
07:05 c'est quelque chose qui touche beaucoup de gens.
07:09 Je ne me sens pas particulièrement différent des autres.
07:12 Après notre situation familiale,
07:14 c'est sûr qu'elle est assez unique,
07:16 mais ça n'a rien à voir avec
07:18 toutes les faillures que j'ai pu avoir.
07:20 - On va marquer une première pause.
07:21 On est avec David Hallyday, vous pouvez l'interroger.
07:24 Meilleur album, c'est très bien édité.
07:26 Il y a une photo superbe, une photo de vous, enfant.
07:31 Et puis, c'est vrai qu'il y a à la fois des anecdotes,
07:35 il y a effectivement...
07:36 Bon, vous avez de la chance aussi d'avoir un physique quand même.
07:40 - Ah bah oui, vos parents étaient très beaux.
07:42 - Je me trouve très mignon sur la photo.
07:44 - Vous avez été là hier sur la photo ?
07:45 - C'est après que ça se gâte.
07:46 - Ah non, attendez, ne dites pas ça.
07:49 - Tous les enfants sont mignons.
07:51 - Ouais, pas tous, mais c'est vrai que...
07:56 D'un autre côté, avec des parents aussi beaux,
07:58 quand vous êtes jeune, à 25 ans, il a une beauté étonnante.
08:02 - C'est gentil, merci.
08:03 - Et puis votre mère également.
08:05 - À tout de suite, il est 11h12.
08:06 - Vous écoutez Pascal Fraud sur Europe 1.
08:08 Et pour poser vos questions à David Hallyday,
08:10 vous pouvez composer ce numéro de téléphone.
08:12 - Appelez Pascal Fraud au 01 80 20 39 21.
08:16 Europe 1.
08:17 - Pascal Fraud et vous.
08:18 - Au-delà de nos différences,
08:25 des coups de gueule, des coups de sang,
08:28 à force d'échanger nos silences.
08:36 Maintenant que...
08:38 - Sublime chanson que vous avez composée.
08:41 Et c'est la vente la plus importante,
08:43 l'album 100 % de Johnny.
08:46 - Oui, visiblement, oui.
08:50 C'est son plus gros succès commercial.
08:51 - Son plus gros succès commercial d'avoir participé.
08:53 - C'est quelle année ?
08:55 - C'est 99.
08:56 - 99 2009.
08:58 Stéphane est avec nous, Stéphane qui est un fan absolu.
09:01 Je ne sais pas si vous êtes fan de David ou de Johnny
09:04 ou des deux peut-être.
09:05 Bonjour Stéphane.
09:06 - Oui bonjour Pascal.
09:07 - Merci d'être avec nous.
09:08 Écoutez, ça va bien parce que nous parlons de...
09:12 - Bonjour David.
09:12 - Bonjour.
09:15 - David, je suis très très...
09:16 Je peux te tutoyer David ou pas ?
09:17 - Oui, je préfère.
09:20 - David, je suis très très heureux de te parler.
09:22 Tu ne peux pas savoir.
09:22 - C'est sympa, merci.
09:24 - Moi aussi.
09:25 - Tu es quelqu'un que je vais parmi les couteaux d'Alpes
09:27 et que j'ai rencontré à la Madeleine.
09:29 Tu étais derrière le cercueil de ton père.
09:31 J'étais en larmes et je t'ai dit par deux fois
09:34 tu peux être fier de ton père.
09:35 Est-ce que tu te souviens de ce moment ?
09:37 Et tu es venu vers moi et tu m'as serré la main.
09:38 - Il y a eu beaucoup de choses ce jour-là.
09:40 - Je sais David, tu m'as serré la main.
09:42 Tu m'as pris le poignet et tu m'as serré la main.
09:44 Et franchement, j'en ai encore la chair de poule
09:48 quand tu as fait ce geste vers moi.
09:49 Et franchement, j'étais en larmes.
09:52 Et franchement, tu es vraiment...
09:55 Je ne sais pas quoi te dire en fait.
09:56 Tu étais vraiment une personne admirable.
09:59 Tu as eu un geste envers moi ce jour-là
10:03 alors que j'étais en larmes.
10:04 Je venais de perdre ton père
10:05 parce que tu as perdu aussi ton père,
10:06 mais j'ai aussi perdu ton père.
10:08 On a perdu tous les deux quelqu'un de très, très cher.
10:11 Ton père, c'était quelqu'un que j'ai aduit,
10:15 que j'ai admiré.
10:16 Voilà, moi, je peux parler.
10:20 C'est l'aboutissement d'un truc.
10:23 Je ne sais pas quoi dire.
10:25 Tu es vraiment quelqu'un de super.
10:27 Et d'avoir ressorti la chanson de ton père,
10:32 c'est quelque chose de bien.
10:34 Je trouve que tu as dépoussiéré le titre.
10:36 Et voilà, je te laisse un peu parler.
10:38 - Écoute, non, d'abord, je n'ai pas grand-chose à dire.
10:41 Merci, c'est gentil de ta part.
10:43 Après, dans ces moments-là,
10:44 on cherche le réconfort un petit peu là où on le trouve.
10:47 Donc merci, c'est gentil de dire ça.
10:52 Oui, écoute, c'était quelque chose que j'avais envie de faire.
10:55 Ça fait partie d'un gros projet qui est arrivé.
11:00 Là, maintenant, ce n'est pas ni hasard,
11:02 ni inconstant, c'est beaucoup de choses
11:06 depuis des années qui m'ont amené à faire ce grand projet-là.
11:10 Et je pense que c'est très sympa à faire.
11:15 C'est aussi formidable qu'inconfortable.
11:18 Mais je pense que dans l'inconfort,
11:20 c'est dans l'inconfort qu'on arrive à créer de belles choses.
11:23 En tout cas, je le souhaite.
11:25 Et je me donne à 1000% dans ce projet,
11:27 parce que c'est important.
11:28 C'est important pour moi, ma famille d'abord.
11:30 Et puis après, je souhaite que ça soit important aussi
11:34 pour les gens qui l'ont aimé, qui aiment notre famille et tout ça.
11:40 Donc merci pour ce beau témoignage, c'est sympa.
11:43 La phrase de Stéphane est forte et elle est même incroyable.
11:47 "Je venais de perdre ton père."
11:51 C'est dire le lien...
11:53 Alors vous, vous êtes habitué, sans doute...
11:56 On ne s'habitue jamais à vraiment ce genre de trucs.
11:59 Au lien des fans.
12:01 Parce que ce jour-là, il y avait votre chagrin et celui des fans.
12:06 C'est clair.
12:08 C'est pour ça que c'est un tourbillon émotionnel énorme.
12:10 Comme si déjà la perte de quelqu'un ne suffisait pas,
12:13 il y a un petit peu la peine des autres aussi.
12:15 Et puis, évidemment, ça fait longtemps que j'ai compris
12:19 l'ampleur de ce qu'il représentait et l'importance pour beaucoup de gens.
12:24 Donc ça ne m'était pas étranger,
12:26 mais c'est cette communion un petit peu d'une grande tristesse et tout ça,
12:31 de voir tant de gens souffrir avec toi,
12:34 c'est ça qui ne se passe pas dans le quotidien.
12:38 C'est ça qui est un petit peu aussi bizarre que beau en même temps.
12:43 Donc c'est un petit peu ces deux côtés, ce paradoxe quelque part.
12:50 - Est-ce que les obsèques, à votre avis, avec le recul,
12:53 auraient pu être différents lorsque vous dites
12:56 "on m'a volé la mort de mon père".
12:58 Est-ce que vous pensez que vu ce qu'il représentait,
13:02 ce qu'il était à ce moment-là,
13:04 l'incarnation de 40 ou 50 ans de succès et d'une certaine France
13:09 qui l'a accompagné, est-ce que ça aurait pu être différent ?
13:14 - Avec Décis, on change le monde.
13:18 Peut-être.
13:20 Moi, tout est passé d'une façon...
13:22 J'ai vécu des choses très difficiles, donc tout est passé un petit peu...
13:25 Je ne suis pas concentré sur ce genre de choses.
13:28 Il y avait des gens de famille à côté de moi,
13:31 j'ai essayé de m'occuper de ma famille et de faire en sorte que
13:34 ça se passe le mieux possible dans ces conditions-là.
13:37 Après, le reste, je ne me suis pas vraiment posé ce genre de questions,
13:41 pour être franc.
13:42 - Il est 11h20, on marque une pause.
13:43 Vous pouvez évidemment interroger David Hallyday, meilleur album.
13:48 Je pense que vous avez vu Virginie, vous avez vu Géraldine,
13:52 j'imagine Johnny Hallyday sur scène.
13:54 - Bien sûr.
13:55 - Je pense que tout le monde a vu une fois Johnny Hallyday sur scène.
13:59 DJ Fab...
14:00 - Moi, je l'avais vu lors de la fin de la tournée des Vieilles Canailles à Bercy.
14:04 - Les Vieilles Canailles, je l'avais vu à Bordeaux.
14:06 J'étais allé à Bordeaux.
14:08 En 93, au Parc des Princes, j'étais au Parc des Princes.
14:11 Le Stade de France, j'ai dû les voir les deux ou trois fois.
14:17 Et Monsieur Boubouk, je ne vous ai même pas dit bonjour.
14:19 - Bonjour à tous.
14:20 - Olivier Guenec, vous connaissez Olivier Guenec, David,
14:24 qui s'occupe de la page Facebook.
14:26 - Bonjour à tous.
14:26 - Alors, il est très jeune.
14:28 - Oui, c'est le problème.
14:29 - Donc, c'est le problème.
14:30 En 93, vous n'étiez pas né.
14:32 - Non, pas encore, pas encore.
14:33 Bientôt, bientôt, mais pas encore.
14:35 - 93, c'est un beau souvenir pour vous, j'imagine aussi.
14:38 C'est un spectacle exceptionnel parce qu'il est au top de sa
14:41 forme.
14:42 Il a 50 ans ce soir-là.
14:43 Il est sublime, il est beau, il chante bien.
14:45 Le répertoire est là et vous chantez ensemble.
14:48 - On chante ensemble.
14:49 Ma mère chante aussi.
14:50 - Elle est sublime, la chanson.
14:51 - C'est un peu une histoire de famille.
14:52 Donc, c'est sympa de tous se réunir pour la première fois.
14:56 Ma mère avait fait des duos avec lui.
14:59 Moi, je l'avais fait aussi, mais séparément.
15:01 Donc, c'était la première fois qu'on se retrouvait aussi tous
15:03 les trois à profiter de ce moment-là pour lui, avec lui.
15:09 Et d'ailleurs, mon beau-père, qui a beaucoup compté dans ma
15:13 vie personnelle et professionnelle aussi.
15:15 - Tony Scotti.
15:16 - Tony Scotti.
15:17 Après ce concert-là, quand on a vu les gens aimer ces moments-là,
15:20 il nous a dit que ce qui serait génial un jour, c'est de faire
15:25 un concert, de faire un album et une tournée tous les trois.
15:29 En fait, ce qu'il ne s'est malheureusement jamais fait,
15:32 c'est vrai, un petit peu, je ne serais pas à la Jackson 5
15:35 parce qu'on n'est que trois, mais on va revenir avec cette
15:38 chanson qui est pleine d'émotions.
15:40 - Beaucoup de choses viennent de là aussi.
15:42 - Bien sûr.
15:42 - On va revenir avec cette chanson.
15:44 Tu me dis que tu m'aimes, je sais, tu dis vrai.
15:48 Il y avait une émotion ce jour-là au Parc des Princes.
15:52 Et puis, c'est vrai que ce que vous dites, le public adore
15:56 vous voir ensemble et il a envie de partager.
15:58 Sylvie et Johnny, ils ont envie de les voir ensemble
16:00 à ce moment-là.
16:01 A tout de suite.
16:02 - Vous pouvez poser vos questions à David Hallyday,
16:05 notre invité, 01 80 20 39 21 ou sur la page Facebook.
16:09 - Europain, Pascal Praud.
16:11 - Tu me dis que tu l'aimes, je sais, oui tu dis vrai.
16:21 Et pourtant, moi je t'aime.
16:25 - Ce n'est pas la version 93, le duo magique.
16:28 - Non, ce n'est pas le duo magique, mais là, on a mis ça
16:30 dans la précipitation et l'urgence.
16:32 Parce qu'on ne l'avait pas encore en machine.
16:33 - Bravo DJ Fab.
16:34 - Bravo, bravo.
16:36 - Allez t'écouter en revanche.
16:38 Écoutez quand même la voix de Johnny.
16:39 Ça, ça doit être des années 60, ça.
16:41 - Absolument.
16:42 - Pendant longtemps, ma mère a pensé que j'avais été
16:52 traumatisé par leur séparation.
16:54 Vérité, ce ne fut pas le cas.
16:55 Écrivez-vous.
16:56 Tout cela m'avait semblé au contraire inévitable et même
16:58 positif.
16:59 Mes parents en étaient arrivés à ce moment où n'importe
17:01 quelle parole de l'un vrille les nerfs de l'autre.
17:04 Non seulement je n'ai ressenti aucun chagrin, aucun
17:06 traumatisme, mais j'ai surtout compris à cette occasion
17:09 qu'au nombre de nos droits imprescriptibles figurait
17:12 celui de s'en aller.
17:15 - Oui, c'est vrai.
17:16 Quand on sent qu'il y a...
17:19 Je me rappelle quand un gamin sent que ça ne se passe pas
17:23 bien à la maison et qu'il sent des tensions, on a envie que
17:27 les tensions s'arrêtent, quoi qu'il arrive, sans prendre
17:30 parti nécessairement, on a envie que ça s'arrête.
17:32 Donc pour moi, et puis moi c'est qu'il voyait rarement,
17:36 enfin pas assez souvent, mon père, on va dire,
17:40 malheureusement, je dirais, ça ne changeait pas mon
17:43 quotidien en fait.
17:44 - Parce que votre mère, on le sait, a choisi de vous exiler,
17:48 de partir aux États-Unis pour vous protéger.
17:51 C'est ce qu'on comprend.
17:53 - Aussi, pas seulement, parce qu'elle avait travaillé
17:55 là-bas aussi.
17:56 Donc oui, il y avait plusieurs raisons, mais d'abord aussi,
18:00 oui, c'est vrai que c'était un petit peu...
18:02 Elle n'avait pas envie que je vive dans une ambiance
18:05 un peu compliquée, une espèce de folie.
18:08 Elle pensait que pour ma sanité mentale, c'était mieux
18:12 de partir de France, quoi.
18:17 - Stéphane est resté avec nous parce que Stéphane,
18:19 qui est un fan, a une demande à vous faire et je pense
18:24 que nous allons accéder à sa demande.
18:26 Stéphane.
18:26 - Oui, David, je t'ai vu en concert.
18:30 Donc, tu es un super chanteur et un super musicien.
18:35 Moi, j'adore.
18:35 Je suis allé te voir deux ou trois fois en concert et
18:39 franchement, tu as vraiment mis le feu.
18:41 Et n'oublie jamais, David, je te le dis, que tu portes le nom
18:45 d'Alilé et moi, ce nom-là, je l'ai colporté, on va dire,
18:49 je l'ai vénéré durant...
18:52 J'ai 58 ans, tu vois.
18:54 Et David, sois fier du nom que tu portes aussi et je sais
18:56 que tu vas le porter fièrement et dans les concerts,
18:59 tu vas assurer.
18:59 Alors, ma demande, bien sûr, c'est est-ce que je te le
19:02 demande, est-ce que je pourrais avoir un abonne dédicacé
19:05 de ta main et ce serait super sympa.
19:07 - Bon, écoute, il n'y a pas de souci.
19:09 Tu m'envoies le contact ici et puis on fera le nécessaire.
19:13 Ce n'est pas très compliqué.
19:15 C'est avec plaisir.
19:15 - Merci.
19:16 - Tu rigoles ou quoi ?
19:16 C'est avec plaisir.
19:17 - Merci, David.
19:18 - Merci beaucoup, Stéphane.
19:20 - Tu es une personne que j'aimerais rencontrer, David,
19:22 et je pense que si je vais à un de tes concerts, je
19:25 me demanderais de te rencontrer.
19:25 - Eh bien, justement, je vais les donner.
19:27 10 novembre 2024 à Lille, 12 et 13 novembre,
19:30 Palais des Sports.
19:32 Palais des Sports, c'est là la batterie, Palais des Sports,
19:34 comme vous le disons.
19:35 - C'est là, oui, c'est ça.
19:36 - Vous avez quel âge ce jour-là ?
19:37 - En fait, ce n'est pas vraiment le...
19:39 Je jouais avec mon père la première fois, non, c'était au
19:40 pavillon de Pantin.
19:42 Mais ce n'est pas grave.
19:43 C'est...
19:45 - Parce qu'il faisait beaucoup de Palais des Sports.
19:47 - Il en a fait beaucoup.
19:49 - La main qui s'ouvre, c'est le Palais des Sports.
19:50 - Exactement, c'est le Palais des Sports.
19:52 - 15 novembre à Miens, 16 novembre 2024, tout ça, bien
19:56 sûr, Nancy, Abneville, Lyon, Montbéliard, Chambéry,
19:58 Nice, Marseille.
20:01 C'est la tournée événement Requiem pour un fou.
20:03 Elle débute donc en novembre 2024.
20:06 On marque une pause.
20:07 On revient avec David Hallyday.
20:08 A tout de suite.
20:09 - 11h13h, c'est Pascal Prohevo sur Europe 1.
20:12 - Europe 1.
20:12 - Pascal Prohevo.
20:13 David Hallyday est avec nous.
20:25 Meilleur Album, c'est publié au Cherche Midi et on entend
20:30 irrésistiblement de votre merci à Louis-Baptiste Vartan parce
20:33 que vous aviez proposé une reprise de cette chanson.
20:35 Alors ça, on est au coeur des années 70.
20:37 - J'adore.
20:38 Même petit, j'ai toujours adoré cette chanson.
20:41 L'élodiquement, un peu, harmoniquement, j'ai toujours
20:48 adoré ce titre et on m'a proposé une fois de faire sur une
20:50 spéciale, je ne me souviens plus trop, il y a un bout de temps,
20:54 de faire une reprise sur une chanson de ma mère.
20:57 J'avais pris ce titre-là et j'avais fait une version assez
21:00 rock de ce titre qui était à l'opposé de l'original et c'était
21:05 sympa.
21:05 - Est-ce que durant la tournée événement Requiem pour un fou,
21:10 à partir de 2024, est-ce qu'il y aura un duo avec
21:13 Sylvie Vartan ?
21:14 - Ah, si elle veut bien.
21:17 Si elle veut bien chanter une chanson.
21:20 - Moi, je pense que les gens ont envie de vous, de prolonger.
21:23 Ils ont envie de vous voir ensemble.
21:25 Alors, je ne sais pas sur quelle chanson d'ailleurs, ce serait
21:27 intéressant de demander au public.
21:29 Je ne sais pas si vous avez une idée, mais une chanson
21:32 tendre, forcément, qui aurait un sens dans l'histoire
21:37 qui est la vôtre.
21:39 Je te promets pourquoi pas.
21:41 - Il faut réfléchir en tout cas.
21:42 - Je ne sais pas, mais je pense que les gens ont envie de cela.
21:46 Je regarde mon image publique, écrivez-vous comme un
21:48 étrange dédoublement, comme un vague cousin à l'égard duquel
21:51 j'assumerais une certaine indifférence parce qu'en
21:54 réalité, il y a loin entre celui que l'on montre et celui
21:57 que l'on est.
21:58 Je suis un fils, un père, un amoureux, un musicien,
21:59 un compositeur.
22:00 Je suis un homme qui doute et qui croit.
22:02 Vous êtes surtout un artiste et ce n'était quand même pas
22:04 facile pour vous, avec le nom que vous avez, de réussir
22:08 dans ce métier.
22:09 Vous avez réussi par la composition et en étant
22:12 également au devant de la scène, ce qui n'était pas votre
22:14 envie au départ.
22:15 - Non, en fait, ce qui m'a un peu sauvé, c'est que c'est
22:18 l'aspect compositeur, en fait, parce qu'on est un
22:21 compositeur, il est souvent seul la plupart du temps et tu
22:24 composes, tu es un peu dans ta bulle.
22:25 Comme je n'étais pas quelqu'un de très bavard qui me
22:29 livrait facilement, donc mon refus, ça a été la musique
22:32 dès que je suis arrivé au monde.
22:35 En fait, je pense qu'il y a des choses qu'on apprend
22:38 dans aucune école, c'est d'être artiste de vocation,
22:42 pas de passion, parce que pour moi, une passion, c'est un
22:44 truc qu'on peut faire le week-end simplement ou souvent.
22:47 Mais une vocation, c'est différent.
22:48 Et moi, ce qui m'a sauvé un petit peu de beaucoup de
22:51 choses, c'est d'abord le fait d'avoir appris mon métier,
22:53 d'avoir vécu aux États-Unis, en dehors de toute polémique
22:57 et tout jugement, on va dire, j'ai été libre de pouvoir
23:01 apprendre mon métier là-bas, dans des groupes et à faire
23:04 des petits clubs et tout ça.
23:05 Donc ça a été génial pour ma formation, on va dire.
23:08 Et une fois que j'étais prêt à affronter un petit peu tout ça,
23:14 je suis arrivé, j'étais bien dans ma tête, même si des fois,
23:20 c'était compliqué.
23:20 Voilà.
23:21 Mais après, l'aspect compositeur et tout ça m'a bien aidé à me
23:28 réfugier un petit peu dans ma bulle et à me sortir un petit
23:33 peu de tout ce genre de trucs difficiles.
23:35 - Et quand vous proposez 100% à votre père, forcément qu'il
23:40 écoute la première fois, j'imagine que vous êtes
23:43 dans une anxiété.
23:45 - En fait, l'anxiété, elle était un peu avant,
23:47 elle n'était pas pendant.
23:48 Au départ, moi, j'habitais encore aux États-Unis et si je
23:54 me rappelle bien, c'est une période où je tournais, on
23:55 tournait pas mal avec mon groupe là-bas.
23:58 Et j'avais été très surpris de sa demande parce que j'avais
24:03 tous les bons compositeurs qu'il y a en France et tout ça.
24:06 Je me demandais pourquoi il m'appelait moi au départ.
24:08 Et je lui avais dit d'ailleurs, je dis mais pourquoi tu...
24:11 A part le fait que ce soit génial de bosser ensemble,
24:14 moi, je sais pas, ça fait un moment que je ne suis plus en
24:18 France et que je ne fais plus de musique en France.
24:20 J'ai un peu perdu le contact avec la musique française.
24:22 Je veux dire, simple fait que je ne sois pas là,
24:25 je n'étais pas en France.
24:26 Donc pourquoi ?
24:28 Elle me dit parce que j'ai envie de bosser avec toi.
24:29 Et je me suis dit OK.
24:31 Alors, laisse-moi trouver une idée d'album parce que c'est pas
24:36 simplement écrire des chansons pour toi que tu aimes,
24:39 c'est raconter une histoire.
24:40 Et laisse-moi trouver l'histoire.
24:42 Et si je trouve l'histoire, je te dis OK, on se tape dans la main
24:45 et puis on y va et ça va être génial.
24:46 Et j'ai commencé à réécouter des anciens titres de lui,
24:50 mais des premiers titres comme "Retient la nuit".
24:55 J'étais très, très loin dans sa discographie.
24:58 Et suite à ça, j'ai écrit un premier titre et puis un deuxième.
25:03 Et je me suis dit tiens, si je prenais un petit peu comme fil
25:06 rouge le fait que je vais composer des titres du style de ce que
25:10 j'aimais de toi quand j'étais petit, en fait, à travers un petit
25:13 peu toutes les époques.
25:13 Et donc, c'est ce que j'ai commencé par faire.
25:16 J'ai commencé à écrire "Un jour viendra" suite à avoir
25:20 écouté "Retient la nuit".
25:22 Et puis des choses, il faut quelques chansons de stade aussi.
25:25 Donc j'ai écrit, j'ai composé "Vivre pour le meilleur" et puis
25:31 les choses se sont enchaînées comme ça.
25:32 Et à partir du moment où j'avais trouvé le truc, en fait,
25:35 j'ai enfilé les...
25:37 J'ai composé très rapidement.
25:40 En fait, c'était assez facile pour moi parce que j'avais trouvé
25:43 que...
25:43 Mais "100%" et "Vivre pour le meilleur" sont peut-être dans
25:48 les dix titres les plus importants de Johnny et les plus réussis
25:53 de Johnny.
25:54 Sur je ne sais combien de titres qu'il a écrits, qu'il a chantés
25:59 en tout cas.
26:00 - Je crois...
26:00 - Ces deux titres-là, "Vivre pour le meilleur" dans un stade,
26:04 c'est formidable.
26:05 - Moi, je crois que des fois dans la vie, il y a des moments
26:08 un peu divins, vous savez, où vous mettez le doigt sur
26:10 quelque chose sans le savoir.
26:11 Et c'est la magie un petit peu de nos métiers, en fait.
26:15 Des fois, on peut écrire des choses bien, des fois un peu
26:17 moins bien.
26:18 Et puis des fois, de temps en temps, on met le doigt sur
26:20 quelque chose et on se rend pas compte sur le moment.
26:23 On se dit, je ne sais pas comment on a fait, mais on l'a fait.
26:26 En fait, il y a un truc un peu magique.
26:28 - Mais on le sait quand même.
26:29 C'est-à-dire que quand vous faites "Vivre pour le meilleur",
26:30 vous avez fini, vous savez que vous avez fait un truc.
26:33 - Quand j'entends chanter, je me dis, ça fonctionne bien.
26:37 - Cette chanson, en fait, qu'est-ce qui est important
26:42 dans une chanson?
26:43 Évidemment, c'est l'émotion, c'est le souffle.
26:45 Et cette chanson, elle met les larmes aux yeux.
26:48 - Disons, c'est après, je pense qu'on peut, beaucoup de bons
26:52 compositeurs peuvent être caméléons.
26:54 Et puis après, la grande différence pour moi, c'est que
26:57 c'est une histoire de sang.
27:00 Donc, c'est quelque chose de différent.
27:03 C'est-à-dire que je ne vais pas simplement essayer de
27:04 l'écrire des chansons qu'il a aimées.
27:06 J'essaie de raconter une histoire, notre histoire.
27:08 C'était un moment de retrouvaille aussi, donc c'était fort.
27:11 Et donc, c'est ce que je voulais que cet album représente.
27:13 - Et c'est réussi.
27:16 J'imagine qu'il y a une fierté d'abord de l'avoir fait.
27:19 Et c'est sûrement un des moments de complicité le plus grand.
27:23 - C'est ça, outre l'aspect commercial, qui est franchement,
27:26 c'est toujours plaisant de faire un truc, un projet qui réussit.
27:29 C'est sûr, donc le contraire.
27:31 Mais moi, ce que je retiens surtout, c'est les moments qu'on a
27:33 passé ensemble d'intimité qu'on n'a jamais raconté et qu'on
27:36 ne racontera sûrement pas parce qu'il y a tellement de choses.
27:39 Et ces moments-là, moi, je me souviendrai jusqu'à la fin.
27:43 C'est surtout ça.
27:44 - C'est formidable de travailler avec des gens qu'on aime.
27:46 - C'est absolument génial.
27:48 - Merci beaucoup.
27:49 - C'est bien d'être sur une plage, de dîner, tout ça.
28:01 Mais travailler, créer avec des gens qu'on aime.
28:07 - C'est pour ça que j'ai toujours les mêmes équipes.
28:09 Moi, depuis très longtemps, je bosse avec les mêmes personnes
28:11 en tournée.
28:12 - Mais c'est merveilleux.
28:13 - J'adore ça.
28:14 - Mais c'est merveilleux.
28:15 Et c'est pourquoi Olivier et Géraldine en seront ensemble
28:19 dans 40 ans.
28:19 - Que vous ferez une tournée avec plaisir.
28:22 - Vous avez remarqué aujourd'hui...
28:24 - Dites-moi.
28:25 - Qu'est-ce que vous avez remarqué aujourd'hui?
28:26 - Que Géraldine est aspirée par David Hallyday, non?
28:29 - Parce que David, il dit des choses formidables.
28:36 Mais ce n'est pas ça que vous auriez dû dire.
28:37 Qu'est-ce que vous avez remarqué sur les chansons?
28:39 C'est uniquement à ce que David Hallyday est là.
28:41 - Oui, oui.
28:42 - Non, mais dites-moi, écoutez...
28:43 - Je n'ai pas chanté.
28:44 - Pardon?
28:44 - D'habitude, je ne raconte pas les chansons.
28:46 - Mais oui, c'est vrai, vous n'avez pas chanté.
28:47 - Il n'a pas poussé que ça.
28:48 - D'accord, j'accompagne le chanteur d'habitude.
28:50 - Alors que là, vous n'avez pas aussi.
28:52 - Non, Johnny Hallyday, non.
28:53 - C'est un peu plus compliqué.
28:54 - Écoutez, moi, j'aime bien écouter le live.
28:56 Je suis comme beaucoup de gens, je mets du live dans ma voiture.
28:59 Et le live de Lara Fabian.
29:01 - Ah oui, c'était un grand moment de...
29:03 - Et Johnny, je vous assure, il y a un moment...
29:05 D'ailleurs, il y a une légende sur cette chanson.
29:08 On dit qu'elle a...
29:10 Il lui aurait fait un signe.
29:12 J'ai plus...
29:13 Tu montes trop haut pour moi ou c'est trop bien.
29:17 - Non, je pense pas.
29:17 - Bon, alors c'est une légende urbaine.
29:18 - Je pense que c'est une légende urbaine.
29:20 - Mais elle, elle chante comme Johnny.
29:22 Alors, elle a raconté comment elle s'était préparée pendant un mois,
29:24 deux mois pour avoir le ton juste et arriver comme un boxeur
29:29 sur le Stade de France.
29:30 Mais c'est un moment...
29:30 Et elle, c'est le plus grand moment de sa carrière, quasiment.
29:33 - On aurait comme réécoute ça d'ailleurs.
29:35 - C'est un moment fort, c'est sûr.
29:37 Moi, qui regarde ça, je fais "Waouh, c'est fort".
29:39 Ouais, c'est sûr.
29:40 Il est 11h42.
29:46 - Ça, c'est la version Stade de France ?
29:47 - Ah bah exactement, je suis au taquet là, maintenant.
29:49 Je suis réveillé, j'ai pris trois cafés.
29:51 - On se repasse aujourd'hui.
29:52 - Il est aidé, DJ Fab, quand même.
29:53 - Il y a tout en plus parce qu'il y a évidemment l'orchestration,
29:58 il y a la mise en scène en plus du Stade de France.
30:03 C'était le premier ou le deuxième Stade de France ?
30:05 Je me souviens plus.
30:07 - Le premier, on dirait.
30:08 - Le premier, il me semble.
30:10 - Parce que quand je dis le premier, il y a eu deux versions du Stade de France.
30:12 Il y a eu la version avec l'hélicoptère.
30:14 - Je pense que c'est le premier.
30:16 - Et puis après, il y a eu la version, la pluie, c'est la mort dans l'âme que je viens.
30:20 - Attendez cinq minutes, on aura le refrain.
30:23 - L'orchestre se chauffe, on envoie une page.
30:29 - On marque une pause, mais on peut peut-être écouter aussi des auditeurs quand même.
30:33 - Bien sûr, il y a Gary qui vous attend.
30:34 - Écoutez, on appelle Gary à la pause.
30:37 - Très sympa, Gary.
30:38 - A tout de suite.
30:38 - Vous nous appelez pour poser vos questions à David Halidé, au 018-20-3921.
30:43 A tout de suite sur Europe 1.
30:44 Europe 1, Pascal Praud.
30:46 - David Halidé est notre invité, Pascal, aujourd'hui.
30:55 - Oui, monsieur Olivier Guenec.
30:58 Il y a beaucoup de messages pour David Halidé, c'est pour ça que je suis venu.
31:01 Allez, Thierry, nous écrive.
31:04 David a fait un album juste magnifique pour son père avec la chanson 100%.
31:08 J'avais acheté Aïe en 33 tours en 1988.
31:12 Nicolas, toujours sur la page, c'est un excellent musicien et compositeur.
31:15 - Il avait été numéro 1 au Top 50.
31:16 - Aïe.
31:17 - Pendant...
31:20 - Certainement.
31:22 - Oui, c'est pas rien quand même.
31:23 - C'est mon premier en fait.
31:25 - Vous n'avez pas connu, vous, le Top 50, mais c'était...
31:28 - Non, malheureusement, non.
31:29 - Vous l'avez bien, bien connu, vous, par contre.
31:30 - Le Top 50, oui.
31:32 C'est un génie.
31:35 - C'est un génie.
31:36 - Allez, on finit vite, on finit vite.
31:37 - Je vous jure, c'est un génie.
31:38 C'est pour ça qu'il est là, d'ailleurs.
31:39 J'ai tout.
31:40 - On finit avec Thomas.
31:41 Pascal Praud devrait devenir l'agent de David Hallyday,
31:44 lui organise sa prochaine tournée.
31:45 C'est une vraie proposition, Pascal.
31:46 - Il n'a pas besoin de moi.
31:47 - Faites-le.
31:48 - Franchement, il n'a pas besoin de moi.
31:51 Je ne suis pas d'un tempérament dépressif, négatif.
31:53 C'est pourquoi je ne trouve pas que nous vivons une époque désespérante.
31:56 Je pense en revanche qu'elle est inquiétante,
31:58 d'abord d'un point de vue politique.
31:59 Les confinements successifs ont montré la facilité
32:02 avec laquelle on pouvait fabriquer, en s'appuyant sur la peur,
32:05 des populations dociles.
32:06 Mais ça, c'est un engagement politique qu'on n'imaginait pas forcément,
32:11 parce que généralement les artistes hésitent à dire ce qu'ils pensent
32:14 sur la société, parce qu'il y a tellement de coups à prendre.
32:16 Mais là, vous dites quand même des choses.
32:17 Et pour tout vous dire, il y a beaucoup de gens
32:19 qui doivent partager ce que vous dites.
32:20 - C'est vrai, ce n'est pas une nouveauté.
32:23 On sent bien qu'on est dans un monde très compliqué aujourd'hui.
32:26 Le manque de liberté qu'on a tous,
32:30 et dans la parole, et dans les actions,
32:31 on n'est plus dans les années 80.
32:33 Donc forcément, c'est un constat que tout le monde peut constater facilement.
32:37 J'en parle un petit peu, oui.
32:39 Gary est avec nous. Bonjour, Gary.
32:41 - Bonjour, Pascal.
32:42 - Et merci d'être avec nous, Gary.
32:44 - Alors, j'ai une petite question pour David.
32:46 - Je vous en prie. Salut, Gary.
32:48 - Salut, David. Je peux te jouer ? Pas de souci ?
32:51 - Ah non, pas de souci, non.
32:52 - Bon, nickel.
32:54 Voilà, moi, je suis un grand fan de Johnny.
32:57 J'ai été bercé par Johnny depuis mon enfance.
33:00 Pourtant, j'ai 32 ans, mais je connais toutes ses chansons,
33:02 tous ses albums, je fais beaucoup de choses sur lui.
33:05 Et voilà, le dernier morceau qui est sorti de ton père,
33:10 "Angry", moi, ça me dérange un petit peu.
33:12 - D'accord.
33:13 - Ça me dérange un petit peu, parce qu'on sort un petit peu
33:14 des morceaux sortis du placard, comme on dit.
33:18 Et je sais, souvent, Johnny, les morceaux du placard,
33:22 ils restaient dans le placard parce qu'il voulait pas les jouer.
33:24 Il voulait pas les chanter parce que soit il les aimait pas,
33:27 ou voilà, il y avait quelque chose.
33:28 - Oui, c'est comme ça que ça se passe normalement, oui.
33:30 - Voilà. Et ton sentiment à toi sur, par exemple,
33:33 ces morceaux qu'on sort du placard,
33:36 tu partages mon sentiment ou c'est plutôt...
33:40 Ça te fait vraiment... Ça te procure de l'émotion
33:41 et finalement, ça te fait plaisir d'écouter ces morceaux.
33:44 - Et on entend là quelques notes de musique.
33:46 Moi, ce qui m'a surpris, c'est que vous n'êtes même pas associé
33:48 à la sortie de ce disque.
33:51 On vous demande pas votre avis ?
33:52 - Associé ?
33:53 Déjà, moi, j'ai pas bossé sur ce disque.
33:54 - Non, mais on vous demande pas votre avis sur, maintenant, la...
33:58 - Pas sur tout, non. Non, non, pas sur tout.
34:00 Donc, c'est sorti, j'étais pas au courant,
34:03 mais bon, voilà, c'est comme ça.
34:05 Mais non, mais je comprends ce que tu veux dire.
34:08 Moi, je parle pour moi, en tout cas.
34:11 Moi, les titres, je fonctionne comme ça,
34:13 comme je suis mon propre artisan, on va dire.
34:15 Quand il y a une chanson que je compose
34:19 et au bout d'un moment, si je considère
34:22 qu'elle n'est pas suffisamment forte pour aller sur mon album,
34:26 elle est rangée dans un tiroir
34:28 et généralement, je ne la donne à personne d'autre
34:31 ou je ne l'utilise pas, puisque à la base,
34:34 je l'ai moins aimée que les autres.
34:35 Donc, après, je sais pas comment les autres fonctionnent
34:37 en ce qui concerne mon père, c'est un petit peu difficile
34:39 de parler pour eux, mais à mon avis,
34:43 voilà, ou c'est des demandes de fans,
34:46 ou c'est tout simplement, voilà,
34:48 ils veulent sortir des choses et faire vivre son bac catalogue
34:52 et puis sortir des singles
34:54 et peut-être que ça fait plaisir, finalement, à certaines personnes.
34:58 Je sais pas, c'est difficile d'avoir une opinion
35:00 quand ça te concerne pas, en fait,
35:01 parce que moi, j'ai pas bossé sur ces albums-là,
35:04 mais je comprends exactement ce que tu veux dire.
35:07 En tout cas, je peux parler pour moi
35:08 des chansons que je n'ai pas utilisées pour moi,
35:11 il n'y a aucune raison de les réutiliser plus tard.
35:13 Et d'ailleurs, je pense que si jamais,
35:16 quand je ne serai plus là un jour,
35:18 je dirai à mes enfants que toutes, voilà,
35:21 elles sont toutes détruites, ces chansons-là,
35:22 je ne les garde pas pour qu'elles ne soient pas utilisées après.
35:26 Voilà, mais après, ça, c'est moi, ça me regarde et c'est personnel.
35:29 Maintenant, ce que font les autres qui sont en charge
35:32 de son bac catalogue et tout ça, qui n'est pas moi,
35:35 ils sont un peu libres de faire ce qu'ils ont envie.
35:37 - Est-ce que Johnny, justement, parlait après sa vie,
35:41 après sa mort, en l'occurrence ?
35:43 Est-ce qu'il a eu des conversations avec vous là-dessus,
35:45 sur ce qu'il souhaitait ou sur ce qu'il ne souhaitait pas ?
35:48 On n'imagine pas, Johnny ?
35:50 - Non, on a juste eu une conversation un jour, il y a très longtemps,
35:55 avec ce que moi, je pensais, comment traiter le truc après,
36:01 parce que finalement, c'est ce qui nous unit tous aussi,
36:04 c'est qu'il va y avoir une fin de vie terrestre, quelque part.
36:08 Donc, à un moment donné, c'est important.
36:11 Là, j'y pense aussi, même si j'en suis encore un peu loin,
36:14 mais je pense avec mes enfants,
36:16 enfin, c'est quelque chose de désagréable,
36:17 mais il faut en parler aussi.
36:19 Donc, moi, je lui avais dit ce que je pensais sur le fait
36:23 qu'il avait bossé toute sa vie et que ça lui appartenait,
36:26 que je n'avais besoin de rien.
36:28 Donc, c'était dans une conversation.
36:32 Mais sinon, on parlait plutôt des joies de la vie,
36:36 de ce qu'on pouvait éventuellement faire ensemble après et tout ça.
36:39 Mais c'est passé rapidement comme ça, un jour.
36:43 - Beaucoup de gens se réclament le meilleur ami de Johnny.
36:46 Quels étaient, selon vous, ses amis, ses vrais amis ?
36:52 - Il y a eu de vrais amis, ouais.
36:56 Et c'était quelqu'un qui adorait, justement, ses potes.
37:04 Des fois, il mettait des fois certains de ses amis
37:09 au même rang que sa famille, en fait.
37:11 Très, très proches.
37:12 Donc, ses bons amis, il en a eu quelques-uns, ouais.
37:17 Très, très fortes amitiés, ouais.
37:19 - La pause, à tout de suite.
37:21 Et avant la pause, je vous rappelle que chaque jour,
37:22 à 8h moins 20, dans Europe 1 Matin,
37:24 vous retrouvez l'édito internationale de Vincent Herouet,
37:28 l'actualité en dehors de nos frontières,
37:29 la géopolitique mondiale.
37:31 Et bien, Vincent Herouet vous offre une analyse approfondie
37:33 des événements qui façonnent notre monde.
37:35 Rendez-vous donc demain matin à 8h moins 20 dans Europe 1 Matin.
37:38 Et en attendant, vous pouvez retrouver l'édito internationale
37:41 en podcast sur Europe 1.fr ou l'application Europe 1.
37:44 - Europe 1.
37:45 - Pascal Proévou.
37:46 - David Hallyday est notre invité, Pascal, ce matin.
37:58 - Et on vient de passer une heure qui a filé extrêmement vite.
38:02 La tournée événement Recueil M.Point Fou
38:04 débute en novembre 2024 dans les plus grandes salles de France.
38:08 Je vous ai dit le 12 et 13 novembre, le Palais des Sports de Paris.
38:12 Je regardais les dates, comme je suis un peu de l'Ouest,
38:15 j'ai l'impression que vous passez pas dans l'Ouest beaucoup.
38:17 Je vois pas de Rennes et je vois pas de Nantes.
38:20 - Ça, c'est normal.
38:21 C'est normal parce qu'on commence toujours par...
38:24 Voilà, on a décidé de passer...
38:26 Il va y avoir 100 dates.
38:27 - Oui. Ah, d'accord.
38:28 - Donc ça, c'est juste la première partie.
38:31 Il y a le reste qui va suivre début 2025, en fait.
38:34 - Et puis dans ce livre Meilleur Album,
38:36 il y a des choses parfois plus personnelles.
38:38 J'ai pratiqué le bouddhisme pendant 20 ans.
38:40 J'ai rencontré le Dalai Lama à un moment important.
38:42 Le bouddhisme me compte toujours parmi ses fervents disciples.
38:46 Ça veut dire quoi, pratiquer le bouddhisme ?
38:48 - En fait, à un moment donné dans ma vie,
38:50 je cherchais des réponses.
38:51 C'était ou aller voir un psy ou alors essayer de gérer moi-même.
38:54 Et j'ai toujours pensé que je pouvais me sortir de tout moi-même
38:57 parce que finalement, le travail, c'est toi qui le fais.
38:59 Donc c'est bien d'être aidé des fois quand c'est vraiment grave.
39:03 Moi, c'était pas si grave que ça,
39:04 mais j'ai toujours pensé que ça allait prendre plus de temps.
39:07 Mais j'ai été chercher des réponses...
39:11 à des questions qui étaient un petit peu compliquées.
39:16 Et j'ai trouvé cette philosophie.
39:17 J'ai toujours vu le bouddhisme comme une philosophie,
39:20 et non une religion, pour moi en tout cas.
39:22 Et donc c'est vrai que ça a aidé à voir la vie un petit peu,
39:24 de voir le grand tableau de la vie,
39:26 plutôt que le côté un peu étriqué.
39:29 Et ça m'a beaucoup aidé, en fait.
39:31 Et ensuite, j'ai moins pratiqué,
39:33 mais j'ai encore de bons restes.
39:35 Et ça m'a aidé vraiment profondément
39:37 à trouver des solutions à pas mal de trucs.
39:39 - Page 267, vous écrivez "J'arrive au bout de ce récit".
39:41 "Je n'ai pas encore parlé de l'affaire Halide.
39:43 "Je sens qu'on s'impatiente dans les chemières.
39:45 "Il va se décider oui ou non."
39:46 Eh bien non, nous, ça sera pareil.
39:48 - On va avoir la réponse.
39:49 - En revanche, je voudrais que vous me disiez
39:51 le tiercé des chansons de Johnny que vous préférez.
39:53 Est-ce qu'il y a des chansons...
39:54 D'abord, est-ce que vous en écoutez tous les jours ?
39:56 - Non, non, je n'écoute pas tous les jours.
39:58 - Est-ce qu'il y a trois chansons que vous vénérez
40:01 parmi toutes celles qu'il y a ?
40:02 - Il y en a plein.
40:04 Tu sais, quand on est jeune et qu'on entend la musique
40:06 à travers les murs, il y a beaucoup de choses qui font partie de mon AD.
40:09 - J'entends bien, mais est-ce qu'il y a quand même
40:11 des chansons que vous trouvez subites ?
40:13 - "Que je t'aime", "Derrière l'amour",
40:15 "Récuillin pour un fou", "Ma jolie Sarah".
40:17 En question, comme je suis batteur d'origine,
40:20 c'est un titre qui m'avait interpellé petit.
40:21 J'adorais la rythmique de ce titre.
40:24 - "Ma jolie Sarah", je me demande si ce n'est pas Philippe Labreau
40:26 qui l'a écrit, au "Ma jolie Sarah".
40:28 - Oui, c'est possible.
40:28 - Qui avait écrit pour Johnny.
40:30 - Mais bon, après, il y a les titres d'après.
40:33 L'album de Berger, magnifique, de Goldman aussi.
40:35 Il y a un panel de chansons tellement différents.
40:38 C'est difficile de mettre...
40:40 - Et c'est vrai qu'il y a des périodes différentes, bien sûr.
40:42 Et cette période des années 80 avec Goldman et avec Berger.
40:47 "Derrière l'amour il y a..."
40:49 "Tin, tin..."
40:50 Ça, c'est "Ma jolie Sarah".
40:51 Qu'il avait chanté au Parc des Princes.
40:54 Il l'avait chanté au Parc des Princes.
40:55 - Et j'avais entendu ça petit et je me dis,
40:57 je veux jouer de la basse et je pratiquais dans ma chambre
41:01 comme un forcené,
41:05 pour comprendre tout ce qui est rythmique et tout ça.
41:07 Cette chanson, c'est un marqueur dans ma vie de musicien petit.
41:11 - "Derrière l'amour", c'est une chanson qui est souvent reprise en duo.
41:15 D'ailleurs, moi, j'ai entendu Morane la reprendre.
41:17 Vous serez en concert à Nantes, finalement, le 1er décembre.
41:20 Vous voyez, c'est notre ami Olivier Guenet qui me fait passer cela.
41:26 Sylvie Vartan avait dit en 1966, lorsque vous êtes née,
41:32 "Je lui souhaite de ne jamais être une idole."
41:34 C'est vrai ?
41:35 - Oui, c'est ce qu'elle m'a dit, mais je ne me souviens pas de ça.
41:40 - En tout cas, vous en êtes une.
41:42 C'était agréable de traverser cette heure avec vous.
41:47 - Merci.
41:48 - Je pense que les auditeurs auront vraiment adoré,
41:49 parce que vous êtes à la ville comme à la Seine
41:52 et puis vous avez de la chance d'avoir beaucoup de talent.
41:54 C'est pas facile quand...
41:56 Alors, c'est à la fois très facile, bien sûr,
41:58 quand on baigne dans cet univers-là,
42:00 mais c'est en même temps très difficile d'être à la hauteur
42:03 de ceux qui vous ont précédés,
42:05 surtout lorsque son père s'appelle Johnny Hallyday
42:07 et sa maman, Sylvie Vartan.
42:09 J'espère que Sylvie Vartan va bien.
42:11 - Vous savez, quand on a la foi, c'est plus facile.
42:13 - Bon.
42:14 Vous l'embrasserez pour nous et puis on la verra peut-être sur scène.
42:18 - Oui, oui, je pense qu'elle prépare de grandes choses aussi.
42:21 Donc, voilà, on est tous créatifs.
42:24 Voilà, donc c'est ça.
42:26 Mais je lui dirai.
42:27 - Eh bien, vraiment, merci beaucoup, David Hallyday.
42:30 Il est 12h, on est un poil en retard,
42:32 mais je pense que les auditeurs auront adoré écouter vous,
42:36 écouter durant cette heure.
42:37 Merci, Émilie Dès, dans une seconde,
42:39 pour les informations de 12h.
42:42 - Vous écoutez Pascal Prod' 11h à 13h sur Eurofine.

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