Le chroniqueur politique, Olivier Dartigolles, revient sur le homejacking subi par Bruno Guillon : «Je ne vois aucun message politique là-dedans. Ils vont là où il y a de l'argent»
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00:00 Ça a toujours existé.
00:01 C'est-à-dire que bon, là, c'est plutôt surdimensionné.
00:05 Il y a d'autres aspects avec...
00:06 - Il y en a de plus en plus.
00:07 - Attendez, ça a toujours existé.
00:09 Là, il y a les côtés réseaux sociaux et les côtés food business, etc.
00:14 Mais ça a toujours existé, mais ça a parfois changé dans la forme
00:19 et dans le style.
00:20 Je ne veux absolument pas faire le prosélytisme de ces modes d'action
00:24 parce que c'est bien sûr du banditisme.
00:27 Mais bon, il n'y a plus d'Arsène Lupin qui posait une fleur sur le piano
00:31 et qui faisait...
00:33 Il y a eu aussi des grands du banditisme il y a quelques années.
00:36 Ça a inspiré des films qui n'ont jamais voulu verser une goutte de sang,
00:42 qui travaillaient proprement, qui allaient en effet prendre l'argent où il est,
00:47 où il est, et qui ont pu susciter
00:52 donc une forme d'association entre ces images du grand banditisme
00:56 et une certaine forme de gentleman dans leurs comportements.
00:59 - Oui, mais y avait-il la haine du riche ?
01:02 - Non, mais je ne vois du tout dans ces trucs-là un message politique.
01:07 Ils vont là où ils pensent qu'il y a beaucoup d'argent.
01:10 Quand vous faites ce type de coup,
01:12 vous avez plutôt intérêt à aller là où vous pensez que le magot sera élevé.
01:17 [Musique]
01:20 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]