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POUTINE S'EXPRIME SUR LA QUESTION DU CONFLIT ISRAÉLO PALESTINIEN EN SÉANCE DE

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00:00 ici et quel avenir pour la communauté des Etats indépendants ?
00:04 Rien d'essentiel n'a changé.
00:07 L'Ukraine a signé il y a longtemps un accord et des documents
00:16 constitutifs, mais ne les a pas ratifiés.
00:19 L'Ukraine ne les avait jamais ratifiés.
00:22 Elle est toujours restée à part.
00:25 Ça, c'est la première chose.
00:27 Après, il y a la zone de libre-échange commercial,
00:32 où l'Ukraine a été très active à une époque.
00:37 Elle avait participé à ça au moment où ça avait un intérêt économique.
00:47 Après, elle a signé l'accord d'association avec l'Union européenne,
00:52 ce qui a débouché sur le coup d'étape, puisque le président Yanukovych
00:58 avait reporté la signature de cet accord.
01:02 Et quand on voit ce qui était proposé par l'Union européenne à l'époque,
01:05 et d'ailleurs ce qu'on voit aujourd'hui,
01:08 cela signifiait la destruction de tous les secteurs économiques
01:17 qui faisaient la fierté de l'Ukraine.
01:19 Aujourd'hui, nous constatons que rien d'entre eux n'est investi.
01:23 Donc c'est un cas particulier.
01:27 Aujourd'hui, l'élite politique en Moldavie se considère comme roumaine.
01:36 C'est leur choix.
01:37 Ils ont souvent deux passeports, donc un passeport romain.
01:43 Ils sont très proches, pour des raisons ethniques
01:46 ou pour des raisons linguistiques avec le pays voisin.
01:52 En dehors de la CUI, ils sont fiers de leur identité.
01:56 Ils font tout pour préserver cette identité.
01:59 Je suis convaincu que cela va se poursuivre.
02:01 Je pense que les gens qui vivent sur ces territoires,
02:04 dans ces pays-là, ont leur volonté de préserver leur identité.
02:13 Donc c'est un cas particulier, on dirait.
02:16 Après, je ne comprends pas très bien quel est l'avantage
02:21 pour les Moldaves de se développer vers d'autres pays,
02:25 dans la mesure que c'était encore récemment
02:28 le pays le plus pauvre d'Europe.
02:32 Maintenant, c'est l'Ukraine qui est le pays le plus pauvre d'Europe.
02:38 Récemment, nous avons entendu que la Moldavie
02:42 avait renoncé au gaz russe, comme exemple.
02:45 En réalité, non.
02:47 Elle continue à recevoir du gaz russe,
02:50 et d'ailleurs, elle pourrait s'approvisionner en gaz.
02:53 Donc à des prix qu'elle a elle-même proposés
03:00 à l'entreprise Gazprom.
03:02 Et nous avons fait un pas en leur faveur.
03:04 Je ne vais pas entrer dans les détails ici.
03:09 Mais c'est un prix qui change tous les semestres.
03:12 Ce qui est important, c'est que nous avons fait ce qu'elle a demandé.
03:19 Donc il y a eu des problèmes de paiement à une époque.
03:20 Aujourd'hui, tout va bien pour les paiements.
03:25 Donc si on parle de gaz,
03:28 il est préservé dans des réservoirs, notamment en Ukraine.
03:32 Mais pour l'instant, ils ne peuvent pas s'en passer.
03:35 Et par conséquent, finalement, c'est leur choix.
03:41 S'ils veulent renoncer, qu'ils renoncent.
03:43 S'ils en veulent, qu'ils le prennent.
03:45 S'ils veulent rester dans le cadre des intérêts
03:47 qui unissent les pays de la CUI, qu'ils restent.
03:51 Enfin, c'est à eux de choisir.
03:55 En ce qui concerne la Georgie,
03:57 vous savez, tous ces produits,
04:03 après la provocation des anciens dirigeants de la Georgie
04:09 à l'égard de l'OCCD du Sud,
04:12 et aujourd'hui, on n'aime pas beaucoup parler de ça,
04:14 mais enfin, c'est quand même...
04:17 Je ne vois pas très bien les rapports avec la CUI,
04:20 mais c'est leur choix,
04:22 notamment dans le cadre de la Georgie.
04:28 Ils ont aussi de grands intérêts
04:31 de coopérer avec les pays voisins.
04:34 J'ai du mal à imaginer,
04:36 enfin, on peut tous imaginer,
04:37 mais dans le cadre des relations de bon voisinage,
04:47 ils ont beaucoup plus d'avantages,
04:49 en premier plan économique, à travailler dans ce cadre-là.
04:53 En ce qui concerne l'Arménie,
04:55 le Premier ministre Pachinian m'a appelé,
04:59 on s'est appelés,
05:01 nous avons parlé aussi de ce sommet d'aujourd'hui.
05:05 Il y a des circonstances que je considère comme tout à fait claires,
05:09 je ne vais pas m'attarder là-dessus,
05:12 il faut demander au Premier ministre arménien,
05:14 mais si je comprends bien,
05:17 l'Arménie ne quitte pas la CUI pour l'instant,
05:20 et de plus, dans l'Union européenne,
05:25 qui est une économie puissante, développée,
05:32 et au niveau technologique développé,
05:35 mais cette année, il va y avoir 0,5% de croissance,
05:40 comme je l'ai dit, et grâce aux pays du sud,
05:43 donc qui étaient considérés justement comme des économies plus faibles,
05:47 notamment, contrairement aux économies plus industrielles.
05:52 Donc, plus 0,5%, dans tous les autres pays,
05:56 il y a une récession,
05:57 et dans les pays de la CUI, on a 2,10% de croissance,
06:05 donc on a une tendance au développement qui est claire,
06:09 j'ai parlé des avantages de la CUI,
06:11 mais donc, encore une fois,
06:13 nous avons une tendance de développement qui est plus positive,
06:17 mais il y a aussi une autre circonstance,
06:20 qui est peut-être l'essentiel,
06:22 c'est le fait que nous sommes unis par une même infrastructure
06:27 qui date de l'époque soviétique,
06:29 qui nous sommes unis aussi par des complémentarités
06:34 au niveau des secteurs industriels et économiques,
06:39 nous avons un système de formation du personnel
06:45 qui est assez cohérent entre les pays,
06:49 et tout cela, ce sont des éléments qui font que
06:53 chaque économie dans ce système est compétitive,
06:58 et toutes les décisions sont prises sur la base du consensus,
07:03 et si nos collègues voient des intérêts pour préserver ces relations,
07:10 je considère que nous allons, nous, de notre côté,
07:12 aussi entretenir ces relations.
07:14 D'après ce que j'ai vu aujourd'hui,
07:15 la discussion a été très animée,
07:18 nous avons signé beaucoup de documents importants
07:21 qui représentent justement un intérêt mutuel,
07:25 avant de les adopter, nous en avons parlé en détail,
07:29 sur certains points particuliers,
07:33 la Russie, à partir de janvier prochain,
07:37 assurera la présidence de la Russie,
07:40 et nous en avons parlé notamment dans un cadre élargi,
07:45 tout le monde est d'accord avec l'ordre du jour,
07:47 et nous allons travailler dans cette voie.
07:50 Allez-y.
07:52 -Bonjour. L'agence de presse RIA Novosti.
07:53 M. le Président, je voudrais savoir les détails
07:56 de votre rencontre d'hier avec le président azerbaïdjanais,
07:59 notamment, est-ce qu'on a abordé la question
08:02 du contingent russe de maintien de la paix dans le Haut-Karabagh ?
08:06 Maintenant, ils font leur service là,
08:09 conformément à la déclaration tripartite entre l'Arménie,
08:12 la Russie et l'Azerbaïdjan,
08:14 et maintenant, quand ce territoire est devenu,
08:17 en fait, le territoire de l'Azerbaïdjan,
08:19 quelle est la justification légale pour leur présence dans le Haut-Karabagh
08:22 et est-ce qu'ils vont rester dans le Haut-Karabagh ?
08:25 Et une autre question, si vous me le permettez,
08:27 quelles sont les perspectives d'un accord de paix
08:31 entre Boko et Yerevan ?
08:33 -En ce qui concerne le territoire de Karabagh,
08:36 qui, dans les faits, en fait, est devenu le territoire
08:39 de l'Azerbaïdjan, ce n'est pas maintenant qu'il l'est devenu.
08:43 Ce territoire fait partie définitive de l'Azerbaïdjan,
08:47 après que l'an dernier, au mois de novembre, il me semble,
08:52 lors de la rencontre de Prague, le Premier ministre Pashinyan
08:59 a fait une déclaration qui a résolument changé
09:05 le statut du Karabagh, en lui donnant un statut,
09:09 et l'Arménie reconnaissait que le Karabagh fait partie
09:12 du territoire de l'Azerbaïdjan.
09:14 Et toutes les années précédentes, tout tournait autour
09:17 de cette question, le statut du Karabagh.
09:21 Je ne vais pas entrer dans les détails,
09:22 mais je tiens à dire que nous avons, à de longues reprises,
09:26 à de nombreuses reprises, pendant des années,
09:28 nous étions proches d'un accord sur le Karabagh
09:32 où était le problème.
09:36 C'est toujours ce que nous nous mettions d'accord sur le fait
09:41 qu'il doit y avoir un référendum.
09:43 Mais une partie disait qu'elle ne pouvait pas donner des délais
09:48 pour ce référendum, et c'était l'Azerbaïdjan,
09:51 parce que dans les conditions du moment,
09:56 le référendum, quelle que soit la date,
09:58 le lendemain ou dans 20 ans, le résultat du référendum
10:02 aura été clair, et donc il était proposé de laisser
10:06 cette idée de référendum aux générations suivantes.
10:09 La partie arménienne insistait, au contraire,
10:13 pour définir une date de référendum,
10:17 pour justement, par ce référendum, définir le statut,
10:22 et il considérait que même si c'était fait dans 20 ans,
10:26 ce référendum aurait un résultat évident.
10:30 Donc c'était là qu'était tout le problème,
10:33 et c'est autour de ça qu'était, se déroulaient toutes les discussions.
10:40 C'est la définition du statut.
10:43 Mais maintenant, l'année dernière, à Prague,
10:47 l'Arménie a clos cette question, a dit,
10:51 le Karabakh c'est une partie de l'Azerbaïdjan,
10:55 en définissant même le nombre de kilomètres carrés.
11:01 Et en se référant à l'accord de 1914,
11:06 quand les territoires des anciennes républiques soviétiques
11:09 étaient définis en fonction des frontières d'Algérie.
11:12 Cette question est close.
11:15 Par conséquent, quand en 2020, en novembre,
11:20 nous avons décidé d'amener nos soldats de la paix sur place,
11:24 le mandat consistait en une chose,
11:27 observer le régime de cesser le feu.
11:30 Deuxièmement, et en même temps,
11:33 le statut du Karabakh n'était pas défini clairement.
11:38 Et quand l'Arménie a reconnu que le Karabakh faisait partie
11:42 du territoire de l'Azerbaïdjan, à ce moment-là,
11:45 donc évidemment, cette population se trouvait
11:47 sur le territoire de l'Azerbaïdjan.
11:49 Et maintenant, après ces événements graves
11:55 qui se lient à l'exode de la population arménienne,
11:59 la situation est complètement différente.
12:02 Mais de façon formelle, nos soldats de la paix
12:06 se trouvent là-bas jusqu'en novembre 2025,
12:09 et nous allons définir la question de ce que nous allons faire
12:15 prochainement.
12:17 Nous sommes en cours de discussion là-dessus.
12:20 -Pour un accord de paix entre Yerevan et Bakou,
12:24 est-ce qu'il y a des perspectives ?
12:26 -Oui, justement, j'en ai parlé aujourd'hui.
12:31 Je crois que le pôle journaliste a pris à filmer ça,
12:37 c'est-à-dire que nous allons reprendre les négociations
12:41 dans l'espoir qu'il y aura un accord de paix.
12:44 Nous avons proposé à tous nos collègues de se réunir à Moscou.
12:49 Le Premier ministre Pashinyan est informé,
12:52 le président de l'Azerbaïdjan est informé,
12:55 et je pense que tout cela est possible.
12:57 Mais pour l'instant, je ne vois pas de problème
12:59 qui pourrait empêcher la conclusion d'un accord de paix,
13:03 maintenant, après les événements que nous avons vus.
13:05 Je ne vois pas de problème ici.
13:07 Il y a des questions purement techniques,
13:10 liées notamment aux frontières, à la ligne de démarcation,
13:15 mais ce sont des questions techniques,
13:18 sans mettre de plus ou de moins d'un côté ou de l'autre.
13:22 Avec la bonne volonté des deux parties,
13:24 on peut trouver un accord
13:26 et entreprendre les mesures suivantes
13:30 pour développer les relations économiques et commerciales
13:34 et développer les projets d'infrastructure.
13:38 -M. le président Izvestia, vous avez parlé hier
13:42 que la base aérienne à Qanté
13:44 joue un rôle important pour la sécurité dans les régions.
13:47 Avec cela, les médias américains disent
13:49 que le matériel qu'ils utilisent lors de l'opération militaire spéciale,
13:54 il est inutile, est-ce que cette base militaire
13:57 garde son potentiel ?
13:59 Hier, les Etats ont mis d'accord
14:04 qu'il y a un système de défense aérienne.
14:06 Quel est l'intérêt ?
14:08 -Vous avez tort de lire les médias américains
14:10 parce qu'ils déforment souvent la vérité.
14:13 Il suffit d'écouter le président américain
14:18 et il vous donnera un petit peu de l'évolution actuelle des médias.
14:24 Il ne vous apprend donc que de mauvaises choses.
14:26 En ce qui concerne la base de Qanté,
14:30 oui, le président Tokayev m'en a parlé,
14:32 il m'a appelé, il m'a demandé de déployer
14:38 un détachement d'urgence parce qu'il y avait un groupe
14:42 de soldats venus d'Afghanistan qui était venu ici,
14:47 qui avait pénétré au Kyrgyzstan aussi.
14:50 Et donc, il fallait pouvoir...
14:54 La capacité de l'armée du Kyrgyzstan à riposter
14:59 était très faible.
15:00 Et donc, à l'aide de l'aviation et dans la mesure où c'était spontané,
15:07 et l'effet était plutôt insignifiant.
15:14 Et donc, le président Tokayev m'a demandé d'intervenir.
15:18 C'est ce que nous avons fait de la part pour le Kyrgyzstan.
15:25 J'ai déjà dit comment ils ont travaillé sur place.
15:29 C'était un facteur de contention pour les terroristes.
15:36 Aujourd'hui, il y a une escadre qui est sur place,
15:40 qui assure des missions de surveillance.
15:43 Ces questions sont encore de résolution.
15:47 Et je remercie le président Kyrgyz.
15:51 Il fait beaucoup pour renforcer cette escadre sur place.
15:54 Et en même temps, dans le cadre de l'OTC,
15:59 il y a un système stable de force de la paix.
16:05 - Et en ce qui concerne le système conjonct de défense aérienne ?
16:08 - Oui, les questions de défense antiaérienne,
16:11 oui, la mise en place d'un système de défense antiaérienne ici
16:14 est importante dans la mesure où c'est une question
16:17 à la fois coûteuse et très technique,
16:20 qui est importante pour la sécurité de tous nos pays.
16:25 Nous sommes d'accord avec cela.
16:27 Ce n'est pas seulement que nous sommes d'accord,
16:29 mais nous avons tous exprimé le souhait de développer
16:31 cette composante pour assurer la sécurité.
16:34 Nous allons continuer à travailler dans cette voie.
16:36 La question, ce n'est pas seulement la signature de documents,
16:39 mais c'est aussi la mise en place de ce système sur le terrain.
16:42 Et nous allons travailler là-dessus, en particulier
16:48 sur la base de l'expérience que nous avons acquise
16:51 au cours de l'opération militaire spéciale en Ukraine.
16:55 - Agence Interfax, Ksenia Cherneyeva.
16:58 Ma question concerne le taux d'échange durable.
17:02 Vous avez signé un accord pour que les entreprises russes
17:05 soient obligées de vendre leurs revenus en dollars
17:09 et en devises nationales.
17:11 Comment on peut stabiliser la situation avec de telles mesures ?
17:13 Parce qu'il n'y a pas de compréhension dans les médias
17:17 sur le contenu de ce décret.
17:21 Quelles entreprises vont vendre ?
17:23 - L'assurance, elle ne peut être donnée que par la police d'assurance.
17:30 Voilà.
17:32 Ça dépend de ce que vous avez conclu avec les entreprises.
17:34 On va voir comment cet instrument fonctionne.
17:37 C'est le résultat du travail mené par le gouvernement,
17:43 le président, le président de la Banque centrale.
17:46 C'est un travail mené de concert.
17:49 Il y a différentes approches pour résoudre ce problème.
17:54 Le problème existe.
17:56 C'est lié à l'équilibre des flux financiers,
17:59 notamment des flux liés autour des monnaies.
18:03 Pour la première étape, nous avons fait au maximum
18:07 pour supprimer les barrières bureaucratiques, administratives.
18:12 Si vous posez la question, je pense que vous pouvez comprendre
18:15 après le début de l'opération militaire spéciale.
18:19 Mais nos opérateurs économiques ont rapidement résolu
18:23 la plupart des problèmes auxquels ils ont été confrontés
18:27 de la part de l'étranger.
18:29 Mais il y a des raisons de penser que le cours du rouble
18:33 est fluctuant parce qu'il y a la question du retour
18:38 des recettes en devises.
18:42 Et donc il y a une masse monétaire qui se définit
18:45 pour le marché intérieur.
18:47 Je ne sais pas dans quelle mesure ce sera suffisant.
18:50 Je pense qu'il y aura un effet.
18:53 Mais encore une fois, il y a différentes méthodes.
18:57 La Banque centrale a son idée.
18:58 Le gouvernement a une autre position.
19:01 L'administration présidentielle en a une autre.
19:05 Mais la décision, c'est un compromis entre toutes ces mesures
19:10 considérées par les spécialistes, les experts.
19:15 Et donc il y a une logique dans la prise de décision.
19:18 Nous comprenons les menaces liées au transfert de capitaux.
19:26 Rien n'est jamais éternel sous le soleil,
19:28 mais on verra comment ça va évoluer.
19:31 Nous verrons comment les organismes habilités
19:36 vont travailler.
19:37 D'ailleurs, j'attire votre attention sur le fait
19:39 que ces personnes sont nommées non pas seulement pour régulier,
19:45 mais seulement pour avoir des informations fiables
19:50 et complètes sur ces flux financiers,
19:52 pour que l'Etat soit informé de ce qui se produit.
19:59 Et si nos services, nos organismes sont arrivés,
20:04 parvenus à un accord, ça veut dire qu'il y a un résultat
20:10 positif qui doit en découler.
20:14 Le journal "Commerçant", est-ce que vous pourriez préciser
20:18 votre position en ce qui concerne Michael Friedman
20:20 et ceux qui ont été à l'étranger, les reloquants,
20:24 qui ont décidé de revenir ?
20:28 Quel sera leur sort ?
20:30 Est-ce que ce qu'ils ont dit et ce qu'ils ont pensé
20:35 va influencer leur histoire ?
20:37 Est-ce que les relations avec l'histoire peuvent être oubliées
20:42 alors qu'il y a des options différentes ?
20:45 L'avenir de chacun d'entre nous dépend de ce que nous faisons
20:48 maintenant, ça concerne tout le monde.
20:51 Ceux qui vivent ici, ceux qui vivent à l'étranger,
20:54 ceux qui se déplacent.
20:55 Nous sommes un pays libre.
20:57 Chacun a le choix de choisir son lieu de résidence
21:01 comme il veut.
21:02 Il n'y a pas de restrictions ici et je ne vois pas ici
21:06 d'aspect amoral dans les questions d'attitude,
21:12 dans les actions qu'entreprennent les gens.
21:17 Si la personne enfreint la législation du pays,
21:23 évidemment, cette personne est poursuivie,
21:25 que ce soit ici ou à l'étranger.
21:27 Ça, c'est la première chose.
21:29 Deuxième chose, ce qu'on attend de telle ou telle personne
21:33 à son retour en Russie, ça dépend de l'attitude qu'il a eue.
21:38 Il y a une chose, c'est enfreindre les lois.
21:41 Et après, il y a autre chose, c'est enfreindre les règles
21:43 morales vis-à-vis du pays, de la patrie.
21:46 Et dans la plupart des cas, ce n'est pas une petite partie
21:52 de l'élu.
21:53 Mais dans le cas de ces gens, si les gens ont été amoureux
21:59 vis-à-vis de la Russie, à ce moment-là,
22:01 évidemment, il y aura des conséquences.
22:04 -E. Macron (R)
22:09 La chaîne de télévision NTV.
22:10 M. le Président, je voudrais savoir votre position
22:12 sur le conflit israélo-palestinien.
22:14 Est-ce qu'il y a une perspective de règlement dans les semaines
22:17 ou les mois à venir ?
22:19 Est-ce que la partie russe prête à contribuer à ce processus ?
22:22 -E. Macron (R)
22:24 Donc, Israël a été confronté à une attaque sans précédent
22:28 sur le plan historique, pas seulement dans son ampleur,
22:31 mais aussi dans son exécution et dans sa cruauté.
22:35 Il faut dire les choses telles qu'elles sont.
22:40 Israël répond au même niveau et aussi de façon cruelle.
22:47 Nous comprenons la logique des événements,
22:50 mais malgré toutes les cruautés des deux côtés,
22:57 je suppose, bien sûr, il faut penser au civil.
23:04 Je l'ai dit, je le répète, aujourd'hui,
23:07 nous voyons que même aux Etats-Unis,
23:10 il y a des appréciations qui sont données
23:12 de ce qui se produit sur le terrain.
23:16 Il y a différents scénarios d'évolution de la situation.
23:23 Par rapport à la bande de Gaza, par exemple,
23:25 il y a des mesures qui peuvent être prises,
23:33 mesures militaires ou pas militaires.
23:35 Certains pensent à comparer au blocus de l'Ingole,
23:39 mais nous comprenons très bien ce que ça signifie.
23:42 Et ça, c'est inacceptable.
23:45 Plus de 2 millions de personnes,
23:46 ils ne sont pas tous des soutiens à masse.
23:51 Et donc, tout le monde doit souffrir,
23:52 y compris les femmes et les enfants.
23:55 Donc, qui peut être d'accord avec ça ?
23:58 D'un autre côté, c'est ce que j'ai dit aujourd'hui
24:03 lors de la rencontre avec les collègues,
24:04 Israël a le droit d'assurer sa sécurité,
24:09 d'avoir des garanties de sécurité.
24:15 Mais il faut trouver les instruments
24:19 pour sortir de cette situation.
24:20 Et je pense que la solution peut être,
24:26 justement, par le travail d'intermédiaires, de médiateurs.
24:31 Je l'ai dit plusieurs fois, il y a en Russie
24:34 beaucoup de nos compatriotes,
24:37 d'anciens citoyens de Russie et de l'URSS.
24:41 Pour nous, c'est un fait important qu'on ne peut pas négliger.
24:46 Mais nous avons de très bonnes relations avec le monde arabe,
24:49 qui sont anciennes, qui datent de plusieurs décennies.
24:52 Et en premier lieu, avec la Palestine,
24:58 à qui il a été promis, il y a longtemps,
25:01 qu'il y aurait un Etat palestinien.
25:05 Avec Jérusalem pour capital,
25:07 la décision avait été prise au niveau de l'ONU.
25:12 Et donc, ils ont le droit d'attendre
25:14 que ces promesses soient satisfaites.
25:17 Et donc, tout cela, il faut le combiner.
25:19 Et il faut, en premier lieu, penser à la population,
25:22 à tous les innocents de cette escalade,
25:26 et faire semblant de ne pas voir tout ça.
25:30 Et négliger ça, ce n'est pas possible.
25:33 La Russie peut aider, oui,
25:35 dans la mesure où nous avons de bonnes relations,
25:39 ces 15 dernières années en tout cas, avec Israël.
25:43 Nous avons de bonnes relations avec la Palestine.
25:46 Donc, on ne peut pas nous accuser
25:48 de jouer en faveur de l'un ou en défense de l'autre.
25:51 Mais si on a besoin de notre médiation,
25:54 nous serons prêts.
25:57 Il faut que les deux parties se mettent d'accord.
26:00 -La chaîne de télévision RT...
26:03 Qui a dit ?
26:09 Le membre du Congrès américain a dit récemment,
26:15 la majorité européenne a dit que les armes américaines
26:18 pourraient être livrées au Hamas depuis le territoire ukrainien
26:21 pour les utiliser contre Israël.
26:24 Est-ce que c'est possible, selon elle ?
26:25 Est-ce que vous avez des informations
26:28 dans quelle mesure ce flux d'armes américaines
26:32 depuis le territoire ukrainien
26:36 pourrait se trouver sur les marchés noirs ?
26:41 -Je comprends.
26:46 Je ne sais pas ce que cette femme a dit,
26:50 ce membre du Congrès.
26:51 Ce que je peux dire, c'est que je doute
26:54 qu'il y ait des livraisons d'Ukraine.
26:58 Je doute de cela.
27:00 Mais je ne doute pas
27:03 qu'il y ait des fuites d'armement de l'Ukraine.
27:06 La corruption en Ukraine est connue,
27:10 son niveau est élevé.
27:12 Le marché noir s'organise de telle façon
27:16 qu'il y a beaucoup de gens qui veulent acheter des armes.
27:21 Et en Ukraine, il y en a beaucoup qui veulent en vendre.
27:24 Je me souviens très bien
27:26 cette histoire tragique qu'a connue
27:29 la Fédération de Russie elle-même au milieu des années 90.
27:33 Malheureusement, nous avons eu plusieurs cas.
27:38 Alors qu'il y avait la guerre dans le Caucase,
27:42 il y avait eu des ventes d'armes de l'armée russe
27:48 à l'adversaire
27:50 qui luttait contre l'armée russe dans le Caucase.
27:53 Directement, il y avait eu des ventes d'armes
27:56 depuis nos dépôts de munitions.
27:58 Donc c'est une tragédie, c'est dramatique,
28:01 mais c'est arrivé.
28:02 Et aujourd'hui, c'est la même chose qui se produit en Ukraine.
28:06 Ils vendent tout ce qui peut être vendu.
28:10 Si des armes peuvent être vendues, elles sont vendues.
28:13 D'autant plus que ce n'est pas vendu en Russie.
28:19 D'ailleurs, je ne serais même pas étonné
28:20 que ce soit vendu en Russie.
28:22 Je ne plaisante pas.
28:24 Mais sur les marchés internationaux de pays tiers,
28:27 l'Afrique, l'Asie, évidemment, c'est sûr,
28:31 il y a des ventes d'armes qui se font.
28:34 Le marché noir des armes, c'est que ceux qui veulent acheter,
28:39 ils trouvent toujours ce qu'ils veulent.
28:42 Ça peut passer par plusieurs mains,
28:44 mais il n'y a rien d'extraordinaire ici.
28:48 Donc évidemment, nous avons des données sur les ventes d'armes,
28:55 y compris au Moyen-Orient.
28:58 Mais ce n'est pas...
29:02 Ce n'est pas que j'ai de sympathie pour les dirigeants ukrainiens,
29:07 mais le fait que ça se fasse au niveau des dirigeants,
29:12 oui, on peut avoir des doutes.
29:13 Mais en tout cas, c'est sûr que ça se fait.
29:15 -Une autre question, l'agence de prestat, Anastasia Krasov.
29:19 M. le président, vous allez bientôt faire
29:21 une visite officielle en Chine.
29:23 Quels sujets seront abordés lors des négociations avec Xi Jinping ?
29:28 Et en continuant le sujet, vous avez d'autres invitations
29:31 dans les pays américains, en Corée du Nord, en Brésil, en Algérie.
29:35 Est-ce que vous envisagez de visiter ces pays dans l'avenir ?
29:41 -La visite officielle en Chine est prévue depuis longtemps.
29:46 Et le thème principal est la coopération
29:51 dans le cadre de l'initiative du président chinois,
30:00 son idée "Une ceinture, une voie",
30:07 qui est une grande initiative.
30:09 Et ces dernières années, ça fait 10 ans que ce processus se développe,
30:14 et se développe de façon tout à fait positive.
30:16 Et la Russie est bien sûr intéressée à développer
30:25 le partenariat eurasiatique, tout cela avec nos amis chinois,
30:32 et tout cela en un seul pour le développement de tous les pays.
30:37 Donc ici, il n'y a pas d'opposition particulière.
30:41 Au contraire, c'est plutôt une synergie, des synergies,
30:45 et c'est ça l'essentiel de ce que nous allons discuter.
30:48 Les différents aspects du travail que nous menons en commun
30:53 autour de l'union économique eurasiatique
30:58 et du projet "Une voie, une route, une ceinture".
31:03 Ces échanges développent.
31:06 Aujourd'hui, cette année, je pense que nous devrions être
31:11 à 200 milliards de dollars d'échanges commerciaux cette année.
31:16 Une des principales orientations, ce sont nos relations financières.
31:21 Il y a la question des règlements de paiement en monnaie nationale.
31:28 Il y a des perspectives pour les secteurs de haute technologie,
31:34 l'énergie, avec les nouveaux itinéraires.
31:38 Bref, il y a beaucoup de questions.
31:40 J'espère que nous aurons le temps de parler de tout.
31:43 Et en ce qui concerne les visites à l'étranger ?
31:46 Oui, les visites dans d'autres pays, je n'exclue pas.
31:52 Concrètement, il n'y a rien de prévu.
31:55 Mais ici, on a déjà beaucoup de choses à régler
31:58 qui nécessitent mon attention.
32:00 M. le Président, la Finlande a commencé une enquête
32:05 des sabotages au gazoduc Baltic Connect,
32:09 considérant que c'était vraiment un sabotage.
32:11 Et il voit une trace de la Russie,
32:14 que c'était une vengeance pour les gazoducs Nord Stream.
32:17 C'est n'importe quoi.
32:19 Je ne connaissais même pas l'existence de ce gazoduc.
32:22 Il est très petit en volume.
32:24 Je ne connais pas ses capacités.
32:27 Mais on était à Nord Stream avec 55 milliards de mètres cubes.
32:35 Ici, c'est quoi ? 5, 10 ?
32:38 Encore une fois, je ne savais même pas que ça existait.
32:43 Ensuite, d'après ce que m'a dit Gazprom,
32:52 ce n'est pas très bien protégé, contrairement au nôtre.
32:56 Donc il peut se produire n'importe quoi,
33:00 un incident technique,
33:02 il peut y avoir un accrochage avec un navire qui passe,
33:06 il peut y avoir un séisme, des secousses sismiques.
33:12 Je ne sais pas exactement, aucune enquête n'a été faite.
33:17 En tout cas, nous, on n'est jamais autorisés
33:19 à participer aux enquêtes.
33:21 En tout cas, ces déclarations sont faites.
33:24 Le président Néistow est quelqu'un d'intelligent.
33:28 Mais il ne peut pas ne pas comprendre
33:30 que ces déclarations sont faites dans un sens.
33:34 C'est pour couvrir l'attentat qui a été mené
33:37 par les pays occidentaux sur Nord Stream,
33:39 pour détourner la tension.
33:43 Pour continuer le sujet du conflit israélo-palestinien,
33:46 dans ces pays vivent beaucoup de Russes.
33:49 Encore une fois ?
33:51 En ce qui concerne le conflit israélo-palestinien,
33:53 dans ces pays vivent beaucoup de Russes.
33:55 En Israël, en Palestine, on sait qu'il y a des blessés,
33:58 il y a des morts.
34:00 Est-ce qu'il y a aussi une évacuation de ces citoyens ?
34:03 Est-ce qu'il y a une nécessité aujourd'hui ?
34:05 Nous sommes prêts à tout moment.
34:07 Dès que les conditions sont réunies,
34:09 le problème, c'est qu'il y a des bombardements tous les jours.
34:12 Donc pour cela, si Israël veut partir,
34:16 oui, nous pouvons faire.
34:18 Si des gens veulent partir d'Israël,
34:20 de ces territoires, nous sommes prêts.
34:22 Merci d'avoir posé cette question.
34:24 Si une personne veut quitter ces territoires,
34:26 nous sommes prêts à aider.
34:28 Et qu'est-ce qu'on doit faire ?
34:30 Il faut s'adresser à l'ambassade de Russie.
34:33 Permettez-moi une autre question, une question économique.
34:36 Après votre décret sur la vente des devises internationales,
34:41 le taux d'échange russe s'est diminué un peu.
34:43 Rien ne fait.
34:45 Donc il a diminué un peu,
34:47 mais ça dépasse un peu le taux de l'année dernière.
34:49 Est-ce qu'on peut revenir à des taux de l'année dernière
34:51 ? Qu'est-ce qu'on doit faire
34:53 pour s'habituer à une proportion sans rouble en dollars ?
34:59 Non, pour le budget, nous avons besoin d'un cours un peu plus bas.
35:02 Si tout allait bien, il n'y aurait pas eu de cases qui auraient été faites.
35:06 Mais ce que je dirais, c'est que nous ne voyons pas.
35:11 Ici, c'est le plus important.
35:14 Le cours du dollar par rapport au rouble
35:17 n'est pas lié à des problèmes de l'économie.
35:21 Ce n'est pas du tout ça.
35:23 Notre économie est stable.
35:25 Les indicateurs macroéconomiques sont positifs.
35:28 Il y a une prévisibilité pour les six mois et l'année à venir.
35:34 La question, c'est plutôt le règlement monétaire.
35:40 On pourrait renoncer carrément à avoir un contrôle,
35:45 mais nos opérateurs économiques préfèrent quand même
35:50 laisser leurs recettes à l'étranger.
35:54 Et comme les importations ont augmenté,
35:58 les flux de produits ont repris.
36:03 Donc, qu'est-ce qu'on fasse ?
36:05 Les gens sont plus intelligents.
36:08 Ils trouvent des voies de détournement.
36:11 Donc, le volume des imports a augmenté.
36:15 La volonté de laisser les recettes à l'étranger a augmenté aussi.
36:21 Donc, tout cela est lié à l'économie,
36:26 mais non pas avec des paramètres essentiels
36:31 de l'économie russe d'une manière générale,
36:34 parce qu'ils sont assez stables.
36:37 Donc, le décret que j'ai signé, c'est justement une tentative d'agir dans ce domaine.
36:43 On verra s'il est efficace ou pas.
36:46 Sur la base de l'analyse de ce qui se fera sur les marchés,
36:50 on prendra des décisions.
36:52 Merci.
36:53 A vous, allez-y.
36:55 La radio Mayak,
36:58 Nicole Pachinan n'est pas arrivée au sommet de la communauté étrangère.
37:02 Est-ce que vous aurez des rencontres avec lui dans les prochains délais ?
37:06 Et quand il vous a félicité à cause de votre anniversaire,
37:09 est-ce qu'il vous a invité à visiter Yerevan ?
37:12 Oui, nous sommes en contact.
37:14 Il y a des invitations dans les deux sens qui ont été envoyées,
37:18 mais nous comprenons.
37:19 Nous sommes des adultes, on comprend bien ce qui se passe sur place.
37:23 C'est une tragédie pour les Arméniens du Karabakh.
37:28 Ils ont peut-être autre chose à faire que des voyages pour l'instant,
37:32 mais nous sommes en contact, nous travaillons avec eux.
37:35 Nous sommes sans arrêt en contact.
37:39 Donc quand la situation s'améliore, j'irai là-bas où il viendra.
37:44 Nous avons un emploi du temps qui est établi.
37:51 Nos services sont en contact les uns avec les autres.
37:54 Notre bloc économique travaille avec eux.
37:56 Le travail n'a pas été interrompu.
37:58 C'est tout.
38:00 Est-ce que vous avez pu fêter votre anniversaire et comment ?
38:04 Oui, les collègues sont venus.
38:08 M. Tokayev et les autres sont venus.
38:12 On n'a rien inventé spécial, mais simplement ils sont venus
38:17 parce que cette année, c'est-à-dire l'hiver dernier,
38:26 les pays d'Asie centrale, et notamment l'Ouzbékistan,
38:30 ont été confrontés à des situations très difficiles.
38:34 Il avait fait -24°C, le président Zozoyev l'avait dit,
38:42 et le système énergétique n'a pas su répondre
38:45 à ces températures extrêmement basses.
38:50 Donc ils avaient besoin de gaz supplémentaires,
38:53 par exemple en Ouzbékistan.
38:56 Tout semblait facile, puis finalement,
39:00 quand on a vérifié, on a vu que ça ne marchait pas
39:05 parce que le système était fait pour une alimentation
39:08 venant de l'Ouzbékistan.
39:11 Dans les républiques soviétiques, il y avait 80 régions
39:16 qui étaient dépensantes, pardon, 8 régions qui dépendaient
39:20 de 80 milliards de mètres cubes de gaz.
39:25 Et là, aujourd'hui, on a vu qu'il faut remettre de l'ordre
39:30 dans le système des gazoducs parce que ce système
39:34 de distribution travaillait, peut-être pas jour et nuit,
39:37 mais enfin de façon très intensive.
39:40 Et de notre côté, on a vu qu'il y a encore du travail à faire.
39:44 Il fallait mettre en place le système de reverse.
39:48 Et ensuite, le tronçon kazakh était lui aussi abîmé.
39:55 Il y a eu des questions de privatisation qui avaient été faites,
39:58 donc il y avait du travail à faire.
40:00 Et en Ouzbékistan même, donc on a eu un travail juridique.
40:07 Ensuite, sur mon ordre, les spécialistes,
40:12 par exemple avec Gazprom, ils ont vérifié notre secteur
40:17 pour voir que nous ne fermons rien, mais que c'était
40:22 un vrai problème technique.
40:24 Et nos amis ouzbéks et kazakhs sont venus visiter notre tronçon.
40:30 Après, ils sont allés au Kazakhstan.
40:33 Ensuite, en Ouzbékistan, ils ont vu de leurs yeux la situation.
40:37 Ils ont vu le volume des travaux.
40:39 Ils ont compris combien cela avait coûté.
40:41 Où il fallait le prendre l'équipement, les équipes,
40:44 tout ça a été calculé.
40:45 Et en trois mois, ils ont fait ce travail gigantesque.
40:51 Et pour que la saison de chauffage, pour que tout soit prêt,
40:58 dès les premiers jours du mois, nous avons fait les essais.
41:02 Et pour le 6, le 7 octobre, nous avons réussi à faire ces essais.
41:06 Et donc ils sont restés le 7 octobre pour le repas.
41:10 Et donc tous les trois, on a fait.
41:14 Et avec le Brésil, à trois.
41:17 Merci à vous. Au revoir.
41:20 Au revoir.
41:21 [SILENCE]

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