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Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE

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00:00:00 -Dimanche 1er octobre, bon réveil à tous,
00:00:02 bienvenue dans "La Matina", le week-end.
00:00:05 On est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info,
00:00:07 de l'analyse, des débats, avec celle qui n'a jamais besoin
00:00:10 de café pour se réveiller le matin.
00:00:13 C'est Marine Sabourin. -Bonjour, Anthony.
00:00:15 -Je vous présente pas tout de suite mes invités,
00:00:18 je vous les présente dans quelques minutes.
00:00:20 Tout d'abord, l'éphéméride d'Alessandra Martinez.
00:00:23 Musique douce
00:00:26 -Chers amis, bonjour.
00:00:27 La femme à qui nous rendons hommage aujourd'hui
00:00:30 est l'une des plus grandes figures de l'Eglise.
00:00:33 Il s'agit de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
00:00:35 On a dit qu'elle a été, avec Charles de Foucault,
00:00:38 un phare du 19e siècle.
00:00:40 En 1997, un siècle après sa mort,
00:00:44 Jean-Paul II fera d'elle un docteur de l'Eglise.
00:00:47 Que d'honneur pour cette jeune femme,
00:00:50 morte à 24 ans, derrière le cloître de son carmel.
00:00:53 La vie ne l'a pas épargnée.
00:00:55 Thérèse est la cinquième et dernière fille
00:00:58 d'un couple de commerçants d'Alençon,
00:01:00 Louis et Zélie Martin, qui sont très unis.
00:01:03 Mais la maman meurt alors que Thérèse n'a que 4 ans
00:01:06 et la famille s'installe à Lisieux.
00:01:08 À 15 ans, elle entreprend un voyage à Rome
00:01:11 pour implorer le pape d'entrer au carmel
00:01:14 comme ses deux grandes sœurs, Pauline et Marie.
00:01:17 Léon XIII comprend qu'il a affaire à une figure hors du commun
00:01:21 et lui donne l'autorisation.
00:01:23 Thérèse entre ainsi en clôture.
00:01:26 Elle se présente même en robe de mariée.
00:01:28 Puis, elle se soumet à la vie monastique
00:01:31 où l'austérité est de rigueur.
00:01:33 Elle est hélas atteinte par la tuberculose
00:01:36 et elle s'éteint en offrant son agonie
00:01:39 pour le salut des pécheurs.
00:01:41 Je vous laisse avec cette très belle citation
00:01:44 de la petite Thérèse.
00:01:45 « Il faut toujours prier comme si l'action était inutile
00:01:49 et agir comme si la prière était insuffisante. »
00:01:53 C'est tout pour aujourd'hui.
00:01:55 A demain, chers amis. Ciao.
00:01:57 -Je vous présente les invités de notre matinale.
00:02:03 J'ai à côté quelqu'un qui a besoin de café pour se réveiller.
00:02:07 Bonjour. Tout comme moi.
00:02:08 Secrétaire général du Cercle de réflexion,
00:02:11 le millénaire. Bonjour.
00:02:12 Merci d'être avec nous ce dimanche.
00:02:15 Face à vous, Amaury Brelet, journaliste à valeur actuelle
00:02:18 qui n'a pas pris de café avec un verre d'eau.
00:02:21 On est en forme pour décrypter l'actualité.
00:02:23 Harold Imane, pour l'actualité internationale.
00:02:26 Et Karine Durand, pour la météo de votre dimanche.
00:02:29 -Réchauffez-vous le cœur.
00:02:33 La météo avec la nouvelle technologie Core MCZ,
00:02:36 plus respectueuse de l'environnement.
00:02:38 MCZ, poils et cheminées.
00:02:39 -Karine, encore une fois,
00:02:41 on va avoir des températures records aujourd'hui.
00:02:44 -Une journée exceptionnelle, probablement même historique
00:02:47 en prévision entre aujourd'hui et demain.
00:02:50 Regardez l'état du ciel.
00:02:52 C'est simple, c'est dégagé quasiment partout.
00:02:54 On a quelques brumes, quelques brouillards assez légers,
00:02:58 un peu épais du côté du Nord-Ouest,
00:03:00 principalement vers la région Grand-Est,
00:03:02 le centre de la France ou la côte méditerranéenne.
00:03:05 Tout se dissipe très rapidement dans les prochaines heures.
00:03:09 Quelques nuages vont résister une grande partie de la journée
00:03:12 sur la pointe bretonne.
00:03:13 L'après-midi sera radieuse, digne d'un plein été.
00:03:16 Elle va ressembler à une après-midi de juillet,
00:03:19 avec un peu de soleil au cours de l'après-midi.
00:03:22 Avec, par contre, à nouveau,
00:03:24 ces nuages qui résistent sur la Bretagne.
00:03:26 On peut même, localement, sur l'ouest de la Bretagne,
00:03:29 avoir quelques gouttes en dessous.
00:03:31 C'est possible aussi du côté du Cotentin.
00:03:34 Ça se passe presque de commentaires.
00:03:36 Un ciel très dégagé.
00:03:37 Les températures, on a une relative fraîcheur.
00:03:40 Il y aura un gros contraste de températures
00:03:42 au cours de la journée entre le matin et l'après-midi.
00:03:45 En tout cas, pour ce matin, 14 à Paris
00:03:48 et une somme de 20 pour Nice et pour Cannes.
00:03:50 Mais regardez les valeurs incroyables de l'après-midi.
00:03:53 On est 8 à 12 degrés au-dessus des moyennes de saison,
00:03:56 avec ce dôme de chaleur qui s'étend,
00:03:59 qui remonte davantage vers le nord,
00:04:01 cette aire brûlante du Sahara.
00:04:03 Localement, 30 à 33 degrés,
00:04:04 peut-être même un peu plus sur le midi toulousain,
00:04:07 avec des valeurs qui vont monter très haut,
00:04:10 notamment pour le bassin parisien, 28 prévues à Paris,
00:04:13 et jusqu'à 25 également pour Lille.
00:04:17 Réchauffez-vous le cœur.
00:04:19 La météo avec la nouvelle technologie Core MCZ,
00:04:21 plus respectueuse de l'environnement.
00:04:24 MCZ, poils et cheminées.
00:04:25 La matinale week-end, c'est parti.
00:04:28 Voici les titres de votre journal de 6h.
00:04:31 A la une, il dénonce un budget de camouflage,
00:04:33 une baisse des dépenses virtuelles.
00:04:35 Eric Ciotti, le patron des LR,
00:04:37 étrie le projet de loi du gouvernement
00:04:39 et propose d'aller plus loin dans l'effort,
00:04:42 notamment à travers la baisse de l'indemnisation chômage
00:04:45 dans les colonnes du Parisien.
00:04:47 Une maison passée au peigne fin,
00:04:48 ce samedi, des plans d'eau sondés,
00:04:50 des véhicules inspectés,
00:04:52 des auditions, mais toujours aucune nouvelle
00:04:54 de l'INA, 15 ans, disparue depuis 8 jours
00:04:57 dans le département du Barin.
00:04:58 Nous serons sur place avec nos envoyés spéciaux
00:05:01 pour évoquer les dernières pistes de cette disparition.
00:05:04 C'est l'issue heureuse d'un long combat
00:05:06 pour les personnes en situation de handicap.
00:05:09 A partir de ce dimanche 1er octobre,
00:05:11 l'allocation adulte handicapé est déconjugalisée,
00:05:14 les revenus du conjoint ne rentrent plus
00:05:16 et la loi de l'allocation, une victoire.
00:05:18 Pour les associations, elles réclament cette mesure
00:05:21 pour garantir l'indépendance financière des personnes handicapées.
00:05:25 Les habitants de Carré, dans le Finistère,
00:05:27 manifestent leur colère contre la fermeture de nuit
00:05:30 des urgences de la ville.
00:05:31 Depuis cet été, elles sont restreintes,
00:05:34 de 18h30 à 8h du matin, une colère d'autant plus compréhensible
00:05:37 que le CHU de Brest est à une heure de route.
00:05:40 Le maire de la ville, Christian Troideck,
00:05:42 se mobilise pour rappeler l'Etat à ses obligations.
00:05:45 -Tout d'abord, on commence avec ce budget de camouflage.
00:05:48 C'est ainsi qu'Eric Ciotti qualifie le budget 2024
00:05:51 présenté par le gouvernement cette semaine
00:05:53 et qui annonce 16 milliards d'euros d'économies.
00:05:56 -Ce matin, le président des Républicains déplore,
00:05:59 selon ses mots, une absence de tout effort
00:06:01 pour s'attaquer aux mots qui rongent notre économie.
00:06:04 Il propose des contre-propositions budgétaires.
00:06:07 Les détails avec Adrien Spiteri.
00:06:08 -La situation économique de la France l'inquiète,
00:06:11 tout comme le budget 2024 présenté par Bercy.
00:06:15 Pour Eric Ciotti...
00:06:16 -Il s'agit d'un budget de camouflage
00:06:18 qui dissimule l'absence de tout effort structurel
00:06:21 pour s'attaquer aux mots qui rongent notre économie.
00:06:24 La baisse des dépenses n'est que virtuelle.
00:06:26 -Pour le président des Républicains,
00:06:28 sur les 16 milliards d'euros d'économies promis par le gouvernement,
00:06:32 seuls 2 milliards représentent un effort structurel.
00:06:35 Selon lui, il faudrait notamment...
00:06:37 -Aller plus loin dans la baisse de l'indemnisation du chômage.
00:06:40 Aujourd'hui, plus de 5 millions de Français sont inscrits
00:06:43 dans les secteurs en tension.
00:06:45 -Le député souhaite également une baisse des impôts
00:06:48 et des cotisations.
00:06:49 -Les Français ne supportent plus ce matraquage fiscal
00:06:52 qui est la cause directe de leurs difficultés
00:06:55 en matière de pouvoir d'achat
00:06:56 et la cause d'une trop grande faiblesse des salaires.
00:06:59 -Selon le gouvernement, le projet de loi de finances
00:07:02 doit permettre de réduire le déficit
00:07:04 en baissant notamment de 5 milliards d'euros
00:07:07 les dépenses de l'Etat.
00:07:08 -La situation, dit-il,
00:07:11 continue à se dégrader.
00:07:12 La France devient le mauvais élève de l'Europe
00:07:15 en matière de finances publiques.
00:07:17 Qu'en pensez-vous, Mathieu Hoque ?
00:07:19 -Ce que nous dit Eric Ciotti,
00:07:21 et il a raison de le dire,
00:07:22 c'est qu'il faut éviter à tout prix une crise de la dette française.
00:07:26 Un peu sur le modèle des crises de la dette espagnole, italienne,
00:07:30 grecque, après la crise des subprimes.
00:07:32 Pourquoi ? Parce qu'on a un pays qui est ultra endetté,
00:07:35 on est à 3 000 milliards d'euros de dette,
00:07:38 et la charge de la dette, le service de la dette,
00:07:40 les intérêts que vous payez chaque année,
00:07:43 c'est 50 milliards d'euros aujourd'hui,
00:07:45 et ça pourrait l'être,
00:07:47 c'est ce qui est écrit dans le JDD,
00:07:48 70 milliards en 2027.
00:07:50 Donc c'est sept fois le budget de la justice tous les ans
00:07:53 qui part pour payer les intérêts de la dette.
00:07:56 La question qui se pose désormais,
00:07:58 c'est que vous êtes ultra contraints
00:08:00 en matière de dépenses et de fiscalité publique.
00:08:03 Quels sont vos leviers ?
00:08:04 Et Eric Ciotti nous dit qu'il faut soutenir le pouvoir d'achat
00:08:08 et des classes moyennes paupérisées
00:08:10 parce qu'elles en ont besoin
00:08:11 et parce qu'elles ne bénéficient pas de l'Etat-providence,
00:08:15 et donc il faut s'attaquer aux dépenses dites structurelles.
00:08:18 Il y en a deux, les dépenses de fonctionnement
00:08:20 de l'administration, notamment l'administration publique d'Etat
00:08:24 dans les ministères et les collectivités territoriales.
00:08:27 - La paperasse de bureaucratie. - Exactement.
00:08:30 Et dans les collectivités territoriales,
00:08:32 où il y a de la paperasse et de la bureaucratie.
00:08:35 La mairie de Paris est endettée de 7 milliards d'euros.
00:08:38 Que des collectivités aussi importantes
00:08:40 soient à ce point endettées.
00:08:41 Et le deuxième point que soulève Eric Ciotti
00:08:44 en termes de dépenses, c'est les dépenses sociales,
00:08:47 la dépense chômage...
00:08:48 - Sur les dépenses sociales et le chômage,
00:08:51 est-ce qu'en cette période de complexité,
00:08:53 de difficultés économiques dans le pays,
00:08:56 notamment avec l'inflation,
00:08:57 est-ce que c'est le bon moment de réduire l'indemnisation chômage ?
00:09:01 - Oui, ça fait 10 ans, 20 ans, 30 ans
00:09:03 qu'on aurait dû avoir cette réflexion, y compris...
00:09:06 - Est-ce que c'est beaucoup plus cher l'énergie,
00:09:09 les denrées alimentaires ?
00:09:10 Est-ce que c'est le moment pour réduire cette allocation ?
00:09:14 - Malheureusement, oui.
00:09:15 L'état des finances publiques en France est tel
00:09:18 qu'il y a urgence à intervenir.
00:09:19 Malheureusement, les propositions faites par Emmanuel Macron
00:09:23 sont des mesurettes comparées au trou qu'est la dette
00:09:26 et que sont les déficits français.
00:09:28 Et surtout, elles ne s'inscrivent pas dans une réflexion globale
00:09:31 sur le rôle de l'Etat, sur les missions de l'Etat,
00:09:34 sur les déficits des régions et des territoires,
00:09:38 qui participent aussi à leur niveau haut déficit global.
00:09:43 Et il faut le rappeler, la France, je crois,
00:09:46 n'a pas présenté de budget en équilibre depuis 1974,
00:09:49 c'est-à-dire depuis près de 50 ans.
00:09:51 - Je voudrais vous faire écouter, plutôt regarder,
00:09:54 ce que nous dit ce matin, dans les colonnes du JDD,
00:09:57 du journal du dimanche, Thomas Cazenave,
00:09:59 le ministre aux comptes publics.
00:10:01 Il nous dit "je récuse la notion d'austérité,
00:10:04 "ce n'est pas le choix d'imposer d'autorité
00:10:06 "une réduction brutale et immédiate de notre déficit,
00:10:09 "mais celui de le faire baisser progressivement".
00:10:11 Ce serait suicidaire d'aller trop vite
00:10:14 et de risquer de casser la croissance.
00:10:16 Ne pensez-vous pas qu'à aller trop vite
00:10:18 dans ces réductions budgétaires, on ne risque pas de la casser ?
00:10:22 Ce peu de croissance qu'il nous reste encore.
00:10:24 - C'est le paradoxe du gouvernement
00:10:26 qui fait face à des objectifs et qui poursuit des objectifs
00:10:30 qui sont contradictoires, à la fois soutenir la croissance économique,
00:10:34 réduire la consommation des ménages,
00:10:36 tout en réduisant le poids de la fiscalité sur les ménages,
00:10:39 il y a la question d'atteindre le plein emploi,
00:10:41 tout en ayant une balance commerciale,
00:10:43 en réduisant le trou de la balance commerciale
00:10:46 et en luttant contre l'inflation.
00:10:48 Tous ces objectifs sont contradictoires en économie.
00:10:51 Il faut qu'il fasse des choix
00:10:53 et le gouvernement doit prioriser au risque d'échouer.
00:10:56 Il faut qu'il priorise la relance de la production
00:10:59 pour pouvoir écouler cette production,
00:11:01 avoir une politique d'offre qui va vous permettre
00:11:04 de lutter raisonnablement contre l'inflation,
00:11:07 parce que l'inflation résulte d'une inadéquation
00:11:09 entre l'offre et la demande,
00:11:11 il y a trop de demandes par rapport à l'offre.
00:11:14 - A voir si tout cela n'affecte pas nos services publics,
00:11:17 de réduire les dépenses.
00:11:19 Regardez ce qui se passe à Carré,
00:11:21 on va commenter ça au travers du budget.
00:11:23 A Carré, dans le Finistère, des centaines de manifestants
00:11:26 s'étaient réunis hier après-midi devant la préfecture du Finistère
00:11:30 pour le retour à la normale des urgences nocturnes.
00:11:33 Faute de médecins, le service fonctionne depuis cet été
00:11:36 avec une régulation entre 18h30 marine et 8h du matin.
00:11:40 - La semaine dernière, une fillette de 6 mois est décédée,
00:11:43 souffrant de difficultés respiratoires.
00:11:45 Elle n'avait pas pu être prise en charge aux urgences.
00:11:48 La situation est devenue insoutenable
00:11:50 pour les habitants et les élus qui ont tenté de forcer
00:11:53 le cordon de CRS devant la préfecture.
00:11:56 - Carré ! Carré !
00:11:58 Résistance ! Carré ! Carré !
00:12:02 Résistance ! Carré ! Carré !
00:12:06 Résistance ! Carré ! Carré !
00:12:09 Résistance ! Carré ! Carré !
00:12:13 Résistance ! Carré ! Carré !
00:12:16 Résistance ! Carré ! Carré !
00:12:20 Résistance ! Carré !
00:12:22 - On reconnaît bien les Bretons dans leur manière de manifester.
00:12:26 C'est très actif.
00:12:28 Ce que je voulais vous dire tout à l'heure,
00:12:30 c'est qu'Éric Ciotti parle notamment
00:12:32 de la réduction du nombre de fonctionnaires.
00:12:35 Et directement, les hôpitaux sont affectés.
00:12:37 Notre système de santé a déjà beaucoup de problèmes.
00:12:40 L'éducation nationale également.
00:12:42 C'est peut-être aussi ça, le risque d'un budget qui serait réduit.
00:12:46 - Exactement. En fait, il y a deux niveaux de réponse.
00:12:49 Ce qu'il faut bien avoir en tête,
00:12:51 c'est que sur la fonction publique,
00:12:53 il y a trois types de fonctions publiques.
00:12:56 C'est tout ce qui est enseignant, policier, administration centrale.
00:12:59 La fonction publique territoriale,
00:13:01 pour laquelle le gouvernement n'aura pas la main,
00:13:04 puisque c'est à la main des collectivités,
00:13:06 les mairies, les régions, les départements,
00:13:09 qui emploient un million de personnes,
00:13:11 2 millions dans l'administration centrale d'État,
00:13:14 1 million dans les collectivités territoriales
00:13:16 et 1 million dans la fonction publique hospitalière.
00:13:19 Il ne faut pas toucher à l'hôpital,
00:13:21 parce qu'il est saturé.
00:13:22 Là, on le voit à Carré,
00:13:24 avec les déserts médicaux, l'hôpital a besoin de moyens.
00:13:27 Mais l'hôpital aussi, il faut qu'on dépense plus,
00:13:30 mais aussi mieux,
00:13:31 parce que pour 100 euros dépensés dans l'hôpital,
00:13:34 il y en a 30 qui va sur de la paperasse,
00:13:36 comme vous le disiez, l'administratif.
00:13:38 C'est plutôt ça sur quoi il faut s'attaquer,
00:13:41 et non pas s'attaquer aux professionnels de santé,
00:13:43 justement les aider à travailler.
00:13:45 Ensuite, sur l'administration centrale d'État,
00:13:48 il ne faut pas réduire le nombre d'enseignants,
00:13:50 de policiers, de proximités.
00:13:52 Dans les rectorats, dans les administrations centrales,
00:13:55 où vous avez un certain nombre de personnels administratifs
00:13:58 qui, on va dire, contribuent à dilapider en partie
00:14:03 l'argent public, et c'est plutôt dépenser mieux
00:14:05 que dépenser davantage.
00:14:07 -Tout à l'heure, on sera pour évoquer cette situation à Carré
00:14:10 avec le maire de la ville, Christian Troidec,
00:14:13 pour faire le point et voir comment il se mobilise
00:14:16 pour rétablir un fonctionnement normal
00:14:18 du service des urgences de son hôpital.
00:14:20 -Huit jours après la disparition de Lina,
00:14:22 15 ans dans le département du Barin,
00:14:24 les recherches menées depuis n'ont rien donné.
00:14:27 Toutes les hypothèses sont sur la table.
00:14:29 -Hier, des ossements ont été découverts
00:14:32 sur le bas-côté d'une départementale
00:14:34 avant d'être fortement identifiées comme de nature animale.
00:14:37 Les inspecteurs ont continué leur fouille
00:14:39 et une maison a été mise sous scélée.
00:14:42 Les dernières informations avec Solène Boulan et Olivier Gangloff.
00:14:45 -Ici, à Diespach, amour de la commune de Plaine-d'Ou,
00:14:49 Lina, une maison a été mise sous scélée
00:14:52 par la gendarmerie ce samedi.
00:14:54 Les gendarmes ont quitté l'intérieur de la maison
00:14:57 vers 21h après avoir inspecté les lieux.
00:15:00 Cette maison appartient à un habitant de Diespach
00:15:03 dont on ne connaît pas encore l'identité.
00:15:05 Elle est située à environ 5 km du domicile de Lina.
00:15:10 Pour l'instant, aucune communication officielle
00:15:13 n'a été réalisée par le parquet,
00:15:16 aucune information sur une éventuelle garde à vue.
00:15:19 Les enquêteurs poursuivent leurs investigations.
00:15:22 Seule certitude, le téléphone de la jeune fille
00:15:24 a cessé d'émettre à 11h22 le samedi 23 septembre dernier,
00:15:28 alors qu'elle se rendait à la gare de Saint-Blaise-La Roche,
00:15:31 depuis Plaine, où elle habite.
00:15:33 -Et puis, à Rouen,
00:15:34 scène maritime, regardez ces images impressionnantes,
00:15:37 celle d'un incendie qui a ravagé hier soir
00:15:40 deux immeubles désaffectés contenant de l'amiante.
00:15:43 Tous les deux se sont effondrés.
00:15:45 Le samedi est circonscrit, le risque de propagation est écarté.
00:15:48 L'opération a mobilisé 130 pompiers.
00:15:50 Des analyses complémentaires concernant l'amiante
00:15:53 doivent être menées dès aujourd'hui.
00:15:56 -C'est l'une des nouveautés de ce dimanche 1er octobre.
00:15:59 Il y en a pas mal, mais cette mesure était attendue.
00:16:02 Elle entre en vigueur aujourd'hui.
00:16:04 L'allocation aux adultes handicapés est calculée de façon individuelle,
00:16:08 sans tenir compte des revenus du conjoint.
00:16:10 Le gouvernement a prévu un dispositif transitoire
00:16:13 pour que cette réforme ne pénalise certains bénéficiaires.
00:16:17 -Pour les bénéficiaires, le changement de calcul
00:16:19 s'effectuera uniquement s'il les avantage.
00:16:22 Avec cette réforme, plus de 120 000 personnes handicapées
00:16:25 devraient voir leur allocation augmenter.
00:16:27 Célia Gruyère et Sandra Ciombo.
00:16:29 -C'est une réforme que les associations
00:16:32 attendaient depuis longtemps.
00:16:34 Pour de nombreuses personnes bénéficiant
00:16:36 de l'allocation adultes handicapés,
00:16:39 la déconjugalisation de cette aide
00:16:41 représente un grand pas en avant.
00:16:43 Jusqu'à présent, le versement de cette aide
00:16:45 était conditionné à un calcul qui prenait en compte
00:16:48 les revenus du couple.
00:16:49 Désormais, seules les ressources individuelles
00:16:52 du bénéficiaire seront enregistrées,
00:16:54 même s'il est en ménage.
00:16:56 Ce nouveau calcul se veut plus avantageux.
00:16:58 Pour exemple, pour les bénéficiaires
00:17:01 défavorablement impactés par la réforme,
00:17:03 la conjugalisation restera en vigueur.
00:17:05 Cette réforme devrait impacter 120 000 personnes handicapées.
00:17:09 Elle devrait voir leur prestation augmenter
00:17:12 à 150 euros par mois en moyenne.
00:17:14 Le premier versement arrivera début novembre
00:17:16 pour les droits du mois d'octobre.
00:17:18 -Ca, c'est une véritable victoire
00:17:22 pour les associations, justement.
00:17:24 120 000 personnes handicapées vont pouvoir bénéficier
00:17:27 de cette nouvelle forme de calcul,
00:17:29 avec un peu plus de 300 euros en moyenne
00:17:32 qui pourraient leur revenir.
00:17:33 C'est une bonne nouvelle ?
00:17:35 -Oui, c'est une mesure logique.
00:17:38 Les associations la réclamaient depuis des années.
00:17:41 La dépendance financière entraînait
00:17:43 une sorte de sentiment d'infériorité,
00:17:46 de dépendance.
00:17:47 C'est tout à fait logique.
00:17:49 En revanche, s'il y a un impératif,
00:17:51 j'allais dire, à prendre en charge
00:17:53 les adultes handicapés,
00:17:55 il y a aussi un autre impératif,
00:17:57 celui de lutter contre la fraude et la fraude sociale.
00:18:00 Cette AAH représente près de 12 milliards d'euros par an,
00:18:04 ce qui est énorme.
00:18:05 -Il y a une fraude sur cette allocation ?
00:18:08 -Toutes les allocations sociales
00:18:10 sont malheureusement victimes de fraude,
00:18:12 et l'AAH n'y échappe pas.
00:18:13 D'autant plus que le nombre de bénéficiaires a augmenté
00:18:16 de 3,4 % entre 2021 et 2022,
00:18:18 à près de 9,3 millions de personnes.
00:18:21 Un certain nombre vient du RSA,
00:18:23 et on ne sait pas trop,
00:18:24 les autorités le reconnaissent,
00:18:26 expliquer cette hausse.
00:18:28 Quand on voit les montants,
00:18:30 12 milliards d'euros par an,
00:18:32 il y a, à mon avis, une nécessité
00:18:34 à contrôler et à surveiller ces dépenses
00:18:37 qui, malheureusement, sont justifiées
00:18:39 par la situation des personnes handicapées.
00:18:42 -Mathieu Hoque, je vous fais réagir dans un instant.
00:18:45 Le rappel de l'actualité à 6h15.
00:18:47 -Face à la reprise de l'épidémie de Covid-19,
00:18:52 le gouvernement avance sa nouvelle campagne de vaccination,
00:18:55 prévue le 17 octobre.
00:18:57 Elle débute demain pour les plus à risque.
00:18:59 Toute autre personne souhaitant un rappel
00:19:01 pourra y prétendre gratuitement,
00:19:03 à condition de respecter un délai de 6 mois
00:19:06 de la réfection au Covid.
00:19:07 Le président à l'Air Dauven,
00:19:09 Laurent Wauquiez, annonce le retrait de sa région
00:19:12 du zéro artificialisation net.
00:19:14 La loi d'application du ZAN,
00:19:15 adoptée en juillet, confie aux régions
00:19:17 la tâche de se fixer un objectif de réduction
00:19:20 de la bétonisation des terres.
00:19:22 Cette décision attire les foudres du gouvernement
00:19:24 et des écologistes.
00:19:26 Christophe Béchut, ministre de la Transition écologique,
00:19:29 a déclaré que ce dispositif n'était pas une option,
00:19:32 mais un impératif.
00:19:33 Il y a du moto GP ce matin avec le Grand Prix du Japon.
00:19:36 L'Espagnol s'est imposé hier lors de la course sprint.
00:19:39 Il n'y a plus que 8 points de retard
00:19:41 sur le leader du championnat, Francesco Bagnaia.
00:19:43 Départ de la course à 8h, et c'est à suivre sur Canal+.
00:19:47 Mathieu, aucun mot sur cette mesure qui entre en vigueur ?
00:19:52 La déconjugalisation de l'allocation adulte handicapé.
00:19:55 Oui, c'est la déconjugalisation de l'AAH.
00:19:57 C'est une mesure de bon sens
00:19:59 et qui, justement, va permettre aux bénéficiaires
00:20:02 d'arrêter avec ce sentiment d'avoir une double dépendance,
00:20:06 une dépendance liée au handicap
00:20:08 et une dépendance liée au salaire du conjoint.
00:20:10 Donc là-dessus, c'est vraiment très bien
00:20:14 pour les personnes qui sont touchées par cette allocation
00:20:19 de pouvoir bénéficier de cette mesure de déconjugalisation.
00:20:22 Ce que montre la déconjugalisation de l'AAH,
00:20:25 c'est aussi de penser quel modèle d'État social on veut
00:20:28 et quel modèle d'État providence on veut.
00:20:30 Au XXIe siècle, on va avoir des nouveaux besoins.
00:20:33 Il y a éclaté la question du handicap,
00:20:36 la prise en charge de la santé mentale.
00:20:38 On va aussi avoir la question du vieillissement de la population
00:20:41 et la politique du grand âge.
00:20:43 On veut relancer notre natalité.
00:20:45 Il va falloir créer un service public de la petite enfance.
00:20:48 On a un certain nombre de nouvelles dépenses sociales
00:20:50 qu'on n'avait pas au XXe siècle,
00:20:53 dont il va falloir prendre en charge.
00:20:56 Amaury avait raison de souligner un point.
00:20:58 Comment financer ce modèle social
00:21:00 avec ces nouveaux risques à prendre en charge ?
00:21:03 Lutter contre la fraude sociale,
00:21:05 30 milliards d'euros selon le magistrat Charles Pratts,
00:21:08 et travailler sur les autres risques sociaux,
00:21:13 notamment la question du chômage.
00:21:15 La réforme des retraites a été faite aussi.
00:21:17 La question des dépenses de santé.
00:21:19 Il va falloir réfléchir sur comment dépenser certaines d'entre elles.
00:21:24 On va se projeter sur la semaine à venir avec Emmanuel Macron.
00:21:27 Il se déplace à partir de demain à Thonins, dans l'Hôtel Garonne.
00:21:31 Le président de la République va inaugurer une caserne de gendarmerie.
00:21:33 Il doit confirmer l'installation
00:21:36 de 200 brigades de gendarmerie fixe ou mobile,
00:21:38 déjà promise en 2022,
00:21:40 pendant sa campagne présidentielle,
00:21:42 sur tout le territoire français.
00:21:44 L'objectif est de répondre à une attente très forte
00:21:46 d'une proximité de la police et de la gendarmerie.
00:21:48 L'Elysée explique que la création de ces brigades
00:21:51 doit s'étaler jusqu'en 2027.
00:21:53 Les détails de notre journaliste politique Elodie Huchard.
00:21:56 Demain, le président de la République
00:21:58 va annoncer la création de 200 brigades de gendarmerie
00:22:01 en zone rurale ou périurbaine.
00:22:04 La volonté, forcément, c'est de renforcer
00:22:06 l'offre de sécurité dans les territoires.
00:22:08 L'Elysée parle de mouvement historique
00:22:10 parce que jusqu'ici, on était plutôt sur une fermeture des brigades.
00:22:13 Entre 2007 et 2016, c'est plus de 500 brigades territoriales
00:22:17 de gendarmerie qui ont fermé.
00:22:19 L'objectif est double.
00:22:20 D'abord, assurer une police de proximité,
00:22:22 renforcer la présence policière
00:22:24 et puis également agrémenter le maillage territorial.
00:22:27 Il va y avoir deux types de brigades.
00:22:29 Des brigades mobiles avec environ six gendarmes,
00:22:31 par exemple dans des camions,
00:22:33 qui pourront se déplacer d'une ville à l'autre
00:22:35 en fonction des besoins.
00:22:36 Et puis des brigades en dur.
00:22:38 En tout, ce seront 2144 gendarmes supplémentaires d'ici à 2027.
00:22:42 Tous seront équipés de la même manière avec des armes.
00:22:45 Ils seront également formés d'ici à la fin de cette date.
00:22:48 Et puis, il faut quand même faire attention,
00:22:50 ça n'est pas une nouveauté, cette annonce.
00:22:52 Elle a été faite par le chef de l'Etat le 10 janvier 2022 à Nice.
00:22:55 Là, c'est le lancement un peu plus officiel.
00:22:57 Il faut noter que les premières brigades mobiles
00:22:59 seront en fonction dès novembre 2023,
00:23:02 avec en même temps la création d'une brigade fixe.
00:23:04 On a beaucoup parlé de la crise migratoire en Europe ces derniers jours.
00:23:08 On n'est pas les seuls concernés.
00:23:10 Les États-Unis également.
00:23:11 Situation quasi similaire à la frontière ultra protégée
00:23:14 entre les États-Unis et le Mexique,
00:23:16 où des milliers de personnes sont arrivées
00:23:17 à plusieurs postes frontières au Texas.
00:23:19 Oui, la police américaine des frontières a arrêté
00:23:21 près de deux millions de passages à sa frontière
00:23:23 sur les douze derniers mois.
00:23:25 Aldiman, c'est toute l'Amérique qui est submergée
00:23:27 par ce flot exceptionnel de migrants.
00:23:29 Absolument.
00:23:29 La plupart des migrants sont interceptés à la frontière.
00:23:33 Et il faut remarquer qu'ils cherchent à être arrêtés par la police,
00:23:39 parce qu'ensuite, ils entrent dans tout le système
00:23:42 de la répartition des permis de séjour et de travailler.
00:23:48 Donc, la nouveauté, si on veut, depuis six mois,
00:23:52 c'est l'arrivée massive de Vénézuéliens.
00:23:55 Or, aux États-Unis, les Vénézuéliens ont un statut spécial
00:23:59 et peuvent obtenir un permis de séjour de 18 mois.
00:24:02 Bon, ça, c'est un problème.
00:24:04 Deuxième problème, c'est que les villes frontalières au Texas,
00:24:09 dont El Paso, sont débordées.
00:24:12 Ils ont plusieurs dizaines de milliers de personnes
00:24:15 qui peuvent passer dans leurs rues et ils doivent les héberger.
00:24:18 Ils n'ont évidemment pas le budget pour cela.
00:24:21 Et même, il faut aller jusqu'à la ville de New York
00:24:24 pour comprendre qu'il y a un problème là-bas,
00:24:27 qu'a dénoncé le maire démocrate, Eric Adams, qui dit
00:24:30 qu'on ne peut pas accueillir des dizaines de milliers
00:24:34 car notre budget sera à sec
00:24:37 et ils sont déjà endettés à hauteur de 12 milliards.
00:24:42 Donc, le calcul là-bas, c'est qu'en maintenant toujours
00:24:45 30 000 environ de migrants dans des centres d'hébergement,
00:24:50 cela va coûter 12 milliards sur trois ans.
00:24:54 Ça, c'est le calcul et donc, ça allait détruire la ville
00:24:57 et qu'il fallait que le gouvernement fédéral
00:25:00 s'en occupe pour New York.
00:25:02 Donc, tout le monde se renvoie un peu la balle.
00:25:05 Le grand problème, évidemment, c'est que l'Amérique latine
00:25:09 s'affaisse économiquement et donc, il y a un puits sans fin
00:25:13 d'arrivée du Honduras, du Guatemala et du Vénézuéla.
00:25:17 Merci pour ces explications, Harold Iman.
00:25:20 Pour finir ce journal, je vous propose d'aller
00:25:23 encore un peu plus loin que les Etats-Unis,
00:25:24 mais cette fois, pour finir sur une note un peu plus légère.
00:25:26 On vous emmène aux Philippines, à présent,
00:25:28 où des chahérans ont été adoptés par des agents de sécurité
00:25:32 un petit peu stressés au travail.
00:25:33 Oui, alors, ces félins ne sont pas très actifs
00:25:35 puisqu'ils dorment jusqu'à 16 heures par jour,
00:25:37 mais ils ont le mérite d'apporter une véritable compagnie.
00:25:39 Immersion dans cette patrouille féline à Manille
00:25:42 avec Célia Gruyère.
00:25:43 C'est une scène pour le moins surprenante.
00:25:47 Habillée d'un gilet noir et jaune, Conan, chahéran de six mois,
00:25:51 a rejoint l'équipe de sécurité du Worldwide Corporate Center
00:25:54 à Manille, aux Philippines.
00:25:56 Si les chahs n'ont pas les compétences des chiens
00:25:57 en matière de sécurité, ils savent se rendre utiles
00:26:00 d'une toute autre manière.
00:26:02 Pour cet agent de sécurité, Conan est même indispensable
00:26:05 dans son travail.
00:26:06 Quand Conan n'est pas là, je n'ai pas envie de faire mon travail.
00:26:11 C'est lui qui me donne de la force et me débarrasse de mon stress.
00:26:20 Conan fait partie de la douzaine de chahérans vivant
00:26:23 dans le Worldwide Corporate Center.
00:26:25 Ils sont des milliers à errer dans les rues de Manille.
00:26:29 Alors, les agents en recueillent régulièrement
00:26:31 afin de leur offrir une vie meilleure,
00:26:33 et les clients ont l'air ravis de leur présence.
00:26:36 Et voilà pour ce petit moment sympathique
00:26:40 avec des chahs aux Philippines.
00:26:42 Restez avec nous, on va marquer une courte pause.
00:26:44 On reviendra dans notre prochain journal
00:26:46 sur les fameux changements du 1er octobre.
00:26:47 On a commencé à en parler tout à l'heure
00:26:48 avec la location adulte handicapée,
00:26:50 mais il y en a d'autres.
00:26:51 L'aide au logement, le prix du gaz ou encore les soins dentaires.
00:26:53 On en parle dans un instant,
00:26:55 juste après la pause avec Adrien Spiteri.
00:26:57 Bon réveil à tous dans la matinale week-end
00:27:03 si vous nous rejoignez avec une équipe au top.
00:27:05 Marine Sabourin, Amaury Brelet, Mathieu Hocq et Harold Iman.
00:27:08 Voici les titres de votre journal de 6h30 à la une
00:27:13 de ce dimanche 1er octobre.
00:27:14 Aide au logement, prix du gaz ou encore soins dentaires.
00:27:17 Il y a beaucoup de changements à prévoir aujourd'hui.
00:27:19 Pour certains, on y gagne.
00:27:21 Pour d'autres, on y perd.
00:27:22 On fait le point complet avec Adrien Spiteri
00:27:24 dès le début de ce journal.
00:27:26 Ils sont l'un des symboles de la capitale.
00:27:28 Quel sera le sort des bouquinistes de Paris ?
00:27:30 Sommet de retirer des centaines de boîtes vertes
00:27:31 avant la cérémonie d'ouverture des JO.
00:27:33 Un retrait nécessaire pour des questions de sécurité.
00:27:36 La mairie de Paris et l'État ont tenté d'apaiser les tensions
00:27:38 cette semaine et promettent un accompagnement financier.
00:27:41 Les bouquinistes sont-ils satisfaits ?
00:27:43 Vous les entendrez dans notre reportage sur les cas de scène.
00:27:46 La campagne de vaccination contre la Covid-19
00:27:49 a avancé de deux semaines.
00:27:50 Elle débute dès demain.
00:27:51 Les autorités accélèrent le calendrier
00:27:53 face à la recrudescence des cas de contamination dans le pays.
00:27:55 Alors, faut-il s'en inquiéter ?
00:27:57 Faut-il rétablir des gestes barrières ?
00:27:59 On posera toutes les questions à notre invité Roger Ruat,
00:28:02 médecin généraliste.
00:28:03 Ce sera notre focus de 6h45.
00:28:06 Et donc, il dit 1er octobre, dit changement.
00:28:11 Des changements qui sont plus ou moins agréables,
00:28:13 plus ou moins digestes.
00:28:14 On va faire le point avec vous, Adrien Spiteri.
00:28:16 Qu'en est-il exactement ?
00:28:17 -Anthony, on va commencer d'abord par les bonnes nouvelles,
00:28:19 notamment pour les Français les plus modestes,
00:28:21 puisqu'un certain nombre d'aides vont être élargies ou revalorisées.
00:28:25 Exemple d'abord avec l'APL.
00:28:27 L'aide au logement, elle est revalorisée de 3,5 %,
00:28:32 notamment pour faire face à l'augmentation des loyers.
00:28:36 Autre changement, le plafond du LEP.
00:28:39 Il passe de 7 500 à 10 000 euros.
00:28:42 Son taux d'intérêt, lui, ne change pas et reste à 6 %.
00:28:46 Et puis, l'aide versée aux personnes en situation de handicap,
00:28:49 payant des revenus modestes, appelée AAA.
00:28:52 Je vous en parlais d'ailleurs tout à l'heure, Anthony.
00:28:55 Eh bien, elle est tout simplement déconjugalisée.
00:28:59 Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:29:00 Ça veut dire qu'elle est calculée sans tenir compte du revenu du conjoint.
00:29:04 Alors, on ferme cette page bonnes nouvelles
00:29:06 et on va aborder maintenant les sujets qui fâchent un petit peu
00:29:09 en ce début du mois d'octobre,
00:29:11 avec notamment, vous le disiez, l'augmentation du prix du gaz,
00:29:15 plus 9,21 euros le mégawatt-heure.
00:29:18 Autre augmentation également, les prix des livraisons de livres.
00:29:23 Le coût des livraisons de livres achetés sur Internet va augmenter.
00:29:27 Alors, dans le détail, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:29:28 Ça veut dire que pour une commande inférieure à 35 euros,
00:29:31 des frais de livraison sont désormais obligatoires.
00:29:34 L'objectif, c'est tout simplement d'encourager les ventes en librairie physique.
00:29:38 Et puis, également, les soins dentaires sont moins bien remboursés
00:29:41 par la Sécurité sociale à hauteur de 60 % contre 70 % auparavant.
00:29:47 Enfin, on ne pouvait pas parler de ces changements
00:29:49 au début du mois d'octobre sans aborder la baguette de pain.
00:29:52 Les boulangers doivent désormais réduire la teneur en sel,
00:29:55 soit 1,4 g de sel pour 100 g de pain.
00:29:59 Alors, cela aura-t-il ou non un impact sur le goût ?
00:30:02 Je vous laisse en juger.
00:30:04 Effectivement, on aura l'occasion de goûter ça.
00:30:05 Et on va en reparler d'ailleurs dans quelques instants.
00:30:07 Merci, Adrien Spiteri, pour toutes ces précisions.
00:30:09 Qu'est-ce que vous retenez autour de la table de ces changements du 1er octobre ?
00:30:13 Il y en a qui vous marquent plus que d'autres ? Amaury.
00:30:16 Oui, moi, c'est l'histoire de la livraison des livres.
00:30:19 Je trouve ça scandaleux.
00:30:21 Ça fait des années qu'on en parle,
00:30:22 cette volonté de s'attaquer aux grandes plateformes de vente en ligne,
00:30:26 notamment Amazon, qui n'est pas citée, mais qui était évidemment en ligne de mire.
00:30:31 Si les Français décident d'acheter en ligne, c'est leur choix.
00:30:35 Ça n'est pas à l'État de décider ce que les Français,
00:30:38 ce sont les consommateurs, ou les consommateurs et les lecteurs,
00:30:41 notamment dans le cas présent, doivent acheter leurs livres.
00:30:43 Tout ça dans l'idée de défendre les librairies.
00:30:46 Je trouve cet interventionnisme totalement déplacé de l'État.
00:30:49 Les Français décident, et on le voit massivement, d'acheter en ligne
00:30:53 parce que d'abord, l'offre est plus importante
00:30:56 et surtout parce que les prix sont plus bas.
00:30:57 Mathieu Hoch, je vous vois hoché de la tête.
00:30:59 Qu'est-ce que vous retenez, vous ?
00:31:00 Ce que dit Amaury est très juste.
00:31:01 Moi, je retiens surtout la question énergétique.
00:31:04 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, le prix du gaz, l'inflation
00:31:07 par les coûts énergétiques est encore devant nous.
00:31:11 Il y aura à la fois sur le prix du gaz et sur l'électricité
00:31:15 des acteurs, les ménages qui vont être pénalisés,
00:31:19 mais aussi les acteurs économiques, les boulangers, les bouchers, etc.,
00:31:24 les artisans vont être pénalisés par CEOS.
00:31:26 Et le gouvernement, en plus, on pourrait rajouter la question du carburant
00:31:30 qui va être en filigrane jusqu'à au moins cet hiver, voire plus.
00:31:35 En tout cas, la crise énergétique est devant nous
00:31:38 et le gouvernement s'est annoncé des désengagements
00:31:40 qui, justement, ne vont pas dans le bon sens.
00:31:42 En tout cas, j'ai l'impression qu'on est plutôt au global perdant
00:31:45 dans la balance sur ces changements du 1er octobre.
00:31:48 On va parler de celui qui est engagé pour notre santé,
00:31:52 c'est la baisse du sel dans les baguettes.
00:31:54 Les professionnels du secteur se sont effectivement engagés
00:31:56 à baisser ce sel de 10 % dans nos baguettes traditionnelles,
00:31:59 un engagement qui remonte déjà à mars 2022, Marine.
00:32:01 Oui, car vous l'avez dit, une surconsommation de sel
00:32:03 peut provoquer de l'hypertension, de l'obésité,
00:32:06 autre maladie cardiovasculaire.
00:32:08 Mais le grammage en sel dans nos pains divise les boulangers et les clients.
00:32:11 Illustration à Savenay, en Loire-Atlantique, avec Michael Chahou.
00:32:15 À partir du 1er octobre,
00:32:17 nouveau coup de frein sur le sel dans le pétrin blanc.
00:32:20 D'un gramme 5 pour 100 grammes de pain,
00:32:22 on passe à un gramme 4 chez les boulangers traditionnels.
00:32:26 Ça complique les choses, estime cet artisan.
00:32:29 Je trouve que c'est très peu,
00:32:31 puisque le sel apporte beaucoup de goût au niveau du pain.
00:32:35 Et au niveau de l'étape de fabrication,
00:32:37 il a son rôle à jouer aussi,
00:32:39 au niveau de la fermentation,
00:32:41 au niveau de la couleur par rapport à la cuisson.
00:32:44 Depuis 2015, la quantité de sel dans le pain a déjà fondu de 20 %
00:32:49 sous l'impulsion des boulangers eux-mêmes.
00:32:51 Pour pallier cette baisse, plusieurs techniques existent.
00:32:54 Ajouter plus de levain ou encore utiliser une fermentation longue.
00:32:58 Cette fermentation-là va durer 24 heures.
00:33:01 C'est avec ces techniques-là qu'on donne du goût au pain
00:33:05 en mettant un peu moins de sel.
00:33:07 Tout ce qu'on fait, on le fait pour nos clients aussi,
00:33:10 et pour notre santé, pour la santé de nos clients.
00:33:13 L'OMS préconise 5 grammes de sel par jour,
00:33:17 alors que les Français sont plutôt à 8.
00:33:19 On se trompe de cible, estime ce boulanger.
00:33:22 Si vous mangez une baguette entière,
00:33:25 vous allez manger 1 gramme de sel, alors qu'on a le droit à 5 grammes.
00:33:28 Je pense qu'il y a beaucoup d'autres produits bi-industriels,
00:33:31 les jambons, les pâtes cuisinées et autres,
00:33:33 qui, eux, en contiennent beaucoup pour leur conservation
00:33:36 et pour aussi masquer un peu les goûts.
00:33:38 Pendant un an, la Confédération nationale de la boulangerie
00:33:41 organisera des contrôles chez ses adhérents
00:33:44 en espérant ne pas avoir recours à la réglementation.
00:33:47 Ça croustille.
00:33:48 Je lance un appel à nos téléspectateurs qui nous regardent.
00:33:52 Si vous allez en boulangerie ce matin,
00:33:53 que vous prenez une baguette traditionnelle
00:33:55 pour le petit-déjeuner ou pour le repas ce midi,
00:33:56 n'hésitez pas à nous en faire part sur les réseaux sociaux.
00:33:58 Vous pouvez nous dire ce que vous en pensez.
00:33:59 #lamatinalweekend.
00:34:01 On vous parle aussi ce matin de la colère des professionnels
00:34:03 de l'hôtellerie francilien.
00:34:05 Le gouvernement vient d'annoncer une hausse de la taxe de séjour,
00:34:07 une hausse mirabolante de 100 % afin de financer les transports publics.
00:34:11 Elle devrait donc tripler.
00:34:13 L'accord a été passé mardi entre le ministre des Transports,
00:34:16 Clément Beaune, et la présidente de la région, Valérie Pécresse.
00:34:19 Cette hausse de la taxe,
00:34:20 actuellement comprise entre 20 centimes et 5 euros par nuit et par personne,
00:34:23 pourrait fortement pénaliser le tourisme français,
00:34:26 comme l'explique Franck Trouet, délégué général
00:34:28 du groupement des hôtelleries et restaurations de France.
00:34:31 Les touristes, ils ne décident pas obligatoirement
00:34:34 d'aller à Paris ou en France.
00:34:37 Ils vont en Europe, ils vont à Amsterdam,
00:34:39 ils vont à Londres, ils vont à Berlin,
00:34:41 ils vont à Barcelone, ils vont en Italie.
00:34:44 Et là encore, ils regardent les prix.
00:34:48 Donc lorsque les prix vont être affichés avec cette augmentation,
00:34:52 croyez-moi que ça va avoir un effet négatif sur notre tourisme.
00:34:55 On peut aisément dire que Paris deviendrait une des villes
00:35:01 où la taxe de séjour et donc la fiscalité est la plus élevée.
00:35:04 Alors peut-être un mot rapide là-dessus.
00:35:07 On a les professionnels qui dénoncent un matraquage fiscal aujourd'hui.
00:35:11 Vous comprenez leur colère, Mathieu Hoque ?
00:35:13 Oui, complètement.
00:35:14 Alors là-dessus, pour moi, la France, c'est le seul pays
00:35:16 qui s'aborde comme ça, à ce point, et je vais le dire pourquoi.
00:35:20 On accueille les Jeux olympiques.
00:35:21 L'année prochaine, en 2024,
00:35:24 on va avoir 12 millions de personnes en Ile-de-France
00:35:26 qui vont venir sur le sol français.
00:35:29 Or, on sait qu'on a besoin des acteurs touristiques pour deux points.
00:35:35 Le premier, c'est que les acteurs touristiques,
00:35:37 c'est un certain nombre de réservoirs d'emploi très importants,
00:35:39 des centaines de milliers d'emplois.
00:35:40 Et c'est aussi très important pour notre balance des paiements
00:35:43 via l'apport de devises, puisque les étrangers,
00:35:45 notamment européens ou extra-européens,
00:35:48 arrivent et mettent de l'argent dans l'économie.
00:35:51 Or, cette filière-là du touriste, c'est une filière qui a été sinistrée.
00:35:54 On n'a jamais réussi à atteindre la part dans le PIB
00:35:59 qu'elle avait avant la crise sanitaire, qui était de 8 à 9 %.
00:36:03 Aujourd'hui, on est à 6 péniblement.
00:36:05 Et donc, on a un momentum économique avec ces Jeux olympiques.
00:36:09 Et qu'est-ce que décident les pouvoirs publics ?
00:36:10 Augmenter les taxes sur les acteurs hôteliers
00:36:12 et donc pénaliser l'attractivité française.
00:36:14 - Amaury, Brelay.
00:36:15 - Oui, c'est une énième mesure qui participe au matraquage fiscal, en effet.
00:36:20 Qui va s'ajouter d'abord au coût du travail des concernés,
00:36:23 c'est-à-dire des hôteliers qui sont déjà trop élevés,
00:36:25 en tout cas plus élevés qu'ailleurs en Europe.
00:36:28 Qui va s'ajouter à une hausse du versement en mobilité de 8,5 % en 2024
00:36:33 et qui vise les hôteliers.
00:36:35 Qui va s'ajouter aussi à la hausse récurrente et quasi annuelle
00:36:39 du pass Navigo, qui va flirter avec les 90 euros l'année prochaine.
00:36:42 Donc, en effet, un matraquage fiscal.
00:36:45 Et tout ça, en plus, pour financer le surcoût lié aux Jeux olympiques.
00:36:49 C'est-à-dire que les Franciliens et les Parisiens notamment,
00:36:52 non seulement vont subir les nuisances liées aux Jeux olympiques l'année prochaine,
00:36:56 mais en plus, on leur demande de payer pour.
00:36:58 - Sans compter qu'ils subissent déjà les travaux dans toute la capitale,
00:37:01 déjà au quotidien depuis quelques mois.
00:37:04 Au volet judiciaire à présent, 15 personnes interpellées mardi,
00:37:06 mises en examen après l'incendie de la mairie de la ville de Persan,
00:37:10 dans le Val-d'Oise.
00:37:10 Ces individus avaient également endommagé le poste de police municipale
00:37:13 le 30 juin dernier.
00:37:14 C'était lors des émeutes liées à la mort du jeune Nahel à Nanterre.
00:37:17 - Oui, les mises en cause ont été placées sous contrôle judiciaire au 1er août.
00:37:21 1989 personnes ont été condamnées,
00:37:23 dont 90 % à une peine d'emprisonnement, selon le ministère de la Justice.
00:37:27 - On revient sur cette interview d'Eric Ciotti,
00:37:30 dans Le Parisien, aujourd'hui en France.
00:37:31 Il est trié à la politique du gouvernement.
00:37:32 Vous parlez tout à l'heure du budget 2024,
00:37:36 mais il ne parle pas que de ça dans cette interview.
00:37:37 - Oui, en effet, il revient sur le projet de loi immigration.
00:37:40 Le grand projet de la rentrée du gouvernement
00:37:42 rencontre encore la forte opposition de la droite,
00:37:45 qui regrette de ne pas voir ces propositions prises en compte.
00:37:48 On est à un degré zéro de la consultation.
00:37:50 Nous n'accepterons jamais, sous quelque forme,
00:37:52 que ce soit l'extension des principes de régularisation des clandestins.
00:37:56 - Alors, peut-être un mot là-dessus.
00:37:58 On se doute bien que, de toute façon, le gouvernement,
00:38:00 s'il veut faire passer cette loi immigration avec l'appui des LR,
00:38:02 n'aura pas le choix que d'abandonner cette mesure
00:38:05 sur la régularisation des clandestins dans les métiers en tension.
00:38:09 - Oui, on parle de l'hypothèse que le gouvernement,
00:38:13 Eva Damborn pourrait utiliser le 49-3
00:38:14 pour le projet de loi immigration.
00:38:17 Or, ça aurait un non-sens complet, parce qu'aujourd'hui,
00:38:21 est-ce que vous pouvez gouverner par 49-3
00:38:23 contre une assemblée qui vous est hostile ?
00:38:26 La réponse est oui.
00:38:27 Mais lorsque l'Assemblée émane directement de la volonté des Français
00:38:30 et qu'elle correspond à un état d'esprit des Français
00:38:32 sur la question des retraites, où les Français étaient à 70 %,
00:38:36 alors que nous, on est plutôt pour cette réforme des retraites,
00:38:38 mais les Français étaient à 70 % contre cette réforme,
00:38:41 le gouvernement l'a fait passer en force.
00:38:43 Sur le projet de loi immigration,
00:38:44 55 % des Français ne sont pas favorables
00:38:47 à cette mesure de régularisation des étrangers
00:38:50 dans les métiers dits en tension.
00:38:52 Donc, le gouvernement ne pourra pas utiliser un 49-3
00:38:55 pour brider les Républicains
00:38:57 en faisant l'impasse sur cette mesure-là,
00:39:00 dont les Français ne veulent pas.
00:39:01 Donc, pour aller dans le sens d'Eric Ciotti,
00:39:03 il faut que le gouvernement fasse véritablement...
00:39:08 donne des gages à la droite pour le projet de loi immigration
00:39:11 en allant beaucoup plus loin
00:39:13 que ce qui a été proposé jusqu'à présent.
00:39:15 Je voudrais qu'on avance désormais sur les bouquinistes.
00:39:17 Sommet de déplacer leurs boîtes
00:39:18 avant la cérémonie d'ouverture des JO 2024.
00:39:21 600 boîtes doivent être démontées
00:39:23 sur les 900 présentes dans la capitale.
00:39:25 Jeudi dernier, un échange assez vif, d'ailleurs,
00:39:27 s'est déroulé entre les bouquinistes
00:39:29 et la mairie de Paris, à la préfecture de police.
00:39:31 Oui, prise en charge, relocalisation.
00:39:32 La mairie a tenté de les rassurer,
00:39:34 mais les professionnels restent inquiets quant à leur avenir.
00:39:37 Témoignage recueilli par Axel Rebo.
00:39:39 Le récit est signé d'Ougnatengour et Sandra Thiong'o.
00:39:42 -La mairie de Paris campe sur ses positions.
00:39:45 Les boîtes vertes des bouquinistes devront être démontées
00:39:48 avant le début des JO.
00:39:50 Installés sur les parapets du front de Seine,
00:39:52 ils poseraient un problème de sécurité
00:39:54 pour la cérémonie d'ouverture.
00:39:56 En échange du démontage, la ville multiplie les annonces.
00:40:00 Un accompagnement pour enlever, puis réinstaller les boîtes
00:40:03 ou encore la création d'un village des bouquinistes.
00:40:06 Elle propose également de restaurer les boîtes,
00:40:08 qui, parfois vieilles de plus d'un siècle,
00:40:10 ont besoin d'un rafraîchissement.
00:40:12 -On a convenu avec le préfet et les représentants des bouquinistes
00:40:15 de faire des tests pour voir techniquement
00:40:17 ce qu'il est réalisable pour pouvoir donner au préfet
00:40:20 un délai d'immobilisation potentielle
00:40:22 entre le temps de détachement de la boîte,
00:40:24 sa dépose au sol, son stockage et sa repose.
00:40:27 -Malgré ces promesses, les bouquinistes ne sont pas convaincus.
00:40:30 Certains sont même persuadés que ce démontage temporaire
00:40:33 n'est qu'un premier pas vers la disparition de leur profession.
00:40:36 -Combien de temps ils vont mettre pour enlever les boîtes ?
00:40:39 Non. L'idée, la solution, elle est simple,
00:40:42 c'est sceller les boîtes.
00:40:44 Si c'est enlevé, moi, j'ai plus de travail, quoi.
00:40:47 Je partirai pas à la Bastille ou ailleurs.
00:40:50 -La mairie de Paris réfute cette accusation.
00:40:53 Elle assure même oeuvrer pour faire inscrire
00:40:55 les emblématiques boîtes vertes au patrimoine mondial de l'UNESCO.
00:40:59 De nouvelles discussions sont prévues dans les semaines à venir
00:41:02 entre la préfecture de police, la mairie de Paris
00:41:04 et les bouquinistes.
00:41:07 Dans le reste de l'actualité,
00:41:10 la température moyenne en septembre atteint un niveau
00:41:13 jamais enregistré par le passé en France.
00:41:15 -En septembre, à l'image des 20 derniers mois
00:41:17 qui ont enregistré des températures au-dessus des normales de saison,
00:41:21 cette tendance pourrait se poursuivre pour octobre.
00:41:23 -Ce n'est pas prêt de se terminer cet été,
00:41:26 qui est vraiment interminable.
00:41:28 Ce mois de septembre est le plus chaud des mois de septembre
00:41:31 jamais enregistrés en France.
00:41:33 C'est-à-dire depuis 1900, il passe devant 1949.
00:41:37 Et devant 1961, la température moyenne atteint 21,5 degrés.
00:41:42 Ce n'est pas grand-chose, mais c'est quand même 3,6 degrés
00:41:45 au-dessus des normales de saison pour un mois de septembre.
00:41:48 Alors, les régions où la chaleur a été la plus anormale
00:41:52 comparées aux moyennes de septembre,
00:41:54 c'est le centre Val-de-Loire en premier,
00:41:56 la Bourgogne-Franche-Comté, l'Île-de-France.
00:41:59 Dans toutes ces zones, on dépasse les moyennes
00:42:01 d'au moins 4 degrés supplémentaires.
00:42:04 Ce mois de septembre a été marqué par un événement historique
00:42:07 c'est le lancement de la première vigilance canicule
00:42:10 pour un mois de septembre.
00:42:11 Ce n'était jamais arrivé en France avant.
00:42:14 On a eu de nombreux records battus.
00:42:15 Début septembre, on a eu un nouveau dôme de chaleur
00:42:18 au cours des derniers jours, mais pas de record.
00:42:20 Par contre, pour ce début du mois d'octobre,
00:42:22 on s'attend à des journées vraiment historiques
00:42:24 entre ce dimanche et ce lundi.
00:42:26 De nombreux records vont être encore battus.
00:42:28 On va même a priori atteindre les 35 degrés lundi.
00:42:31 Il va encore y avoir du monde en terrasse ces prochains jours.
00:42:34 Merci beaucoup, Karine Durand.
00:42:36 Allez, tout de suite le rappel de l'actualité à 6h45,
00:42:39 évidemment avec vous, Marine.
00:42:41 À Rouen, Seine-Maritime, un incendie a ravagé hier soir
00:42:46 deux immeubles désaffectés contenant de l'amiante.
00:42:48 Tous les deux se sont effondrés.
00:42:50 L'incendie est désormais circonscrit,
00:42:51 le risque de propagation écarté.
00:42:53 L'opération a mobilisé environ 130 pompiers.
00:42:56 Des analyses complémentaires concernant l'amiante
00:42:58 doivent être menées dès aujourd'hui.
00:43:00 À Carré, dans le Finistère, des centaines de manifestants
00:43:03 s'étaient réunis hier après-midi devant la préfecture
00:43:05 pour demander le retour à la normale des urgences nocturnes de leur hôpital.
00:43:09 Certains ont tenté de forcer avec une catapulte le cordon des CRS.
00:43:12 Depuis cet été, faute de médecins,
00:43:14 le service des urgences fonctionne avec une régulation
00:43:16 entre 18h30 et 8h du matin.
00:43:19 Dans l'affaire du braquage de la bijouterie piagée à Paris,
00:43:22 le 1er août dernier, six personnes ont été mises en examen hier,
00:43:25 accusées d'avoir braqué la bijouterie
00:43:27 pour un butin estimé entre 10 et 15 millions d'euros.
00:43:30 Parmi les interpellés figure un individu de 66 ans,
00:43:33 déjà condamné à 12 ans de prison pour le braquage de la bijouterie Chopard,
00:43:37 en 2009.
00:43:38 Et puis toujours avec Marine Sabourin, les sports, à présent.
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00:43:50 Marseille qui fait parler d'elle avec son bouillon club de football,
00:43:56 l'Olympique de Marseille.
00:43:57 Oui, sous la pression des supporters omniprésents,
00:44:00 l'entraîneur espagnol Marcelo est parti il y a quelques jours.
00:44:03 Le président Pablo Longoria a failli démissionner.
00:44:05 Les menaces des supporters sont traditionnelles à Marseille,
00:44:08 sauf en 2004, lorsque l'ancien boxeur Louis Sacariés a pris le club en main
00:44:12 et qu'il a fait appel notamment à un parrain du milieu marseillais
00:44:15 pour apaiser le climat.
00:44:16 Une interview exclusive de Jean-François Perest et Lionel Rousseau
00:44:19 à retrouver dans le JDD et à 16h dans 180 minutes.
00:44:22 Infos sur CNews, écoutez.
00:44:24 Je ne vais pas faire son apologie, là.
00:44:27 On ne va pas tout mélanger.
00:44:29 Mais je savais que c'était un type qui m'admirait
00:44:32 au niveau de ce que j'ai fait dans ma carrière.
00:44:33 Et moi, la façon dont, quelquefois, je le voyais de temps en temps,
00:44:37 dans mes combats, des organisations que je faisais,
00:44:41 qu'il était au premier rang,
00:44:42 et c'était un client, qu'on le veuille ou pas, à mon ami Sophie Beaudet,
00:44:46 l'avocate Sophie Beaudet, qui était mon amie intime,
00:44:50 donc je le voyais.
00:44:51 Et quand je suis allé, il ne comprenait pas pourquoi je venais là-bas.
00:44:53 Et je lui ai expliqué.
00:44:54 "Ah, les gars, non, si c'est le bien pour nous-mêmes,
00:44:56 ceci pour tout le monde, pour toi,
00:44:58 écoute, on va essayer, laissez-moi."
00:44:59 Et je vais appuyer sur... Et puis il a appuyé sur des boutons.
00:45:02 Et je ne voulais pas savoir lesquels. Voilà.
00:45:03 Notre focus de 6h45 à présent.
00:45:15 Vous l'avez sûrement constaté,
00:45:16 le virus de la Covid-19 circule beaucoup en ce moment.
00:45:18 Vous avez peut-être tous un proche ou un ami qui est concerné.
00:45:22 Le gouvernement a donc décidé d'avancer
00:45:24 la campagne de vaccination des plus fragiles.
00:45:27 Elle devait débuter le 17 octobre,
00:45:29 et ce sera finalement à partir de demain lundi.
00:45:32 Et donc, pour en parler, nous sommes en direct
00:45:33 avec le Dr Roger Ruat.
00:45:34 Bonjour. Merci d'être avec nous ce matin
00:45:36 pour nous donner quelques explications.
00:45:38 Elle concerne qui déjà, cette campagne de vaccination ?
00:45:40 Ça représente combien de personnes à peu près ?
00:45:42 Bonjour.
00:45:44 Ça représente plusieurs millions de personnes,
00:45:48 il faut le dire comme ça,
00:45:50 parce qu'on va essayer de faire une vaccination
00:45:54 pour les personnes dites fragiles
00:45:55 ou ayant une immunité déficiente
00:45:58 ou insuffisante en tout cas pour faire face au virus.
00:46:01 Donc, ça comprend tous les gens atteints de maladies chroniques aussi.
00:46:05 Donc, ça fait plusieurs millions de personnes.
00:46:07 Et donc, la campagne de vaccination, si elle doit débuter,
00:46:11 elle doit débuter assez rapidement
00:46:12 si on veut protéger ces personnes fragilisées,
00:46:14 parce que l'épidémie ne fait que commencer, bien entendu,
00:46:18 à cette époque de l'année.
00:46:20 Et elle devrait être plus importante d'ici un mois, un mois et demi,
00:46:23 vers le mois de novembre, décembre.
00:46:24 Donc, il faut que les personnes soient protégées à ce moment-là.
00:46:27 Alors justement, j'allais vous dire le fait
00:46:28 que cette campagne soit avancée de deux semaines.
00:46:31 Qu'est-ce que ça nous dit de la circulation du virus ?
00:46:33 Est-ce que c'est inquiétant ?
00:46:34 Non, ce n'est pas inquiétant,
00:46:36 parce qu'on a beaucoup appris quand même depuis cette pandémie d'il y a trois ans.
00:46:41 Et on sait que le virus circule de toute façon,
00:46:44 de façon abondante, si on peut dire, autour de nous,
00:46:48 tout au long de l'année.
00:46:49 Simplement, il attend les conditions météo favorables
00:46:53 pour pouvoir se développer chez certaines personnes
00:46:55 et ensuite se développer lui-même.
00:46:57 Donc, on a appris aussi que c'était un virus saisonnier.
00:47:01 Donc, on s'y attendait et il fallait donc prévoir.
00:47:05 Et là, les indicateurs montrent une petite augmentation,
00:47:09 parce qu'elle n'est pas si énorme que ça quand même,
00:47:11 des cas enregistrés,
00:47:13 en sachant que tout le monde ne fait pas un test.
00:47:16 Et il a été décidé d'avancer un peu la campagne de 15 jours
00:47:21 pour essayer d'être suffisamment en avance
00:47:23 pour protéger les personnes fragiles.
00:47:24 Aujourd'hui, on n'a plus de problème d'accès aux vaccins.
00:47:27 On a les doses suffisantes
00:47:28 pour mener cette campagne tambour battante dès demain.
00:47:32 Oui, on a les doses suffisantes,
00:47:34 d'autant plus qu'on n'a pas besoin d'autant de doses
00:47:37 qu'on avait eu besoin
00:47:38 lorsque la première campagne de vaccination a eu lieu.
00:47:40 Il fallait vacciner le maximum de personnes
00:47:42 pour essayer d'endiguer un petit peu la vague épidémique.
00:47:46 Là, simplement, on va s'adresser à ces quelques millions de personnes,
00:47:50 mais qui font quand même pas mal de doses,
00:47:53 pour les protéger.
00:47:55 Donc c'est un peu moins important en termes de logistique
00:47:59 que ce qui a eu lieu il y a 2-3 ans.
00:48:01 Une toute dernière question, Roger Ruas.
00:48:03 Si on est jeune et en bonne santé,
00:48:05 est-ce qu'on a besoin de poursuivre des gestes barrières ?
00:48:07 Ou désormais, on peut se dire que c'est l'équivalent d'une bonne grippe
00:48:11 et qu'il n'y a pas besoin d'en faire plus ?
00:48:14 Alors, si on est jeune et en bonne santé,
00:48:16 si on fait du sport aussi, enfin une activité physique,
00:48:18 on a peu de chances d'avoir une forme grave
00:48:21 et on aura une forme atténuée si on est atteint.
00:48:24 Donc il n'y a pas lieu d'avoir des gestes barrières
00:48:27 complètement sur toute la population.
00:48:31 Par contre, il faut bien dire que les personnes
00:48:34 qui sont atteintes de cette pathologie,
00:48:37 de cette rhinopharyngie, de cette grippette,
00:48:39 elles doivent porter un masque et se laver les mains,
00:48:43 puisqu'elles sont porteuses d'une charge virale importante.
00:48:47 Alors que les personnes qui sont en bonne santé
00:48:50 et qui vaquent à leurs occupations
00:48:51 n'ont pas besoin de gestes barrières pour se protéger,
00:48:54 puisqu'elles vont avoir une immunité suffisante.
00:48:56 Merci à vous, Roger Huet, pour ces explications.
00:49:00 Je rappelle que la campagne de vaccination
00:49:02 pour la grippe saisonnière,
00:49:04 elle prendra son début à partir du 17 octobre.
00:49:08 Merci à vous pour ces explications.
00:49:10 Vous restez avec nous sur CNews.
00:49:12 Dans notre prochain journal,
00:49:13 on évoquera cette enquête autour de la disparition de Lina, 15 ans,
00:49:17 toujours aucune nouvelle de l'adolescente dans le bar.
00:49:20 Nous serons sur place avec nos envoyés spéciaux.
00:49:22 Un dernier mot pour remercier mes invités de cette matinale,
00:49:25 Amaury Brelet et Mathieu Hoque.
00:49:27 On retrouve de nouveaux invités pour décrypter l'actualité.
00:49:30 A tout de suite.
00:49:31 Le cœur, la météo,
00:49:36 avec la nouvelle technologie Core MCZ,
00:49:38 plus respectueuse de l'environnement.
00:49:40 MCZ, poils et cheminées.
00:49:42 6h58, la météo, avec vous, Karine Durand,
00:49:46 avec un dimanche chaud en perspective.
00:49:47 Un dimanche vraiment digne du mois de juillet,
00:49:50 plein soleil et chaleur au rendez-vous.
00:49:53 Ce matin, le ciel est dégagé quasiment partout.
00:49:55 On a quelques rares brouillards qui se promènent
00:49:58 du côté du centre-ouest ou encore de la région grand est du centre.
00:50:02 Tout cela se dissipe très rapidement.
00:50:04 Par contre, des nuages ne vont pas se dissiper de la journée.
00:50:07 Ce sont ceux sur la ponte bretonne qui vont résister
00:50:10 et même s'étaler un peu plus partout ailleurs.
00:50:13 Un ciel dégagé.
00:50:14 C'est une superbe journée qui s'annonce en montagne
00:50:17 et quasiment partout ailleurs.
00:50:19 Au cours de l'après-midi, on retrouve ce ciel limpide,
00:50:22 plein soleil partout.
00:50:23 Il n'y a plus aucune brume, plus aucun brouillard.
00:50:26 Par contre, on retrouve ces nuages sur l'ouest de la Bretagne,
00:50:29 sur le Cotentin.
00:50:30 On pourrait même avoir quelques gouttes en dessous.
00:50:33 Les températures sont relativement fraîches ce matin,
00:50:36 assez classiques, avec 14, notamment à Paris,
00:50:39 et déjà de la douceur du côté de Nice et de Cannes,
00:50:42 avec 20 degrés.
00:50:43 Mais regardez les valeurs prévues au cours de l'après-midi.
00:50:47 On a jusqu'à 10 à 12 degrés,
00:50:49 des températures supérieures aux moyennes,
00:50:51 ce qui va donner localement 33 degrés pour le Midi toulousain
00:50:55 et jusqu'à 28 pour la région parisienne.
00:50:58 Réchauffez-vous le cœur.
00:51:00 La météo avec la nouvelle technologie Core MCZ,
00:51:03 plus respectueuse de l'environnement.
00:51:05 MCZ, poils et cheminées.
00:51:07 - 7h sur CNews.
00:51:08 Si vous vous réveillez, vous n'allez pas en croire vos yeux,
00:51:11 tellement ce plateau de la matinale week-end est exceptionnel.
00:51:15 Il y a Marine Sabourin, évidemment,
00:51:17 il y a Guillaume Bigot qui m'accompagne,
00:51:19 Arthur de Vatrigan... - Vous aussi.
00:51:21 - Peut-être aussi, parce qu'il y a moi.
00:51:23 Merci, c'est gentil, sinon personne me jette des fleurs.
00:51:26 Arthur de Vatrigan, l'un des rois de la punchline de CNews.
00:51:30 Caroline Pilast, je ne vous dis pas pourquoi elle est là,
00:51:34 vous le comprendrez.
00:51:35 Et Harold Eman, pour l'actualité internationale.
00:51:38 Voici les titres de votre journal de 7h.
00:51:41 Une maison passée au peigne fin ce samedi,
00:51:44 des vendeurs sondés, des véhicules inspectés,
00:51:46 des auditions, mais toujours aucune nouvelle de l'INA.
00:51:49 15 ans disparus depuis 8 jours dans le barin.
00:51:52 Nous serons sur place avec nos envoyés spéciaux
00:51:55 pour évoquer les dernières pistes de cette disparition.
00:51:58 Il dénonce un budget de camouflage, une baisse des dépenses virtuelles.
00:52:02 Eric Ciotti, le patron des LR,
00:52:04 étrie le projet de loi du gouvernement
00:52:06 et propose d'aller plus loin dans l'effort,
00:52:08 notamment à travers la baisse de l'indemnisation chômage
00:52:11 qui a évolué en France.
00:52:13 C'est l'issue heureuse d'un long combat
00:52:15 pour les personnes en situation de handicap.
00:52:18 A partir de ce dimanche 1er octobre,
00:52:20 l'allocation adulte handicapé est déconjugalisée.
00:52:22 Les revenus du conjoint ne rentrent plus en ligne de compte
00:52:26 pour le calcul de l'allocation.
00:52:28 Une grande victoire pour les associations.
00:52:30 Elle réclamait cette mesure depuis longtemps.
00:52:33 On sera avec Caroline Pilastre sur ce plateau pour en parler.
00:52:36 Vous la connaissez très bien sur CNews.
00:52:38 Elle est consultante sur ces questions.
00:52:41 -8 jours après la disparition de Lina,
00:52:43 15 ans dans le barin, le mystère reste entier.
00:52:45 Les recherches menées n'ont rien donné.
00:52:48 Toutes les hypothèses sont sur la table.
00:52:50 Des ossements ont été découverts sur le bas-côté
00:52:53 avant d'être identifiés.
00:52:54 -D'une déchetterie à une maison en travaux,
00:52:57 les inspecteurs ont continué leur fouille.
00:52:59 Solène Boullant et Olivier Gangloff.
00:53:02 Solène, hier, une maison a été mise sous scellée.
00:53:04 -Oui, les gendarmes ont quitté les lieux.
00:53:07 Hier, vers 21h, cette maison,
00:53:09 elle est donc située dans le hameau de Diespars,
00:53:12 hameau de la commune de Plaine, d'où est originaire Lina.
00:53:15 Cette maison, derrière moi,
00:53:17 est située à 5 km environ du domicile de Lina.
00:53:20 Pour l'instant, aucune communication officielle
00:53:23 n'a été effectuée par le parquet,
00:53:25 aucune information potentielle sur une éventuelle garde à vue.
00:53:29 Ce que l'on peut vous dire,
00:53:30 c'est qu'on est toujours officiellement
00:53:33 dans le cadre d'une enquête préliminaire
00:53:35 ouverte pour disparitions inquiétantes.
00:53:38 Cette mise sous scellée a donc été ordonnée par le procureur.
00:53:41 En matière judiciaire,
00:53:43 une mise sous scellée peut être décidée dans différents cas,
00:53:46 à savoir qu'en cas de crime, elle est quasiment automatique.
00:53:50 Les enquêteurs placent alors immédiatement sous scellée la maison
00:53:54 pour que la scène soit figée dans le cadre d'une éventuelle reconstitution
00:53:58 pour éviter, notamment, une modification de l'état des lieux
00:54:02 et des preuves.
00:54:03 Alors, à qui appartient cette maison ?
00:54:05 Pourquoi a-t-elle été mise sous scellée ?
00:54:08 A-t-elle un lien avec la disparition de Lina ?
00:54:10 Des éléments de réponse auxquels les enquêteurs
00:54:13 tentent toujours de répondre
00:54:15 dans le cadre d'une information judiciaire
00:54:17 qui pourrait être ouverte aujourd'hui.
00:54:20 - Merci à vous, Solène Boulland.
00:54:22 Merci également à Olivier Gangloff,
00:54:24 qui est avec vous derrière la caméra.
00:54:26 On va ouvrir une page politique.
00:54:28 Un budget de camouflage.
00:54:30 T'insiste, Eric Ciotti, qualifie le budget 2024
00:54:33 présenté par le gouvernement cette semaine
00:54:36 comme un "billard d'euros d'économie".
00:54:38 - Dans Le Parisien, le président des Républicains déplore
00:54:41 une absence de tout effort pour s'attaquer aux mots
00:54:44 qui rongent notre économie.
00:54:46 Il propose des contre-propositions budgétaires.
00:54:48 - La situation économique de la France l'inquiète,
00:54:52 tout comme le budget 2024 présenté par Bercy.
00:54:54 Pour Eric Ciotti, il s'agit d'un budget de camouflage
00:54:58 qui dissimule l'absence de tout effort structurel
00:55:00 pour s'attaquer aux mots qui rongent notre économie
00:55:04 depuis trop longtemps.
00:55:05 La baisse des dépenses n'est que virtuelle.
00:55:08 - Pour le président des Républicains,
00:55:10 sur les 16 milliards d'euros d'économie
00:55:12 promis par le gouvernement,
00:55:14 seuls 2 milliards représentent un effort structurel.
00:55:17 Selon lui, il faudrait notamment...
00:55:20 - Aller plus loin dans la baisse de l'indemnisation du chômage.
00:55:23 Aujourd'hui, plus de 5 millions de Français
00:55:26 sont inscrits à Pôle emploi, alors que des dizaines
00:55:29 de milliers d'entreprises peinent à recruter.
00:55:32 - Le député souhaite une baisse des impôts et des cotisations.
00:55:35 - Le chômage fiscal, la cause directe de leurs difficultés
00:55:38 en matière de pouvoir d'achat,
00:55:40 est la cause d'une faiblesse des salaires.
00:55:43 - Selon le gouvernement, le projet de loi de finances
00:55:46 doit permettre de réduire le déficit
00:55:48 en baissant de 5 milliards d'euros les dépenses de l'Etat.
00:55:52 - Autre citation d'Eric Ciotti
00:55:53 sur laquelle je voudrais vous faire réagir sur ce plateau.
00:55:57 "La situation continue à se dégrader.
00:55:59 "La France devient le mauvais élève de l'Europe
00:56:02 "en matière de finances publiques.
00:56:04 "Les impôts obligatoires sont les plus élevés
00:56:07 "et désormais sur le podium en matière de dettes."
00:56:10 Est-ce qu'il a raison, Eric Ciotti, de pousser ce coup de gueule ?
00:56:13 - Oui, parce que depuis 2017, la France a la chance,
00:56:17 l'insigne privilège, on ne le mesure pas d'ailleurs,
00:56:20 d'être dirigée par le Mozart de la finance.
00:56:22 L'homme qui a réussi à faire passer...
00:56:24 - C'est son détendre, l'ironie.
00:56:26 - Elle n'est pas fin, l'ironie.
00:56:28 L'endettement global de l'Etat a cumulé
00:56:31 de 200 milliards à 300 milliards.
00:56:34 C'est absolument historique.
00:56:36 Grâce à M. Macron, on a augmenté d'un tiers notre endettement,
00:56:40 ce qui est monstrueux et historique.
00:56:42 Le plus intéressant dans cette histoire,
00:56:44 c'est finalement pourquoi.
00:56:46 Si on avait endetté la France d'une certaine façon
00:56:49 pour faire comme les Etats-Unis, ou le Japon, la Corée, la Chine,
00:56:53 Israël, investir massivement dans les technologies du futur
00:56:56 et créer des emplois et redynamiser la France,
00:56:59 ce serait bien.
00:57:00 Mais ce n'est pas ce qui est fait.
00:57:02 Si on regarde les deux bases structurelles
00:57:04 qui expliquent cette augmentation, de quoi est-il question ?
00:57:08 Il est question de dépenses liées au Covid.
00:57:10 On a arrêté l'économie pour quelque chose
00:57:13 qui a tué 2,5 fois plus que la grippe.
00:57:15 On a fermé tous les commerces, on a fermé son essentiel.
00:57:18 Ce que Keynes appelle "faire des trous et les reboucher".
00:57:22 Ce sont des dépenses improductives.
00:57:24 L'autre élément, c'est qu'on a déclenché
00:57:26 une inflation colossale avec ces sanctions contre la Russie,
00:57:30 contre l'Ukraine, d'ailleurs.
00:57:32 Ca a déclenché une inflation par l'énergie,
00:57:34 plus les mesures funestes qui ont été prises
00:57:37 pour plaire à l'Allemagne de fermer des centrales
00:57:40 ou d'avoir le principe de précaution,
00:57:43 et surtout le marché européen de l'électricité.
00:57:45 Des dizaines de milliards de dépenses en plus.
00:57:48 Là aussi, il s'agissait absolument, purement et simplement,
00:57:52 de faire des trous et des reboucher.
00:57:54 Ce sont des dépenses gigantesques et improductives
00:57:57 dont nous n'avions pas besoin.
00:57:59 Si on a une relance, nous n'avons plus cette marge de manoeuvre.
00:58:02 - Je vais vous soumettre ce que dit Thomas Cazenave.
00:58:05 - Signé Mozart de la finance.
00:58:07 - Cazenave, ministre des Comptes publics,
00:58:10 nous dit que la notion de budget d'austérité
00:58:12 ne fait pas l'imposition d'autorité,
00:58:14 une réduction brutale et immédiate de notre déficit,
00:58:18 mais celui de le faire baisser progressivement.
00:58:20 Ce serait suicidaire d'aller trop vite
00:58:23 et de risquer de casser la croissance.
00:58:25 Il n'a pas tort ?
00:58:26 - Il n'a pas tort.
00:58:27 Il a tort de réduire les déficits
00:58:29 et de faire de l'austérité ou de la maîtrise de dépenses
00:58:33 quand vous rentrez en récession.
00:58:35 Le problème, là, c'est qu'ils font...
00:58:37 C'est encore dû en même temps.
00:58:39 Ils ont réussi à augmenter, à faire exploser les dépenses,
00:58:43 sans avoir un effet de relance.
00:58:44 Je prends un exemple, c'est criminel.
00:58:47 Personne n'en parle.
00:58:48 Je pense qu'à un moment ou un autre,
00:58:50 ces gens devront répondre.
00:58:52 Ils ont indexé, c'est M. Le Maire qui a fait ça,
00:58:55 mais c'est le gouvernement qui était d'accord,
00:58:58 ils ont indexé les emprunts sur l'inflation.
00:59:00 Le seul moyen de réduire de manière indolore la dette,
00:59:04 c'est l'inflation.
00:59:05 Quand l'inflation augmente, la dette, par définition,
00:59:08 se réduit, elle est écrêtée,
00:59:10 puisque vous remboursez moins que ce que vous avez emprunté.
00:59:14 Mais ces génies, ces Mozart de la finance,
00:59:16 ont été capables d'indexer.
00:59:18 Nos salaires ne sont pas indexés sur l'inflation,
00:59:21 mais les rentiers ont vu leurs emprunts,
00:59:24 ils ont réussi, ces génies, à indexer l'endettement sur l'inflation.
00:59:28 En moralité d'histoire, ça a coûté 15 milliards.
00:59:31 Vous vous rendez compte ? 15 milliards !
00:59:33 C'est fou !
00:59:34 Ils osent parler de faire baisser les dépenses sociales.
00:59:38 -Arthur de Vatrigan, est-ce que c'est les chômeurs qu'il faut cibler ?
00:59:42 C'est ce que dit Eric Ciotti.
00:59:44 Les LR vont faire des propositions,
00:59:46 mais il commence à évoquer la question des chômeurs.
00:59:49 Il faut baisser l'indemnisation chômage
00:59:52 pour les dizaines de milliers d'entreprises.
00:59:54 -Dans 15 ans, les LR diront la même chose.
00:59:57 Le problème, c'est les charges et le chômage.
01:00:00 Il y a un camouflage de la macronyme,
01:00:02 et les LR n'ont qu'un vieux disque rayé à ressortir à chaque fois.
01:00:06 Le souci est structurel.
01:00:07 Ils peuvent toujours avoir les vieilles lunes
01:00:10 de "on va baisser l'indemnité chômage,
01:00:13 "et on va baisser les charges sociales".
01:00:15 Notre économie, depuis 30 ans,
01:00:17 est basée sur la consommation de masse.
01:00:20 On importe à bas coût des services et des biens.
01:00:22 C'est ce qu'écrit l'université Pierre-Werner Meurenne.
01:00:26 Elle repose sur une trilogie,
01:00:27 consommation de masse, immigration et dette.
01:00:30 Voilà sur quoi est basée notre économie.
01:00:33 A chaque campagne présidentielle,
01:00:35 et à chaque élection,
01:00:36 les LR ont aussi ce mot à la mouche,
01:00:38 c'est le pouvoir d'achat.
01:00:40 Les citoyens sont des consommateurs qu'il faut alimenter.
01:00:43 À partir du moment où le maître étalon de l'économie
01:00:46 est le pouvoir d'achat, la consommation,
01:00:49 l'économie, la production, l'innovation,
01:00:51 ça passe à la trappe.
01:00:53 Mais d'ailleurs, c'est sur la ligne de Macron,
01:00:55 de l'Union européenne,
01:00:57 qui veut gommer des peuples pour faire des consommateurs.
01:01:00 Pour faire des consommateurs,
01:01:02 il faut des gens pour consommer
01:01:04 et des gens pour alimenter cette consommation.
01:01:07 Lorsque les LR reprennent,
01:01:08 Eric Chouetti en tête reprend le titre,
01:01:11 le mot de "métier sous tension",
01:01:12 c'est absurde.
01:01:14 Le principe du métier sous tension,
01:01:16 c'est d'alimenter ce flux de consommation.
01:01:19 Un métier sous tension, c'est quelqu'un
01:01:21 que vous allez payer une misère
01:01:22 pour pouvoir livrer des fringues, de la bouffe,
01:01:25 à n'importe quelle heure de la journée.
01:01:27 Ils peuvent dire ce qu'ils veulent,
01:01:29 parler de chômage,
01:01:31 à partir du moment où ils ne remettront pas en cause
01:01:33 le modèle économique français
01:01:35 qui est uniquement sur la consommation.
01:01:37 -On évoquera d'autres parties de cette interview
01:01:40 à 7h30, notamment sur la question migratoire,
01:01:43 la loi immigration prévue à l'automne au Parlement,
01:01:46 et notamment la situation au Niger,
01:01:48 évoquée par Eric Chouetti dans "Le Parisien".
01:01:51 On va partir à Rouen, en Seine-Maritime.
01:01:53 Regardez ces images d'un incendie
01:01:55 qui a ravagé deux immeubles désaffectés
01:01:57 hier soir contenant de l'amiante.
01:01:59 Les deux immeubles se sont effondrés.
01:02:02 -L'incendie est désormais circonscrit,
01:02:04 le risque de propagation écarté.
01:02:06 L'opération a mobilisé environ 130 pompiers.
01:02:08 Des analyses complémentaires concernant l'amiante
01:02:11 doivent être menées dès aujourd'hui.
01:02:13 -On va parler de cette mesure particulièrement attendue.
01:02:17 C'est un changement majeur
01:02:18 pour les personnes en situation de handicap.
01:02:21 La déconjugalisation, j'ai du mal à le prononcer,
01:02:24 Caroline, c'est compliqué à connaître.
01:02:26 -Ou la désindexation.
01:02:28 -Oui, c'est plus simple à dire.
01:02:30 De l'allocation adulte handicapé.
01:02:32 Elle était réclamée depuis longtemps par les associations.
01:02:35 Pour tout comprendre, je vous ai appelé.
01:02:37 J'ai pensé à vous.
01:02:38 On l'oublie souvent, quand vous êtes sur ce plateau,
01:02:41 et je trouve que c'est heureux,
01:02:43 que vous êtes malvoyante.
01:02:45 On ne s'en rend absolument pas compte.
01:02:47 Vous êtes régulièrement sur notre plateau
01:02:50 pour parler d'autres choses.
01:02:52 Caroline Pilastre, expliquez-nous ce que ça veut dire
01:02:55 que cette désindexation, de l'allocation adulte handicapé,
01:02:58 va changer concrètement dans son calcul ?
01:03:01 -Ce qui va changer, c'est la justice sociale.
01:03:03 Depuis des décennies, nous, acteurs associatifs,
01:03:06 parce qu'aujourd'hui, j'endosse une de mes casquettes
01:03:09 liées au handicap, surtout celle de consultante militante
01:03:13 et secrétaire générale.
01:03:14 -Vous êtes secrétaire générale du TIC,
01:03:16 handicap république et société, HRS.
01:03:19 Nous nous battons pour obtenir le droit de l'amour.
01:03:22 Quand vous êtes une personne en situation de handicap
01:03:25 à 80 % de taux d'invalidité,
01:03:27 vous percevez l'allocation aux adultes handicapés,
01:03:30 puisqu'on estime, contrairement aux autres allocations,
01:03:33 que vu la gravité de vos maladies,
01:03:35 vous n'êtes pas intégrable, pas inclusif,
01:03:38 professionnellement parlant.
01:03:39 C'est doublement plus compliqué de trouver un emploi.
01:03:43 Vous avez cette aide de 971 euros,
01:03:45 donc sous le seuil de pauvreté,
01:03:47 qui vous permet d'assurer un strict minimum.
01:03:50 Lorsque vous vivez seul ou sous le toit de vos parents
01:03:53 ou dans un centre ou un institut spécialisé,
01:03:55 entre autres IME, vous la percevez à taux plein.
01:03:58 Lorsque vous décidez de vous mettre en couple,
01:04:01 c'est à l'autre d'assumer totalement votre situation.
01:04:04 Vous êtes en état de dépendance et d'autonomie complète,
01:04:07 comme si vous étiez sous tutelle.
01:04:09 -Vous n'êtes plus libre de vos choix.
01:04:12 -Exactement, mais dans un premier temps,
01:04:14 vous faites subir à l'autre le poids de votre maladie et de votre handicap,
01:04:18 ce qui est une double injustice quand vous commencez une relation de couple.
01:04:22 Pendant des années, beaucoup d'entre nous ne se sont pas mariés,
01:04:26 ne se sont pas paxés,
01:04:27 pour ne pas perdre cette allocation sous le seuil de pauvreté.
01:04:32 Et ce scandale que nous défendons
01:04:36 en termes de sensibilisation,
01:04:38 tous, autant qu'on est acteurs associatifs,
01:04:41 et personne, évidemment, intéressé par le handicap,
01:04:44 nous n'avons jamais eu, en fait, une victoire.
01:04:47 Nous ne nous sommes jamais fait entendre
01:04:50 par les différents gouvernements.
01:04:52 Il faut rendre à César ce qui est à César.
01:04:54 C'est grâce aux oppositions, en dehors de notre combativité,
01:04:58 qu'on a pu obtenir cette victoire.
01:05:01 Parce que la Macronie n'a pas voulu, de manière dogmatique,
01:05:05 avec l'ancienne ministre du Handicap, Sophie Cluzel,
01:05:08 de M. Macron et de toute son équipe,
01:05:11 nous donner cette justice sociale.
01:05:13 Les oppositions, de manière transpartisane,
01:05:16 se sont véritablement battues pour nous,
01:05:18 pour qu'on l'obtienne, car tout le monde est au courant
01:05:21 de ce que nous visions depuis des années et de ce que nous réclamions.
01:05:25 - C'est 120 000 bénéficiaires. - C'est 120 000 bénéficiaires.
01:05:29 Je m'inclus dedans, en tant que personne handicapée,
01:05:31 car c'est un de mes combats depuis des années.
01:05:34 120 000 personnes vont l'obtenir.
01:05:36 On savait que c'était une question budgétaire.
01:05:39 Sur 1,2 million, approximativement,
01:05:41 de bénéficiaires de l'allocation aux adultes handicapés.
01:05:44 Lorsqu'on aurait pu, dans un premier temps,
01:05:47 passer cette réforme, il y a près de deux ans,
01:05:50 auprès de la Macronie,
01:05:51 le prétexte fallacieux qu'on nous a donné,
01:05:54 c'est que c'était trop compliqué à mettre en place,
01:05:57 trop compliqué à cause du logiciel informatique.
01:06:00 Nous étions tous vont-debout, car on savait que c'était
01:06:03 une question budgétaire.
01:06:04 C'était retoqué entre le Sénat et l'Assemblée nationale.
01:06:08 Et depuis quelques mois, nous avons obtenu ce long combat.
01:06:12 Mais c'est un combat à coup de forceps,
01:06:14 et c'est un combat doublement important,
01:06:17 parce que les femmes en situation de handicap
01:06:20 sont plus maltraitées
01:06:22 que les femmes qui sont maltraitées classiquement en France.
01:06:26 Donc, ces femmes-là sont dans une situation...
01:06:28 - D'emprise et de dépendance. - ...totalement supplémentaire.
01:06:32 Pour obtenir les mêmes droits, la même citoyenneté que vous,
01:06:35 en tant que personne valide, sur l'accessibilité universelle,
01:06:39 la mobilité, la fracture numérique, le droit à la scolarisation,
01:06:43 l'emploi, le logement et tant d'autres sujets
01:06:46 qui font notre quotidien,
01:06:48 nous sommes dans un combat permanent,
01:06:50 mais c'est un combat gagné et un soulagement énorme.
01:06:53 Merci, Caroline Pilas, d'être venue nous en parler.
01:06:56 C'est un sujet qui nous tenait à coeur.
01:06:58 Je retiens cette belle expression,
01:07:01 "Le choix de l'amour".
01:07:02 J'ai trouvé ça très joli.
01:07:04 C'est ce que je retiens de notre échange ce matin.
01:07:07 On va passer à 6h, 7h16, à présent,
01:07:09 au rappel de l'actualité. Marine Sabourin.
01:07:12 - Face à la reprise de l'épidémie de Covid-19,
01:07:14 le gouvernement avance sa nouvelle campagne de vaccination,
01:07:18 initialement prévue le 17 octobre,
01:07:20 elle débute demain pour les populations les plus à risque.
01:07:23 Toute autre personne souhaitant un rappel
01:07:26 pourra y prétendre gratuitement,
01:07:28 mais il faut respecter un délai de 6 mois
01:07:30 après sa dernière injection ou infection au Covid.
01:07:33 Le président LR de Verne-Urinalpe, Laurent Wauquiez,
01:07:36 annonce le retrait de sa région du zéro artificialisation net.
01:07:40 Cette loi, adoptée en juillet,
01:07:41 fixe un objectif de réduction de la bétonisation des terres.
01:07:45 Cette décision attire les foudres du gouvernement.
01:07:48 Christophe Béchut, ministre de la Transition écologique,
01:07:51 a déclaré que ce dispositif n'était pas une option,
01:07:54 mais un impératif.
01:07:55 Il y a du MotoGP ce matin,
01:07:57 la Santine s'élancera de la pole position.
01:07:59 L'Espagnol s'est imposé hier lors de la course sprint
01:08:02 et n'a plus que 8 points de retard sur le leader
01:08:05 du championnat Francesco Bagnaglia.
01:08:07 C'est à suivre sur Canal+.
01:08:08 -On va se projeter sur l'actualité politique de la semaine.
01:08:12 Avec demain, la visite d'Emmanuel Macron à Tonnens,
01:08:15 dans l'Otégarone.
01:08:16 Le président de la République doit inaugurer
01:08:18 une caserne de gendarmerie et confirmer l'installation
01:08:22 de 200 brigades de gendarmerie à travers le territoire français,
01:08:25 un coup mobile déjà promis depuis janvier 2022
01:08:28 pendant la campagne présidentielle.
01:08:30 -L'objectif est de répondre à une attente très forte
01:08:33 d'une proximité de la police et de la gendarmerie.
01:08:36 L'Elysée explique que la création de ces brigades doit s'étaler
01:08:39 jusqu'en 2027.
01:08:40 Les détails de notre journaliste.
01:08:42 -Demain, le président de la République
01:08:44 va annoncer la création de 200 brigades de gendarmerie
01:08:48 en zone rurale ou périurbaine.
01:08:49 La volonté, forcément, c'est de renforcer
01:08:52 l'offre de sécurité dans les territoires.
01:08:55 L'Elysée parle de mouvement historique
01:08:57 parce que jusqu'ici, on était sur une fermeture des brigades.
01:09:00 Entre 2007 et 2016, c'est plus de 500 brigades territoriales
01:09:03 de gendarmerie qui ont fermé.
01:09:05 L'objectif est double.
01:09:07 D'abord, assurer une police de proximité,
01:09:09 renforcer la présence policière
01:09:11 et également agrémenter le maillage territorial.
01:09:14 Il va y avoir deux types de brigades.
01:09:16 Des brigades mobiles avec environ six gendarmes
01:09:19 dans des camions qui pourront se déplacer
01:09:21 d'une ville à l'autre en fonction des besoins
01:09:24 de la région.
01:09:25 En tout, ce seront 2144 gendarmes supplémentaires d'ici à 2027.
01:09:29 Tous seront équipés de la même manière avec des armes.
01:09:32 Ils seront également formés d'ici à la fin de cette date.
01:09:35 Il faut faire attention, ça n'est pas une nouveauté.
01:09:38 Cette annonce a été faite par le chef de l'Etat
01:09:41 le 10 janvier 2022 à Nice.
01:09:42 C'est le lancement un peu plus officiel.
01:09:45 Les premières brigades mobiles seront en fonction
01:09:47 dès novembre 2023 avec la création d'une brigade fixe.
01:09:51 -Dans le reste de l'actualité,
01:09:53 si l'Europe est sous tension avec un afflux record de migrants
01:09:56 ces dernières semaines, la situation est quasi similaire
01:09:59 à la frontière ultra protégée entre les Etats-Unis et le Mexique
01:10:03 où des milliers de personnes sont arrivées
01:10:05 à plusieurs postes frontières du Texas.
01:10:07 La police américaine des frontières a arrêté
01:10:10 près de 2 millions de passages à sa frontière.
01:10:13 A Old Man, c'est toute l'Amérique qui est submergée
01:10:15 par ce flot exceptionnel de migrants.
01:10:18 -Oui, cela va du Rio Grande, qu'on peut voir sur la carte,
01:10:21 mais c'est un problème qui est très différent
01:10:23 de celui qu'on a vu à la frontière ultérieure.
01:10:26 C'est un problème qui est très différent
01:10:29 de celui qu'on a vu à la frontière ultérieure.
01:10:31 C'est un problème qui est très différent
01:10:34 de celui qu'on a vu à la frontière ultérieure.
01:10:37 C'est un problème qui est très différent
01:10:39 de celui qu'on a vu à la frontière ultérieure.
01:10:42 C'est un problème qui est très différent
01:10:44 de celui qu'on a vu à la frontière ultérieure.
01:10:47 -On a vu, par exemple, dans la ville de El Paso, au Texas,
01:10:52 qu'il y a un cri d'alarme.
01:10:54 "On ne peut pas tenir", dit la municipalité.
01:10:57 Et c'est la même chose à New York,
01:10:59 où le maire démocrate Eric Adams
01:11:02 a quand même, lui aussi, tiré la sonnette d'alarme.
01:11:05 Il a dit que cette situation pourrait détruire sa ville,
01:11:09 parce qu'il y a minimum 17 000 migrants clandestins
01:11:14 qui sont arrivés.
01:11:16 Il y a 30 000 qui sont hébergés par la ville,
01:11:19 et le coût est énorme.
01:11:21 Il appelle à l'aide fédérale,
01:11:24 et les mesures fédérales
01:11:27 semblent ne pas suffire,
01:11:30 parce que tout le monde est intercepté.
01:11:32 Personne ne rentre entre les mailles du filet.
01:11:35 Tout le monde est intercepté.
01:11:37 Mais qu'est-ce qu'on en fait ?
01:11:39 La nouveauté, c'est que les Vénézuéliens arrivent en masse,
01:11:42 ils ont un permis de séjour de 18 mois avec droit de travail,
01:11:48 parce que le Vénézuélien est classé
01:11:50 comme un pays politiquement négatif,
01:11:53 et donc toute personne qui arrive du Vénézuélien
01:11:56 est plus ou moins acceptée comme un dissident.
01:11:58 Donc tout cela submerge complètement le système,
01:12:02 et voilà pourquoi il y a ces cris d'alarme.
01:12:05 Et bien sûr, toute l'Amérique latine
01:12:07 est en collapsus politique et économique,
01:12:11 surtout la partie plus près des États-Unis,
01:12:14 le Mexique, l'Amérique centrale et le Vénézuélien.
01:12:19 - Merci, Harold.
01:12:20 On peut faire un parallèle entre ce qui se passe
01:12:22 à la frontière americano-mexicaine
01:12:25 et la vague migratoire aussi
01:12:28 que l'on connaît aux portes de l'Europe,
01:12:30 et notamment à Lampedusa ?
01:12:31 - La façon dont on est fait,
01:12:33 c'est un mal partagé par tout le monde.
01:12:35 Après, ce ne sont pas les mêmes volumes,
01:12:37 ce ne sont pas les mêmes populations,
01:12:39 le volume ne sera pas le même,
01:12:42 parce que, sauf si je suis nul en maths,
01:12:44 a priori, ce qui viendrait du Mexique
01:12:47 et de l'Amérique du Sud
01:12:48 est incomparable avec le nombre de migrants venus d'Afrique
01:12:53 qui risque de continuer à venir dans les prochaines années.
01:12:56 Mais en tout cas, ce qui est sûr,
01:12:57 c'est qu'on se retrouve avec la même situation,
01:12:59 c'est-à-dire que c'est quelque chose
01:13:01 qu'on n'arrive pas à gérer,
01:13:02 alors que le modèle n'est pas le même.
01:13:04 Aux États-Unis, il y a quand même
01:13:05 une fermeté affirmée beaucoup plus forte,
01:13:07 il y a des moyens mis en place, a priori, plus fermes,
01:13:09 et pourtant, les questions se posent aussi.
01:13:12 - Pour être très court,
01:13:14 il y a deux variables qui sont très différentes.
01:13:16 La première différence, c'est que la transition démographique
01:13:19 est largement entamée dans l'Amérique centrale,
01:13:21 dans l'Amérique du Sud.
01:13:22 Le Venezuela, qui est un des pays
01:13:24 où il y a le plus de tensions, par exemple,
01:13:25 on est à 2,2 enfants par femme.
01:13:27 Quand vous allez en Mauritanie, vous êtes à 5, 6.
01:13:30 Ça n'a rien à voir.
01:13:31 Donc, la transition démographique en Afrique,
01:13:33 elle est à venir, elle n'est pas terminée,
01:13:35 avec toujours le phénomène d'explosion.
01:13:36 - La pression risque de s'accroître.
01:13:38 - Les différences de pression,
01:13:39 comme un peu des pressions météo entre les populations,
01:13:41 n'ont rien à voir.
01:13:42 Deuxième facteur, massif, il ne faut pas en parler,
01:13:44 mais c'est quand même très important,
01:13:45 parce que ce qui compte, ce n'est pas la couleur de peau des gens.
01:13:47 Ce qui compte, c'est la manière dont ils pensent,
01:13:48 c'est leur culture, c'est la façon dont ils voient le monde.
01:13:50 Et évidemment, le logiciel religieux...
01:13:53 - C'est la différence culturelle.
01:13:54 - Le logiciel religieux est central.
01:13:55 Dans les banlieues américaines,
01:13:57 où les choses ne se passent pas toujours très bien,
01:13:58 il y a eu des trafics de stupéfiants, etc.,
01:14:00 ils prient la Vierge de Guadalupe.
01:14:01 Ils ne disent pas "la haute barre, ça change tout".
01:14:03 - D'accord. Merci pour ces précisions.
01:14:06 On va marquer une courte pause.
01:14:08 Dans un instant, on reviendra sur les changements
01:14:10 du 1er octobre.
01:14:11 Il y a les APL, le prix du gaz, ou encore les soins dentaires.
01:14:14 Où est-ce qu'on est gagnant ? Où est-ce qu'on est perdant ?
01:14:16 On fera le point complet avec Adrien Spiteri.
01:14:18 (Générique)
01:14:21 (Générique)
01:14:23 - De retour sur le plateau de la matinale Week-end.
01:14:25 Bon réveil à ceux qui nous rejoignent.
01:14:26 On est encore ensemble jusqu'à 9h pour de l'info,
01:14:29 de l'analyse des débats avec Marine Sabourin,
01:14:31 avec Guillaume Bigot, Arthur De Vatrigan et Harold Iman
01:14:33 pour l'actualité internationale.
01:14:35 Voici, pour commencer, les titres de votre journal de 7h30.
01:14:38 À la une.
01:14:39 Dimanche 1er octobre.
01:14:40 Aide aux logements, prix du gaz ou encore soins dentaires.
01:14:43 Il y a beaucoup de changements à prévoir aujourd'hui pour certains.
01:14:45 On y gagne. Pour d'autres, on y perd.
01:14:48 On fait le point complet avec Adrien Spiteri dans quelques instants.
01:14:51 Ce chiffre délirant, à présent,
01:14:54 c'est la taxe de séjour en Ile-de-France,
01:14:56 qui devrait augmenter de 200 % en 2024.
01:15:00 Il s'agit, semble-t-il, de financer les transports publics.
01:15:03 Évidemment, les hôteliers sont vent debout.
01:15:05 Nous verrons tout ça dans ce journal.
01:15:07 Ils sont l'un des symboles de la capitale.
01:15:11 Quel sera le sort des bouquinistes de Paris ?
01:15:13 Sommer de retirer des centaines de boites vertes
01:15:15 avant la cérémonie d'ouverture des J.O.
01:15:17 Un retrait nécessaire, nous dit-on, pour des questions de sécurité.
01:15:20 La mairie de Paris et l'Etat ont tenté d'apaiser les tensions cette semaine
01:15:23 pour promettre un accompagnement financier.
01:15:25 Les bouquinistes sont-ils satisfaits ?
01:15:27 Vous les entendrez dans notre reportage sur les quais de Seine.
01:15:29 Tout d'abord, pour commencer, avant de développer ces titres,
01:15:34 la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe ou encore l'Assemblée nationale
01:15:37 qui s'illumineront en rose ce dimanche soir,
01:15:40 c'est pour promouvoir le mois d'octobre rose,
01:15:42 une campagne annuelle pour sensibiliser la population au cancer du sein.
01:15:47 Et nous sommes en direct avec Sandrine Planchon.
01:15:49 Bonjour, merci d'être avec nous ce matin.
01:15:52 Sandrine Planchon, vous êtes directrice de l'association Ruban Rose.
01:15:56 Tout d'abord, on va faire le point complet avec vous.
01:15:58 Combien de personnes sont touchées chaque année,
01:16:01 aujourd'hui en France, par le cancer du sein ?
01:16:04 61 000 femmes sont touchées par an et 12 000 décès.
01:16:11 Et c'est un chiffre qui, ces dernières années, est en augmentation
01:16:14 ou au contraire qui se réduit ?
01:16:17 Non, je dirais qu'il est stable.
01:16:20 L'enjeu, c'est vraiment la prévention
01:16:22 et de le prendre à un stade précoce, ce cancer du sein,
01:16:26 puisque quand il est pris à un stade précoce,
01:16:29 c'est-à-dire une tumeur qui fait moins de 2 cm,
01:16:32 9 femmes sur 10 à horizon 5 ans en guérissent.
01:16:35 Donc évidemment, cette prévention, ces chiffres vous montrent
01:16:39 qu'elle est essentielle et c'est les messages notamment
01:16:43 qu'on passe pendant ce mois d'octobre rose.
01:16:46 Oui, parce qu'il y a un message effectivement positif dans tout ça,
01:16:48 c'est que si c'est pris à temps, ça se soigne plutôt bien.
01:16:52 Absolument, c'est le premier cancer qui provoque la mortalité chez les femmes,
01:16:56 mais encore une fois, pris à un stade précoce,
01:17:00 avec des progrès de recherche, des traitements beaucoup plus ciblés,
01:17:04 beaucoup plus diversifiés, une chirurgie qui est beaucoup moins invasive,
01:17:09 les femmes peuvent en guérir.
01:17:12 Et c'est vraiment le message qu'on veut faire passer,
01:17:14 ce n'est pas être anxiogène, mais c'est de dire aux femmes,
01:17:17 faites-vous suivre régulièrement par un professionnel de santé,
01:17:22 pratiquez également l'autopalpation, qui ne dispense pas,
01:17:25 je précise, d'aller voir un professionnel de santé chaque année,
01:17:29 mais vraiment, soyez dans la prévention.
01:17:33 Vous avez commencé à nous le dire,
01:17:34 j'avais vous posé la question comment on dépiste le cancer du sein,
01:17:36 mais surtout, du coup, à quelle fréquence on doit se faire dépister ?
01:17:41 Alors, d'abord, il y a des cas particuliers,
01:17:44 puisqu'il y a des femmes qui peuvent avoir une hérédité,
01:17:48 avoir des cas dans leur famille,
01:17:49 donc il existe aujourd'hui des dépistages personnalisés,
01:17:53 mais on va dire que sur un cas général,
01:17:57 on conseille aux femmes de ne pas attendre 50 ans
01:18:00 pour faire ce qu'on appelle le dépistage systématique,
01:18:03 qui, à partir de 50 ans, se fait tous les deux ans,
01:18:06 et est pris en charge en France à 100 %,
01:18:09 mais d'aller néanmoins se faire palper les seins chaque année,
01:18:13 soit par son médecin généraliste, soit par son gynécologue,
01:18:16 ou même par une sage-femme.
01:18:19 Et ce message, on le martèlera tout au long du mois d'octobre,
01:18:22 mois d'octobre rose.
01:18:24 Merci beaucoup, Sandrine Planchon,
01:18:26 d'avoir témoigné ce matin sur notre antenne.
01:18:28 Je le rappelle, vous êtes directrice de l'association Ruban Rose.
01:18:32 Dans l'actualité également de ce dimanche 1er octobre,
01:18:36 des changements plus ou moins agréables pour les Français,
01:18:39 vous allez le voir.
01:18:40 On va faire le point avec vous, Adrien Spiteric,
01:18:41 qu'est-ce qui va se passer concrètement à partir d'aujourd'hui ?
01:18:45 On va commencer d'abord avec les bonnes nouvelles,
01:18:47 notamment pour les Français les plus modestes,
01:18:49 puisqu'un certain nombre d'aides vont être élargies ou revalorisées.
01:18:52 C'est le cas notamment de l'APL, l'aide personnalisée au logement.
01:18:57 Elle est revalorisée de 3,5 %,
01:19:00 notamment pour faire face à la hausse des loyers.
01:19:03 Autre changement, le plafond du LEP, le livret d'épargne populaire,
01:19:07 il passe de 7 500 à 10 000 euros.
01:19:10 Son taux d'intérêt, lui, ne change pas et reste à 6 %.
01:19:14 Et puis l'aide versée également aux personnes en situation de handicap,
01:19:17 payant des revenus modestes, appelées AAH,
01:19:20 c'est désormais déconjugalisé.
01:19:22 Alors qu'est-ce que cela veut dire ?
01:19:23 Eh bien qu'elle est attribuée et calculée
01:19:26 sans tenir compte de la situation du conjoint.
01:19:29 Alors on ferme cette page bonnes nouvelles
01:19:31 et on va parler maintenant des sujets qui fâchent un petit peu plus
01:19:33 en ce début du mois d'octobre,
01:19:35 avec notamment l'augmentation du prix du gaz,
01:19:37 plus 9,21 euros le mégawatt-heure.
01:19:41 Mais ce n'est pas la seule augmentation.
01:19:42 Le coût des livraisons de livres achetés sur Internet
01:19:45 va également augmenter.
01:19:47 Dans le détail, pour une commande inférieure à 35 euros,
01:19:50 des frais de livraison sont désormais obligatoires,
01:19:53 objectif, encourager les ventes en librairie physique.
01:19:56 Et puis également, les soins dentaires
01:19:58 sont désormais moins bien remboursés par la Sécurité sociale,
01:20:02 à hauteur de 60 % contre 70 % auparavant.
01:20:06 Enfin, on ne pouvait pas parler de ces changements
01:20:08 sans évoquer la baguette de pain.
01:20:11 Les boulangers doivent désormais réduire la teneur en sel,
01:20:14 soit 1,4 g de sel pour 100 g de pain.
01:20:18 Alors cela aura-t-il un impact ou non sur le goût ?
01:20:21 On vous l'est jugé.
01:20:22 Je suis bien curieux d'acheter ma baguette de pain
01:20:24 tout à l'heure pour le savoir.
01:20:25 Merci, Adrien Spiteri.
01:20:27 La baisse de quantité de sel dans les baguettes,
01:20:29 effectivement, les professionnels du secteur se sont engagés
01:20:32 à baisser leur grammage de 10 %,
01:20:34 un engagement qui remonte déjà à mars 2022.
01:20:37 Oui, car une surconsommation de sel
01:20:38 peut provoquer de l'hypertension, de l'obésité
01:20:41 et autres maladies cardiovasculaires.
01:20:43 Mais cette mesure divise les boulangers et les clients.
01:20:45 Illustration à Savé, en Loire-Atlantique,
01:20:47 avec Michael Chahou.
01:20:48 À partir du 1er octobre,
01:20:51 nouveau coup de frein sur le sel dans le pétrinement.
01:20:54 D'un gramme 5 pour 100 g de pain,
01:20:56 on passe à un gramme 4 chez les boulangers traditionnels.
01:21:00 "Ça complique les choses", estime cet artisan.
01:21:02 Je trouve que c'est très peu,
01:21:05 puisque le sel apporte beaucoup de goût au niveau du pain.
01:21:08 Et au niveau de l'étape de fabrication,
01:21:11 il a son rôle à jouer aussi,
01:21:13 au niveau de la fermentation,
01:21:15 au niveau de la couleur par rapport à la cuisson.
01:21:18 Depuis 2015, la quantité de sel dans le pain
01:21:21 a déjà fondu de 20 % sous l'impulsion des boulangers eux-mêmes.
01:21:25 Pour pallier cette baisse, plusieurs techniques existent.
01:21:28 Ajouter plus de levain
01:21:30 ou encore utiliser une fermentation longue.
01:21:32 Cette fermentation va durer 24 heures.
01:21:35 C'est avec ces techniques-là qu'on donne du goût au pain
01:21:39 en mettant un peu moins de sel.
01:21:41 Tout ce qu'on fait, on le fait pour nos clients aussi,
01:21:44 et pour notre santé, pour la santé de nos clients.
01:21:47 L'OMS préconise 5 g de sel par jour,
01:21:51 alors que les Français sont plutôt à 8.
01:21:53 On se trompe de cible, estime ce boulanger.
01:21:56 Si vous mangez une baguette entière,
01:21:59 vous allez manger 1 g de sel, alors qu'on a le droit à 5 g.
01:22:02 Il y a beaucoup d'autres produits bi-industriels,
01:22:05 les jambons, les pâtes cuisinées et autres,
01:22:07 qui en contiennent beaucoup pour leur conservation
01:22:10 et pour masquer un peu les goûts.
01:22:12 Pendant un an, la Confédération nationale de la boulangerie
01:22:15 organisera des contrôles chez ses adhérents
01:22:18 en espérant ne pas avoir recours à la réglementation.
01:22:21 Ça croustille.
01:22:23 Guillaume Bigaud, ce n'est pas le sel dans le pain qui vous a marqué,
01:22:26 c'est l'augmentation des APL.
01:22:28 Oui, parce que je ne sais pas si vous connaissez ce jeu
01:22:31 qui résume assez bien la politique de notre président depuis 2017,
01:22:35 ça s'appelle le bon taux.
01:22:36 C'est-à-dire que, hop, regardez, hop, hop,
01:22:38 il n'y a même pas besoin de dire des mots.
01:22:41 Vous commencez par baisser les APL fortement en 2017,
01:22:43 et hop, hop, hop, en 2023,
01:22:46 vous les augmentez un peu, juste au sein de l'inflation.
01:22:49 Après, vous dites "formidable" sous vos applaudissements.
01:22:51 Vous baissez de 500 le nombre, c'est pas Emmanuel Macron,
01:22:54 mais le nombre de brigades de gendarmerie,
01:22:55 et après, vous en augmentez de 200, ce qui fait -300,
01:22:58 mais sous vos applaudissements.
01:22:59 Vous comprenez ? C'est le bon taux.
01:23:01 Hop, ça a disparu.
01:23:02 Je vais vous parler d'un autre tour de passe-passe.
01:23:03 Ça va vous faire parler, ça aussi, je pense, autour de la table.
01:23:05 La colère des professionnels de l'hôtellerie francilien.
01:23:09 Le gouvernement vient d'annoncer la hausse de la taxe de séjour
01:23:11 pour les nuits d'hôtel à Paris et en Ile-de-France,
01:23:13 plus largement, pour financer les transports publics.
01:23:15 Cette taxe, elle devrait tripler.
01:23:17 L'accord a été passé mardi
01:23:19 entre le ministre des Transports Clément Beaune
01:23:21 et la présidente de la région, la présidente Hervalérie Pécresse.
01:23:24 Oui, cette hausse de la taxe,
01:23:25 actuellement comprise entre 20 centimes et 5 euros par nuit
01:23:28 et par personne, pourrait fortement pénaliser le tourisme français,
01:23:32 comme l'explique Franck Trouet, délégué général
01:23:34 du groupement des hôtelleries et restaurations de France.
01:23:36 Écoutez.
01:23:37 Les touristes, ils ne décident pas obligatoirement
01:23:40 d'aller à Paris ou en France.
01:23:43 Ils vont en Europe, ils vont à Amsterdam,
01:23:44 ils vont à Londres, ils vont à Berlin,
01:23:47 ils vont à Barcelone, ils vont en Italie.
01:23:50 Et là encore, ils regardent les prix.
01:23:54 Donc lorsque les prix vont être affichés
01:23:56 avec cette augmentation,
01:23:57 croyez-moi que ça va avoir un effet négatif sur notre tourisme.
01:24:01 On peut aisément dire que Paris deviendrait
01:24:06 une des villes où la taxe de séjour
01:24:08 et donc la fiscalité est la plus élevée.
01:24:10 On a les représentants de l'hôtellerie
01:24:12 qui dénoncent un matraquage fiscal.
01:24:14 Vous les comprenez, Guillaume Bigot ?
01:24:17 Oui, forcément, de leur point de vue.
01:24:19 Après tout ce qui s'est passé, les manifestations,
01:24:20 les travaux et toutes les entraves au tourisme,
01:24:23 qui a quand même chuté, c'était un levier très important
01:24:26 de développement économique de la région et de Paris.
01:24:28 Mais bon, je pense qu'il vaut mieux quand même taxer
01:24:31 des gens qui ont vraiment des moyens importants.
01:24:33 Moi, je réserverais ça plutôt peut-être à du tourisme haut de gamme
01:24:36 pour ne pas pénaliser les gens à petits revenus.
01:24:38 Mais enfin, vous savez, il y a beaucoup de ressources
01:24:41 qu'on n'ose pas prélever sur les étrangers.
01:24:43 Par exemple, les étudiants étrangers.
01:24:45 Moi, j'ai dirigé des écoles de commerce.
01:24:46 Je peux vous dire qu'il y a beaucoup d'étudiants chinois
01:24:47 qui ne voulaient pas s'inscrire à l'université parce que c'était gratuit.
01:24:51 Et ils disaient "mais attendez, ce n'est pas normal puisque c'est gratuit.
01:24:53 Moi, je ne vais que là où c'est cher."
01:24:55 Donc, je pense qu'on pourrait attirer beaucoup plus d'étudiants étrangers
01:24:57 en les faisant payer, par exemple, dans les facs françaises.
01:24:59 C'est extrêmement choquant.
01:25:00 Donc, oui, pourquoi pas ?
01:25:02 J'aimerais savoir où part notre pognon.
01:25:05 Parce que...
01:25:06 Là, ce qu'il nous a dit, c'est les transports publics.
01:25:07 Il y a de quoi faire.
01:25:08 Je ne sais pas si vous avez vu les frappements.
01:25:09 C'est pour financer les transports publics.
01:25:12 Donc, on crée une taxe supplémentaire pour financer des transports publics.
01:25:16 Mais déjà, comment utiliser notre argent ?
01:25:18 Parce que je ne sais pas chez vous, mais je n'ai pas l'impression
01:25:20 que mes impôts diminuent et que les taxes, notamment à Paris,
01:25:23 où le foncier et compagnie, baissent.
01:25:25 Ça ne fait qu'augmenter.
01:25:26 Et là, on rajoute une taxe supplémentaire.
01:25:28 Alors après, c'est malin, ils vont taxer les touristes.
01:25:30 Les touristes, ils ne vont pas voter en Ile-de-France.
01:25:32 Ils ne vont pas voter à Paris.
01:25:33 On va taxer ceux qui ne votent pas.
01:25:34 C'est pratique.
01:25:35 Mais il faudra peut-être quand même qu'elles nous fassent
01:25:37 et Madame Pécresse et Madame Hidalgo,
01:25:39 même si on a une idée de la comptabilité de Madame Hidalgo,
01:25:41 un petit bilan de où est-ce que parlent les taxes des franciliens.
01:25:46 C'est vrai qu'il faut être prudent.
01:25:46 Il ne faut pas que ça diminue le nombre de touristes.
01:25:48 Allez, on va passer à...
01:25:49 C'est un truc qui marche en France.
01:25:50 On va ouvrir une page judiciaire à présent.
01:25:52 15 personnes interpellées mardi,
01:25:53 mises en examen après l'incendie de la mairie de la ville de Persan,
01:25:56 dans le Val d'Oise.
01:25:57 Ces individus avaient également endommagé le poste de police municipale
01:26:00 le 30 juin dernier.
01:26:01 C'était dans le cadre des émeutes liées à la mort du jeune Naël à Nanterre.
01:26:03 Les mises en cause ont été placées sous contrôle judiciaire.
01:26:06 Au 1er août, 1989 personnes ont été condamnées,
01:26:09 dont 90 % à une peine d'emprisonnement,
01:26:11 selon le ministère de la Justice.
01:26:12 On en parlait tout à l'heure.
01:26:13 Éric Ciotti dans Le Parisien, aujourd'hui en France,
01:26:15 qui étrie la politique du gouvernement.
01:26:17 Vous en parlez.
01:26:18 Le chef de file des Républicains critique vertement le budget 2024,
01:26:21 mais pas que.
01:26:22 Le président LR revient également sur le projet de loi immigration,
01:26:26 le grand projet de la rentrée du gouvernement,
01:26:28 qui rencontre encore la forte opposition de la droite,
01:26:31 la droite qui regrette de ne pas avoir ses propositions prises en compte.
01:26:34 Voici ses mots.
01:26:35 On en est à un degré zéro de la consultation.
01:26:37 Nous n'accepterons jamais, sous quelque forme que ce soit,
01:26:39 l'extension des principes de régularisation des clandestins.
01:26:43 Oui, là, il faut entendre par ses propos
01:26:45 la régularisation des clandestins dans les métiers en tension
01:26:48 qui étaient initialement prévus.
01:26:49 Bon, moi, je crois comprendre, quand je lis ça d'Éric Ciotti
01:26:52 et le besoin qu'a la majorité d'avoir le soutien des LR
01:26:56 pour ce projet de loi,
01:26:57 que cette mesure, elle est clairement enterrée par le gouvernement.
01:27:00 Elle sera enterrée, sans nul doute.
01:27:03 Vous parlez d'or.
01:27:03 La dernière fois qu'il y a eu une motion de censure,
01:27:06 Mme Borne a entendu les balles siffler.
01:27:08 C'était à huit voix, je crois.
01:27:10 Donc là, s'ils maintiennent, c'est mathématique,
01:27:12 s'ils maintiennent cette disposition que les LR ne peuvent pas,
01:27:16 pour des raisons de survie électorale, cautionner,
01:27:18 la motion de censure va passer et Mme Borne ne va pas sauter.
01:27:21 Arthur de Vatrigan.
01:27:22 Je serai moins optimiste que vous.
01:27:25 Ce que pour déposer une motion de censure,
01:27:27 aller jusqu'au bout, il faut un peu de courage.
01:27:28 Et ce n'est pas la qualité première des LR et d'Éric Ciotti.
01:27:31 Donc là, on monte les muscles, on parle beaucoup,
01:27:33 mais au final, je pense que ça va rentrer dans l'ordre.
01:27:34 Je ne serai pas étonné que les métiers sous tension
01:27:37 soient régularisés, que les clandestins qui sont exploités
01:27:40 dans les métiers sous tension soient régularisés,
01:27:42 parce que tout simplement, ça sert l'économie française,
01:27:44 comme je le disais tout à l'heure, qui repose sur la consommation.
01:27:47 Et si Eric Ciotti veut aller plus loin,
01:27:48 il faut qu'il aille directement taper à Bruxelles.
01:27:50 Parce que je vous rappelle une directive 2008 de Bruxelles
01:27:53 que CNews a ressortie la semaine dernière,
01:27:55 qui explique et qui impose à l'État français
01:27:58 de ne pas refouler les clandestins qui arrivent sur le sol français
01:28:01 pour leur laisser la possibilité de repartir tout seuls,
01:28:04 eux-mêmes, chez eux.
01:28:05 On parlait de justice prédictive,
01:28:06 maintenant, on est dans la réparation prédictive du délit.
01:28:08 Donc, M. Ciotti tape sur Emmanuel Macron,
01:28:10 ce serait bien qu'on l'entende un peu plus sur l'Union européenne,
01:28:12 qui, je rappelle son groupe et ses parlements des LR à l'Europe,
01:28:16 ont voté le pacte de migration et d'asile,
01:28:18 qui ont tout simplement filé le trou sous le clé
01:28:20 de la souveraineté française à Bruxelles.
01:28:22 - Eric Ciotti, qui parle aussi de l'instabilité politique au Niger,
01:28:25 il revient, Marine, sur la prise de pouvoir
01:28:27 par les militaires poutchistes.
01:28:28 - Oui, il se désole de voir les forces armées françaises
01:28:31 et l'ambassadeur chassé du pays.
01:28:33 Nous avons subi une humiliation et une déroute en race campagne.
01:28:35 Compte tenu de notre histoire de la problématique migratoire,
01:28:38 cet effacement sera lourd de conséquences,
01:28:40 voir s'effondrer la grande politique gaulliste africaine
01:28:42 est désespérant.
01:28:44 - Peut-être un mot de Guillaume Bigot.
01:28:45 Vous êtes d'accord avec ce que dit Eric Ciotti ?
01:28:47 Une humiliation, une déroute ?
01:28:49 - Oui, enfin, je suis à la fois d'accord,
01:28:52 et en même temps, il faut toujours tirer le fil
01:28:54 et remonter vraiment aux origines.
01:28:55 C'est un peu facile.
01:28:57 Non pas que M. Macron soit exonéré,
01:28:59 enfin, on puisse l'exonérer de maladresse,
01:29:01 de provocation, d'humiliation.
01:29:03 Tout ça est vrai. D'ailleurs, il s'est fâché avec la Terre entière.
01:29:04 Il a fâché la France avec la Terre entière,
01:29:06 à part le souverain britannique et son épouse.
01:29:08 Le souverain britannique qui tient le même discours
01:29:10 que Greta Thunberg. Enfin, c'est pas grave.
01:29:13 Non, en fait, là, un des gros problèmes
01:29:16 de la déstabilisation de cette zone de l'Afrique,
01:29:18 qui était un de nos points d'appui,
01:29:20 c'est quand même l'affaire de Libye.
01:29:22 Donc, suivez mon regard, qui a fait sauter la Libye
01:29:25 pour faire plaisir à BHL et aux Anglo-Saxons ?
01:29:27 Et qui a déversé des tonnes d'armes
01:29:29 parce que la DGSE, croyez-moi, on a parachuté un paquet.
01:29:32 Et ces Arabes se sont retrouvés dans des catibas
01:29:34 et les gens qui étaient refoulés par l'Algérie,
01:29:36 au sud de l'Algérie, ont mis, comme on dit, le dawa
01:29:39 dans toute cette région.
01:29:40 Voilà, et les populations civiles,
01:29:42 ça a rallumé des vieilles guerres ancestrales
01:29:44 entre les différentes populations
01:29:45 et cette région est devenue vraiment ingérable.
01:29:48 Et ensuite, on comprend l'enchaînement.
01:29:49 7h45 sur CNews, c'est l'heure du Rappel de l'actualité.
01:29:52 Et c'est avec vous, Marine.
01:29:57 À Rouen, Seine-Maritime, un incendie a ravagé hier soir
01:29:59 deux immeubles désaffectés contenant de l'amiant.
01:30:02 Tous les deux se sont effondrés.
01:30:03 L'incendie est désormais circonscrit.
01:30:05 Le risque de propagation écarté.
01:30:06 L'opération a mobilisé environ 130 pompiers.
01:30:09 À Carré, dans le Finistère,
01:30:11 des centaines de manifestants s'étaient réunis
01:30:13 hier après-midi devant la préfecture
01:30:15 pour demander le retour à la normale
01:30:17 des urgences nocturnes de leur hôpital.
01:30:18 Depuis cet été, faute de médecins,
01:30:20 le service des urgences fonctionne avec une régulation
01:30:23 entre 18h30 et 8h du matin.
01:30:25 Certains manifestants ont tenté de forcer avec une catapulte
01:30:28 le cordon de CRS la semaine dernière.
01:30:30 Une fillette de 6 mois est décédée
01:30:31 et n'avait pas pu être prise directement en charge aux urgences.
01:30:33 Le CHU de Brest lui nie tout lien
01:30:36 avec la fermeture partielle des urgences.
01:30:38 Dans l'affaire du braquage de la bijouterie piagée à Paris
01:30:41 le 1er août dernier,
01:30:42 6 personnes ont été mises en examen hier,
01:30:44 accusées d'avoir braqué la bijouterie
01:30:46 pour un butin estimé entre 10 et 15 millions d'euros.
01:30:49 Parmi les interpellés figurent un individu de 66 ans,
01:30:52 déjà condamné à 12 ans de prison
01:30:53 pour le braquage de la bijouterie Chopard en 2009.
01:30:56 Et on passe au JT Sport à présent.
01:31:00 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère,
01:31:05 premier distributeur automobile en France.
01:31:07 Marine, il y avait de la ligue 1 hier soir
01:31:11 avec l'affiche Monaco-Marseille.
01:31:13 Oui, pour le premier match de Gattuso,
01:31:15 le nouvel entraîneur de l'Olympique de Marseille
01:31:18 s'est montré offensif.
01:31:20 L'OM s'est montré offensif,
01:31:21 mais ce n'a pas suffi pour battre les Monégasques.
01:31:23 Monaco, mené deux fois au score, a finalement battu l'OM 3-2
01:31:26 et se positionne provisoirement à la tête de la ligue 1.
01:31:29 Marseille, ville connue pour ses violences,
01:31:32 qui fait aussi parler d'elle avec son bouillon club de football
01:31:34 Olympique de Marseille.
01:31:35 Oui, sous la pression des supporters omniprésents,
01:31:37 l'entraîneur espagnol Marcelo est parti il y a quelques jours.
01:31:40 Le président Pablo Longoria a failli démissionner.
01:31:43 Les menaces des supporters sont traditionnelles à Marseille,
01:31:46 sauf en 2004, lorsque l'ancien boxeur Louis Acaries
01:31:48 a pris le club en main et qu'il a fait appel,
01:31:51 notamment à un parrain du milieu marseillais
01:31:53 pour apaiser le climat.
01:31:54 Une interview exclusive à suivre dans le JDD
01:31:57 et à 16h dans 180 minutes info sur CNews.
01:32:01 Écoutez un extrait.
01:32:02 Je ne vais pas faire son apologie, là.
01:32:04 On ne va pas tout mélanger,
01:32:06 mais je savais que c'était un type qui m'admirait
01:32:09 au niveau de ce que j'ai fait dans ma carrière.
01:32:11 Et moi, la façon dont, quelquefois, je le voyais de temps en temps,
01:32:15 dans mes combats, des organisations que je faisais,
01:32:18 qu'il était au premier rang,
01:32:19 et c'était un client, qu'on le veuille ou pas, à mon ami,
01:32:22 Sophie Beaudet,
01:32:24 il faut bien l'avocat de Sophie Beaudet,
01:32:26 qui était mon amie intime, donc je le voyais.
01:32:28 Et quand je suis allé, il ne comprenait pas beaucoup,
01:32:30 et je lui ai expliqué.
01:32:32 "Ah, regarde, non, si c'est bien pour nous-mêmes,
01:32:34 si c'est pour tout le monde, pour toi,
01:32:36 écoute, on va essayer, et je vais appuyer sur..."
01:32:38 Et puis il a appuyé sur des boutons,
01:32:39 et je ne voulais pas savoir lesquels.
01:32:41 Vous avez profité de votre programme de choix
01:32:44 avec Autosphère,
01:32:45 premier distributeur automobile en France.
01:32:47 La suite de notre JT.
01:32:51 On va parler à présent des bouquinistes
01:32:53 sur les quais de Seine, symboles aussi de la ville de Paris.
01:32:56 Ils sont sommés de déplacer leurs boîtes
01:32:57 avant la cérémonie d'ouverture des JO 2024.
01:33:00 600 boîtes qui doivent être démontées,
01:33:01 sur les 900 présentes dans la capitale.
01:33:04 Jeudi dernier, un échange assez vif s'est déroulé
01:33:06 entre les bouquinistes et la mairie de Paris,
01:33:08 à la préfecture de police.
01:33:09 Oui, la mairie a tenté de les rassurer,
01:33:11 mais les professionnels restent inquiets
01:33:12 quant à leur avenir.
01:33:13 Témoignage recueilli par Axel Rebo,
01:33:15 le récit est signé d'Ougnia Tengour et Sandra Thiongbo.
01:33:20 -Comme sur ces positions, les boîtes vertes
01:33:22 des bouquinistes devront être démontées
01:33:24 avant le début des JO.
01:33:26 Installés sur les parapets du front de Seine,
01:33:28 ils poseraient un problème de sécurité
01:33:31 pour la cérémonie d'ouverture.
01:33:33 En échange du démontage, la ville multiplie les annonces.
01:33:36 Un accompagnement pour enlever, puis réinstaller les boîtes
01:33:39 ou encore la création d'un village des bouquinistes.
01:33:43 Elle propose également de restaurer les boîtes
01:33:45 qui, parfois vieilles de plus d'un siècle,
01:33:46 ont besoin d'un rafraîchissement.
01:33:48 -On a convenu avec le préfet et les représentants
01:33:50 des bouquinistes de faire des tests
01:33:52 pour voir techniquement ce qu'il est réalisable
01:33:55 pour pouvoir donner au préfet aussi un délai
01:33:57 d'immobilisation potentielle entre le temps
01:33:59 de détachement de la boîte, sa dépose au sol,
01:34:02 son stockage et sa repose.
01:34:03 -Malgré ces promesses, les bouquinistes
01:34:05 ne sont pas convaincus.
01:34:07 Certains sont même persuadés que ce démontage temporaire
01:34:10 n'est qu'un premier pas vers la disparition
01:34:12 de leur profession.
01:34:13 -Combien de temps ils vont mettre pour enlever les boîtes ?
01:34:15 -C'est l'idée, la solution, elle est simple,
01:34:18 c'est sceller les boîtes.
01:34:21 Si c'est enlevé, moi, j'ai plus de travail,
01:34:23 je partirai pas à la Bastille ou ailleurs.
01:34:27 -La mairie de Paris réfute cette accusation.
01:34:29 Elle assure même oeuvrer pour faire inscrire
01:34:32 les emblématiques boîtes vertes au patrimoine mondial de l'UNESCO.
01:34:35 De nouvelles discussions sont prévues dans les semaines à venir
01:34:38 entre la préfecture de police, la mairie de Paris
01:34:41 et les bouquinistes.
01:34:42 -Mesdames et messieurs, désormais,
01:34:44 la punchline d'Arthur de Matrigoye.
01:34:46 -C'est moche.
01:34:47 Si l'enjeu est la sécurité, vous avez deux possibilités,
01:34:51 vous faites sauter Anne Hidalgo ou vous la mettez sous tutelle.
01:34:54 -D'accord. -C'est du bon.
01:34:55 -Voilà. -On n'est pas déçus.
01:34:57 -Attention au vocabulaire employé.
01:35:00 On va venir ce journal.
01:35:01 Nous retrouvons Henri Dantsel, le héros au sac à dos à Annecy,
01:35:05 celui qui s'était opposé à l'assaillant.
01:35:07 Il continue son tour de France des cathédrales pour nous.
01:35:10 -Ce matin, nous partons avec lui en Vendée
01:35:13 pour une visite guidée de la cathédrale de Luçon.
01:35:15 -Bonjour, les amis.
01:35:21 Me voilà en Vendée, à la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption
01:35:25 de Luçon, qui est aussi la cathédrale
01:35:28 du cardinal de Richelieu, que vous connaissez bien.
01:35:30 C'est l'une des dernières cathédrales en France
01:35:33 qui possède son évêché collé à la cathédrale.
01:35:36 Je vous emmène découvrir ? C'est parti.
01:35:40 Avant de devenir cathédrale,
01:35:41 Luçon était une abbaye bénédictine de style roman.
01:35:45 Elle ne fut rendue gothique qu'au XVe siècle,
01:35:47 en suivant le plan d'origine.
01:35:49 Cela explique la particulière étroitesse de sa nef
01:35:52 et sa taille globale modeste.
01:35:54 Lorsque je l'ai visitée,
01:35:56 d'importants travaux de restauration étaient en cours
01:35:59 sur le bal d'Aquin.
01:36:00 Il s'agit de cet énorme décor baroque
01:36:03 qui surplombe l'hôtel dans le coeur.
01:36:05 Bien sûr, je me suis amusé à grimper partout où je pouvais,
01:36:09 d'abord au niveau de l'orgue,
01:36:11 qui est une merveille cavaille et colle encore mécanique,
01:36:13 puis dans le clocher, mais aussi dans la charpente.
01:36:16 Et qu'elle ne fut pas ma surprise de découvrir
01:36:19 une toiture particulièrement basse
01:36:21 due à sa structure en tuile typique de la Vendée et du Midi.
01:36:25 Vraiment, il ne faut pas être gros pour passer
01:36:29 dans la charpente de Luçon.
01:36:31 Hop là !
01:36:32 Je ne peux même pas me lever.
01:36:34 Mais je ne peux pas quitter Luçon sans vous montrer son formidable évêché,
01:36:38 au sein duquel on retrouve les traces du passage de riches lieux
01:36:41 avant qu'ils ne deviennent cardinales.
01:36:44 Mais aussi sa magnifique bibliothèque,
01:36:46 qui comporte plus de 40 000 ouvrages anciens
01:36:49 appartenant encore aux diocèses.
01:36:52 A bientôt pour une nouvelle cathédrale.
01:36:54 -On va marquer une courte pause. Merci, Arthur de Vatrigan,
01:36:59 directeur de la rédaction de "L'Incorrect",
01:37:00 d'avoir passé cette heure avec nous.
01:37:03 On revient dans un instant, on va parler de la disparition de Lina,
01:37:06 15 ans dans le département du Bas-Rhin.
01:37:09 Toujours introuvable, cette jeune fille.
01:37:10 On fera le point sur l'enquête, un point complet,
01:37:13 avec nos envoyés spéciaux sur place dans un instant.
01:37:15 -Réchauffez-vous le cœur.
01:37:21 La météo avec la nouvelle technologie Core MCZ,
01:37:24 plus respectueuse de l'environnement.
01:37:26 MCZ, poils et cheminées.
01:37:28 -7h59, la météo de Karine Durand.
01:37:31 Karine, avec un dimanche 1er octobre
01:37:34 qui pourrait être un dimanche 1er juillet.
01:37:36 -Oui, exactement. Un temps absolument exceptionnel.
01:37:39 Un ciel dégagé de la vraie chaleur.
01:37:42 C'est ce qui vous attend au cours de la journée.
01:37:44 On a quelques brumes brouillardes qui se dissipent déjà actuellement
01:37:47 très vite du côté du centre ou encore de la région Grand Est
01:37:51 ou encore des bords de la Méditerranée.
01:37:53 Il y a des nuages qui ne vont pas se dissiper du tout, par contre,
01:37:56 sur une zone très isolée.
01:37:57 C'est vraiment uniquement sur la pointe de la Bretagne.
01:38:00 Ces nuages vont se renforcer et s'étaler même un peu
01:38:03 en cours de journée partout ailleurs.
01:38:05 Le ciel est vraiment dégagé.
01:38:06 L'après-midi sera absolument splendide,
01:38:09 notamment en montagne, avec des conditions idéales
01:38:11 pour la randonnée. Un temps très calme, très sec.
01:38:14 Du côté de la Bretagne, les nuages s'étalent un peu.
01:38:16 On en retrouve également vers le Côte-Antin.
01:38:18 Ils peuvent donner quelques gouttes localement,
01:38:20 mais pas grand-chose partout ailleurs.
01:38:22 C'est vraiment une très belle après-midi.
01:38:24 Les températures sont un petit peu fraîches ce matin,
01:38:26 mais ça monte vite déjà à l'heure actuelle.
01:38:29 On a 14 degrés du côté de Paris
01:38:31 et 20 degrés en direction de Nice et de Cannes.
01:38:35 Mais pour l'après-midi, regardez l'extraordinaire hausse
01:38:38 des températures qui sont nettement supérieures
01:38:40 au normal de saison, 8 à 12 degrés au-dessus
01:38:44 des moyennes de saison pour début octobre,
01:38:47 jusqu'à 28 degrés, car la chaleur qui remonte du Sahara
01:38:50 remonte en direction du Nord, 25 du côté de Lille
01:38:53 et un maximum de 33 pour Toulouse.
01:38:56 Mais localement, on pourra peut-être dépasser ce stade.
01:38:59 C'est vraiment une journée historique qui nous attend,
01:39:01 avec de nombreux records.
01:39:02 Réchauffez-vous le cœur.
01:39:05 La météo avec la nouvelle technologie Core MCZ,
01:39:08 plus respectueuse de l'environnement.
01:39:10 MCZ, poils et cheminées.
01:39:12 8h, il n'est jamais trop tard pour rejoindre
01:39:15 la meilleure matinale Week-end de France.
01:39:16 Rien que ça, avec Karine Durand, avec Marine Sabourin,
01:39:19 avec Guillaume Bigot, avec Harold Imane.
01:39:21 Et il nous a rejoint également sur ce plateau André Sicco-Dicolas.
01:39:24 - Bonjour. - Bonjour.
01:39:25 Merci d'être avec nous. Je le rappelle,
01:39:27 éditorialiste à La Marseillaise.
01:39:29 Vous avez l'habitude de venir sur nos plateaux.
01:39:31 Voici les titres de votre journal de 8h.
01:39:33 À la une, une maison passée au peigne fin.
01:39:35 Ce samedi, des plans d'eau sondés, des véhicules inspectés,
01:39:38 des auditions et pourtant toujours aucune nouvelle de Lina.
01:39:40 15 ans disparue depuis maintenant 8 jours dans le barin.
01:39:43 Nous serons sur place dans un instant avec nos envoyés spéciaux
01:39:46 pour évoquer les toutes dernières pistes de cette disparition.
01:39:50 Il dénonce un budget de camouflage, une baisse des dépenses virtuelles.
01:39:54 Eric Ciotti, le patron des LR,
01:39:55 étrie le projet de loi du gouvernement
01:39:57 et propose d'aller plus loin dans l'effort,
01:39:59 notamment à travers la baisse de l'indemnisation chômage
01:40:02 dans les colonnes du Parisien, aujourd'hui en France,
01:40:04 et on en parle.
01:40:06 Les habitants de Carré, dans le Finistère,
01:40:07 manifestent leur colère contre la fermeture de nuit
01:40:09 des urgences de la ville.
01:40:10 Depuis cet été, elles sont restreintes de 18h30 à 8h du matin.
01:40:15 Une colère d'autant plus compréhensible
01:40:16 que le CHU de Brest est à une heure de route.
01:40:19 Le maire de la ville, Christian Troidec,
01:40:20 se mobilise pour rappeler l'État à ses obligations
01:40:22 et il sera avec nous dans quelques minutes.
01:40:27 Mais tout d'abord, 8 jours après la disparition de Lina,
01:40:30 15 ans dans le bar, le mystère reste entier.
01:40:31 Les recherches menées n'ont rien donné.
01:40:34 À ce stade, toutes les hypothèses sont encore sur la table.
01:40:36 Hier, des ossements ont été découverts sur le bas-côté
01:40:39 avant d'être finalement identifiés comme de nature animale.
01:40:41 Oui, d'une déchetterie à une maison en travaux,
01:40:43 les inspecteurs ont continué leur fouille.
01:40:45 Nous retrouvons Solène Boullant et Olivier Gangloff.
01:40:46 Solène, hier, une maison a été mise sous scellée.
01:40:50 Oui, ici, à Diez-Pars, ce hameau de la commune de Plende,
01:40:56 où est originaire Lina, une maison, vous l'avez dit,
01:40:58 a été mise sous scellée par la gendarmerie.
01:41:01 Hier soir, les gendarmes ont quitté l'intérieur de la maison
01:41:04 vers 21h après avoir inspecté les lieux.
01:41:07 Cette maison est située environ à 5 km du domicile de Lina.
01:41:12 Là, vous le voyez derrière moi,
01:41:14 il y a trois voitures de gendarmerie qui bloquent l'accès.
01:41:18 En tout cas, pour l'instant, on n'a aucune information officielle
01:41:23 sur une potentielle garde à vue,
01:41:24 aucune information qui n'a été communiquée par le parquet.
01:41:30 Ce qu'on peut vous dire, c'est qu'on est toujours,
01:41:31 officiellement, en tout cas,
01:41:32 dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte
01:41:35 pour disparition inquiétante.
01:41:37 Cette mise sous scellée a donc été ordonnée par la procureure,
01:41:40 à savoir qu'en cas de crime, elle est quasiment automatique.
01:41:43 Les enquêteurs placent alors immédiatement sous scellée la maison
01:41:46 pour que la scène soit figée
01:41:48 dans le cadre d'une éventuelle reconstitution
01:41:51 pour éviter, notamment, une modification
01:41:52 de l'état des lieux et des preuves.
01:41:54 Alors, à qui appartient cette maison ?
01:41:57 Pourquoi a-t-elle été mise sous scellée ?
01:41:59 Et surtout, cette mise sous scellée,
01:42:00 a-t-elle un lien avec la disparition de Lina ?
01:42:03 Autant de questions auxquelles les enquêteurs
01:42:06 tentent toujours de répondre aujourd'hui.
01:42:09 -Et on suit l'évolution de cette enquête,
01:42:11 heure par heure, avec vous, Solène Boulan,
01:42:13 et avec Olivier Gangloff, qui est derrière la caméra ce matin.
01:42:16 Merci à tous les deux.
01:42:17 On va ouvrir une page politique à présent,
01:42:20 avec ce budget de camouflage, dit-il.
01:42:22 Ce sont les mots d'Éric Ciotti.
01:42:24 Il qualifie le budget 2024 présenté par le gouvernement
01:42:27 cette semaine et qui annonce 16 milliards d'euros d'économies.
01:42:31 -Dans "Le Parisien", ce matin, le président LR déplore,
01:42:34 selon ses mots, une absence de tout effort
01:42:36 pour s'attaquer aux mots qui rongent notre économie.
01:42:38 Il suggère aujourd'hui des contre-propositions budgétaires.
01:42:41 Les détails avec Adrien Spiteri.
01:42:43 -La situation économique de la France l'inquiète.
01:42:48 Tout comme le budget 2024 présenté par Bercy.
01:42:51 Pour Eric Ciotti...
01:42:53 -Il s'agit d'un budget de camouflage
01:42:54 qui dissimule l'absence de tout effort structurel
01:42:57 pour s'attaquer aux mots qui rongent notre économie.
01:43:00 La baisse des dépenses n'est que virtuelle.
01:43:02 -Pour le président des Républicains,
01:43:04 sur les 16 milliards d'euros d'économies promis par le gouvernement,
01:43:08 seuls 2 milliards représentent un effort structurel.
01:43:11 Selon lui, il faudrait notamment...
01:43:13 -Aller plus loin dans la baisse de l'indemnisation du chômage.
01:43:16 Aujourd'hui, plus de 5 millions de Français sont inscrits à Pôle emploi
01:43:20 alors que des dizaines de milliers d'entreprises
01:43:22 peinent à recruter dans les secteurs en tension.
01:43:25 -Le député souhaite une baisse des impôts et des cotisations.
01:43:28 -Les Français ne supportent plus ce matraquage fiscal,
01:43:31 qui est la cause directe de leurs difficultés
01:43:34 en matière de pouvoir d'achat
01:43:35 et la cause d'une trop grande faiblesse des salaires.
01:43:38 -Selon le gouvernement, le projet de loi de finances
01:43:41 doit permettre de réduire le déficit
01:43:43 de 5 milliards d'euros, les dépenses de l'Etat.
01:43:46 -André Sicco, vous abondez dans le sens d'Eric Ciotti
01:43:51 sur les dépenses budgétaires de la France
01:43:53 quand il dit que la France devient le mauvais élève de l'Europe ?
01:43:57 -On peut s'interroger, quand même, parce que là,
01:44:01 il se présente un peu comme le père austérité.
01:44:03 Il en rajoute, en quelque sorte,
01:44:06 et il reste sur cette voie qui est...
01:44:09 -Ca a toujours été celle des LR. -Oui.
01:44:12 Il faudrait peut-être qu'il aille voir les maires de LR, de France,
01:44:16 qui lui diront un peu la façon dont ils souffrent
01:44:19 du fait qu'il y a eu, depuis grosso modo 5 ans maintenant,
01:44:22 une baisse des dotations qui équivaut à 5 milliards,
01:44:25 le chiffre qu'il citait à l'instant, d'euros.
01:44:27 Non. Là, on peut s'interroger, c'est que...
01:44:30 Qu'est-ce que propose M. Ciotti ?
01:44:33 Il propose, en fait, une double peine pour les chômeurs.
01:44:36 Être au chômage, c'est déjà un problème.
01:44:38 En général, les gens ne réclament pas d'être au chômage.
01:44:42 Et d'autre part, ils veulent abaisser encore leurs allocations.
01:44:45 Double peine pour eux.
01:44:46 Alors que dans le même temps, c'est là où ça ne va pas.
01:44:49 On assiste à des profits absolument faramineux.
01:44:53 Jamais... La France est devenue championne d'Europe
01:44:56 en termes de versement de dividendes auprès des actionnaires.
01:45:00 Donc, on voit bien qu'il y a un déséquilibre.
01:45:03 Les inégalités s'aggravent.
01:45:04 Ce que veut faire M. Ciotti, c'est les aggraver.
01:45:07 -Est-ce qu'on ne peut pas aider plus efficacement
01:45:10 ceux qui cherchent un emploi ?
01:45:11 On recherche de l'emploi.
01:45:13 Il nous dit qu'il y a des milliers d'entreprises qui recherchent.
01:45:16 -Il faut les incitations.
01:45:17 Mais la première incitation, c'est laquelle ?
01:45:20 C'est la valeur du travail, c'est-à-dire le salaire.
01:45:23 Commençons peut-être par augmenter les salaires.
01:45:25 La France, aujourd'hui, est tête de gondole
01:45:29 en matière de...
01:45:31 Non pas de rentabilité, mais d'efficacité.
01:45:34 Pourquoi ? Parce que le coût du travail,
01:45:36 le prix du travail a baissé considérablement
01:45:39 au cours de ces années.
01:45:40 L'Allemagne est au deuxième rang.
01:45:42 Pourquoi ? Parce qu'elle a augmenté les salaires.
01:45:45 Qu'est-ce qu'il faut ?
01:45:46 Est-ce qu'il vaut mieux avoir un pays
01:45:49 qui est satisfait de son salaire et qui avance comme l'Allemagne
01:45:52 ou un pays comme le nôtre,
01:45:54 où les restrictions sont de plus en plus importantes
01:45:57 et les difficultés à vivre sont de plus en plus grandes
01:46:00 pour les gens ?
01:46:01 -Guillaume Bigot, je voudrais vous soumettre
01:46:03 ce que dit le ministre des Comptes publics, Thomas Cazenave,
01:46:07 dans le JD des propos qui font écho à l'interview d'Eric Ciotti.
01:46:10 Il nous dit que nous ne faisons pas le choix
01:46:12 d'imposer d'autorité une réduction brutale et immédiate
01:46:16 de notre déficit,
01:46:17 mais celui de le faire baisser progressivement.
01:46:20 Ce serait suicidaire d'aller trop vite
01:46:22 et de risquer de casser la croissance.
01:46:24 -Le problème, c'est que, d'abord,
01:46:26 tous les économistes vous le diront,
01:46:28 ce n'est pas au moment où vous montez les taux d'intérêt,
01:46:31 où il y a une décélération nette de la croissance,
01:46:34 il ne faut pas parler de récession,
01:46:36 parce qu'il y a une récession en Allemagne,
01:46:39 elle est déjà en France,
01:46:40 ces chiffres sont tout à fait frelatés.
01:46:43 On parle, par exemple, de 7,2 % de la population active au chômage,
01:46:46 ce qui, dans leur bouche, veut dire de plein emploi,
01:46:49 c'est différent du plein emploi,
01:46:51 mais si on en croit Pôle emploi,
01:46:53 c'est déjà 3 millions de personnes dans la catégorie A,
01:46:56 et vous avez tous les gens qui ne sont pas en activité.
01:46:59 La France est le champion du monde de l'endettement
01:47:02 et de l'inactivité.
01:47:03 Il y a un taux d'inactivité de la population active colossal.
01:47:06 Je suis d'accord avec le diagnostic,
01:47:08 c'est aussi et surtout parce que les salaires ne montent pas
01:47:11 et on oublie que ces indemnisations chômage,
01:47:14 c'est finalement beaucoup les salariés qui les payent.
01:47:17 Quand on vous dit, par exemple, 60 milliards,
01:47:19 c'est complètement faux,
01:47:21 parce qu'il y a de l'argent qui rentre et qui sort.
01:47:23 Le Delta est de 5-6 milliards.
01:47:25 Est-ce qu'on va faire des économies ?
01:47:27 Je pense que non.
01:47:28 Ce n'est pas au moment où il y a une récession
01:47:31 qu'on va faire des économies,
01:47:33 parce qu'on a, d'une certaine façon,
01:47:35 claqué un pognon de dingue sur des mesures absurdes
01:47:38 contre le Covid.
01:47:39 On a fait des trous, on les a rebouchés.
01:47:41 On a claqué un pognon de dingue
01:47:43 en déclenchant une inflation absolument artificielle
01:47:46 sur l'énergie qui est massive,
01:47:48 en faisant n'importe quoi sur le nucléaire
01:47:50 et en frappant la Russie de taxes
01:47:52 pour ensuite racheter le pétrole de la Russie
01:47:55 revendu par l'Inde plus cher.
01:47:57 C'est une politique de gribouille absolument absurde.
01:48:00 On en paye le prix au moment où on est en récession.
01:48:03 Il ne faut pas faire d'économies, mais ils en font.
01:48:05 La raison majeure pour laquelle ils font des économies,
01:48:08 c'est à la fois l'envolée des taux, le service de la dette.
01:48:11 Le service de la dette, c'est juste rembourser
01:48:14 les intérêts de la dette.
01:48:16 Cette année, 50 milliards.
01:48:18 50 milliards prélevés dans nos poches pour payer qui ?
01:48:21 Pour payer des retraités, en général des rentiers,
01:48:24 allemands, américains, qui ont prêté à la France.
01:48:27 Pour faire rouler la dette, il faut réinjecter 50 milliards.
01:48:31 C'est fou.
01:48:32 - La question du budget, intimement liée à celle de nos services
01:48:35 et notamment en matière de santé.
01:48:37 On s'intéresse à ce qui s'est passé à Quimper,
01:48:40 dans le Finistère.
01:48:41 Près de 1000 personnes ont défilé, des habitants en colère.
01:48:45 Depuis cet été, les urgences de l'hôpital de Carré
01:48:48 sont fermées le soir et la nuit, entre 18h30 et 8h du matin.
01:48:51 Une situation insupportable,
01:48:53 puisque le CHU de Brest est à une heure de route.
01:48:56 J'avais envie d'en parler.
01:48:57 Ca me semble symptomatique des maux qui rongent notre système
01:49:01 et de nos services publics qui se dégradent.
01:49:03 Nous sommes en direct avec le maire de Carré, Christian Troidec.
01:49:07 Merci d'être avec nous dans la matinale de CNews.
01:49:10 Vous êtes vous-même en colère face à cette situation.
01:49:13 Racontez-nous ce qui se passe dans cet hôpital depuis cet été.
01:49:16 Vous n'avez plus de personnel soignant
01:49:18 pour permettre un fonctionnement normal du service d'urgence ?
01:49:22 - L'hôpital de Carré est fusionné avec l'hôpital de Brest.
01:49:26 Nous dépendons totalement des décisions du CHU de Brest.
01:49:30 Ces décisions sont dramatiques pour la population locale
01:49:34 ici dans la région de Carré.
01:49:35 Carré, c'est 8 000 habitants, et son pays, c'est 80 000 habitants.
01:49:39 Il se trouve donc privé de soins pendant toute une période très longue,
01:49:43 puisque pendant le mois de juillet et le mois d'août,
01:49:46 les urgences de l'hôpital de Carré ont été fermées totalement,
01:49:49 aussi bien jour que nuit.
01:49:51 Tous les transferts se faisaient vers les grands hôpitaux de la région.
01:49:55 Vous le rappelez, à plus d'une heure de route,
01:49:57 que ce soit Brest, Quimper, Saint-Brieuc, Morlaix.
01:50:00 Et puis, une promesse avait été faite, un engagement a été pris au 10 août,
01:50:04 lorsque la directrice régionale de l'ARS, Mme Noguera,
01:50:07 a rendu visite à l'hôpital de Carré.
01:50:10 Elle nous avait dit clairement qu'à partir du 1er septembre,
01:50:13 on retrouverait un rythme normal d'ouverture des urgences,
01:50:16 à savoir, bien sûr, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
01:50:19 Et puis, Patatras, quelques jours plus tard,
01:50:21 a revenu sur son engagement,
01:50:23 et donc les urgences ne sont ouvertes aujourd'hui que le jour,
01:50:26 et totalement fermées la nuit,
01:50:28 ce qui amène évidemment à ce que les pompiers
01:50:31 sont désormais chargés de faire les transferts sur d'autres établissements,
01:50:34 et également se sont joints au mouvement,
01:50:36 puisque hier après-midi, également,
01:50:37 il y avait beaucoup de pompiers présents avec leurs tenues,
01:50:40 pour dire que ce n'est pas leur travail
01:50:41 que de passer des heures sur la route avec les risques que ça comporte,
01:50:43 la fatigue évidemment,
01:50:44 et puis aussi le fait que ce sont des pompiers bénévoles
01:50:47 qui, leurs mains, doivent travailler,
01:50:49 et après une nuit sans sommeil,
01:50:51 imaginer les risques qu'ils peuvent prendre dans leur propre métier.
01:50:53 Donc on a aujourd'hui une situation vraiment catastrophique au niveau sanitaire,
01:50:56 avec des gens en plus qui pour beaucoup,
01:50:58 renoncent aux soins,
01:50:59 plutôt que d'aller aux urgences et se voir ensuite resserrés à plus d'une heure,
01:51:03 préfèrent ne pas y aller,
01:51:04 ou parfois même certains renoncent,
01:51:06 ou parfois d'autres aussi retardent leur soin.
01:51:09 On trouve bien sûr aujourd'hui des cas où il y aura des enquêtes,
01:51:12 selon cas d'outre, où on est à faire à des décès
01:51:15 ou à des traumatismes importants pour les personnes âgées de la population.
01:51:18 – La colère cette semaine,
01:51:20 elle a été aussi exacerbée par cette fillette décédée,
01:51:23 une fillette de 6 mois, atteinte de difficultés respiratoires.
01:51:25 L'enfant n'a pas pu être pris en charge directement par les urgences de Carhaix.
01:51:29 Je précise néanmoins que le CHU de Brest dit
01:51:32 que ce n'est pas lié à la régulation du service d'urgence.
01:51:36 – Oui, d'abord il faut respecter le deuil de la famille,
01:51:40 c'est l'assise d'un gendarme de la brigade de Carhaix,
01:51:43 et sa maman d'ailleurs travaille aussi à l'hôpital,
01:51:47 donc je crois qu'il est trop tôt pour tirer des conclusions en la matière,
01:51:49 mais évidemment ça a apporté du trouble supplémentaire dans les esprits,
01:51:53 je trouve que les gens doutent aujourd'hui,
01:51:54 et on est dans une situation où justement les gens ne savent plus à qui se référer
01:51:59 pour pouvoir tout simplement aller trouver les soins nécessaires
01:52:02 pour soi, pour les autres, pour ceux qui nous entourent,
01:52:04 et c'est tout cela aujourd'hui qui amène vraiment à une difficulté
01:52:07 très très grande pour la population de Carhaix.
01:52:09 – Une dernière question sur cette manifestation qui s'est tenue à Quimper,
01:52:13 on voit une catapulte, qu'est-ce qu'elle symbolise,
01:52:15 pourquoi elle a été amenée là par les manifestants ?
01:52:17 – Ce n'est pas la première fois que l'État s'en prend à l'hôpital de Carhaix,
01:52:23 en 2008 une bataille avait été gagnée par toute la population de la ville,
01:52:28 puisque l'État avait voulu fermer la matérialité et la chirurgie
01:52:31 de l'hôpital de Carhaix, et nous avions également à cette période,
01:52:35 il y a 15 ans maintenant, manifesté longuement dans les rues de Quimper
01:52:38 pendant 2-3 mois, et au final nous l'avions apporté au tribunal administratif,
01:52:42 c'était l'État qui a été condamné à rouvrir le service de matérialité
01:52:45 et de chirurgie, parce qu'il créait de l'insécurité sur le territoire de Carhaix,
01:52:49 15 ans après on ne pensait pas avoir à revivre la même chose pour nos urgences,
01:52:53 mais...
01:52:54 - Et vous avez d'ailleurs prévenu la question 3D,
01:52:57 vous avez dit "s'il faut se mobiliser comme en 2008, on le fera".
01:53:01 Merci beaucoup de votre intervention ce matin sur CNews,
01:53:04 je vous le rappelle, vous êtes maire divers gauches de Carhaix,
01:53:06 et vous êtes mobilisé, vent debout contre cette situation
01:53:10 dans l'hôpital de Carhaix du service d'urgence,
01:53:12 qui est partiellement fermé de 18h30 à 8h du matin,
01:53:15 merci infiniment.
01:53:17 8h15 sur CNews, c'est l'heure du Rappel de l'actualité avec Marine Sabourin.
01:53:22 Musique de tension
01:53:24 -Face à la reprise de l'épidémie de Covid-19,
01:53:26 le gouvernement avance sa nouvelle campagne de vaccination,
01:53:29 initialement prévue le 17 octobre, elle débute demain
01:53:32 pour les populations les plus à risque.
01:53:34 Toute autre personne souhaitant un rappel pourra y prétendre gratuitement,
01:53:37 à condition de respecter un délai de 6 mois après sa dernière injection.
01:53:41 Le président LR d'Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez,
01:53:44 annonce le retrait de sa région du zéro artificialisation net.
01:53:47 Cette loi, adoptée en juillet, confie aux régions la tâche
01:53:50 de fixer un objectif de réduction de la bétonisation des terres.
01:53:53 Cette décision attire les foudres du gouvernement.
01:53:55 Christophe Béchut, ministre de la Transition écologique,
01:53:58 a déclaré que ce dispositif n'était pas une option, mais un impératif.
01:54:02 Puis, les Etats-Unis ont évité in extremis la paralysie
01:54:05 de leur administration fédérale. Le Sénat a adopté une mesure d'urgence
01:54:08 permettant de continuer son financement à 3h seulement du shutdown.
01:54:12 La mesure d'urgence adoptée par le Congrès américain prévoit
01:54:15 que l'administration américaine continue d'être financée pendant 45 jours.
01:54:19 -On en vient à présent à cette mesure sociale
01:54:21 qui était très attendue par les personnes en situation de handicap.
01:54:24 L'allocation aux adultes handicapés est dorénavant calculée
01:54:28 de façon individuelle, c'est-à-dire qu'on ne tient plus compte
01:54:31 des revenus du conjoint. -Avec cette réforme,
01:54:33 plus de 120 000 personnes handicapées en couple devraient voir
01:54:37 leur allocation augmenter. Célia Gruyère et Sandra Tchambour.
01:54:40 -C'est une réforme que les associations
01:54:42 attendaient depuis longtemps.
01:54:44 Pour de nombreuses personnes bénéficiantes
01:54:47 de l'allocation adulte handicapée, la déconjugalisation de cette aide
01:54:51 représente un grand pas en avant.
01:54:53 Jusqu'à présent, le versement de cette aide était conditionné
01:54:56 à un calcul qui prenait en compte les revenus du couple.
01:54:59 Désormais, seules les ressources individuelles
01:55:02 du bénéficiaire seront enregistrées,
01:55:04 et ce, même s'il est en ménage.
01:55:06 Ce nouveau calcul se veut plus avantageux.
01:55:09 Pour exemple, pour les bénéficiaires défavorablement impactés
01:55:12 par la réforme, la conjugalisation restera en vigueur.
01:55:16 Cette réforme devrait impacter 120 000 personnes handicapées.
01:55:19 Elle devrait voir leur prestation augmenter
01:55:21 de 350 euros par mois en moyenne.
01:55:23 Le premier versement arrivera début novembre
01:55:26 pour les droits du mois d'octobre.
01:55:28 -Guillaume Bigot, voilà une dépense juste, selon vous ?
01:55:31 -Oui, ça nous a été brillamment, ce matin, expliqué...
01:55:34 -Par Caroline Pilastre. -Par Caroline Pilastre.
01:55:37 Quand on n'est pas concerné par le problème,
01:55:40 on ne le comprend pas bien. C'est assez simple.
01:55:43 Vous faites peser à votre conjoint, lorsque vous êtes en couple,
01:55:46 et handicapé, une sorte de responsabilité,
01:55:48 une sorte de charge.
01:55:50 C'est une des raisons pour lesquelles ces personnes, souvent,
01:55:53 ne se paxent pas, ne se marient pas,
01:55:55 parce qu'elles ont peur de perdre cette allocation.
01:55:58 Là, ça me paraît très important, c'est un signe d'autonomie
01:56:02 extrêmement important et un symbole de...
01:56:05 Quelque sorte de...
01:56:06 Voilà, il y a un détachement
01:56:08 entre le poids affectif et le poids financier.
01:56:11 -C'est une mesure sociale que vous saluez ?
01:56:14 -Oui, sociale, et je vais dire, c'est une mesure humaniste.
01:56:18 -Humaniste. -En ce sens qu'on libère...
01:56:21 -On est au-delà, finalement. -On libère les individus
01:56:25 qui sont déjà, je veux dire, dépendants
01:56:27 de par leur problème, leur problème de santé.
01:56:31 Ils sont, en effet, victimes d'une double peine.
01:56:34 On les libère d'une dépendance, en réalité.
01:56:36 Et ça, je pense que c'est très, très important.
01:56:40 Ca concerne quand même 1,2 million de personnes.
01:56:43 C'est donc très, très important.
01:56:46 -120 000 personnes, 120 000 bénéficiaires.
01:56:49 -120 000, pardon. Je vous avais dit 1,2 million ?
01:56:52 -Vous avez rajouté un zéro.
01:56:54 -Oui, non, je crois que ça concerne beaucoup plus de personnes.
01:56:57 -C'est l'allocation. -La allocation.
01:56:59 Oui, d'accord, mais je parlais de l'allocation en général.
01:57:03 Et on s'aperçoit, d'ailleurs, que cette...
01:57:07 Cette octroi, cette... Comment ?
01:57:09 Cette aide qu'on apporte aux gens handicapés,
01:57:12 le volume ne cesse d'augmenter.
01:57:14 Et il y a un effet tout à fait étonnant et pervers
01:57:18 de la retraite à 64 ans.
01:57:20 Plus les gens partent tard à la retraite,
01:57:25 plus on les retrouve souvent dans ce système
01:57:28 d'aide aux adultes handicapés.
01:57:30 Parce que le travail...
01:57:32 -Vous nous dites que les économies qu'on fait
01:57:34 avec la réforme des retraites, on les retrouve en dépense
01:57:38 plus tard de santé liée à la fatigue.
01:57:40 -On ne nous l'avait pas expliqué au moment du débat
01:57:43 sur les questions des retraites.
01:57:45 Pas plus qu'on nous avait expliqué
01:57:47 qu'on retrouverait beaucoup de ces gens au RSA.
01:57:49 -On va avancer sur l'actualité internationale.
01:57:52 Si l'Europe est sous tension avec un afflux record de migrants
01:57:56 ces dernières semaines, la situation est quasi similaire
01:57:59 à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique,
01:58:02 où des migrants sont arrivés à plusieurs postes frontières.
01:58:05 -La police américaine des frontières a arrêté
01:58:07 près de 2 millions de passages à sa frontière.
01:58:10 Harold Eman, c'est l'Amérique qui est submergée
01:58:13 par ce flot exceptionnel de migrants.
01:58:15 -Oui, tous les migrants sont interceptés, pratiquement.
01:58:18 Parce que la frontière du Rio Grande est quand même policée.
01:58:22 C'est le gros fleuve qui sépare le Texas du Mexique.
01:58:27 Et il y a même des noyades quotidiennes.
01:58:31 Donc, à une autre échelle,
01:58:32 ça ressemble à ce qui se passe en Méditerranée.
01:58:35 Mais le nombre de personnes est très élevé.
01:58:38 Et ils viennent de l'Amérique centrale
01:58:41 et traversent le Mexique.
01:58:43 Le Mexique n'arrive plus à les contenir,
01:58:45 parce qu'ils ont essayé assez longtemps
01:58:47 de les bloquer à la frontière sud du Mexique.
01:58:50 Et maintenant se rajoutent les Vénézuéliens.
01:58:53 Et eux sont le nouveau facteur,
01:58:55 parce qu'ils sont plusieurs centaines de milliers
01:58:58 aux Etats-Unis.
01:59:00 Et tout ce monde arrive au Texas.
01:59:03 Et ils sont soit hébergés à El Paso,
01:59:07 soit ils montent jusqu'à la ville de New York,
01:59:10 où ils sont hébergés traditionnellement.
01:59:13 New York ne posait pas vraiment de questions
01:59:15 aux gens qui étaient sur son territoire.
01:59:17 On les soignait dans les cliniques publiques, etc.
01:59:21 Donc, maintenant, tout a changé.
01:59:23 El Paso crie à l'aide.
01:59:26 Et le maire de New York, démocrate, crie à l'aide.
01:59:29 Il a beaucoup trop de réfugiés à gérer.
01:59:34 Et à part cette exception vénézuélienne,
01:59:37 où ils ont le droit de travailler pendant 18 mois,
01:59:40 les autres, ce n'est pas la même chose.
01:59:42 Ils sont en attente.
01:59:43 Donc, on ne peut plus les maintenir.
01:59:47 Le coup est ruineux pour le budget de New York,
01:59:50 qui est déjà ruiné.
01:59:52 Et sur la frontière elle-même,
01:59:54 on a augmenté un petit peu la présence fédérale.
01:59:59 Il y a de l'armée, la garde nationale,
02:00:01 mais elle n'est pas en contact, jamais,
02:00:03 avec les migrants qui la prennent des trains,
02:00:06 depuis New Mexico.
02:00:08 Mais ils soutiennent la force, la police, aux frontières.
02:00:13 Donc, tout cela fait qu'on stoppe tout le monde,
02:00:17 et on ne sait pas comment les gérer derrière.
02:00:19 - Merci, Harold Imane, pour ces précisions.
02:00:22 Vous restez avec nous sur CNews.
02:00:23 On va marquer une courte pause.
02:00:24 On reviendra sur l'actualité nationale.
02:00:26 En ce 1er octobre, quelques petits changements.
02:00:28 Il y aura moins de sel dans vos baguettes de pain
02:00:29 si vous allez en acheter ce matin pour le petit-déjeuner.
02:00:31 Il y aura également d'autres changements.
02:00:33 Cela concerne l'aide au logement, le prix du gaz
02:00:34 ou encore les soins dentaires.
02:00:35 Et on fera le point complet avec Adrien Spiteri
02:00:38 dans notre prochain journal.
02:00:39 8h28 sur CNews.
02:00:45 Dernière ligne droite de cette matinale-week-end.
02:00:47 Toujours très bien entouré avec Marine Sabourin,
02:00:49 Guillaume Bigaud, André Sico-Dicolas
02:00:51 et Karine Durand pour la météo.
02:00:53 Voici les titres de votre journal.
02:00:55 À la une, ce dimanche 1er octobre,
02:00:57 et marqué par beaucoup de changements,
02:00:58 l'aide au logement, le prix du gaz ou encore les soins dentaires.
02:01:02 Pour certains, on y gagne. Pour d'autres, on y perd.
02:01:04 Et on fera le point complet dès le début de ce journal
02:01:06 avec Adrien Spiteri.
02:01:08 Ce chiffre absolument délirant à présent,
02:01:10 la taxe de séjour en Ile-de-France
02:01:12 qui devrait être augmentée de 200 % en 2024.
02:01:15 Il s'agit, semble-t-il, de financer les transports publics.
02:01:18 Évidemment, les hôteliers sont vants debout.
02:01:20 Nous verrons tout ça dans ce journal
02:01:22 puisqu'on sera avec Franck Delvaux,
02:01:23 président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie
02:01:26 en Ile-de-France.
02:01:27 Et puis, ils sont l'un des symboles de la capitale.
02:01:31 Quel sera le sort des bouquinistes de Paris
02:01:33 saumés de retirer des centaines de boîtes vertes
02:01:35 avant la cérémonie d'ouverture des J.O. ?
02:01:37 Un retrait nécessaire pour des questions de sécurité.
02:01:40 La mairie de Paris et l'État ont tenté d'apaiser les tensions cette semaine.
02:01:43 Les bouquinistes sont-ils satisfaits ?
02:01:44 Vous les entendrez dans notre reportage.
02:01:47 Alors, qui dit 1er octobre, forcément,
02:01:51 dit changement, des changements plus ou moins digestes,
02:01:55 plus ou moins agréables.
02:01:56 On va voir ça avec vous, Adrien Spiteri.
02:01:58 Quels sont-ils ?
02:01:59 On va d'abord commencer avec les bonnes nouvelles,
02:02:02 notamment pour les Français les plus modestes,
02:02:04 puisqu'un certain nombre d'aides sont revalorisées ou élargies.
02:02:08 Exemple d'abord avec l'APL, l'aide personnalisée au logement.
02:02:11 Elle est revalorisée de 3,5 %,
02:02:14 objectif, faire face à la hausse des loyers.
02:02:17 Autre changement, le plafond du LEP, le livret d'épargne populaire.
02:02:21 Il passe de 7 700 à 10 000 euros.
02:02:24 Son taux d'intérêt, lui, ne change pas et reste à 6 %.
02:02:28 Et puis l'aide également versée aux personnes en situation de handicap
02:02:31 ayant des revenus modestes, appelées AAH,
02:02:35 est désormais déconjugalisée.
02:02:36 Qu'est-ce que cela veut dire ?
02:02:38 Qu'elle est attribuée et calculée sans tenir compte des revenus du conjoint.
02:02:43 On ferme cette page bonne nouvelle
02:02:44 et on aborde maintenant des sujets un peu moins réjouissants,
02:02:47 des sujets qui fâchent,
02:02:49 avec notamment l'augmentation du prix du gaz,
02:02:51 plus 9,21 euros le mégawatt-heure.
02:02:55 Ce n'est pas la seule augmentation en ce début du mois d'octobre,
02:02:58 puisque le coût des livraisons de livres
02:03:00 également achetés sur Internet va augmenter.
02:03:03 Dans le détail, pour une commande inférieure à 35 euros,
02:03:06 des frais de livraison sont désormais obligatoires.
02:03:09 Objectif, encourager les ventes en librairie physique.
02:03:13 Et puis également, les soins dentaires sont également moins bien remboursés
02:03:17 par la sécurité sociale, à hauteur de 60 % contre 70 % auparavant.
02:03:22 Enfin, on ne pouvait pas parler de ces changements
02:03:25 au début du mois d'octobre sans aborder la baguette de pain.
02:03:28 Les boulangers doivent désormais réduire la teneur en sel,
02:03:31 soit 1,4 g de sel pour 100 g de pain.
02:03:35 Alors cela aura-t-il un impact sur le goût ?
02:03:38 A vous de juger.
02:03:39 Rendez-vous dans vos boulangeries
02:03:40 dans quelques minutes pour le petit déjeuner du dimanche matin.
02:03:42 Merci, Adrien Spiteri.
02:03:44 Quand je mets tout ça dans la balance,
02:03:46 j'ai quand même l'impression qu'on n'est pas très gâté
02:03:48 par ces changements du 1er octobre.
02:03:49 André Sicco, Nicolas, s'il y a quelque chose
02:03:51 que vous deviez retenir de ces changements, ce serait quoi ?
02:03:53 Qu'on prend d'une main ce qu'on enlève de l'autre.
02:03:58 Pardon, qu'on donne d'une main ce qu'on enlève de l'autre.
02:04:00 Je prends les APL.
02:04:01 C'est une bonne chose que les APL augmentent.
02:04:04 Mais dans le même temps, le prix du gaz augmente,
02:04:05 le prix de l'électricité augmente.
02:04:07 C'est-à-dire que les gens qui sont dans les logements
02:04:09 voient leurs factures énergétiques exploser.
02:04:13 Il y a quand même en France un peu plus de 5 millions de foyers
02:04:18 qui sont en précarité énergétique.
02:04:20 Ça veut dire 12 millions de personnes qui vivent mal
02:04:23 parce qu'elles n'arrivent pas à se chauffer suffisamment, etc.
02:04:27 Le gaz qui augmente là, maintenant,
02:04:30 ça représente en 10 ans 151 % d'augmentation.
02:04:34 Quand on regarde la courbe des salaires depuis 10 ans,
02:04:38 on a vraiment une distorsion absolument monumentale.
02:04:41 Donc on donne d'une main ce qu'on reprend de l'autre
02:04:45 et tout ça pour en arriver au bout du compte
02:04:48 par des inégalités qui sont toujours de plus en plus importantes.
02:04:51 - Guillaume Bigaud, je reprends l'expression
02:04:53 que vous m'aviez sortie tout à l'heure.
02:04:54 Vous m'aviez parlé de jeu de bonnes taux.
02:04:56 C'est un petit peu ça ?
02:04:56 - Oui, mais c'est la même chose que de donner d'une main
02:04:58 ce qu'on reprend de l'autre.
02:05:00 Et si on reprend votre exemple qui est excellent sur les APL,
02:05:04 Emmanuel Macron avait commencé par baisser les APL en 2017 fortement.
02:05:07 Donc un, il y a baisse des APL fortement.
02:05:09 Deux, il y a augmentation des loyers.
02:05:11 Et trois, il y a augmentation de l'inflation
02:05:12 et notamment par l'inflation énergétique.
02:05:15 Donc oui, c'est en réalité un tour de passe-passe
02:05:19 qui est assez grossier.
02:05:21 Le plus important à comprendre, me semble-t-il,
02:05:22 c'est que tout ça, c'est vraiment...
02:05:26 Tout augmente, si vous voulez, c'est le phénomène de l'inflation.
02:05:28 Tout augmente, sauf les salaires.
02:05:30 Et en fait, il y a les super profits qui augmentent,
02:05:35 ils ne sont pas taxés et les salaires qui restent bas
02:05:38 et l'énergie qui augmente.
02:05:39 Et c'est un phénomène absolument artificiel.
02:05:42 Ça, c'est aussi important à comprendre
02:05:44 parce que c'est lié à la fois à la politique énergétique absurde
02:05:47 et nucléaire absurde du gouvernement
02:05:48 et c'est aussi lié à la guerre en Ukraine
02:05:50 et à des sanctions qui n'aident même pas les Ukrainiens.
02:05:53 Et alors, parmi ce qu'on reprend de l'autre main,
02:05:56 concrètement, là, il y a la taxe de séjour pour les hôteliers.
02:05:59 Ce sera à partir de 2024, un chiffre absolument délirant,
02:06:03 mirobolant, la taxe de séjour,
02:06:05 elle pourrait augmenter en Ile-de-France de 200 % en 2024.
02:06:08 Ça veut dire qu'elle pourrait tripler.
02:06:10 Il s'agit de financer les transports publics.
02:06:12 Évidemment, les hôteliers sont au vent debout
02:06:15 et on est ce matin avec leur représentant,
02:06:17 Franck Delvaux.
02:06:18 Bonjour, merci d'être avec nous.
02:06:19 Vous êtes, je le rappelle, président de l'Union des métiers et des industries
02:06:23 de l'hôtellerie en Ile-de-France.
02:06:25 Et vous dénoncez ce matin,
02:06:26 vous faites partie de ceux qui dénoncent un matraquage fiscal.
02:06:29 Oui, évidemment.
02:06:32 Vous l'avez dit, c'est un triplement.
02:06:33 Par exemple, pour un palace,
02:06:34 on va passer de 5 euros à 15 euros taxe de séjour.
02:06:38 Alors peut-être pour un palace, ça peut passer,
02:06:39 mais par contre, les hôtels trois étoiles,
02:06:41 on va être de 1,90 euros à 5,70 euros.
02:06:44 Donc quand vous êtes, par exemple, une famille qui vient dans un hôtel trois étoiles,
02:06:47 eh bien, ça va faire quand même une augmentation importante
02:06:49 et ce n'est pas une bonne nouvelle pour les 2 300 hôtels de Paris-Ile-de-France.
02:06:54 Et vous avez d'autres taxes qui pèsent aussi sur vos activités ?
02:06:58 Alors, on n'a pas parlé du versement en mobilité
02:07:01 puisqu'il y a également l'augmentation du versement en mobilité de plus de 8 %
02:07:06 pour toutes les entreprises de plus de 11 salariés.
02:07:09 Donc quand même, dans l'hôtellerie, il y a un certain nombre d'hôtels.
02:07:13 Je rappelle qu'il y a 2 300 hôtels à Paris-Ile-de-France
02:07:16 qui ont plus de 11 salariés
02:07:17 et donc leur taxe de mobilité va augmenter de 8 %.
02:07:19 Mais vous ne comprenez pas que cet argent soit utilisé pour les transports publics
02:07:23 parce que les touristes qui viennent vous voir dans vos hôtels, dans vos restaurants,
02:07:26 ils ont besoin d'utiliser ces transports publics pour vous rejoindre ?
02:07:30 Oui, alors ça, c'est dans un deuxième temps.
02:07:31 Il y a le premier temps de l'augmentation, ça ne fait jamais plaisir.
02:07:34 On est quand même dans un secteur où on est déjà beaucoup taxé.
02:07:36 Vous parliez un peu tout à l'heure de l'augmentation du gaz.
02:07:39 Je voulais rappeler que chez nous, rien n'est réglé
02:07:41 au niveau de nos factures d'énergie
02:07:42 pour tous ceux qui ont un compteur supérieur à 36 kWh.
02:07:45 Mais donc après, il faut voir comment cette taxe de séjour va être tracée.
02:07:49 Alors effectivement, si on améliore les conditions de transport,
02:07:52 d'ailleurs pour nos touristes, mais aussi pour nos équipes,
02:07:55 je rappelle que beaucoup de travailleurs qui sont dans l'hôtellerie,
02:07:58 la restauration, travaillent dans Paris, mais habitent hors Paris,
02:08:01 habitent dans les départements limitrophes.
02:08:04 Donc si on a des transports qui sont plus ponctuels,
02:08:07 plus sécurisés et modernisés,
02:08:10 voilà, c'est surtout sur ça qu'on va être attentif.
02:08:13 Il faut vraiment que cette augmentation
02:08:15 sert à améliorer les transports en Ile-de-France.
02:08:17 Vous avez une autre solution plutôt que d'alourdir cette taxe ?
02:08:20 Une autre piste de financement, c'est ça que je voulais dire.
02:08:26 Une autre piste, non.
02:08:28 Nous, on serait plutôt pour avoir moins de taxes.
02:08:31 Je vous dis, on se bat aussi pour nos factures énergétiques.
02:08:33 Donc, je ne sais pas, est-ce qu'on peut améliorer les transports
02:08:36 sans augmenter la taxe de séjour ?
02:08:38 Je lance un débat.
02:08:40 Mais on entend effectivement votre lassitude,
02:08:42 parce que vous avez été à un secteur très lourdement touché
02:08:44 ces dernières années dans la capitale, en Ile-de-France notamment,
02:08:47 à cause de la crise sanitaire.
02:08:48 Et on entend votre colère ce matin, en tout cas, Franck Delvaux.
02:08:51 Merci d'avoir accepté de témoigner chez nous
02:08:53 dans la matinale de CNews.
02:08:55 Dans le reste de l'actualité à présent,
02:08:57 Éric Ciotti qui étrie la politique du gouvernement.
02:09:00 On en parlait ce matin, le chef de file des Républicains
02:09:02 qui critiquait vertement le budget 2024
02:09:04 dans les colonnes du Parisien.
02:09:06 Mais Marine, pas que.
02:09:07 Oui, le président LR revient également
02:09:09 sur le projet de loi Immigration,
02:09:11 le grand projet de la rentrée du gouvernement
02:09:13 qui rencontre encore la forte opposition de la droite.
02:09:16 La droite qui regrette de ne pas avoir ses propositions
02:09:18 prises en compte. Voici ses mots.
02:09:20 "On en est à un degré zéro de la consultation.
02:09:22 "Nous n'accepterons jamais, sous quelque forme que ce soit,
02:09:24 "l'extension des principes de régularisation des clandestins."
02:09:28 Oui, là, clairement, Éric Ciotti enterre définitivement
02:09:33 cette mesure qui pourrait permettre de régulariser
02:09:37 les personnes en situation irrégulière
02:09:39 dans des métiers en tension.
02:09:40 Je rappelle que la démocratie française
02:09:42 est mise sous tutelle ou curatelle de l'Union européenne,
02:09:44 organisme international non démocratique.
02:09:46 Et donc, on est tenu de transposer ce qu'il nous demande de faire.
02:09:49 Donc, il y a un texte "asile et immigration".
02:09:51 Donc, on doit faire ce qu'on nous demande,
02:09:53 c'est-à-dire transposer ça.
02:09:55 Moi, je pense que ça va être un problème.
02:09:57 Réduire le nombre de recours,
02:09:58 c'est pour les gens qui sont bénéficiaires du droit d'asile,
02:10:03 réduire le nombre de recours, ça va passer,
02:10:04 parce que les LR sont d'accord,
02:10:05 et le gouvernement va trouver une majorité.
02:10:07 En revanche, régulariser pour les métiers sous tension,
02:10:11 si le gouvernement essaye de pousser ça,
02:10:13 ça va être du saut à l'élastique sans élastique,
02:10:15 parce que là, je pense que la motion de censure risque de passer.
02:10:19 - Allez, retour à Paris, où les bouquinistes
02:10:21 sont sommés de déplacer leur boîte
02:10:22 avant la cérémonie d'ouverture des JO de 2024.
02:10:25 600 boîtes qui doivent être déplacées
02:10:27 sur les 900 présentes dans la capitale.
02:10:29 Jeudi dernier, il y a un échange plutôt vif
02:10:31 qui s'est déroulé entre les bouquinistes de la mairie de Paris
02:10:33 et la mairie de Paris à la préfecture de police.
02:10:36 - Oui, prise en charge, relocalisation,
02:10:38 la mairie a tenté de les rassurer,
02:10:40 mais les professionnels restent inquiets quant à leur avenir.
02:10:43 Témoignage recueilli par Axel Rebo,
02:10:44 le récit est signé d'Ougia Tengour et Sandra Tchambou.
02:10:47 - La mairie de Paris campe sur ses positions.
02:10:51 Les boîtes vertes des bouquinistes devront être démontées
02:10:54 avant le début des JO.
02:10:55 Installées sur les parapets des quais de Seine,
02:10:58 ils poseraient un problème de sécurité
02:11:00 pour la cérémonie d'ouverture.
02:11:02 En échange du démontage, la ville multiplie les annonces.
02:11:06 Un accompagnement pour enlever, puis réinstaller les boîtes
02:11:09 ou encore la création d'un village des bouquinistes.
02:11:12 Elle propose également de restaurer les boîtes
02:11:14 qui, parfois vieilles de plus d'un siècle,
02:11:16 ont besoin d'un rafraîchissement.
02:11:17 - On a convenu avec le préfet et les représentants des bouquinistes
02:11:20 de faire des tests pour voir techniquement
02:11:23 si il est réalisable pour pouvoir donner au préfet
02:11:25 un délai d'immobilisation potentielle
02:11:27 entre le temps de détachement de la boîte,
02:11:30 sa dépose au sol, son stockage et sa repose.
02:11:32 - Malgré ces promesses, les bouquinistes ne sont pas convaincus.
02:11:36 Certains sont même persuadés que ce démontage temporaire
02:11:39 n'est qu'un premier pas vers la disparition de leur profession.
02:11:42 - Combien de temps ils vont mettre pour enlever les boîtes ?
02:11:44 Non, c'est l'idée, la solution, elle est simple.
02:11:48 C'est sceller les boîtes.
02:11:50 Si c'est enlevé, moi, j'ai plus de travail.
02:11:52 Je partirai pas à la Bastille ou ailleurs.
02:11:56 - La mairie de Paris réfute cette accusation.
02:11:58 Elle assure même oeuvrer pour faire inscrire
02:12:01 les emblématiques boîtes vertes au patrimoine mondial de l'UNESCO.
02:12:04 De nouvelles discussions sont prévues dans les semaines à venir
02:12:07 entre la préfecture de police, la mairie de Paris
02:12:10 et les bouquinistes.
02:12:11 - Dans le reste de l'actualité, la température moyenne en septembre
02:12:16 a atteint un niveau jamais enregistré par le passé en France.
02:12:18 - En septembre, à l'image des 20 derniers mois
02:12:21 qui ont enregistré des températures au-dessus des normales de saison.
02:12:24 Car cette tendance pourrait se poursuivre pour octobre.
02:12:27 - En plus, c'est officiel, septembre est le mois de septembre
02:12:31 le plus chaud jamais enregistré en France depuis le début des relevés,
02:12:34 ça veut dire depuis début 1900.
02:12:37 Il passe devant les précédents records, ceux de 1949 et de 1961.
02:12:42 La température moyenne de septembre 2023 a été de 21,5 degrés.
02:12:46 Ca ne paraît pas grand-chose, mais c'est 3,6 degrés
02:12:49 au-dessus de la normale.
02:12:51 En ce qui concerne les régions les plus touchées
02:12:53 par cette chaleur anormale comparée aux moyennes,
02:12:56 il y a le centre-val de Loire, la Bourgogne-Franche-Comté,
02:13:00 l'Île-de-France, dans toutes ces zones-là,
02:13:02 on dépasse de 4 degrés au moins la température moyenne en septembre.
02:13:06 Je rappelle qu'on a eu un événement historique en septembre,
02:13:09 c'est le lancement de cette vigilance canicule orange
02:13:13 pour la première fois qui a été émise au cours d'un mois de septembre.
02:13:16 En France, on a eu de nombreux records qui ont été battus.
02:13:20 On n'a pas eu de record ces derniers jours,
02:13:22 mais on a eu un nouveau dôme de chaleur qui se prolonge actuellement.
02:13:25 Et du coup, octobre débute aussi avec des records
02:13:28 entre ce dimanche et ce lundi.
02:13:29 A priori, des journées historiques.
02:13:31 On va battre de plusieurs degrés les précédents records.
02:13:34 Et en plus, on prévoit un nouveau week-end très doux le week-end suivant.
02:13:38 Merci, Karine. Un premier Rocktop
02:13:40 qui ressemble davantage à un premier juillet aujourd'hui.
02:13:43 Allez, Les Sports, à présent.
02:13:47 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère,
02:13:50 premier distributeur automobile en France.
02:13:52 On parle des sports. Avec vous, Marine.
02:13:57 Il y avait de la ligue 1 avec l'affiche Monaco-Marseille.
02:14:00 Après le départ de son ancien entraîneur
02:14:02 et la presque démission du président Pablo Longoria,
02:14:05 la pression des supporters est traditionnelle sur le club de la Cité Fossène.
02:14:08 Sauf en 2004, lorsque l'ancien boxeur Louis Sacariès a pris le club en main.
02:14:13 Il se confie dans une interview exclusive
02:14:15 de Jean-François Pérez et Lionel Rousseau,
02:14:18 à retrouver dans le JDD et à 16h dans 180 minutes info sur CNews.
02:14:22 Écoutez un extrait.
02:14:23 Je ne vais pas faire son apologie.
02:14:26 On ne va pas tout mélanger.
02:14:28 Mais je savais que c'était un type qui m'admirait
02:14:31 au niveau de ce que j'ai fait dans ma carrière.
02:14:33 Et moi, la façon dont, quelquefois, je le voyais de temps en temps,
02:14:37 dans mes combats, des organisations que je faisais,
02:14:40 qu'il était au premier rang et c'était un client,
02:14:43 qu'on le veuille ou pas, à mon ami Sophie Beaudet,
02:14:45 l'avocat de Sophie Beaudet, qui était mon amie intime.
02:14:49 Donc je le voyais.
02:14:50 Quand je suis allé, il ne comprenait pas.
02:14:52 Je lui ai expliqué.
02:14:53 "Ah, les gars, si c'est bien pour nous, pour tout le monde, pour toi,
02:14:57 "on va essayer, et je vais appuyer sur..."
02:15:00 Il a appuyé sur des boutons. Je ne voulais pas savoir lesquels.
02:15:02 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère,
02:15:07 premier distributeur automobile en France.
02:15:12 Tout de suite, le rappel de l'actualité.
02:15:14 C'est avec vous, Marine Sabourin.
02:15:16 (Générique)
02:15:18 -A Rouen, Seine-Maritime, un incendie a ravagé hier soir.
02:15:21 Deux immeubles désaffectés contenant de l'amiante se sont effondrés.
02:15:24 L'incendie est désormais circonscrit et le risque de propagation écarté.
02:15:28 L'opération a mobilisé environ 130 pompiers.
02:15:31 Des analyses complémentaires concernant l'amiante
02:15:33 doivent être menées dès aujourd'hui.
02:15:35 A Carré, dans le Finistère, des centaines de manifestants
02:15:39 s'étaient réunis devant la préfecture du Finistère
02:15:41 pour faire face à la situation des urgences nocturnes.
02:15:44 Depuis cet été, faute de médecins,
02:15:46 le service des urgences fonctionne avec une régulation
02:15:49 entre 18h30 et 8h du matin.
02:15:51 Certains manifestants ont tenté de forcer avec une catapulte
02:15:54 le cordon des CRS la semaine dernière.
02:15:56 Une fillette de 6 mois est décédée et n'avait pas pu être prise en charge.
02:16:00 Le CHU de Brest lui nie tout lien avec la fermeture partielle des urgences.
02:16:04 Dans l'affaire du braquage de la bijouterie piagée à Paris,
02:16:07 6 personnes ont été mises en examen hier,
02:16:10 le butin estimé entre 10 et 15 millions d'euros.
02:16:13 Parmi les interpellés, un individu de 66 ans
02:16:15 est déjà condamné à 12 ans de prison
02:16:17 pour le braquage de la bijouterie Chopin en 2009.
02:16:20 -Elle arrive tel un rayon de soleil sur le plateau de la matinale.
02:16:24 Sonia Mabrouk. -Bonjour.
02:16:25 -Ca me fait toujours plaisir de vous voir.
02:16:28 Vous serez tout à l'heure à 10h
02:16:29 dans le grand rendez-vous CNews Europe 1 Les Echos,
02:16:32 la grande interview politique du week-end sur nos antennes.
02:16:36 Qui est votre invité ? -C'est Manuel Bompard,
02:16:38 coordonnateur national de la France insoumise.
02:16:41 On va évoquer tous les sujets dont vous parliez,
02:16:44 le budget, l'inflation, un budget d'austérité
02:16:46 que récuse le gouvernement et que dénonce Manuel Bompard.
02:16:49 Il sera aussi question d'immigration
02:16:51 et de ce qui se passe au sein de la NUPES.
02:16:54 Est-ce que le divorce est acté ?
02:16:56 On lui posera la question.
02:16:57 -C'est donc à 10h sur nos antennes, sur CNews et sur Europe 1.
02:17:01 Merci, Sonia Mabrouk.
02:17:02 Je crois savoir que vous êtes plus chat que chien.
02:17:05 J'ai suivi votre Instagram. -Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
02:17:08 -J'ai vu votre compte Instagram. -Je viens adopter le...
02:17:11 Comment ça va, toi ? -Je crois...
02:17:13 C'est vrai que c'est pas incompatible.
02:17:16 Je crois qu'elle s'appelle Popette. Vous confirmez, André Varley ?
02:17:19 -Oui, je confirme bien. -Elle s'appelle Popette.
02:17:22 C'est un Jack Russell. André Varley, vous êtes avec nous.
02:17:26 Vous êtes directeur de la Centrale Canine.
02:17:28 A partir d'aujourd'hui et jusqu'au 8 octobre,
02:17:31 c'est la semaine nationale du chien.
02:17:33 C'est un événement organisé par la Centrale Canine.
02:17:36 Nous sommes avec vous pour que vous nous parliez de cette semaine.
02:17:39 Pourquoi une semaine nationale du chien ?
02:17:41 -C'est la première édition. -Je tiens à préciser
02:17:44 que j'accompagne Popette, le porte-parole
02:17:46 des 7-8 millions de chiens présents sur le territoire français
02:17:50 et qui concerne 84 % des Français.
02:17:53 -Elle est sage pour un Jack Russell. C'est énergique.
02:17:56 -Oui, ça peut être énergique.
02:17:58 La semaine du chien, en fait, c'est une...
02:18:01 C'est quelque chose qui est demandé depuis longtemps
02:18:04 par de nombreuses associations.
02:18:06 Le ministère de l'Agriculture et l'Ordre national des vétérinaires
02:18:10 ont souhaité s'associer à nos actions
02:18:12 ainsi que de nombreuses associations
02:18:14 sur tout le territoire français.
02:18:16 L'idée, c'est de mettre en avant le rôle du chien dans la société.
02:18:20 -Les bienfaits qu'il apporte. -Oui.
02:18:22 Nous avions commencé, déjà, depuis quelques années,
02:18:24 avec les soirées des chiens héros que nous organisons
02:18:27 à la mairie de Paris, où on met en avant tous les chiens
02:18:30 qui sont morts en Afghanistan avec nos forces spéciales,
02:18:34 tous les emplois du chien.
02:18:35 -On a des chiens qui ont des métiers.
02:18:37 -On a des chiens qui ont des métiers.
02:18:39 -Elle a un métier ?
02:18:41 -Oui, son métier, c'est d'être ma compagnonne.
02:18:44 Et puis celle de ma petite fille, Lorraine, surtout.
02:18:47 -Elle est jeune ? -Elle a deux ans.
02:18:49 -Elle a deux ans, oui. Donc elle est encore un peu jeune.
02:18:52 Cette semaine, c'est l'occasion pour vous, j'imagine,
02:18:55 de faire de la pédagogie sur les chiens,
02:18:57 délivrer des conseils sur l'éducation, sur la santé.
02:19:00 Vous pouvez nous donner des conseils pour ceux qui nous regardent.
02:19:04 -On choisit pas n'importe quoi.
02:19:06 -Il y a deux façons d'avoir un chien.
02:19:08 Soit vous êtes dans une mesure d'empathie
02:19:10 et vous souhaitez adopter un chien,
02:19:12 vous allez dans les nombreux refuges sur le territoire français,
02:19:16 ou vous faites le choix d'avoir un chien,
02:19:18 par exemple, un chien de race, qui vous garantit,
02:19:21 quand il est adulte, d'avoir un chien qui correspond
02:19:24 à la taille et au comportement que vous recherchez.
02:19:27 Et à ce titre-là, c'est surtout d'avoir un chien
02:19:29 qui correspond à vos besoins.
02:19:31 -Il faut prendre en compte le métier, la profession,
02:19:34 le logement dans lequel on vit, l'environnement extérieur.
02:19:38 -Les moyens, parce que c'est un coût avec l'alimentation,
02:19:41 les frais vétérinaires, mais surtout, nous essayons
02:19:44 de lutter contre les nombreuses causes d'abandon.
02:19:47 Une des causes d'abandon, c'est que les gens
02:19:49 n'arrivent plus à contrôler leur chien.
02:19:52 Tout le monde est persuadé de bien connaître les chiens,
02:19:55 or un chien, ça se manage, ça s'éduque d'une certaine façon.
02:19:59 Et c'est vrai qu'il y a beaucoup d'efforts à faire,
02:20:02 et la Centrale Canine est fortement investie
02:20:04 pour avancer dans l'éducation et pour apprendre aux gens...
02:20:08 Je sais pas, par exemple, vous vous baladez au bois
02:20:11 avec votre chien, les gens ne savent pas que si le chien s'éloigne,
02:20:14 il faut partir dans l'autre sens et pas courir derrière.
02:20:17 Si vous courrez derrière, il va courir un kilomètre avec vous.
02:20:21 Ce sont des choses un peu simples qu'il faut savoir.
02:20:24 Si vous ne connaissez pas ces clés de base,
02:20:27 vous avez le risque que votre chien soit une contrainte.
02:20:30 Dès que le chien n'est plus un plaisir pour la famille
02:20:33 ou pour vos amis, vous ne pouvez plus aller nulle part,
02:20:36 ça devient une contrainte et c'est pas le but recherché.
02:20:39 - Vous avez beaucoup. - Oui.
02:20:41 - Très caline, elle est mignonne comme tous.
02:20:43 Je pourrais avoir un chien comme ça en plateau.
02:20:46 - C'est vrai ? - J'adore les chiens.
02:20:48 - Il vous lècherait sans arrêt ? - C'est pas grave.
02:20:51 Je ferais l'actualité comme ça.
02:20:53 - De Cohn en son temps ? - De Cohn en son temps.
02:20:56 - Il était sur les plateaux de télévision.
02:20:59 - Plusieurs présentateurs. - À l'époque de l'ORTF.
02:21:02 - Il était présent avec son chien. - Michel Brucker aussi.
02:21:05 - C'est pour ça que Popette, qui n'a pas croisé de chien,
02:21:08 fait un appel officiel au grand patron
02:21:11 de faire le "pet set work",
02:21:12 d'autoriser les gens à venir avec leur chien sur les lieux de travail.
02:21:16 Le message est passé.
02:21:18 De nombreuses sociétés le font et ça améliore les relations.
02:21:21 - En tout cas, le stress.
02:21:23 Sonia Mavroux, ça vous dit pas pour accompagner votre chien ?
02:21:26 - Allez ! On a des choses à dire.
02:21:28 - Voilà. - Andre Varley va repartir avec.
02:21:31 Faites attention. Méfiez-vous.
02:21:33 Merci infiniment.
02:21:35 Merci beaucoup de nous avoir dispensé tous ces conseils
02:21:38 ce matin sur CNews.
02:21:39 La semaine nationale du chien,
02:21:41 c'est la première édition en retien.
02:21:43 - Plusieurs centaines d'endroits.
02:21:46 Vous avez un site Internet, une carte interactive
02:21:49 qui vous permet d'aller.
02:21:50 Le but, c'est d'avoir 1 500 manifestations
02:21:53 dès l'année prochaine.
02:21:55 Merci à tous mes invités.
02:21:56 Marine Sabourin, Guillaume Bigot, André Sico, Nicolas,
02:22:00 vous, André Varley et Sonia Mavroux.
02:22:02 On vous retrouve à 10h pour le grand rendez-vous.
02:22:05 Je le rappelle, avec Manuel Bompard, député LFI
02:22:08 des Bouches-du-Rhône.
02:22:10 Restez avec nous. L'actualité continue.
02:22:12 Dans un instant, l'heure des prosts avec Eliot Deval.
02:22:15 ...

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