Avec Jenny Claude Millochau, chirurgienne spécialisée dans le cancer du sein et membre de l’unité RESTITUTE
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00:00 6h50 sur Sud Radio, c'est bon à savoir.
00:02 Ce matin, la campagne contre le cancer du sein avec Octobre Rose.
00:06 60 000 femmes sont concernées chaque année.
00:09 Nous sommes avec Jenny-Claude Miglioccio,
00:11 qui est chirurgienne spécialisée dans le cancer du sein
00:14 et membre de l'unité Restitut.
00:18 Nous allons voir ce que fait cette unité dans un instant.
00:20 Bonjour à vous.
00:21 - Bonjour.
00:22 - Plus de 150 000 femmes sur une liste d'attente pour une reconstruction, ma mère.
00:27 D'abord, sur la détection du cancer du sein,
00:32 il y a toujours un problème malgré les campagnes qui sont menées depuis des années ?
00:38 - Effectivement, malgré les campagnes qui sont menées depuis des années,
00:42 environ 50% des femmes uniquement vont participer au dépistage
00:46 et on ne peut que malheureusement regretter ce chiffre.
00:48 - Oui, c'est ça.
00:49 Est-ce qu'il y a des signes pour savoir si une femme est atteinte d'un cancer du sein ?
00:52 Des femmes qui nous écoutent ce matin, par exemple.
00:55 - Oui, effectivement, parfois il y a des signes.
00:57 Ça peut être une masse qu'on palpe dans le sein, sous forme de petites boules.
01:01 Ça peut être des ganglions sous le bras.
01:03 Ça peut être une modification du sein, notamment de forme.
01:07 Il peut y avoir une rétraction, une modification de couleur ou un équipement par le même.
01:10 - Et voilà, si on s'en aperçoit à temps, on peut traiter.
01:16 - Oui, effectivement.
01:17 Le dépistage précoce est essentiel.
01:19 Malheureusement, la plupart du temps,
01:20 il n'y aura aucun symptôme détectable par la patiente ou le médecin.
01:24 C'est bien le dépistage qui va permettre de diagnostiquer précocement ces lésions
01:28 qui seront alors guéries dans plus de 90%.
01:31 - Oui, c'est ça.
01:31 Et puis, il y en a malheureusement beaucoup qui se font opérer.
01:37 C'est difficile après de vivre aussi malgré l'opération.
01:42 C'est mieux évidemment que de succomber à ce cancer terrible.
01:47 Mais il y a des besoins de reconstruction, ma mère.
01:51 C'est ce que vous allez faire avec votre unité de soins.
01:54 - Effectivement, c'est de gros progrès dans le soin, vers la guérison.
01:58 Mais il reste des progrès à faire en reconstruction, ma mère.
02:01 Et c'est pour ça qu'on a créé notre unité Restitut,
02:04 qui réunit la plus grande équipe libérale de chirurgiens hyper spécialistes du sang,
02:09 afin de mettre nos compétences au service des patientes
02:12 et de les informer sur la reconstruction
02:14 et de leur proposer toutes les techniques de reconstruction, ma mère,
02:17 au sein d'une même équipe,
02:18 pour qu'elles puissent avoir la meilleure reconstruction possible.
02:21 - Et globalement, ça marche ? Il n'y a pas de rejet ?
02:26 - Non, il n'y a pas de rejet en tant que tel.
02:28 Il peut y avoir des techniques qui sont possibles chez telle ou telle patiente
02:32 et impossibles chez d'autres.
02:34 Et c'est là notre travail d'information,
02:36 de leur dire pourquoi on peut retenir telle technique et pas une autre.
02:40 - Pourquoi chez certaines personnes ça marche et d'autres pas ?
02:44 - Alors, l'indication de la technique de reconstruction
02:48 va dépendre de plusieurs éléments,
02:50 et notamment de la morphologie de la patiente
02:52 et des traitements qu'elle a reçus.
02:55 - Oui, c'est ça.
02:56 Et dans certains cas, il y a une possibilité d'une reconstruction
03:00 sous une certaine forme,
03:02 et dans d'autres, d'une autre manière ?
03:04 - Voilà, exactement.
03:06 Il y a deux types de reconstruction.
03:08 Il y a la reconstruction qui est immédiate,
03:09 c'est-à-dire qui se fait le jour de la mastectomie,
03:12 donc la patiente ne se réveille pas à plat,
03:14 elle est reconstruite en immédiat.
03:15 Malheureusement, il n'y a que 20% des patientes qui en bénéficient,
03:19 alors qu'elle est possible dans la plupart des cas.
03:21 Et puis après, il y a les autres reconstructions
03:23 qui peuvent être différiées,
03:25 qui peuvent se faire par plusieurs techniques,
03:26 notamment des prothèses, des lambeaux,
03:28 c'est-à-dire par les propres tissus de la patiente,
03:31 le muscle du grand dorsal,
03:32 la peau et la graisse au niveau du ventre,
03:34 ou aussi la graisse uniquement par des injections de graisse.
03:37 - Merci pour toutes ces précisions.
03:41 Octobre rose, c'est le cas,
03:43 c'est le mois pour être sensibilisé, évidemment, à la détection
03:47 et puis à la reconstruction aussi, ma mère,
03:50 autour du cancer du sein.
03:52 Merci Jenny Claude, Mille Chaux d'avoir été avec nous ce matin en direct sur Sud Radio.