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00:00 (Générique)
00:09 Bonjour, bienvenue sur InvestirTV, dans notre émission Bourse, où les dirigeants de société cotée viennent nous commenter leurs résultats, exposer leur stratégie.
00:19 En février, c'est Laurent FIAR, le président de Visiativ, que nous avons reçu pour commenter les résultats. Aujourd'hui, c'est à Philippe GARCIA,
00:30 le directeur financier, directeur général délégué aux finances de Visiativ, qui incombe cette tâche. Philippe, bonjour.
00:39 Bonjour, bonjour Stéphane.
00:40 Alors, on en vision depuis la banlieue de Lyon. Commençons par représenter rapidement Visiativ pour ceux qui n'auraient pas vu l'interview de Laurent au mois de février.
00:53 Assez rapidement, Visiativ, c'est une software and consulting company. C'est une société qui délivre chez ses clients des logiciels, qui déploie des logiciels,
01:07 et bien entendu des services qui vont du consulting pour aider à la transformation digitale et l'innovation des différentes sociétés.
01:18 On est présent dans 15 pays, 260 millions, 1500 personnes, et effectivement une position assez singulière avec ses différents métiers
01:30 et les accompagnements qu'on est capable de faire à nos 23 000 clients, plutôt en général industriels, avec la volonté de faire transformer ses clients,
01:46 de les passer à l'industrie 4.0 et donc de les aider à faire leur transformation digitale.
01:53 Très bien. Alors, vous avez récemment publié vos semestriels. Donc, on a un chiffre d'affaires qui est en croissance, un EBITDA qui est en recul,
02:01 un résultat financier qui est négatif, un résultat exceptionnel qui est positif. Alors, est-ce que vous pouvez nous expliquer, nous commenter un peu tout ça ?
02:10 Bien sûr. Alors, bon, effectivement, l'accueil était un petit peu mitigé sur nos résultats semestriels. Pour nous, c'est quand même des bons résultats.
02:18 Il faut savoir que le premier semestre est, pour nous, compte tenu de la saisonnalité, un petit semestre. Pour nous, ce qui est important, c'est qu'il soit positif.
02:28 C'est ce qu'il est. On a effectivement un certain nombre de dépenses de transformation que nous avons faites puisque nous sommes, après trois plans stratégiques
02:38 et on vient de finaliser l'année dernière, on est un peu en transition pour lancer le nouveau plan. Et donc, il y a quelques dépenses et quelques transformations
02:50 que l'on a faites. Donc, effectivement, un chiffre d'affaires en croissance de 11 %, nous avons effectivement réalisé quelques acquisitions l'année dernière
02:58 qui ont contribué à une croissance dynamique sur le chiffre d'affaires, un petit peu moins en croissance organique. Et effectivement, sur nos tribut d'un,
03:09 un tribut d'un de un peu plus de 8 millions d'euros contre 9 l'année dernière. Donc, vous voyez, on est quand même sur des montants qui sont quand même
03:16 relativement faibles et un résultat d'exploitation, en tout cas, largement positif. Si on regarde en dessous du résultat d'exploitation, effectivement,
03:27 la société a un endettement de l'ordre d'à peu près d'une centaine de millions d'euros. C'est à peu près ce qui était à la clôture au 31 décembre de l'année dernière.
03:40 Donc, à peu près un endettement similaire. Et donc, en fait, on a une charge qui aujourd'hui, compte tenu de l'endettement et compte tenu de la hausse des taux,
03:49 se retrouve maintenant assez linéaire, en tout cas pour le futur. Si ensuite, toujours dans le cadre du plan stratégique, on a recentré en fait nos métiers
04:00 et donc cédé à une activité qui n'était plus core, donc l'activité d'infogérance et de gestion des infrastructures qui nous a permis effectivement de dégager
04:11 une plus-value sur ce semestre et qui permet surtout, effectivement, d'être maintenant sur nos deux métiers purement software et consulting.
04:24 Et donc, nous avons effectivement réalisé un résultat net en forte hausse, mais traditionnellement, puisqu'on est souvent, en tout cas, largement bénéficiaire.
04:35 D'accord. Alors, vous avez également annoncé récemment un nouveau plan stratégique baptisé Shift 5. En quoi consiste-t-il ?
04:42 Alors, Shift 5, effectivement, je vous le disais tout à l'heure, nous avons réalisé trois plans stratégiques historiquement, deux plans qui étaient sur des top lines
04:53 de chiffres d'affaires pour passer de 50 à 100 millions, puis ensuite de 100 à 200 millions. Ces deux premiers plans top line avaient été atteints avec un an d'avance.
05:05 Et le troisième plan était plutôt une amélioration de l'efficacité opérationnelle et de l'amélioration de la rentabilité qui a également été atteint avec un an d'avance en 2022.
05:17 Et l'objectif était d'atteindre 30 millions d'ébitda, ce qui a été fait sur la base proforma. Le nouveau plan stratégique est un plan ambitieux qu'on appelle Shift 5.
05:29 5 pourquoi ? Parce qu'il est déjà sur cinq ans. Un objectif d'aller jusqu'à 500 millions d'euros de chiffre d'affaires. Donc, c'est multiplié par deux notre chiffre d'affaires.
05:41 C'est cinq objectifs opérationnels pour l'ensemble des équipes. On y reviendra sur les 5 X. Et puis, quand on dit Shift, c'est effectivement un changement de modèle
05:53 où effectivement sur notre partie software, on va venir passer d'un mode CapEx vers Opex, c'est-à-dire qu'on sort des systèmes traditionnels licence/maintenance
06:05 pour aller vers l'abonnement, la subscription en SaaS, c'est-à-dire l'utilisation du software comme un service avec des abonnements de nos clients.
06:16 Et là, l'objectif ambitieux est d'atteindre 100 millions d'euros d'ARR à l'horizon de ces cinq ans, alors qu'on réalisait à fin 2022 à peu près 27 millions d'ARR.
06:30 Donc, 27 millions X 4 sur la partie ARR, 100 millions, c'est aussi un cinquième pour rappeler le Shift 5 de notre plan.
06:44 D'accord. Comment est orientée l'activité au second semestre puisque Laurent, au mois de février, nous avait dit être serein pour atteindre l'objectif d'Ebitda de 30 millions d'euros cette année ?
06:56 C'est toujours le cas ?
06:58 Vous avez effectivement vu déjà notre chiffre d'affaires en croissance de 11 %, donc à 122 millions sur le premier semestre.
07:09 Le contexte, l'environnement est plutôt compliqué. On commence à sentir des tensions sur les sociétés font attention, elles regardent les projets.
07:28 Néanmoins, nous, ce qu'on constate, c'est que nous avons énormément de projets.
07:32 Les projets, aujourd'hui, on ne les confirme pas tous, c'est-à-dire qu'ils restent dans le pipe.
07:39 Les clients ont souvent tendance à prendre ce qu'on appelle les quick wins, les premières étapes et ne pas prendre la totalité de la transformation de leurs opérations.
07:51 On les comprend, et donc on est un peu sur des plus petites commandes, mais on a aujourd'hui, en tout cas, devant nous suffisamment d'activités pour être assez serein sur l'utilisation de nos équipes et la capacité aussi à délivrer ces solutions chez nos clients.
08:11 Ensuite, on ne fera pas, pour nous, le Q4, le quatrième trimestre, est un trimestre très important. On fait une grosse partie de notre activité, puisque beaucoup de contrats se renouvellent en fin d'année.
08:23 Néanmoins, une partie importante de notre activité est déjà dans le pipe et déjà des process de renouvellement de ces contrats.
08:32 Néanmoins, tout reste à faire. Donc, il y a encore du travail. On est modérément optimiste sur cette activité-là.
08:41 Les projets qui sont repoussés par les clients ne sont pas ces projets stratégiques. Lorsque vous avez des problématiques de cybersécurité, lorsque vous avez des problématiques de transformation de votre core business, etc.
08:55 Aujourd'hui, les transformations, les clients les mènent à bien. Pourquoi ? Parce que les ROI sont rapides et donc leur permettent aussi d'améliorer leur efficacité opérationnelle,
09:08 surtout dans un contexte où il faut effectivement améliorer sa profitabilité, son efficacité et continuer à servir ses clients, même dans un contexte un peu difficile.
09:20 D'accord. Vous pouvez nous faire un petit point sur la trésorerie d'endettement ? Vous parliez de 100 millions d'endettements. Quelle est la maturité ?
09:26 Avec des taux qui se sont dégradés, est-ce que ça ne risque pas de remettre en cause ? Mais en tout cas, grévez un petit peu vos ambitions dont on a parlé à l'instant.
09:34 Alors, c'est 100 millions d'endettements bruts. En endettement net, on est de l'ordre, l'année dernière, on était à peu près à 50 millions d'endettements nets.
09:43 Cette année, on prévoit de l'ordre de 60 millions en fin d'année, un gearing de 70% à peu près et un ratio de levier, c'est-à-dire dette sur EBITDA, de l'ordre de 2.
09:56 Donc, on est sur des niveaux d'endettement qui sont relativement corrects et raisonnables dans ce contexte-là.
10:03 Une grosse partie de notre endettement est à taux fixe, donc il n'est pas complètement indexé sur l'évolution des taux.
10:12 Et de l'autre part, on a une partie aussi importante de cette partie qui est indexée sur les taux que nous avons couverte par des swaps, etc.
10:20 Donc, ce qu'il faut faire attention dans l'analyse de nos chiffres, c'est qu'effectivement, en termes de saisonnalité, on a effectivement cette saisonnalité sur l'EBITDA,
10:27 mais on a aussi cette saisonnalité sur les positions de cash compte tenu de nos métiers.
10:35 Et en général, on a souvent des BFR plutôt élevés en milieu d'année et qui se régularisent en fin d'année.
10:44 Très bien. Pour conclure, au niveau bourse, le titre est quasi stable à moins de 2% depuis le début de l'année.
10:51 Avez-vous un message particulier à l'adresse de tous les actionnaires et investisseurs qui nous regardent et nous écoutent ?
10:57 Vous savez, Viziativ, c'est une société familiale. Donc, effectivement, elle est gérée en ce qu'on appelle en bon père de famille.
11:06 La majorité du capital est aujourd'hui détenue par les cofondateurs de la société il y a 35 ans,
11:13 mais également avec l'association de l'ensemble des managers et des salariés de la société.
11:19 Aujourd'hui, plus de 70% des salariés français sont actionnaires.
11:24 Et donc, il y a un vrai alignement d'intérêt entre les acteurs de l'entreprise et effectivement les attentes des actionnaires.
11:32 Donc, c'est une société profitable qui gère effectivement ses finances et ses investissements pour continuer à accroître
11:41 et délivrer aussi une rentabilité attendue par nos actionnaires.
11:47 Philippe, merci pour toutes ces explications très claires.
11:50 Donc, prochain rendez-vous, je crois, c'est l'affaire du troisième trimestre, le 24 octobre et vos annuels le 24 janvier.
11:59 C'est ça. C'est ça.
12:00 On a bien lu l'agenda. Très bien. On vous accueillera à nouveau pour commenter tout ça.
12:05 Merci à vous.
12:06 Merci à tous d'avoir suivi.
12:07 Je vous donne rendez-vous très vite sur InvestirTV avec un autre dirigeant de Société Côté.
12:13 (Générique)
12:23 (...)