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00:00 [Générique]
00:09 Bonjour et bienvenue sur InvestirTV, dans notre émission Levé de Fonds,
00:12 les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous proposer leurs projets.
00:15 Aujourd'hui, c'est Jean-Philippe Thible, le fondateur de Kivive,
00:19 une application anti-harcèlement qui nous a rejoint.
00:23 Jean-Philippe, bonjour.
00:24 Bonjour.
00:24 Et bien, commençons par la présentation de cette application Kivive.
00:28 Alors l'application Kivive est pour smartphone, Android ou Apple,
00:33 et ça permet en fait de prouver les altercations, les incivilités,
00:36 les agressions verbales ou les harcèlements.
00:39 Que et là, son rencontre de plus en plus.
00:41 De plus en plus.
00:42 Alors, deux mots sur votre parcours et qu'est-ce qui vous a donné l'envie ?
00:45 Donc je crois que c'est un expérience familiale.
00:48 Alors mon parcours professionnel, c'est 28 ans,
00:52 à vendre des véhicules blindés civils, des limousines, des bus de luxe blindés.
00:57 D'accord.
00:58 En Arabie Saoudite, à l'arène d'Angleterre.
01:00 Enfin, j'ai voyagé beaucoup pendant 28 ans.
01:03 Et en fait, le vrai driver, j'ai une expérience internationale dans la sécurité,
01:08 mais le vrai driver, c'est mes enfants lorsqu'ils étaient en quatrième, troisième au collège.
01:14 Deux enfants sur trois, ça fait beaucoup,
01:16 mais ils ont eu quelques petits soucis à l'école.
01:19 J'ai dû monter au créneau, essayer de sympathiser avec les parents du petit qui harcelait mon fils.
01:24 Enfin, j'ai un peu tout essayé.
01:25 D'accord.
01:26 Et là, je me suis senti parfaitement impuissant face à la chose.
01:28 Oui, parce qu'il n'y a pas, comment dirais-je...
01:31 Il ne se passe rien.
01:32 Parole contre parole, il ne se passe rien.
01:33 Oui, c'est ça, effectivement.
01:34 Il faut un dirige.
01:35 Non, non, je n'ai pas dit ça.
01:36 Non, non, je ne fais pas ça.
01:38 Puis terminé.
01:38 Ok.
01:39 Alors, décrivez-nous un petit peu cette application.
01:41 Quelles sont ses spécificités, peut-être, qui le distinguent ?
01:44 Il me semble avoir vu passer des...
01:48 Alors, c'est plutôt des applications anti-agression.
01:50 Comment se positionne exactement Kiviv ?
01:52 Alors, en gros, pour être vraiment spécifique, les applications qui existent,
01:56 et il y en a quelques-unes qui sont très bien d'ailleurs,
01:58 ce sont des boutons qui permettent de prévenir quelqu'un...
02:02 Le bouton d'alerte.
02:03 ...à distance, ce sont des boutons d'alerte.
02:05 Et ce sont des actions, en fait, pour traiter des conséquences d'une agression.
02:10 D'accord.
02:10 D'accord ?
02:12 Nous, on est seul à avoir fait quelque chose.
02:15 Quand vous appuyez sur le bouton, ça vous restitue le passé.
02:18 Le passé, ça vous restitue ce qui s'est passé pendant l'agression.
02:21 D'accord.
02:22 Donc, les insultes, précisément.
02:24 Voilà. Donc, en fait, ça enregistre ne serait-ce que le son,
02:27 parce que des fois, on ne peut pas toujours, en fonction de l'altercation, filmer.
02:30 Ce n'est peut-être pas idéal.
02:31 Ça enregistre le son, vous avez raison.
02:33 Ça enregistre aussi quelques datas.
02:36 Donc, il y a un petit côté techno, quand même.
02:38 Géolocalisation.
02:38 Géolocalisation, Eurodata, mais aussi les signes au Wi-Fi et Bluetooth des téléphones alentours.
02:44 D'accord.
02:44 Donc, ça veut dire que quand vous avez un fichier de 20 minutes,
02:47 ou de 40 minutes, ou de 60 minutes sauvegardé,
02:50 après une altercation, si vous êtes embêté,
02:54 vous ouvrez votre téléphone, vous appuyez sur un bouton,
02:56 ça vous restitue 20 minutes, 40 minutes, ou 60 minutes d'enregistrement.
03:00 Qui se fasse s'il n'y a pas un bout d'un certain temps, j'imagine.
03:02 Alors, c'est que si vous appuyez sur sauvegarder, que ça va figer un enregistrement.
03:06 Sinon, il ne reste rien dans l'appareil.
03:07 Rien du tout n'est transmis, rien ne reste dans l'appareil.
03:10 D'accord.
03:10 Sauf que ça vous donne une deuxième chance.
03:12 Après l'altercation, si vous avez besoin, vous appuyez sur sauvegarder.
03:15 Et en faisant ce geste-là,
03:18 vous obtenez un enregistrement de 20 minutes, 40 minutes, 60 minutes.
03:20 D'accord.
03:21 Qui a des datas technologiques,
03:23 horodatage, géologue,
03:26 et les signaux Wi-Fi et Bluetooth des téléphones qu'il y a au moment où on fait l'enregistrement.
03:31 D'accord.
03:31 Donc ça veut dire que la police...
03:32 D'accord, oui, sous commission obligatoire, j'imagine que vous ne gardez pas...
03:35 Alors...
03:35 Il n'y a pas de données personnelles, mais...
03:36 Ça ne sert à rien pour nous, ça ne sert à rien pour la personne qui l'utilise.
03:39 D'accord.
03:39 En 98% des cas.
03:41 Mais la police peut trouver les témoins quelque part qui étaient aux alentours.
03:43 C'est ça.
03:44 Si besoin, si ça devient très grave et qu'il y a un vrai problème,
03:48 la police avec les opérateurs ou la gendarmerie avec les opérateurs
03:51 sauront qui était autour et pourront confondre éventuellement quelqu'un.
03:54 D'accord.
03:54 Mais déjà, ne serait-ce que le son, quand vous allez voir le proviseur, etc.
03:58 Vous voyez bien que le gamin...
03:59 Il se reconnaît, il est gamin, il sait ça, il se connaît, il se reconnaît.
04:01 C'est parole contre parole.
04:03 Côté business model, donc il y a du B2B2C et du B2C, je crois.
04:09 Alors le B2C, c'est pour afficher en fait ce qu'on propose.
04:12 C'est notre site Internet.
04:13 Vous pouvez commander en direct pour 29 euros par an l'usage de l'application Premium.
04:19 D'accord, c'est l'abonnement.
04:20 Mais c'est une sorte de façade.
04:22 Il y en a quelques-uns qui font ça, mais nous, notre volonté, le business model,
04:27 c'est vraiment de tacler Keolis, les fédérations de foot par exemple ou d'autres sports,
04:33 des chaînes d'hôtels, des chaînes de grandes distributions.
04:38 Parce que ces gens-là, d'abord, ils possèdent un grand nombre de clients et ça m'intéresse.
04:42 Mais on a déjà vendu au groupe intermarché,
04:45 à un groupe de magasins intermarchés qui appartiennent à un entrepreneur vraiment dynamique dans la manche.
04:51 On a signé un partenariat avec la Fédération Française de Golf.
04:56 On a des clubs de handball.
04:58 Au golf, je ne suis pas sûr qu'il y ait vraiment de mal à le faire,
05:00 mais dans un supermarché, ce peut être effectivement le vigile ou la caissière, etc.
05:03 Vous allez comprendre pourquoi.
05:05 La fédération, en effet, le golf, ce n'est pas plus violent qu'autre chose, évidemment.
05:09 Sauf que toutes les fédérations, aujourd'hui, ont tous des mauvais souvenirs qui ressortent maintenant.
05:18 D'enfants, jeunes filles, jeunes hommes qui se sont faits violer par des entraîneurs
05:24 ou des accompagnants lors de compétitions il y a 10 ans, il y a 20 ans, il y a 30 ans.
05:27 Même au golf ? Je ne voyais plus ça sur les terrains de foot que sur le...
05:30 Non, non, non, au tennis, on a entendu.
05:32 Oui, au tennis, c'est vrai.
05:34 Ils se veulent des mongeaux il y a 40 ans.
05:37 C'est des choses qui ressortent maintenant, alors je vais dire grâce à Midoo.
05:42 Et donc, cette responsabilité des présidents de fédé aujourd'hui,
05:46 ils ne peuvent absolument pas se permettre d'être dans le système président de quelque chose où ça arrive.
05:51 Il y a toutes les entreprises.
05:52 Donc, ils mettent en œuvre des solutions qui règlent le problème.
05:54 D'accord. En fait, vous avez un énorme marché français et international.
06:01 Donc, vous disiez en plus qu'en anglais, on disait, enfin, que Kiviviv se disait aussi en anglais.
06:06 Alors, pour développer tout ça, vous avez besoin d'argent, encore un peu d'argent, je dirais,
06:11 parce que vous avez déjà levé pas mal de fonds.
06:13 Combien et pour quel usage ?
06:15 Alors, j'ai fait trois levées de fonds.
06:17 On vient quasiment de terminer la dernière.
06:20 On a encaissé, enfin, je veux dire, je suis encore prêt à céder quelques pourcents
06:25 pour un montant d'environ 150 000 euros.
06:28 D'accord.
06:28 Et ça, ça va juste me permettre d'accélérer et effectivement de tacler certains marchés
06:34 comme le Benelux, comme l'Angleterre, l'Allemagne et quelques autres.
06:39 Ok.
06:40 Ça aidera pour développer plus rapidement.
06:42 D'accord. Sur quelle valeur ?
06:43 3 millions.
06:44 D'accord. Parfait.
06:45 Pour conclure, je me suis dit, il y avait un message particulier
06:48 à destination de tous les investisseurs qui nous regardent.
06:51 Écoutez, c'est une entreprise, on est unique en France, mais à l'étranger.
06:55 Personne ne propose cette capacité de retourner en arrière,
06:59 enfin, d'obtenir un enregistrement a posteriori d'une action.
07:03 Donc, on a besoin de se développer rapidement.
07:07 Venez, on va vraiment s'amuser dans les 3-4 années à venir.
07:10 Parfait.
07:11 Écoutez, je vous souhaite du succès pour cette application qui vit, bien utile.
07:15 Tous les investisseurs intéressés peuvent contacter directement Jean-Philippe.
07:18 Alors, dépêchez-vous parce qu'il ne reste plus beaucoup de place.
07:21 Ou contactez la chaîne qui, bien sûr, transmettra vos coordonnées.
07:24 Merci à tous de nous avoir suivis.
07:26 Je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur TV
07:28 avec de nouveaux projets dans lesquels investir.
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