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Elle préside la fondation The Human Safety Net, qui aide les réfugiés à s’insérer dans le monde du travail, accompagne le programme de mobilisation des collaborateurs de Generali et tient le rôle de Sponsor LGBTQI+ & Alliés au sein du groupe. Elise Ginioux est une femme aux nombreux engagements professionnels, elle nous en parle dans le Grand Entretien.

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Transcription
00:00 ...
00:11 -Dans "Le Grand Entretien",
00:13 aujourd'hui, nous recevons Elise Gignoux,
00:15 membre du COMEX, en charge de la communication,
00:18 de la durabilité et des affaires chez Generali.
00:21 Bonjour. -Bonjour, Emma.
00:23 -Ravie de vous accueillir. Paradoxalement,
00:25 je le disais en début de l'émission,
00:28 il y a eu beaucoup de communication,
00:30 mais bien de diversité, d'équité, d'inclusion,
00:32 des sujets qui vous tiennent à coeur
00:35 et que vous portez chez Generali.
00:37 Elise Gignoux, de la communication au sujet RH,
00:39 il n'y a qu'un pas, finalement.
00:41 Et vous, comment vous l'avez franchi ?
00:44 -Oui, tout à fait.
00:45 Moi, tout mon parcours professionnel,
00:48 j'ai voulu... Il est jalonné de sujets
00:50 quand même autour d'enjeux de communication,
00:53 d'engagement, d'engagement des collaborateurs,
00:56 de communication interne.
00:57 Et puis, dans des secteurs où on est traversé
01:01 par les grandes tendances macroéconomiques,
01:04 politiques, les grands bouleversements,
01:06 Generali, en tant qu'assureur,
01:08 on est vigi des grands risques
01:10 et des grands bouleversements démographiques,
01:13 climatiques, etc., qui nous traversent.
01:16 Et donc, c'est assez naturel.
01:18 Enfin, pour moi, on ne peut pas scinder les sujets.
01:21 C'est normal que Generali, en tant qu'assureur responsable,
01:25 s'engage sur ces sujets-là.
01:26 A titre personnel, c'est ça aussi qui fait l'intérêt
01:29 et le sel de mon poste aujourd'hui chez Generali.
01:32 -Pour qu'on comprenne, expliquez-nous votre rôle
01:35 en tant que membre du Comex de Generali.
01:37 Quelles sont vos attributions,
01:39 en lien, on le disait, avec les questions ARH,
01:42 qu'il s'agisse d'engagement, mobilisation, collaborateurs
01:45 ou d'inclusion, de diversité ?
01:47 Vos missions, vos attributions concrètes.
01:50 -Mon périmètre, c'est celui de la communication institutionnelle,
01:54 de la communication interne, externe,
01:56 relation avec les journalistes, les affaires publiques,
01:59 donc là, c'est plus un tract de lobbying, d'influence
02:02 avec les pouvoirs publics, l'administration, les élus, etc.
02:05 Et puis, les enjeux de durabilité, qui sont là aussi des sujets
02:08 qui explosent, qui prennent une importance
02:11 de plus en plus forte.
02:12 Et là, on travaille à la fois sur des développements
02:15 de solutions d'assurance responsable,
02:17 mais aussi, bien entendu, sur des sujets d'engagement
02:20 en tant qu'employeur responsable.
02:23 On travaille sur les enjeux de diversité, d'équité, d'inclusion,
02:26 des enjeux forts de performance, et on travaille
02:29 avec notre fondation, The Human Safety Net,
02:31 dont j'ai la responsabilité en France.
02:33 C'est ce réseau d'entraide pour soutenir les plus vulnérables,
02:37 des familles en extrême vulnérabilité,
02:41 comme les populations réfugiées.
02:43 Là, on va travailler autour des sujets
02:45 de l'employabilité et de l'entreprenariat.
02:47 -On va en reparler. Vous avez parlé de vos relations
02:50 avec le journalisme. Vous vouliez faire du journalisme ?
02:53 -Tout à fait. C'est souvent quand on fait des études.
02:56 J'ai fait Sciences Po à Lille, et c'est souvent ça
02:59 qui nous amène... -Journalisme,
03:01 communication. -Et c'est en stage,
03:03 au Figaro Economy, que j'ai découvert le métier
03:06 de la communication. Tous ces gens avec qui on parlait
03:09 au quotidien, qui étaient-ils, que faisaient-ils,
03:12 et le monde de l'entreprise m'a happée
03:14 à travers le journalisme. -On va revenir
03:16 au travail concret sur lequel vous travaillez,
03:19 avec cette fondation, The Human Safety Net,
03:21 dont vous êtes la présidente, mais aussi au sein de Generali.
03:25 Une question sur votre poste, femme membre du COMEX.
03:28 Vous êtes au niveau de responsabilité,
03:30 où les femmes sont souvent trop peu représentées.
03:33 Quel sentiment vous portez sur votre parcours,
03:36 quand vous vous voyez à cette place-là ?
03:38 -J'ai le sentiment d'une extrême gratitude
03:40 à l'égard de certains hommes, parce qu'aujourd'hui,
03:43 les sujets de diversité doivent être portés par des hommes,
03:47 car c'est encore eux qui sont au poste de responsabilité.
03:50 J'ai travaillé avec des hommes qui ont, je crois,
03:53 identifié chez moi une volonté, une curiosité,
03:56 une volonté de bien faire, une loyauté envers l'entreprise
03:59 et les sujets qui m'animent.
04:01 Ce sont eux aussi qui m'ont donné ma chance.
04:04 La chance, bien sûr, elle se crée aussi,
04:06 mais je dirais que c'est toujours par des rencontres aussi.
04:10 Pour moi, les rencontres humaines sont très importantes.
04:13 Et puis, je pense que c'est aussi
04:16 une des choses les plus importantes.
04:18 En travaillant sur ces sujets-là, on se rend compte
04:21 de l'importance de lever des barrières,
04:23 de lever des... -Oui, c'est ça.
04:25 Une femme à un poste comme le vôtre,
04:27 dans une entreprise d'envergure, comme Générali,
04:30 ça peut créer un précédent, ça peut montrer l'exemple.
04:34 -Oui, tout à fait. Aujourd'hui, on est un tiers de femmes
04:37 au COMEX.
04:38 Il y a 50 % de cadres femmes chez Générali.
04:41 Je dirais que le pipeline, il est là.
04:44 On est bons. Mais on a 42 % de femmes cadres dirigeantes.
04:47 Donc, vous voyez, plus on se rapproche du haut de la pyramide,
04:51 plus on en perd au passage.
04:53 Parfois, c'est des choix de vie,
04:55 mais il faut que ces choix-là soient éclairés.
04:58 Donc, il faut libérer les potentiels,
05:00 il faut libérer l'autocensure
05:02 et puis combattre les biais conscients ou inconscients
05:06 que certaines femmes et certains hommes ont encore
05:09 à l'égard de la diversité en entier.
05:12 Là, on parle des femmes, mais ça s'applique...
05:14 -La parité, on peut la rentrer dans la diversité ?
05:17 -Oui, tout à fait.
05:19 Chez Générali, on a un programme
05:21 "Diversité, équité et inclusion" autour de 4 grands piliers.
05:24 Le genre, et là, on parle de parité homme-femme,
05:27 mais c'est aussi, par exemple, l'orientation sexuelle
05:31 ou les choix... Enfin, voilà.
05:32 Par exemple, on travaille beaucoup sur des sujets LGBTQI+.
05:36 C'est pour nous la nouvelle frontière.
05:39 Donc, il y a le sujet genre, il y a le sujet handicap.
05:42 Là, ça fait plus de 15 ans qu'on travaille sur ces sujets-là.
05:45 Et puis, les sujets autour de l'intergénérationnel,
05:49 de l'âge, voilà.
05:51 À la fois, comment travailler avec des seniors,
05:54 travailler avec des plus jeunes, favoriser...
05:57 On a plusieurs générations qui cohabitent
05:59 au sein d'une même entreprise.
06:01 C'est important de travailler sur ces sujets-là.
06:04 -Un exemple concret, puisque là, vous parlez du vivant,
06:08 du vivre ensemble, du travailler ensemble.
06:10 Avant ça, il y a le recrutement.
06:12 Un exemple concret, une mesure qui est mise en place
06:15 chez Generali pour éviter ces fameux biais de recrutement
06:19 dont on parle souvent dans cette émission.
06:21 -C'est très important, dans le narratif,
06:24 la façon dont on parle,
06:25 et c'est là qu'on rejoint la communication,
06:28 mais la façon dont on parle de l'entreprise
06:30 et de notre volonté de recruter des personnes,
06:33 c'est de montrer que la diversité a sa place.
06:36 On le dit dans nos job offers,
06:39 on le dit, qu'on travaille sur ces sujets-là.
06:42 C'est dans les vidéos de témoignages
06:44 que l'on met en avant aussi.
06:46 Il faut ne pas hésiter.
06:49 C'est pas du greenwashing ou du pinkwashing, etc.
06:52 Il y a une authenticité, il faut être proche de la réalité,
06:55 mais je crois que c'est important que les candidats
06:58 soient les bienvenus.
07:00 Et puis, par exemple, en termes de mobilité interne,
07:03 aujourd'hui, c'est impossible de faire une mobilité interne
07:06 si on n'a pas de candidat/e.
07:09 Donc c'est très important que l'on ait, in fine,
07:13 un choix et une vraie diversité de choix
07:16 dans nos candidats.
07:17 -Vous parliez de performance.
07:19 De quelle manière ces engagements-là
07:21 peuvent être fructueux pour la performance de l'entreprise ?
07:25 -C'est clé, parce que si on travaille pas sur la DEI,
07:29 on a des gens, des collaborateurs qui sont dans le mal-être.
07:33 Ne pas pouvoir, le lundi, à la machine à café,
07:35 quand on est une femme, parler de sa conjointe,
07:38 parler de ses engagements,
07:40 parler d'une expo qu'on a vue sur tel ou tel sujet
07:43 un peu précis.
07:44 -Une forme de désengagement des collaborateurs.
07:47 -Exactement. On a l'impression, finalement,
07:50 je pense au sujet LGBT plus précisément,
07:52 que c'est un sujet qui devrait être cantonné à l'intime.
07:55 C'est faux. On sait que les choses ne sont jamais séparées.
07:59 L'intime, le familial font des excursions,
08:02 des incursions très fréquentes
08:04 dans notre sphère publique et professionnelle.
08:08 Il s'agit avant tout de bien-être,
08:11 que les gens se sentent à l'aise de parler librement
08:14 de qui ils vivent, de ce qu'ils font, de qui ils sont.
08:17 Qu'ils ne viennent pas au travail avec la boule au ventre,
08:20 sinon, ils ne sont pas performants.
08:22 Ils s'en vont, ils quittent l'entreprise.
08:24 C'est important de travailler sur ces sujets-là
08:27 et sur l'ensemble de ces sujets d'inclusion.
08:30 -Vous avez écrit dans un article,
08:32 vous avez répondu à une interview récemment,
08:34 que pour vous, l'entreprise a une forme de responsabilité
08:37 en termes de cohésion sociale.
08:39 L'entreprise est un lieu de cohésion sociale ?
08:42 -Bien sûr. Moi, je crois fortement au rôle
08:45 d'une entreprise qui crée du lien,
08:49 qui crée de la valeur,
08:51 pas seulement pour l'actionnaire, mais pour la société,
08:54 qui crée de la richesse pour les collaborateurs,
08:57 une richesse faite de rencontres.
08:59 Et donc, on a ce rôle, effectivement, à jouer.
09:04 On n'est pas dans l'utilitarisme pur et parfait
09:07 de l'homo economicus, je n'y crois pas du tout.
09:10 Generalis, c'est une marque chaude,
09:12 c'est une marque italienne, rouge,
09:14 et cette dimension humaine, elle est très forte
09:17 et elle est très ancrée dans la manière
09:19 dont nous menons notre business.
09:22 -On va rentrer dans le concret, les actions de la fondation.
09:25 Vous êtes la présidente de Human Safety Net,
09:28 les actions, les missions de cette fondation.
09:31 -C'est un réseau d'entraide, comme l'indique son nom,
09:34 qui a vocation à rassembler les énergies,
09:37 à rassembler tout un ensemble de parties prenantes,
09:40 associatives, publiques, privées,
09:43 pour travailler autour d'un sujet clé, la vulnérabilité.
09:46 C'est un continuum de ce que Generalis fait.
09:49 En tant qu'assureur, on est là pour protéger les biens
09:52 et les personnes et pour prévenir les risques.
09:55 -Ce continuum naturel se retrouve dans The Human Safety Net,
09:58 où on va s'adresser à des familles très vulnérables
10:01 autour de programmes de parentalité.
10:03 Et puis, le sujet qui nous intéresse un peu plus,
10:06 on s'adresse aux réfugiés,
10:08 c'est-à-dire aux bénéficiaires de protection internationale.
10:11 -Pourquoi cette population-là ?
10:13 -C'est une population, et là, ça rejoint notre point précédent,
10:17 c'est une thématique qui a été remontée par les collaborateurs.
10:21 En 2017, Generalis a souhaité mettre en place
10:25 une fondation sur quelques sujets clés,
10:27 quelques sujets forts, et ça fait partie des sujets
10:30 qui sont remontés par les collaborateurs.
10:32 -Vous avez questionné vos collaborateurs.
10:35 -Tout à fait. Et c'est vrai qu'il y avait un contexte européen,
10:38 une forte empreinte européenne, un contexte européen fort,
10:42 avec une crise migratoire forte, et un sujet autour du monde de l'asile,
10:46 du monde du refuge.
10:47 Et là, on voit bien aussi qu'en tant qu'entreprise responsable,
10:50 c'est une perte de chance et une perte de richesse.
10:53 Un réfugié, et là, je me réfère à la très bonne campagne publicitaire
10:57 faite par une de nos associations partenaires,
11:00 Singa, il y a quelques mois,
11:01 ils ont vraiment bien mis ça en scène,
11:04 un réfugié, il va mettre 10 ans pour retrouver
11:06 dans son pays d'accueil le niveau social et économique
11:09 qu'il avait 10 ans auparavant.
11:11 C'est une perte de chance pour eux et de richesse
11:14 pour le pays d'accueil.
11:15 C'est important de travailler sur ces sujets-là,
11:18 de prendre notre part, et c'est ce à quoi s'attelle
11:21 la fondation.
11:22 -Comment vous les accompagnez ?
11:24 Les ramener vers l'emploi ?
11:25 Il y a un aspect très entrepreneurial.
11:28 -Exactement. On travaille sur ces deux sujets-là.
11:30 Donc, depuis 2017, on a mis en place
11:33 quatre incubateurs et préincubateurs.
11:35 Là, on est vraiment dans la "start-up nation".
11:38 On soutient des entrepreneurs
11:39 qui ont des projets entrepreneuriaux.
11:42 C'est des programmes d'incubation pendant neuf mois.
11:45 Il y a du mentoring fait par, notamment, nos collaborateurs.
11:48 Donc, on engage fortement nos collaborateurs
11:51 dans "The Human Safety Net".
11:53 C'est pas une fondation qui se contente
11:55 de distribuer du déchet et de l'argent.
11:57 On est vraiment dans de la "venture philanthropie".
12:00 On co-crée les programmes ensemble et on engage nos collaborateurs.
12:04 -Sur leur temps de travail, comment ça marche ?
12:07 -Sur leur temps de travail et hors de leur temps de travail.
12:10 On a décidé d'offrir une journée de solidarité,
12:13 d'engagement envers "The Human Safety Net"
12:15 à l'ensemble de nos collaborateurs,
12:18 souvent de mécénat de compétences.
12:20 Donc, l'objectif, voilà, c'est...
12:22 J'adapte mon temps de travail, je trouve du temps,
12:25 je dégage du temps et de l'énergie.
12:27 On a 16 % de nos collaborateurs,
12:29 donc ça fait 1100 personnes qui se sont engagées
12:31 dans "The Human Safety Net"
12:33 pour mentorer ou coacher un réfugié entrepreneur,
12:36 pour participer à des collectes de fonds,
12:38 à des courses, à des programmes de collecte
12:41 de bien de première nécessité, etc.
12:43 Donc, ça crée aussi une dynamique très forte
12:46 en interne autour de ces sujets.
12:49 -Avec quels résultats, aujourd'hui ?
12:51 Certains travailleurs ont trouvé un emploi,
12:53 qui, aujourd'hui, ont créé leur structure.
12:57 -Les résultats, c'est que, depuis 2017,
12:59 la Fondation dans le Monde a accompagné
13:01 plus de 260 000 personnes vulnérables.
13:05 En France, on parle de 800 réfugiés
13:07 qu'on a accompagnés dans ces programmes
13:09 d'incubation et de préincubation.
13:12 Ca fait plus de 250 structures
13:15 entrepreneuriales créées,
13:18 mais on considère aussi qu'un retour à l'emploi
13:20 ou à la formation, c'est une sortie positive.
13:23 C'est pas seulement de créer sa boîte qui compte,
13:27 c'est aussi de se remettre le pied à l'étrier.
13:30 Et là, on a un nouveau programme qu'on va développer,
13:33 plus lié à l'employabilité.
13:34 On a pris un engagement très fort
13:37 auprès de l'association internationale TENT.
13:40 On s'engage à accompagner 5000 réfugiés
13:43 dans les 3 prochaines années
13:45 pour les aider au retour à l'emploi et à la formation.
13:48 -M. Gignoux, comment expliquez-vous
13:50 que ce sujet soit aussi polémique, politique
13:53 et finalement pas assez pragmatique ?
13:55 C'est une question que je me suis posée.
13:57 Il y a de grandes entreprises,
13:59 comme la vôtre, qui s'engagent auprès des réfugiés,
14:02 parce qu'aujourd'hui, le marché du travail
14:04 a besoin de travailleurs qualifiés.
14:07 Quel regard vous portez sur cette question-là ?
14:09 Et quelle confiance, ce sera ma question,
14:12 vous accordez demain aux entreprises
14:14 sur ce sujet-là pour s'engager
14:16 de plus en plus sur ce sujet-là ?
14:18 -Je crois d'abord qu'il y a beaucoup de confusion
14:21 entre les réfugiés, les sans-papiers,
14:24 les migrants, etc.
14:26 Il y a d'abord un travail un peu lexical à faire,
14:28 un travail de pédagogie qu'on a fait en interne.
14:31 Et il y a clairement un travail de changement de regard.
14:34 Quand on parle du monde des réfugiés,
14:36 on parle de personnes qui sont sous menace physique,
14:40 sous menace de mourir dans leur pays
14:43 pour leurs convictions politiques, religieuses,
14:46 d'orientation sexuelle ou que sais-je encore.
14:48 Et c'est des gens qui bénéficient
14:50 d'une protection internationale,
14:52 d'un statut qui a été, d'ailleurs,
14:54 créé pendant la guerre pour protéger
14:57 avant tout des Européens.
14:58 Ne l'oublions pas.
14:59 Je m'arrêterai là sur les polémiques politiques,
15:03 mais quoi qu'il en soit, en tout cas,
15:05 on a notre part de responsabilité à prendre.
15:08 Vous l'avez dit de façon très pragmatique.
15:10 Aujourd'hui, nous, on accueille chaque année
15:13 avec cinq alternants data analystes
15:16 qui sont réfugiés grâce à un programme spécifique
15:20 qu'on a créé avec EachOne et Open Classroom.
15:23 C'est un métier qui est sous tension.
15:25 On a besoin de personnes qui savent faire ce métier
15:28 ou en tout cas qui veulent apprendre ce métier.
15:31 C'est par des choses très pragmatiques comme ça.
15:33 On va aussi lancer un programme de mentorat
15:36 pour des femmes réfugiées.
15:38 On va en accueillir 150 par an.
15:41 C'est notre objectif.
15:42 Mettons en place des briques très concrètes.
15:45 -Merci d'être venue partager vos engagements.
15:47 Membre du COMEX en charge de la communication,
15:50 de la durabilité et des affaires chez Generali.
15:53 Merci d'être venue nous voir.
15:55 C'est "Fenêtres sur l'emploi".

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