Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie
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00:00 - Europe 1, le talent de la France bouge.
00:04 - Baptiste, vous avez 34 ans, c'est ça ?
00:07 - C'est ça.
00:08 - L'entreprise est née deux mois avant le confinement, en janvier 2020.
00:10 - J'ai pas eu de chance à fermer, j'ai pas pu l'ouvrir après.
00:13 - Ouais, bon...
00:14 - C'est passé à un cheveu.
00:15 - À une semaine près, j'ai pu commencer.
00:18 - Pas mal, pas mal, Gilles Attaf.
00:20 Vous venez de l'Orient, en Bretagne.
00:23 On va revenir un peu plus sur votre parcours.
00:25 Vous avez quitté l'école assez tôt, vous avez fait un BEP de plomberie,
00:28 puis vous vous êtes engagé dans la Marine Nationale en tant que fusillé marin.
00:33 C'était quoi, ça c'était des protections de défense, c'est ça ?
00:36 - Protection de défense des points sensibles de la Marine Nationale.
00:38 J'ai toujours voulu m'engager dans la Marine pour apprendre les valeurs,
00:41 le respect de soi, la discipline.
00:43 Et du coup, j'ai voulu faire ma propre expérience de la Marine.
00:47 - Ça a duré cinq ans ?
00:48 - C'est ça.
00:49 - Et à la fin de votre contrat, vous quittez l'armée,
00:52 et là vous allez vers tout de même encore s'occuper des autres,
00:57 puisque vous vous entamez une formation d'ambulanciers.
00:59 - C'est ça. Pendant six mois dans une FCI,
01:02 et après, à la sortie de la formation,
01:04 je suis parti dans une boîte privée d'ambulanciers
01:07 pour venir en aide aux gens,
01:08 faire des transports d'hôpital au domicile.
01:13 - Ça vous a apporté aussi un aspect humain dans tout ça ?
01:17 - Oui. - Pourquoi ?
01:19 - Parce que j'aime bien venir en aide aux gens,
01:23 je trouve que c'est important d'aider les gens.
01:26 - Donc ça a duré là aussi cinq ans,
01:28 le Covid arrive,
01:31 sauf que vous, c'est pas un détail,
01:34 puisque c'est aussi pour ça que vous êtes là,
01:35 vous à l'âge de 27 ans, vous avez perdu vos cheveux.
01:37 - C'est ça. Et du coup, je me suis renseigné pour faire plusieurs choses,
01:40 donc la première chose, c'était la grève de cheveux,
01:42 et la grève de cheveux n'était pas possible pour moi,
01:44 parce que ma zone de neuz n'était pas assez bonne.
01:46 - Donc là, vous vous mettez à chercher des alternatives,
01:50 vous cherchez des solutions,
01:53 et vous vous formez encore,
01:55 parce que vous découvrez la micropigmentation.
01:59 Là aussi, il y a une histoire,
02:01 vous adorez les tatouages,
02:03 - Le dessin aussi, depuis que je suis très jeune, je dessine beaucoup.
02:06 - Et puis vous voyez que finalement,
02:09 il y a peut-être un lien entre la calvitie,
02:11 la micropigmentation, vous vous formez,
02:13 et vous vous lancez dans Dermocapillaire.
02:16 Comment on se lance comme ça, quand on a eu autant d'expérience ?
02:18 Comment on se dit "mais finalement, je vais me lancer,
02:21 je vais lancer ma boîte".
02:23 - J'ai réfléchi, j'ai eu les conseils de mon entourage,
02:26 qui m'ont dit "le fonce, fais ça,
02:29 parce que c'est une super alternative,
02:31 et tu peux enlever beaucoup de complexes à beaucoup de personnes,
02:34 qui sont atteintes de la calvitie,
02:36 et qui ne peuvent pas bénéficier de grève de cheveux".
02:38 Et surtout les femmes, quand elles commencent à avoir un problème de calvitie,
02:42 c'est très compliqué pour elles de se raser les cheveux,
02:45 elles n'ont pas vraiment de solution encore.
02:47 - C'est encore très compliqué, et il n'existe pas encore beaucoup de solution.
02:50 Dermocapillaire est né, le reste vous allez nous le raconter, vous aussi.
02:53 Vous avez une minute, on vous écoute, top chrono.
02:56 - Bonsoir à tous, je suis le fondateur de Dermocapillaire,
02:59 ayant recours moi-même à la micro-pigmentation,
03:02 j'ai décidé de créer ma micro-entreprise en 2020.
03:04 Pour ce faire, j'ai subi plusieurs formations et perfectionnements en France,
03:09 et en Belgique, auprès d'experts dans cette discipline,
03:12 pour développer mon expérience professionnelle.
03:15 Aujourd'hui, je travaille à mon compte dans un salon situé en Bretagne,
03:19 Lorient.
03:21 Pour vous expliquer en quelques mots la technique,
03:23 la micro-pigmentation vise à masquer les imperfections du cuir chevelu.
03:27 C'est une méthode qui s'apparente au tatouage, mais qui est semi-permanente.
03:31 Avec l'aide d'un dermographe et des aiguilles fines,
03:34 on vient introduire des pigments bioresorbables dans le derme superficiel,
03:39 pour redonner l'illusion de follicules pileux naissants.
03:41 Cette technique s'adresse aussi bien aux hommes qu'aux femmes,
03:44 pour différentes prestations, telles que les effets rasés, les densités,
03:48 on peut aussi combler les cicatrices post-greffe et les pelates universelles.
03:53 Merci pour votre pitch, Baptiste Benéa, fondateur de Dermo Capillaire.
03:57 Pour l'instant, c'est juste dans un salon à Lorient, ça coûte combien ?
04:01 Ça dépend de la zone à traiter, c'est propre à chacun,
04:05 chacun a une calvitie différente.
04:07 Pour une zone, on est à 450 euros,
04:10 et pour 5 zones, on est à 1650.
04:15 Et quand vous dites semi-permanent, ça dure combien de temps ?
04:17 Ça dure 36 mois.
04:18 36 mois quand même ?
04:19 Au bout de 36 mois, les pigments commencent à s'estomper,
04:22 et il faudra refaire une retouche pour donner un peu de peps au pigment.
04:25 Le coach de ce soir, c'est Gilles Attaf.
04:28 Gilles, vous êtes parmi nous parce que vous êtes entrepreneur,
04:32 vous avez fondé la marque Belleville,
04:33 vous êtes aussi le président de la certification Origine France Garantie,
04:37 vous en pensez quoi de son pitch ? Est-ce que vous avez tout compris ?
04:39 J'ai absolument tout compris,
04:40 et je suis bien content d'être là aujourd'hui parce que je sens que je vais bientôt aller le voir.
04:43 Ça commence !
04:44 Je suis ravi d'avoir trouvé...
04:46 C'est formidable, je trouve qu'il y a une attente aujourd'hui,
04:50 notamment chez les hommes, justement, de prendre soin de soi,
04:54 d'essayer de se sentir mieux.
04:56 Il y a une vraie dimension psychologique, je trouve, dans cette idée,
05:00 et moi j'aime beaucoup parce qu'on a besoin d'être bien
05:03 dans une période qui est un peu compliquée.
05:05 Chaque solution est bonne à prendre.
05:08 Je suis ravi de savoir, je ne connaissais pas,
05:12 c'est pour ça que je suis très content d'être là aujourd'hui
05:15 et de connaître cette solution,
05:17 qui est une solution en plus,
05:18 qui est une alternative à la grève de cheveux,
05:20 donc c'est quand même moins difficile que la grève de cheveux.
05:24 Et puis comme vous le disiez tout à l'heure aussi,
05:26 tout le monde n'est pas susceptible de pouvoir éligible,
05:28 merci à la grève de cheveux.
05:30 Donc je trouve ça tout à fait intéressant.
05:32 Et j'ai pas mal de questions,
05:34 mais la première c'est, est-ce que vous avez déjà sécurisé ?
05:37 Parce que j'imagine que d'autres vont avoir envie de vous copier.
05:40 - Parce que l'intermopigmentation, ça existe pour les sourcils notamment ?
05:43 - Oui, c'est pas le même intitulé,
05:47 c'est micro-shielding ou micro-belding.
05:49 - D'accord, c'est autre chose.
05:51 - C'est pareil, c'est du tatouage semi-permanent.
05:54 Ça reste dans le domaine médical.
05:56 - Donc finalement, vous vous adressez,
05:57 quand Gilles dit que c'est une alternative à la grève de cheveux,
06:00 c'est pour ceux qui comme vous ne peuvent pas en bénéficier ?
06:03 - Voilà, ou que des personnes qui ont peur d'aller faire une grève de cheveux
06:06 et ils préfèrent venir faire une micropigmentation.
06:08 - Puis il y a aussi une dimension où on peut augmenter un peu la densité,
06:13 je crois, donc même si on ne veut pas aller directement sur une grève de cheveux,
06:17 ça peut permettre d'être un peu plus fourni
06:19 et ça évite de se teindre les cheveux.
06:23 Ça va peut-être vous embêter, mais en tout cas, ça évite aussi la teinture,
06:26 donc c'est plutôt pas mal.
06:27 - Cédric Loseda, vous en pensez quoi ?
06:29 Quel regard portez-vous sur Dermo Capillaire ?
06:31 - Moi, je trouve ça très bien.
06:32 Je le disais tout à l'heure, l'aspect capillaire,
06:35 ça joue énormément sur la confiance en soi, sur l'estime de soi.
06:38 Et je pense que c'est important qu'il y ait des solutions.
06:40 Il y a énormément de Français et de Françaises qui souffrent.
06:44 On est souvent démarchés par des associations,
06:47 même pour essayer d'aiguiller.
06:49 - Et vous, quelles solutions vous proposez dans les salons ?
06:51 C'est quoi vos solutions quand on vient vous voir ?
06:52 On dit "je perds mes cheveux", vous dites quoi ?
06:54 - Nous, on va essayer de...
06:56 Bien sûr, on a des soins, etc.
06:58 Il y a même dans certains salons des soins un peu plus poussés.
07:01 - À base de quoi ?
07:03 - À base de stimulation, de lumière,
07:05 pour stimuler la croissance du cuir chevelu.
07:08 C'est des nouvelles technologies qui sortent.
07:10 - Avec des lampes LED, c'est ça ?
07:11 - Avec des lampes, voilà.
07:13 - Il y a la poudre aussi ?
07:14 - Ça commence un petit peu à venir.
07:16 - Ça marche bien, nous on a un certifié Origine France Garantie
07:18 qui s'appelle Lucibel,
07:20 qui fait des masques, effectivement, aujourd'hui,
07:22 qui se trouve d'ailleurs à Rouen,
07:23 qui a relocalisé une production qui était en Chine.
07:26 - C'est important de le dire, c'est la poudre.
07:27 - Qui a relocalisé sa production qui était en Chine
07:29 et qui aujourd'hui fabrique du côté de Barontin.
07:31 C'est ce qui s'appelle Lucibel.
07:32 Effectivement, elle travaille sur le sujet de la repousse des cheveux
07:35 via, je ne sais pas si on peut parler de luminothérapie,
07:38 mais en tout cas de la lumière.
07:40 - Ce sont des choses qu'on teste, qu'on regarde.
07:41 - C'est très intéressant.
07:42 Je vous recommande d'aller vers Lucibel
07:44 qui est certifiée Origine France Garantie.
07:46 - Et bien aussi d'aller vers Dermocapillaire.
07:47 Vous pourriez intégrer la technique de Baptiste
07:50 au sein de vos salons, la tester ?
07:54 - Peut-être.
07:55 Peut-être, il faut qu'on y réfléchisse.
07:56 En tout cas, moi je pense que c'est de nouveau, c'est important.
08:01 - Aujourd'hui, Baptiste, vous êtes seulement à Lorient,
08:03 dans un salon.
08:04 Si vous êtes ici parmi nous,
08:06 c'est aussi parce que vous avez des besoins.
08:08 Puisque La France Bouge, on tend la main aux entrepreneurs
08:12 qui ont l'audace de se lancer.
08:14 Donc, c'est le moment d'ouvrir le carnet d'adresse de Gilles Attaf.
08:17 Vos besoins, Baptiste.
08:23 D'abord, vous souhaitez recruter des personnes
08:26 pour pouvoir répondre à toutes les demandes
08:28 qu'il y a dans vos doigts de salon.
08:30 Parce que, en lisant la préparation,
08:33 en préparant cette émission,
08:34 j'ai vu que vous aviez quatre à cinq mois d'attente.
08:37 - Oui.
08:37 - Donc, vous avez énormément de demandes.
08:39 Les gens ont envie de tester votre innovation.
08:43 - Ils ont envie de tester, de voir le rendu.
08:45 Et c'est une réelle alternative à la grève de cheveux.
08:49 - Avec une majorité d'hommes, dans toutes ces personnes-là.
08:52 - Je pourrais dire que j'ai 75% d'hommes,
08:54 mais le reste, c'est des femmes.
08:56 Les femmes ont beaucoup de mal à pousser la porte du salon
08:58 parce qu'elles ont peur du mouvement.
09:00 - Du regard aussi.
09:01 - Du regard, oui.
09:02 - Et alors là, vous faites pour les cheveux.
09:03 Est-ce que vous faites, par exemple,
09:04 pour les hommes qui ont des trous dans la barbe ?
09:05 Parce que je sais que ça peut être aussi un complexe.
09:07 Est-ce qu'on peut le faire aussi au niveau de la barbe ?
09:08 - Oui, on peut le faire aussi. C'est le même procédé.
09:10 C'est un peu plus dur au niveau de la barbe
09:12 parce que la peau est vachement élastique, molle.
09:15 - Donc, agrandir le salon,
09:16 recruter pour pouvoir répondre à cette demande.
09:18 Je rappelle, quatre à cinq mois d'attente.
09:20 Et vous souhaitez développer de nouvelles techniques
09:22 de micro-pigmentation avec des nouvelles aiguilles,
09:25 des nouveaux pigments.
09:26 Je me tourne vers vous.
09:27 Gilles, que pouvez-vous lui conseiller ?
09:30 - Alors, d'une part, je voulais lui poser une question.
09:32 Est-ce que vous avez un problème d'attractivité
09:34 pour trouver du personnel, pour former ?
09:37 Est-ce que vous parliez d'attente ?
09:39 Est-ce que vous n'arrivez pas à recruter ?
09:40 Parce que c'est un sujet, j'imagine, que vous avez aussi.
09:43 Nous, on travaille beaucoup sur l'attractivité,
09:44 sur ces métiers du fer, FIRE, des gens qui...
09:47 Parce que c'est très valorisant.
09:48 Aujourd'hui, on est en quête de sens.
09:49 Et quand on travaille dans ces métiers
09:51 où on fait quelque chose de sain, c'est utile.
09:53 - Là, vous faites du bien.
09:55 - Exactement.
09:56 - Vous répondez à un problème.
09:57 - Tout à fait. Il y a une dimension psychologique.
09:58 On parlait tout à l'heure, effectivement, du lien.
10:00 Et là, en plus, il y a la dimension santé aussi,
10:02 où, effectivement, quand on a une pelade
10:03 ou des choses un peu compliquées, c'est important d'être là.
10:06 Donc la première question,
10:06 est-ce qu'aujourd'hui, vous avez des difficultés de recrutement
10:10 pour pouvoir vous développer ?
10:12 - Non, je n'ai pas de difficultés de recrutement.
10:13 Je préfère, comme ça ne fait pas longtemps
10:16 que j'ai lancé mon activité,
10:17 je préfère attendre un petit peu,
10:19 voir si le client arrive.
10:21 Et dans les années à venir, pourquoi pas...
10:24 - Donc quand vous dites que vous souhaitez recruter,
10:26 vous agrandir, en gros, vous avez besoin de l'argent ?
10:28 - Un petit peu, oui.
10:29 - Non mais il faut le dire, vous avez besoin de combien ?
10:32 - De quoi prendre un salon un peu plus grand...
10:36 - Gilles ?
10:36 - Je pense que vous avez un concept
10:38 qui peut vraiment se développer de grande ampleur.
10:40 Vous avez la chance d'avoir un grand groupe devant vous.
10:42 Je trouve qu'effectivement,
10:44 il y a certainement des choses à pouvoir échanger entre vous.
10:47 Mais la question, je voulais savoir,
10:48 quel est votre objectif ?
10:49 Est-ce que vous avez vraiment envie...
10:51 Vous avez peut-être envie de rester en Bretagne,
10:53 à Lorient, avec votre salon,
10:54 mais est-ce que vous avez envie de monter
10:55 une grosse structure, déjà ?
10:57 Est-ce que vous êtes prêt à ouvrir votre capital
10:59 sur un projet aussi innovant qu'une start-up ?
11:02 Il y a des choses à faire, effectivement.
11:03 Je pense que ça peut intéresser des investisseurs.
11:05 Donc la question, c'est qu'est-ce que vous avez envie de faire
11:09 de ce formidable projet ?
11:10 - Louis-Jacques, comment vous voyez dans trois ans ?
11:11 De trois à cinq ans ?
11:13 - Dans trois ans, je me vois toujours dans ma petite ville de Lorient
11:16 et j'aimerais bien avoir un salon un peu plus grand
11:19 et pourquoi pas avoir plusieurs salons
11:22 dans des plus grandes...
11:23 - Ah mais moi, je pense que vous pouvez être plus ambitieux.
11:25 Aujourd'hui, en France, quand on a monté une boîte,
11:29 une société qui marche, qui fonctionne
11:31 avec quatre ans d'attente,
11:32 moi, je ne peux que vous encourager
11:34 d'ouvrir un deuxième, un troisième...
11:36 - Quatre mois d'attente.
11:36 - De prouver que ça marche.
11:39 Quatre mois d'attente, vous imaginez le nombre d'entrepreneurs
11:41 qui aimeraient bien avoir quatre mois de commandes de rempli ?
11:42 - Vous avez déjà le carnet de commandes rempli,
11:44 sauf que vous ne pouvez pas répondre à la demande.
11:46 - Après aussi, j'aime bien avoir, comment dire,
11:50 beaucoup d'attentes parce que ça permet
11:52 de rassurer aussi les clients.
11:54 - Mais bon, c'est-à-dire, s'il a envie d'essayer,
11:56 demain, dans quatre mois, il aura peut-être changé d'avis.
11:58 Au contraire, il faut pouvoir répondre tout de suite.
12:00 Je ne sais pas, quand on est entrepreneur,
12:01 je parle sous votre contrôle, Gilles.
12:04 Il faut répondre tout de suite quand on a une demande.
12:06 - C'est très important d'ailleurs d'être très réactif, très agile.
12:09 Et la période demande beaucoup d'agilité.
12:13 Et effectivement, le fait d'être une petite structure
12:15 permet beaucoup d'agilité.
12:16 Peut-être pas que les grands groupes peuvent avoir
12:19 aussi facilement, mais il faut profiter de cet avantage.
12:22 Il y a des inconvénients à être petit,
12:23 mais il y a aussi l'avantage, effectivement,
12:24 de prendre des bonnes décisions assez rapidement
12:26 et d'avoir une vision sur le temps long.
12:27 Parce que moi, je pense que la vision sur le temps long,
12:29 c'est le vrai sujet, savoir où vous voulez aller,
12:31 ce que vous avez réellement envie d'avoir.
12:33 - Vous avez déposé un brevet ?
12:34 - Non, du tout. Je ne suis pas le premier à faire ça.
12:37 - Non, mais vous n'êtes pas le premier à faire ça.
12:39 Mais pour répondre à cette problématique,
12:41 j'ai l'impression que vous êtes le premier.
12:43 La thermopigmentation, ça existe.
12:45 Mais sur ce point précis ?
12:49 - Il faut savoir que la micropigmentation,
12:52 ça existe depuis une quinzaine d'années dans les pays anglo-saxons.
12:56 Et du coup, ça vient d'arriver en France.
12:59 Petit à petit, ça arrive.
13:00 - Moi, je vous encourage à en ouvrir un deuxième, un troisième,
13:03 et puis on se rappelle.
13:04 On se rappelle et puis après, on fait quelque chose ensemble.
13:07 - Non, mais c'est intéressant ce que vous dites.
13:08 Vous dites "moi, je voudrais rester à Lorient, c'est super".
13:10 Mais est-ce qu'il ne faudrait pas tout de suite viser un peu plus haut ?
13:13 Gilles ?
13:14 - Absolument.
13:15 Moi, je suis totalement convaincu.
13:17 Ce qui n'empêchera pas de garder son siège à Lorient
13:19 et puis de gérer une belle histoire avec un beau projet
13:23 et de valoriser surtout cette formidable idée.
13:26 Aujourd'hui, vraiment, je vous encourage.
13:28 Nous, on a Origin France Garantie,
13:30 on a 600 entreprises certifiées Origin France Garantie
13:32 et Service France Garantie.
13:33 On peut trouver des liens, effectivement.
13:37 Et même sur le côté investissement, on peut vous aider.
13:42 Exactement, le côté franchise est très intéressant.
13:45 Ça permet de pouvoir le faire sans grands moyens
13:47 et de garder la maîtrise de son entreprise aussi.
13:50 La franchise est un formidable levier aussi pour se développer.
13:54 Mais il faut avoir confiance en vous.
13:55 - Oui, oui, je pense qu'on a besoin d'aller plus glace.
14:01 - Exactement.
14:03 - Allez, on va continuer à en parler.
14:05 On va continuer à vous coacher tout simplement.
14:07 Baptiste Bénard.
14:07 - Europe 1, la France bouge.
14:11 - Elisabeth Assayag.
14:13 - Et elle bouge, cette France, on le voit à chaque instant.
14:15 C'est sur Europe 1 du lundi au jeudi de 20h à 21h.
14:18 Ce soir, on parle de nos cheveux.
14:20 Et on était en grande conversation pendant le disque
14:22 avec Cédric Lozda, le directeur général du groupe Provalience.
14:27 Provalience, c'est Franck Provost, Saintal, Jean-Louis David.
14:29 Avec notre talent de ce soir, Baptiste Bénard,
14:32 le fondateur de Dermot Capillaire et le coach Gilles Attaf,
14:36 fondateur de la marque Belleville et président de la certification
14:38 Origine France Garantie.
14:39 Avec vous, évidemment, Benjamin Névec.
14:41 Et on se disait entre nous, votre concept, il est super, Baptiste,
14:44 puisque vous avez mis au point,
14:47 vous proposez une solution pour lutter contre la calvitie.
14:50 Je rappelle qu'à la calvitie, ça touche 13% de la population française.
14:53 Mais on se disait, il faudrait peut-être un peu le rendre un peu plus glamour.
14:57 C'est un peu ce qu'on se disait, Gilles.
14:58 - Oui, tout à fait. On disait qu'il fallait le brander un peu,
15:00 il fallait le rendre beaucoup plus glamour.
15:02 - C'est vrai qu'on veut instinctivement, on ne va pas rentrer dans le salon
15:04 Dermot Capillaire. Il s'appelle comment le salon ?
15:08 - Bah, Dermot Capillaire.
15:09 - Dermot Capillaire, d'accord.
15:11 - Il va falloir trouver un mot beaucoup plus glamour.
15:13 - Moi, je le ramène les chauves qui peut.
15:15 - C'est peut-être un peu plus parlant.
15:17 - C'est plus parlant, c'est clair.
15:18 - C'est très dur d'être gouvernement d'entreprise quand on débute.
15:20 - Mais oui, mais c'est pour ça que vous êtes là, Gilles. Conseillez-le.
15:22 - Écoutez, moi, en tout cas, je pense que c'est essentiel aussi de donner envie.
15:25 C'est important. Il y a une dimension santé qui est très intéressante,
15:28 psychologique, on en a beaucoup parlé.
15:30 Et je pense que c'est important de le mettre en avant.
15:32 Mais il ne faut aussi pas oublier qu'il faut être désirable.
15:34 Et donc, pour être désirable, il faut bien brander votre sujet.
15:37 Et je pense qu'il y a un travail à faire quand même,
15:41 au-delà de l'explication du projet,
15:43 il y a aussi un travail sur la façon dont on met en scène.
15:47 Parce qu'en fait, c'est une mise en scène.
15:48 Vous allez vous sentir mieux après, ça va être beaucoup plus joli.
15:51 Vous allez être certainement mieux dans vos baskets.
15:54 Mais tout ça, il faut vraiment encore une fois donner envie.
15:57 Et trouver un moyen, effectivement, peut-être sur le nom de la marque,
16:01 peut-être trouver quelque chose d'un peu rigolo, je ne sais pas.
16:03 Mais en tout cas, il faut travailler sur ce périmètre-là, je pense,
16:06 pour développer votre projet.
16:09 Même si vous gardez l'Orient seulement,
16:11 il faut aussi, je pense, être en capacité de durer sur le temps.
16:16 Et pour durer, il faut trouver quelque chose qui donne envie.
16:18 - Et je pense, moi j'abonde sur ce que vous dites, Gilles Lataf,
16:21 moi je pense qu'il faut aussi communiquer sur les réseaux sociaux.
16:23 C'est votre force.
16:24 Alors oui, évidemment, les réseaux sociaux, c'est pour des publics plus jeunes
16:27 qui ne sont peut-être pas encore concernés.
16:28 Mais tout de même, sur Vente-Compte Instagram, 641 followers,
16:31 on peut y aller sur les "avant-après".
16:33 - Surtout que c'est très visuel, ça.
16:35 Une photo avant, une photo après, on voit bien la différence.
16:37 - C'est hyper visuel.
16:38 - La coiffure fonctionne très, très bien sur les réseaux sociaux.
16:40 Les gens adorent montrer les résultats.
16:42 Les artisans adorent montrer ce qu'ils ont fait.
16:45 - Et là, vous faites un "avant-après".
16:47 Gilles, comment à l'intérieur de votre salon, est-ce qu'il y a des photos de personnes ?
16:50 Comment c'est ?
16:51 - Il y a des photos, il y a un siège où j'installe mon client
16:54 pour faire la tripotementation.
16:56 J'ai un bureau sur le côté où je reçois mes clients
16:59 pour discuter avec eux de leurs projets, de leurs besoins.
17:02 Et voilà.
17:04 - Et puis il faut trouver une égérie, peut-être vous pourriez en parler à Edouard Philippe.
17:06 Peut-être qu'il y a quelque chose à faire.
17:07 Ça pourrait être intéressant.
17:08 - On lance un appel, si Edouard Philippe veut venir.
17:12 Pourquoi pas ?