Après deux championnats du monde narrés en direct de Tashkent et de Doha, « Hajime », le podcast de L’Esprit du Judo est de retour dans le sud de la France pour vous livrer son analyse jour après jour de cette édition 2023 des championnats d'Europe organisés, comme en 2014, à Montpellier. Une deuxième journée qui fera à nouveau date dans cette saison pré-olympique avec la couronne conservée par Marie-Ève Gahié (-70kg) au détriment du bourreau de sa rivale Margaux Pinot en huitièmes, le premier podium continental d'Alpha Djalo (-81kg) et les deux revers concédés par l'immense Clarisse Agbegnenou (-63kg), qui manque l'occasion de battre le record tricolore en Europe et de réunir les titres olympique, mondial et continental.
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00:00 Professeur, entraîneur, expert, champion d'hier et d'aujourd'hui, mais aussi judoka
00:09 anonyme, le podcast de l'esprit du judo, c'est maintenant.
00:13 Hajime.
00:14 Samedi 3 novembre 2023, Clarisse n'est plus à Gbengenou.
00:18 Il y a des choses qu'on croit éternelles, comme l'invincibilité de la légende française
00:23 des moins de 63 kilos, un jour, sans qu'on s'y attende, quelque chose a changé.
00:27 Il y a un peu plus de deux ans de cela, elle emportait les Jeux de façon magistrale avant
00:32 de prendre le temps de faire naître sa fille.
00:34 Le pari du retour n'était pas gagné d'avance, elle avait su pourtant s'imposer magistralement
00:39 aux championnats du monde, prouvant, même si l'impact n'était plus tout à fait
00:42 le même, qu'elle avait toujours sa magie, son sens du judo et de l'attaque foudroyante.
00:47 Ces championnats d'Europe ne devaient être qu'une étape entre Doha 2023 et Paris 2024
00:53 et personne ne s'imaginait l'avoir perdre ici, à Montpellier, devant un public acquis,
00:58 et surtout pas elle, et surtout pas comme ça.
01:00 La double championne olympique française avait pourtant un beau challenge à défendre
01:04 ici.
01:05 En cas de victoire, elle devenait le premier combattant français sextuple champion d'Europe
01:09 et intimidait une fois de plus toute opposition jusqu'au rendez-vous de Paris.
01:13 Mais dès le premier combat, une croate de 21 ans, Catarina Cristo, 32ème mondiale,
01:19 tentait de la bousculer et, surprise, avait de l'impact sur elle avant de se faire piéger
01:24 au sol en Sankakujime.
01:26 Au second, c'est la finlandaise Emilia Kanerva, 178ème mondiale, qui pouvait s'estimer déçue
01:34 après un golden score de 4 minutes 45 d'être finalement battue sur le Ouranager de la française.
01:40 Un majestueux retour de flamme qui n'empêchait cependant pas de constater l'éclipse en
01:44 énergie de notre étoile nationale, incapable d'imposer sa main gauche à cette anonyme
01:49 combattante du nord.
01:51 Le drame s'écrivait sous nos yeux, car face à elle, c'était Laura Fazliou, une
01:55 kossovare à la fois puissante et excellente judoka comme les autres membres de cette dangereuse
01:59 cohorte.
02:00 Surtout que c'était celle qui avait déjà battu la française lors de son tournoi de
02:04 retour.
02:05 Depuis, Clarisse avait su retrouver sa puissance et son sceptre, mais la kossovare avait continué
02:10 de progresser en se hissant à 23 ans à la seconde place mondiale.
02:14 La flamme réveillée par l'adversité, Clarisse Akbeninus oppose pied à pied à
02:18 Fazliou qui la malmène, parvient même à la contrer sur une de ses fortes attaques
02:22 de jambes, mais la table d'arbitrage ne suit pas et c'est elle, dans la reprise
02:25 suivante, qui pivote sur la hanche de son adversaire et tombe sur la tranche.
02:29 Elle ne sera jamais sextuple championne d'Europe.
02:31 Mais il y a une médaille à défendre et elle s'y efforce contre la hongroise Ozbas,
02:36 22 ans et membre du top 10 mondial.
02:38 Elle domine en charisme et en posture, mais elle reste nouée.
02:41 Les attaques ne partent pas, sa main gauche ne se pose pas, elle ne se révolte pas, ou
02:45 pas assez, sous les yeux emprunts de la fatalité du moment de son coach Ludovic Delacote.
02:51 Alors que le public vibre et emplit l'espace sonore, sentant la nécessité de la soutenir
02:55 contre le vent, les marées et la fin d'un monde, Clarisse est poussée à un nouveau
02:59 golden score, deux pénalités partout et alors qu'on la croit capable d'aller
03:02 victorieusement au bout de cette épreuve, c'est l'accrocheuse hongroise qui va
03:06 la chercher avec un rôdshigari définitif.
03:08 Cette fois c'est la fin.
03:11 Clarisse Akbenienou ne sera pas sur le podium à Montpellier et les moins de 63 kg seront
03:16 peut-être la seule catégorie féminine où la France ne sera pas représentée sur le
03:19 podium.
03:20 Deux défaites de suite, un judo enfermé et le sentiment diffus de voir s'exprimer
03:25 dans cette impuissance, une langueur, une forme de lassitude, une envie informulée
03:31 d'être ailleurs.
03:32 Lucie Dadoa, sur sa compétition, la championne ne trouvait pas d'emblée à Montpellier
03:36 et les raisons de ses défaites.
03:38 Je dirais que tout a été un peu compliqué.
03:40 Au début j'avais du mal parce que mes pieds glissaient.
03:43 Ensuite il fallait trouver une stratégie pour se mettre dedans.
03:46 Mais c'est comme ça, on ne sait jamais.
03:48 Pour moi c'est de l'entraînement.
03:50 Peut-être qu'au jeu ça m'y arrivera la même chose.
03:52 Il faudra que je sois prête mentalement à toute éventualité.
03:55 Peut-être malade ou quelque chose.
03:56 Il faut être là le jour J et ça m'apprendra.
04:00 La prochaine fois en quart de finale je serai attentive du début jusqu'à la fin.
04:03 C'est difficile parce que je sais qu'il faut que j'aille un cran au-dessus.
04:07 C'est un juteau qui est assez compliqué pour moi.
04:09 Maintenant je travaillerai.
04:13 J'ai à travailler.
04:15 Je préfère perdre ici qu'au jeu.
04:17 C'est bien aussi, c'est juste l'asportif qui est déçu.
04:19 Mais ça va aller.
04:21 Il y a du pas mal quand même.
04:22 Il faut dire que c'est une année qui a été très chargée.
04:24 Pas facile.
04:26 J'essaie toujours de lever la tête, de m'entraîner, d'être là.
04:29 À un moment donné, je ne suis pas un robot non plus.
04:32 Mais l'asportif est très déçu aujourd'hui.
04:35 Mais il y a des bonnes choses.
04:37 J'ai été très contente de mon quart de finale.
04:39 Il y a des très bonnes choses.
04:40 Surtout que c'est une athlète qui est très très forte.
04:42 Mais je vais travailler.
04:45 Je me dis que c'est aussi bien.
04:47 J'ai pas mal d'axes de travail.
04:49 Il y a des filles que j'aime un peu moins.
04:51 Qui ont des juteaux qui sont un peu plus compliqués pour moi.
04:54 Mais c'est bien, c'est des schémas que j'ai vu auparavant avec Tina.
04:57 Donc je vais travailler.
04:59 C'est bien parce que ça me met aussi de la hargne.
05:02 Et ça me dit qu'il faut que je travaille.
05:03 L'entraîneur Ludovic Delacote, sans le dire trop fort,
05:07 voyait en cette fin de partie au niveau continental
05:10 le point d'arrêt qui permet le rebond.
05:12 C'était l'ombre d'elle-même.
05:15 Il faut qu'on se pose afin de réajuster par rapport à certains points.
05:23 Maintenant, s'inquiéter.
05:24 Il reste 8 mois.
05:26 On savait, je savais, elle savait, nous savions avec le staff
05:31 qu'elle ne serait pas à 100% sur Montpellier.
05:34 Même si c'est un championnat d'Europe à la maison,
05:37 peut-être qu'inconsciemment elle est déjà sur une projection jeu.
05:40 Pour autant, un championnat à la maison,
05:43 quand il vient, il vient pour le gagner.
05:45 Maintenant, il a manqué pas mal de choses aujourd'hui
05:51 pour que ça bascule favorablement en tout cas.
05:54 La Clarisse qui impactait, qui avait de l'endurance,
05:57 qui avait cette capacité à continuer d'impacter quand les autres baissaient.
06:00 Et "aller finir".
06:03 Aujourd'hui, elle n'a pas ses ressources, très clairement.
06:06 Donc, il y a ce volet-là.
06:08 Et puis, quand physiquement, elle est bien,
06:11 il n'y a pas de doute, il n'y a pas d'interrogation.
06:13 Il y en a plus en face, ce qui n'a pas été le cas
06:16 puisque finalement, elles ont fait leur match.
06:19 Quand tu impacts sur les mains, tu as cadré l'adversaire.
06:23 Donc, par ton doigt, tu peux mettre en place ton système d'attaque.
06:27 Là, effectivement, elle a essayé, mais comme vous avez pu le constater,
06:30 il y a un problème de distance.
06:32 Le timing n'est pas toujours bon.
06:33 Je ne suis pas inquiet parce que je sais qu'il y aura un rebond.
06:36 Je sais que ça va la piquer parce que la championne a de l'orgueil.
06:39 Donc, ça, c'est plutôt bien.
06:40 Maintenant, effectivement, il y a sûrement des petites corrections
06:43 à apporter dans le cadre d'une préparation olympique.
06:45 Il a raison, espérons-le.
06:47 À 31 ans, privé des adversaires de sa légende,
06:50 les motivations de Clarisse Agbenienou sont sans doute, malgré elle,
06:54 passées à autre chose.
06:56 Mais l'année prochaine, c'est Paris, la dernière danse de la Reine du feu,
06:59 le seul rendez-vous capable de nous la rendre,
07:01 telle qu'elle a brillé avec tant d'éclats toutes ces années
07:04 pour s'imposer une nouvelle fois face à une jeune génération
07:07 qui secoue le jour, des puissances nouvelles qui se sont affirmées
07:10 pendant son absence et ne comptent pas se laisser renvoyer la niche.
07:14 Hier, Clarisse a perdu plus qu'un titre, mais le feu couvre sous la sombre.
07:19 Novembre, c'est l'automne à Montpellier.
07:21 Juillet, ce sera l'été à Paris.
07:23 Elle peut renaître.
07:25 Il fallait commencer par les moments tristes pour donner de la place
07:28 aux émotions magnifiques de cette belle journée de samedi.
07:30 Car si Clarisse a perdu, au grand désappointement de ses fidèles,
07:34 Marie-Ève a gagné, et avec une telle vista qu'on a touché à la grâce.
07:39 Elle avait traversé ses trois premiers combats en moins d'une minute chacun,
07:42 ouvrant en deux ses adversaires avec des hauts sautogaris
07:45 et des serrionnaguées de boue qui ressemblaient à des grands coups d'épée.
07:48 La demi-finale voyait se dresser l'épouvantail,
07:50 l'ogre grec Élisabeth Teltzidou,
07:53 victorieuse de quatre grands chelèmes depuis octobre 2022
07:56 et finaliste au Master,
07:57 capable d'arracher les arbres avec ses mouvements de hanche.
08:01 Et cela ne manquait pas.
08:02 Pour ce premier combat difficile,
08:04 Marie-Ève s'envolait d'entrée sur le Tsurigoshi irrésistible de la colosse de Rode
08:07 et le hippon ne tenait qu'à un impact redoublé au sol un peu flou.
08:12 Pourtant, Gaillet ne perdait pas son cœur vaillant
08:15 et l'engoulait juste après sur un Uchimata en bordure qu'il fallait aller chercher.
08:20 Il restait une finale contre la fille très forte du jour,
08:23 une Russe incroyablement solide sur ses appuis
08:26 et dangereuse dans ses attaques,
08:27 Madina Taymazova, en bronze au jeu de Tokyo,
08:30 tombeuse dans la journée de toutes les autres favorites pour le titre,
08:33 la française Pinault, la néerlandaise Van Dyck,
08:36 la croate Matić, excusée du peu.
08:39 Cela allait être difficile.
08:41 Sauf que Gaillet chargeait sans une hésitation,
08:44 étouffant la Russe sous ses attaques puissantes et précises,
08:47 sa prise de risque totale.
08:49 Elle la transperçait de toutes parts,
08:50 ne lui laissait pas faire une seule parade,
08:53 prendre une seule contre-attaque.
08:54 Le haut saut au gari final, parti de loin en reprise de garde,
08:58 était comme un intimidant coup de grâce.
09:01 Une démonstration qui fera date.
09:03 Doublé européen pour Marie-Eve Gaillet,
09:05 qui a mis les pendules à l'heure de sa montre
09:07 et s'impose en favorite pour la sélection olympique
09:10 et pour une médaille d'or à Paris.
09:12 Mais pour l'instant, c'est Montpellier.
09:14 Marie-Eve se lâche, esquisse des pas de danse au pied du podium,
09:17 partageant les chants de la sono repris en chœur avec elle
09:20 par le public joyeux et reconnaissant.
09:22 Un pur moment.
09:23 Merci à Montpellier aussi, le public d'amour vraiment.
09:27 Et voilà, je suis trop contente.
09:28 C'était des ouanes, j'en ai de fou.
09:32 Trop contente si ça passait à chaque fois.
09:34 J'ai eu un peu peur à un moment,
09:35 mais j'ai su rester concentrée.
09:38 Quand je suis tombée contre la Grecque,
09:41 j'étais un peu...
09:42 Mais voilà, fallait rester concentrée.
09:44 Le but c'était pas de gagner 30 secondes à chaque fois,
09:47 mais c'était surtout de faire ce qu'on a à travailler.
09:49 Je pense que sur le Kimi Kata, je reverrai bien sûr après.
09:52 Mais je pense que dans le détail,
09:53 j'ai su faire un peu de ce qu'on a à travailler.
09:55 Je suis contente.
09:56 Le public pouvait partir content de l'aréna Sud de France hier soir.
10:00 Après les larmes de joie de Gaillet,
10:02 c'était celle que lui avait offert Alfa Oumar Diallo,
10:05 comme une digue qui cède, qui lui avait emporté le cœur.
10:09 Performant, mais pas encore dans la régularité,
10:11 comme disent les entraîneurs.
10:12 Alfa Oumar Diallo avait atteint le top 10 mondial avant ce rendez-vous.
10:16 Il lui manquait la médaille de référence en championnat.
10:19 La voici acquise devant toute la France,
10:21 dont il espérait depuis longtemps obtenir l'amour et le respect.
10:25 Et là encore, c'est acquis.
10:26 Après deux tours de réglage efficaces,
10:28 il incrustait sur Ouranagé, le hongrois envahissant,
10:30 Attila Oungvari, 7ème mondial tout de même,
10:33 et médaillé en 2022.
10:35 Une première victoire importante.
10:37 La suite était escarpée.
10:38 Il fallait passer le meilleur combattant de la catégorie,
10:41 le double champion du monde géorgien Grigalashvili,
10:43 pour se hisser en finale.
10:45 Et en cas d'échec, se voir opposé au Belge Kasse,
10:48 le second meilleur combattant de la catégorie.
10:50 Le géorgien imprévisible ne lui laissait pas le temps de s'installer.
10:54 Il amenait la soumission avec un waki gatame habile.
10:58 Restait Mathias Kasse.
10:59 26 ans, numéro 1 mondial, médaille olympique et 3 fois finaliste
11:03 des 3 dernières éditions du championnat du monde pour un titre.
11:07 Deux fois, il s'était rencontré, deux fois le Belge l'avait dominé.
11:10 Mais cette fois, il allait s'envoler sur une technique monumentale,
11:13 la masterpiece d'Alpha Dialo à ce jour, son spécial Ko-uchi-O-uchi-gari,
11:18 un bel enchaînement très court qu'on apprend à l'école de judo
11:21 et qui permet, quand on le fait aussi bien que lui, de catapulter les meilleurs.
11:24 Le Belge était sur le dos, le Français aussi,
11:27 pris de sanglots d'une si longue frustration enfin libérée,
11:30 applaudi par tous les spectateurs de l'aréna, ému avec lui.
11:33 La persévérance, je pense que c'est ce qui me définit aujourd'hui.
11:38 La persévérance.
11:40 Et je le disais, je reviens de tellement loin.
11:47 Il y a des gens qui ont cru en moi, d'autres qui n'ont pas cru en moi.
11:50 Je me suis toujours accroché quand c'était la merde.
11:53 Excusez-moi du terme, mais voilà, j'ai des émotions comme ça
11:59 parce qu'il faut se rendre compte vraiment de tout ce que j'ai pu faire pour en arriver là.
12:05 Vous en êtes témoin.
12:06 On s'est vu plein de fois quand je sortais au deuxième tour.
12:11 Et vous étiez là et vous êtes là toujours.
12:13 Donc voilà, je réalise que je viens de faire un médaillé européen.
12:18 Et ça, c'est compliqué.
12:22 Je m'étais fait mal à l'épaule et j'ai bossé pour revenir au top.
12:27 La semaine dernière, je perdais encore.
12:29 Et là, je fais trois.
12:31 On ne me l'enlèvera jamais, cette médaille.
12:33 J'avais dit que les palmarès, ça se fait sur des championnats et pas sur des tournois.
12:38 J'ai une première case sur mon palmarès.
12:41 La reconnaissance de son potentiel ne fera plus de doute, pas même à ses propres yeux.
12:47 Alpha a pris le lead.
12:49 Il n'est pas encore champion olympique, moins sans faute,
12:52 mais il arrache une très belle médaille des mains de ceux qui seront encore à Paris les favoris.
12:57 Kass n'avait pas quitté le podium européen depuis quatre ans.
13:00 Il fallait au moins ça pour l'en expulser ici à Montpellier.
13:04 Au-delà de sa réussite personnelle, la médaille d'Alpha est la quatrième de l'équipe de France masculine.
13:09 Une performance qui nous ramène d'ores et déjà à l'embellie 2013-2014
13:14 et avant celle-ci, à la fin des années 90.
13:17 Quelque chose s'est débloqué dans le judo français.
13:20 Je suis vraiment content pour les garçons parce qu'on a vraiment passé des moments difficiles.
13:26 Et que les garçons, aujourd'hui, on voit bien que la gagne, c'est contagieux.
13:29 Donc bravo à Luca, bravo à Walid, bravo à Romain.
13:34 Et tous ces gens-là, aujourd'hui c'est une belle équipe de France.
13:38 C'est à Axel Clerget et Alexis Mathieu de se faire le plaisir de suivre cette bonne dynamique aujourd'hui en moins de 90 kg
13:45 et à Aurélien Dias, le médaillé de Bakou, de frapper les derniers coups en moins de 100 kg.
13:50 Trois médailles possibles encore pour la team masculine.
13:53 Quant aux féminines, les deux moins de 78 kg, Audrey Etchemeo et Madeleine Malonga,
13:57 vont se livrer à une bataille qui doit les mener toutes les deux sur le podium,
14:01 pour lequel Romain Ndiko est carte gold en plus de 78 kg.
14:05 Ce dimanche, la France n'a pas dit son dernier mot.
14:08 Sous-titrage ST' 501
14:10 [Musique]