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La présidente de l'association «Femmes des forces de l'ordre en colère», Aurélie Laroussie, réagit sur la manifestation «contre les violences policières» à Paris ce samedi : «Je me demande de quel côté vient la violence».

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Transcription
00:00 et c'est malheureusement des images qu'on voit trop souvent,
00:02 quotidiennement même, je dirais.
00:04 Alors pas que ça nous surprend plus et pas qu'on s'y habitue,
00:08 parce qu'on s'habitue jamais à voir ces agressions-là
00:10 sur nos époux, sur nos femmes, sur les membres de notre famille,
00:14 parce que derrière, voilà, et comme vous disiez tout à l'heure,
00:17 il y a quand même un mari, un enfant, un frère.
00:20 Moi, ce que je vois, c'est que c'est encore une fois des gens
00:22 qui dénoncent, si vous voulez, les violences,
00:25 les pseudos violences policières.
00:27 Là, clairement, on voit un équipage qui ne fait rien,
00:30 qui ne cherche pas à interpeller, qui ne cherche pas à aller au contact
00:33 et qui se fait agresser juste gratuitement, en fait,
00:37 parce qu'ils sont policiers.
00:38 Donc c'est des gens qui dénoncent les violences policières
00:41 et qui, eux-mêmes, en commettent.
00:43 Là, on voit bien sur ces images-là qui agresse qui,
00:46 qui fait preuve de violence.
00:48 C'est des images qu'on voit à chaque manifestation de la lupesse,
00:52 des collectifs à s'attraorer et j'en passe,
00:57 mais qui sont quotidiennes au final.
00:58 Donc moi, la violence, maintenant,
01:00 je me demande vraiment de quel côté elle vient.
01:03 On a aussi entendu, j'ai vu hier justement sur votre plateau,
01:06 des policiers qui sortent d'une bouche de métro
01:09 et qui sont traités de sales races de merde.
01:11 Et ces gens-là accusent les policiers d'être racistes.
01:16 Alors ça, c'est pareil, la discrimination,
01:18 on se demande de quel côté, encore une fois, elle vient,
01:20 parce que si des policiers ou n'importe qui d'autre
01:24 s'attaquent à ces manifestations-là de sale gauche ou de merde,
01:28 excusez-moi, je dis le terme,
01:30 parce que maintenant, on peut dire autre chose,
01:32 ça a changé, mon Dieu,
01:34 mais les scandales, dans tous les cas, sur la population,
01:37 et ça, c'est des lumières.
01:39 Sous-titrage ST' 501
01:42 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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